SGOR Flashcards
Quels sont les critères cliniques pour mettre
en évidence un syndrome sacro-iliaque ?
− Douleur partant de l’articulation sacro-iliaque.
− Interligne sacro-iliaque sensible à la pression
− Douleur influencée par les mouvements de l’articulation sacro-iliaque
(c’est à dire les mouvements extrêmes des coxo-fémorales marcher, monter
les escaliers, s’assoir, bouger la cuisse dans des directions variable…)
− Absence d’élément pour une douleur d’origine lombaire (douleur non
modifié par la flexion ou l’extension lombaire, pas de souffrance
segmentaire nette, pas d’impulsivité́ à la toux…)
Quels sont les trois conditions lombo-radiculaires pour lesquelles vous devez absolument référer le patient ?
− Lombo-radiculalgie hyperalgique
− Lombo-radiculalgie paralysante
− Syndrome de la queue de cheval
Quels sont les critères cliniques pour mettre
en évidence un syndrome de la charnière
thoraco-lombaire ?
− Sujet typiquement plus de 50 ans avec douleur fessière unilatérale.
Possible irradiation dans le pli de l’aine.
− Rachis douloureux en extension et en inflexion CL, flexion
lombaire légèrement limitée mais peu
douloureuse.
− Présence d’une cellulalgie fessière et d’un point de crête postérieur à 7 cm
de la ligne médiane, la crête étant insensible de part et d’autre du point.
− Souffrance segmentaire à un seul étage de la charnière thoraco-lombaire
− Rachis lombaire NORMAL
Quels sont les critères de LASLETT ?
. Patient de plus de 50 ans
. Amélioration de la lombalgie à la marche
. Amélioration de la lombalgie à la position assise
. Survenue para spinale de la douleur
. Test de KEMP positif
. Absence de centralisation de la douleur durant les épreuves de mouvements répétés
. Score >13 au Modified Somatic Perception Questionnaire suggérant une
somatisation
Quels sont les critères majeurs d’une
discopathie lombaire en phase
inflammatoire ?
− Présence de douleur nocturne (Indispensable au diagnostic)
− Douleur en extension lombaire, parfois associée à une raideur marquée en flexion lombaire, sans déviation latérale.
− Impulsivité́ souvent marquée (mais pas toujours)
Quels sont les 3 principales causes de
claudications ?
− La claudication neurogénique intermittente
− La claudication vasculaire (artérielle veineuse)
− La claudication arthropathique
Quels sont les caractéristiques cliniques des
céphalées cervicogéniques ?
− Douleurs unilatérales qui ne changent jamais de côté́
− Signes et symptômes impliquant le cou
− Reproduction de douleurs à la tête lors de certains mouvements ou position du cou ou lors de la palpation au niveau de la nuque
− Diminution de la mobilité cervicale
− Episode de douleur d’une durée variable ou douleur continue d’intensité variable
− Ou douleur modérée supportable sans élancements
− Ou encore douleur ayant pour origine le cou et se propageant vers les
yeux le front ou les tempes
Quels sont les deux origines de la douleur
dans une algie inter scapulaire d’origine
cervicale ?
− la douleur référée articulaire postérieure cervicale basse (C5-C7)
− la contracture du muscle splénius cervicis
Quels sont les signes que l’on peut retrouver dans le cadre d’une
myélopathie cervico arthrosique ?
− Syndrome rachidien : souffrance tissulaire avec peu de douleurs, limitations des amplitudes de mouvement du rachis cervical, raideur du rachis cervical
− Syndrome lésionnel périphérique : diminution ou abolition des R.O.T lésionnels, dysesthésie (sensation désagréable), parésie voire paralysie en cas de fort conflit radiculaire
− Syndrome sous-lésionnel central: réflexe pathologique donc signe de Babinski, hyperréflexie
− atteinte de la sensibilité profonde, thermo - algésique, vibratoire, troubles
de la position dans l’espace (proprioceptive)
Quels sont les différents sites de compression
possible dans un TOS ? Quel est le ratio
d’atteinte neurologique/vasculaires ?
