Situation 4 Flashcards
Les avortement provoqués (AP) du 1er trimestre sont effectués à moins de X semaines
14 semaines
Les avortement provoqués (AP) du 2ième trimestre sont effectués entre X et X semaines
14 et 24 semaines
L’avortement chirurgical (AC) effectué au T2 implique une ….. et ……
dilatation et évacuation (curetage)
L’avortement médical (AM) fait appel à des … pour stimuler l’expulsion du fœtus
combinaisons de médicaments
L’intention de mettre fin à une grossesse avant que le fœtus soit considéré comme étant viable =
interruption médicale de grossesse
plus l’IVG est fait tôt, moins il y a de risques, plus elle est pratiquée tard dans la grossesse, plus il y a de risques de :
HPP et ruptures utérines
Taux de succès AM vs. AC?
AM : plus de 95%
AC : plus de 99%
Type d’avortement qui se fait seulement jusqu’à 9 semaines de grossesse
AM
L’avortement chirurgical se fait à partir de X semaines de grossesse
6-7 semaines
Sgmts plus importants dans le cas d’avortement :
médical
L’aspiration seule se fait à moins de X jours
49 jours
L’aspiration électrique ou manuelle se fait entre X et X semaines
7 et 14 semaines
Le Mifépristone et le misoprostol se donnent à moins de X jours de grossesse
63 jours
L’aspiration avec un large canule se fait entre X et X semaines
14 et 16 semaines
La dilatation et évacuation se fait entre X et X semaines
16 et 24 semaines
Lois sur l’avortement au Québec
➔ **Pas de limite de terme au Canada pour faire une interruption de gx, mais certains médecins refusent de faire l’IVG après 23 sem (24-25 dans certaines cliniques) en raison de la viabilité, peut être nécessaire d’aller aux États-Unis (la RAMQ défraie un IVG aux USA).
➔ En 2019 : Article sur l’avortement retiré du code criminel
On parle de mortinaissance si foetus de :
+ de 20 sem ou 500g
CAT pour AC T1 :
1) Administration d’AINS oral (ibuprofène, diclofénac ou naproxen) pour réduire dlr per et post-op
2) Administration analgésie et anesthésie : locale (lidocaïne par injection para ou intracervicale) + sédation modérée (fentanyl ou midazolam IV) OU anesthésie générale au propofol IV
3) Préparation cervicale souvent par misoprostol 3hrs avant
4) Dilatation délicate du col utérin, suivie de l’aspiration manuelle ou électrique
CAT pour AC T2 :
● Euthanasie fœtale (arrêt de l’activité cardiaque fœtale pour des raisons psychosociales surtout) (T2) : Digoxine par injection transabdominale ds le LA ou transvaginale ou section du cordon ombilical
● Préparation cervicale et accès IV
● Dilatation cervicale avec laminaires ou dilatateurs osmotiques ou misoprostol ou mifépristone, seuls ou en combinaison
● Extraction par aspiration et forceps
● Administration de fortes doses d’ocytocine + de vasopressine intracervix pour ↓ pertes sanguines
● Examen direct du contenu utérin
méthode + plus utilisée pour un avortement après 15 SA (T2).
dilatation et curetage
FDR pour IVG (prioriser CH)
i) Abs d’acct vaginal ant
ii) ATCD de chirurgie cervicale, de C/S
iii) Obésité
iv) Placenta praevia, ou bas inséré
v) Troubles de santé mentale
À surveiller après IVG
dlr, crampes 4-10 jours, sgt 2-3 SA , sx gx disparaissent généralement dans les 24-48 hrs, test urinaire peut rester positif dans les 60 jours suivants intervention
➔ Conseils post intervention
◆ Surveiller sgmt : ressemblent à des lochies
➔ Surveiller signes infections
CAT SF
Prévoir échographie de contrôle.
Selon SOGC : Les femmes devraient avoir la possibilité d’explorer les circonstances entourant leur décision d’opter pour un avortement provoqué et se voir offrir du counseling au besoin. (Recommandation : forte. Qualité des preuves : basse.)