− Le défilé cervico-thoracique
− le défilé inter costo-scalénique
− le canal costo-claviculaire
− le tunnel sous pectoral
Le ratio d’atteinte neurologique/ vasculaires est respectivement 90 % / 10 %
Comment appelle-t-on plus communément
une épaule douloureuse simple ? À quelles
pathologies correspond une épaule aiguë
hyperalgique ?
− Une tendinopathie/omalgie non spécifique
− L’épaule aiguë hyperalgique correspond à une arthropathie microcristalline (chondrocalcinose, goutte) ou à une tendinopathie calcifiante (associé une bursite)
Quels sont les stades d’atteinte du syndrome
du canal carpien ?
Stade 1 : l’examen peut être normal, limitant alors la symptomatologie aux
phénomènes subjectifs
Stade 2 : peut montrer l’existence de troubles sensitifs objectifs dans le
territoire du médian, et particulièrement au niveau de la pulpe des trois
premiers doigts
Stade 3 : il peut révéler la présence de troubles moteurs au niveau de
l’opposant du pouce avec volontiers une amyotrophie de l’éminence thénar
: c’est la main de singe
Quels sont les syndromes douloureux diffus
non vertébraux que l’on connaît ?
− Douleur de fibromyalgie
− Douleur de la dépression nerveuse
− Douleur de l’hypothyroïdie
− Syndrome de l’asthénie chronique post virale
− Douleurs iatrogènes (fibrates (hypercholestérolémique))
Quels sont les caractéristiques cliniques d’un
syndrome rotulien ?
− Douleurs à la descente des escaliers
− douleurs à l’accroupissement
− douleurs au maintien de la station assise prolongée (signe du cinéma)
− éventuellement accrochage ou pseudo blocage rotulien
Quelle différence existe-t-il entre une fasciite
plantaire et une épine calcanéenne de
Lenoir ? Quels sont les étiologies de ces deux
pathologies ?
L’épine de Lenoir et une excroissance osseuse anormale qui se forme à l’endroit où le fascia plantaire rejoint le calcaneum. Il ne s’agit pas d’une maladie en soi mais d’une conséquence possible d’une fasciite plantaire chronique.
La fasciite plantaire peut survenir avec ou sans épine de Lenoir
Les causes :
− pratique intensive de sport, en particulier la course à pied ou le jogging, le saut, des sports d’équipe (volley-ball, etc.), le ski, le tennis, la danse aérobique et l’entrainement sur un simulateur d’escalier
− absence de période d’échauffement et d’étirement avant l’entrainement
− l’obésité́
− la grossesse
− les pieds creux
− les petits plats
− le coussin plantaire diminue, comme chez les personnes âgées
− la marche ou station debout prolongée sur des surfaces dures (travail)
− le port de chaussures qui soutiennent mal la voute plantaire et le talon :
en particulier celles dont les semelles ou les talons sont trop durs ainsi que celles dont les contreforts trop mous ne stabilisent pas suffisamment les talons lors de la marche ou de la station debout
− le déplacement d’un meuble ou d’un appareil lourd
− les pathologies inflammatoires de type arthrite microcristalline, goutte, S.P.A
Qu’est-ce qu’une douleur référée ?
Lorsqu’un message nociceptif entraîne une douleur dans un territoire différent de l’atteinte mais dans le même niveau métamérique
Pour une douleur référée dans la région
postérieure des cuisses, comment différencier
dans l’examen clinique une douleur référée et
une douleur radiculaire ?
Par les tests de mise en tension neurologique et différenciation structurelle
Définir la lombalgie non spécifique et la
lombalgie symptomatique
Lombalgies communes : répondent aussi bien aux critères de discopathie que ceux des articulaires post et dont on ne peut pas dire si elles sont plus d’origine discale ou articulaire post.
Lombalgie symptomatique : lombalgies qui répondent aux caractéristiques des douleurs « non mécaniques » et aux critères des drapeaux rouges. Ex :
tumorale.
Quels sont les deux signes d’imagerie typiques
d’un conflit fémoro-acétabulaire ?
CAME (déformation de la tête du fémur et de la jonction tête/Col) et Pincer
(acétabulum profond)
Dans le cas d’une gonarthrose, quel est le
ménisque le plus souvent atteint ? Pourquoi ?
Ménisque interne car sollicitation plus importante à la pression par le centre de gravité passant entre les 2 jambes. Ils sont 10 fois plus touchés que les externes. L’épanchement sera le plus souvent de type mécanique.
Quels sont les phases d’évolution de la
capsulite rétractile ?
En combien de temps le patient atteint peut-il
espérer une guérison ?
Phase chaude = douloureuse (dR non mécanique/inflammatoire)
Phase froide = enraidissement (dR à rythme mécanique)
(Retour progressif à la normale)
Guérison entre 18 et 24 mois
Qu’est-ce qui différencie une douleur
mécanique d’une douleur non mécanique ?
DOULEUR MECANIQUE :
- Déverrouillage matinal < 15 minutes
- Se manifeste surtout en fin de journée
- Ce qui soulage : repos
- Ce qui aggrave : mouvement, effort
DOULEUR NON-MECANIQUE :
- Réveil en seconde partie de nuit
- Déverrouillage matinal > 30 minutes
- Ce qui soulage : activité physique modérée
- Ce qui peut parfois aggraver : repos et immobilité
Qu’est-ce qu’une douleur : aigue ?
chronique ? subaiguë ? récurrente ?
Douleur aigüe : moins de 2 mois d’évolution
Douleur chronique : plus de 6 mois d’évolution
Douleur subaigüe : entre 2 et 6 mois d’évolution
Douleur récurrente : plus de 30 jours de douleur sur une année
A partir de qu’elle température considère-t-on
que le patient a une fébricule ? une
hyperthermie ?
Fébricule : 37,7°C
Hyperthermie : 38,5°C
A partir de quand parle-t-on d’hypertension ?
Il y a hypertension lorsqu’on obtient 140/90 trois fois en 10 minutes d’intervalle.
A partir de 135/88, le doute s’installe
Quels sont les pouls centraux palpables ? et
les pouls périphériques ?
Quel est le résultat moyen chez l’adulte ?
Pouls centraux : a. carotide, a. sous clavière, a. fémorale, a. abdominale
Pouls périphériques : a. faciale, a. temporale, a. radiale, a. ulnaire, a.
humérale/brachiale, a. poplité, a. pédieuse, a. tibiale postérieure
Résultat : entre 60 et 100 battements/min chez l’adulte
Quel est le rythme respiratoire d’un adulte ?
Entre 12 et 20 cycles par minute
Comment côte-t-on un pouls ?
4 : bondissant
3 : augmenté
2 : normal
1 : à peine palpable
0 : absent
Comment se nomme l’échelle permettant
d’évaluer un ROT ?
Décrire cette échelle
ROT : évalués par l’échelle de Wexler
Lésion de type périphérique :
- 0 = absent
- 1 = faible ou lent
2 = normal
Lésion de type centrale :
- 3 = hyperactif
- 4 = spasme / mouvements répétitifs (tremblements)
- 5 = installation d’une contracture persistante
A partir de quel moment doit-on ajouter un
examen neurologique central à notre
procédure clinique ?
L’examen d’une atteinte centrale peut être succinct devant une
radiculopathie jusqu’en L1-L2.
Pas de signe neurologique objectif et pas d’atteinte sous lésionnelle
objective : examen neurologique succinct (Babinski et Romberg)
Atteinte sous lésionnelle franche ou atteinte lésionnelle objective : examen
neurologique sous lésionnel complet
Quels signes sensitifs ou moteurs doivent
nous alerter sur une possible atteinte centrale
sous lésionnelle au-dessus de L2 ?
Sensation de marcher sur du coton / instabilité́: CORDONS POSTÉRIEURS
Fatigabilité́ à la marche / boiterie : VOIES PYRAMIDALES
Faiblesse dans les membres supérieurs ? COMPRESSION NERVEUSE
PÉRIPHÉRIQUE
Quels sont les drapeaux rouges communs à
l’ensemble du rachis ?