Il s’agit de la forme la plus sévère de nausées et vomissements de grossesse. De 0,3 à 3 % des femmes en souffrent durant la grossesse. Elle implique des perturbations métaboliques
hyperémèse gravidique
% de récurrence et CAT pour hyperémèse gravidique
15% et offrir Diclectin en prophylaxie
Causes hyperémèse gravidique
haut niveau de hCG (plus haut que la moyenne des FE) relâchement du muscle lisse de l’estomac estrogène anomalie sécrétoire de la sérotonine dysfonction nutritionnelle facteur psychologique (ex. dépression) infection à Helicobacter pylori thyréotoxicose: Hyperthyroïdie foetus femelle (à cause oestrogène)
S/Sx hyperémèse gravidique
vomissements qui mène à une perte de poids et de la déshydratation hypotension orthostatique tachycardie cétose (stade avant l’acidocétose) déséquilibre électrolytique
Impacts de l’hyperémèse gravidique sur la gx
déficit en vitamines
hyponatrémie (taux sodium trop bas) (sx d’hyponatrémie: confusion, convulsions et arrêt respiratoire)
encéphalopathie Werniecke: confusion causée par carence en thiamine (vitamine B1): se résorbe avec traitement
thrombose veineuse profonde (à cause combinaison de déshydratation et d’immobilité dues à la sévérité des nausées)
petites fissures de paroi de l’oesophage
rupture de l’oesophage (à force d’avoir des haut-le-coeur)
changement rapide de l’équilibre liquidien dans le cerveau, ce qui peut causer des dommages permanents au cerveau et risque de décès
hypoprothrombinémie: causée par carence en vitamine K
dépression: peut être une cause ou une conséquence
tachycardie
cétose : dommageable pour le foetus
hypovolémie: insuffisance utéroplacentaire
Impacts de l’hyperémèse gravidique sur le foetus
risque d’être petit pour l’âge gestationnel à cause du manque de nutriments
femme qui ont ont pris moins de 7 lbs durant gx sont a risque d’accouchement avant 37 semaines (prématurité)
bébé de faible poids
nouveau-né ayant score d’Apgar faible
mort in-utéro
Oligoamnios (au T3)
CAT/dépistage SF
exclure la possibilité d’une infection urinaire (A/C urine) exclure possibilité d’un trouble gastro-intestinal (questions style «Quand dernière fois que tu es allée à la selle?», etc. exclure la possibilité d’une grossesse molaire (test bêta hCG et/ou écho) exclure RGO exclure ulcère gastrique exclure obstruction de l’intestin-grêle exclure pancréatite exclure appendicite exclure gastroentérite exclure môle hydatiforme partielle ou complète exclure gx multiple exclure calculs rénaux exclure pyélonéphrite exclure hépatite exclure problème neurologique (comment?) exclure N/V causés par un médicament exclure cholécystite
Qu’est-ce que l’analyse d’urine nous donne comme indice concernant l’hyperémèse gravidique?
évaluation taux corps cétoniques et de bilirubine dans l’urine, évaluation concentration urine pour évaluation déshydratation (indique le degré de gravité) et le taux de bilirubine évalue hépatite (inflammation du foie) et l’hémolyse
Qu’est-ce que le dosage d’hormones thyroïdiennes nous donne comme indice concernant l’hyperémèse gravidique?
dosage hormones thyroïdiennes pour écarter possibilité de thyréotoxicose (à noter que la TSH est souvent basse en cas d’hyperémèse gravidique)
À quoi sert l’échographie dans un cas de suspicion d’hyperémèse gravidique?
sert à écarter la môle hydatiforme partielle ou complète et pour écarter la gx multiple
Tx non-pharmaco pour hyperémèse gravidique?
gingembre (tisane gingembre et citron acupression sur point Nei guan/site PC-6 (de nombreuses études n’ont pas démontré son efficacité selon Evans, mais selon Myles (plus récent), une étude de 2014 a démontré son efficacité TENS sur point PC-6 cesser multivitamines éviter odeurs éviter aliments gras acupuncture repos +++ manger glace, smoothie, pop sicle, soupe boire avec une paille pour «joue
Première intention No/Vo en grossesse
pyridoxine (vitamine B6) 10 mg PO QID
Règlement No/Vo
consult. obligatoire : vomissements gravidiques sévères
En cas de No/Vo, consultation immédiate si ….
signes de déshydratation
Deuxième intention No/Vo en grossesse
Diclectin : doxylamine (10 mg) + pyridoxine (vitamine B6) 10 mg (4 co PO, max 8/jr)
Troisième intention No/Vo en grossesse
Dimenhydrinate 50 mg PO ou IR aux 4-6 heures
CAT/surveillance SF concernant l’hyperémèse gravidique
surveiller signes et sx de dépression
surveiller de près état psychologique en postpartum (risque de dépression postpartum)
surveiller en continu signes de déshydratation (signes cliniques + densité urine)
surveiller transit intestinal via évaluation fonctionnement foie (indique si bilirubine conjuguée est évacuée ou non) en surveillant taux bilirubine dans urines
surveiller présence corps cétoniques dans urines
surveiller taux créatinine sanguin et marqueurs hépatiques
Surveiller signes et sx suivants:
vomissements qui mène à une perte de poids (plus de 5 % du poids prégravide) et de la déshydratation
hypotension orthostatique
tachycardie
cétose (stade avant l’acidocétose)
déséquilibre électrolytique
Trucs avant prise Rx pour No/Vo
gingembre (co, frais, tisane)
acupression
thérapie pleine conscience
thérapie cognitive (voir directive SOGC)
conseils alimentaires (biscuits sodas sur la table de chevet, petites portions à la fois, croquant, pas d’épices, ne pas garder l’estomac vide, multivitamines le soir ou les arrêter complètement pour un certain temps)
hydratation : glace, soupes, smoothies, eau avec saveur, électrolytes, essayer de “jouer des tours à son cerveau”
Dosage max Diclectin
5 à 12 co par jour
Recommandations SOGC pour nausées et vomissements
1.
Women experiencing nausea and vomiting of pregnancy may discontinue iron-containing prenatal vitamins during the first trimester and substitute them with folic acid or adult or children’s vitamins low in iron. (II-2A)
2.
Women should be counselled to eat whatever pregnancy-safe food appeals to them and lifestyle changes should be liberally encouraged. (III-C)
3.
Ginger may be beneficial in ameliorating the symptoms of nausea and vomiting of pregnancy. (I-A)
4.
Acupressure may help some women in the management of nausea and vomiting of pregnancy. (I-B)
5.
Mindfulness-based cognitive therapy as an adjunct to pyridoxine therapy may be beneficial. (I-B)
6.
Pyridoxine monotherapy or doxylamine/pyridoxine combination therapy is recommended as first line in treating nausea and vomiting of pregnancy due to their efficacy and safety. (I-A)
7.
Women with high risk for nausea and vomiting of pregnancy may benefit from preemptive doxylamine/pyridoxine treatment at the onset of pregnancy. (I-A)
8.
H1 receptor antagonists should be considered in the management of acute or chronic episodes of nausea and vomiting of pregnancy. (I-A)
9.
Metoclopramide can be safely used as an adjuvant therapy for the management of nausea and vomiting of pregnancy. (II-2B)
10.
Phenothiazines are safe and effective as an adjunctive therapy for severe nausea and vomiting of pregnancy. (I-A)
11.
Despite potential safety concerns of ondansetron use in pregnancy, ondansetron can be used as an adjunctive therapy for the management of severe nausea and vomiting of pregnancy when other antiemetic combinations have failed. (II-1C)
12.
Corticosteroids should be avoided during the first trimester because of possible increased risk of oral clefting and should be restricted to refractory cases. (I-B)
13.
When nausea and vomiting of pregnancy is refractory to initial pharmacotherapy, investigation of other potential causes should be undertaken. (III-A)