- Âge : patient(e) de plus de 55 ans (dans un contexte de douleurs non mécaniques).
- Douleur de type non-mécanique: constante, progressive, inflammatoire
(non mécanique), nocturne, réponse partielle aux traitements antalgiques ;
impossibilité de rester allongé. - Historique du patient:
- Antécédents néoplasiques (y compris familiaux) ;
- Prise de stéroïdes ;
- Immunodéficience congénitale ou acquise (V.I.H., Transplantation,
les immunodépresseurs donnés pour éviter le rejet de greffe,
entraînent un terrain fragile aux infections). - Prise de drogues ;
- Alcoolisme (présence d’ostéoporose et risque de chute
important…) ; - Infection récente.
- Altération de l’état général : asthénie (fatigue), anorexie (perte
d’appétit), amaigrissement (perte de poids) ; ne pas oublier tout ce qui est
malaise, fièvre ; - Restriction sévère et persistante de la mobilité
- Apparition soudaine de signes neurologiques
- Syndrome compressif périphérique d’urgence (ex. : anesthésie en
selle, troubles sphinctériens dans le syndrome de la queue de
cheval), - Atteinte centrale (Babinski, hyperréflexie…) ou des nerfs crâniens,
- Symptômes neurologiques dans plusieurs membres (myélopathie),
- Syndrome de Claude-Bernard HORNER, Etc.
- Traumatismes en général.
Quels sont les drapeaux rouges spécifiques
aux lombaires ?
- Traumatismes et risques de fractures spontanées
- Traumatisme violent, chute de sa propre hauteur (d’autant plus
importante s’il y a eu perte de connaissance) ; - Survenue très brusque de la douleur avec tassement vertébral
possible sans traumatisme, en particulier dans un contexte
déminéralisé (personnes âgées, corticothérapie au long cours) ; - Déformations structurales
- Fractures par tassement,
- Scolioses évolutives…
- Restriction sévère et persistante de la flexion objectivée par le test de
SCHÖBER McRae
Quels sont les drapeaux rouges spécifiques
aux thoraciques ?
- douleur thoracique
- Tassement vertébral traumatique ou spontané
- Douleurs référées organiques
- déformations structurales
- Fracture par tassement
- Scoliose évolutive
Quels sont les drapeaux rouges spécifiques à la région cervicale ?
- Insuffisance vertébro-basilaire
- Apparition soudaine d’une douleur intense de la partie latérale du
cou ou de la tête, décrite comme étant différente des douleurs
passées, associée à des signes d’insuffisance vertébro-basilaire
(5Ds & 3Ns) ; - Antécédents de cervicalgies ou céphalalgies aiguës (avec vertiges,
nausées) post manipulations. - Traumatismes
- Traumatisme violent (d’autant plus importante s’il y a eu perte de
connaissance) ; - Traumatisme mineur, en particulier chez les sujets âgés (associé
avec une rigidité nucale, une incontinence) - Traumatisme avec possible atteinte C1/C2 (fracture et risque de
déplacement secondaire. - Charnière crânio-rachidienne et anomalies morphologiques :
- Syndrome de DOWN (ou Trisomie 21 avec agénésie ou hyperlaxité
du ligament transverse de l’atlas) - Syndrome de KLIPPEL-FEIL (asymétrie crânio-faciale, hauteur
courte du cou et implantation basse des cheveux) - Syndrome de MARFAN (hyper mobilité)
- Antécédents de rhumatismes inflammatoires (polyarthrite
rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante). - Maux de tête non primitifs :
- Âge supérieur à 55 ans ;
- Notion de traumatisme ;
- Maux de tête associés à un syndrome méningé.
Quels sont les signes d’une insuffisance
vertébro-basilaire ?
Déséquilibre
Drop attack (jambes qui se dérobent)
Diplopie
Dysphagie
Dysarthrie
Ataxie
Nausée
Nystagmus
Numbness (engourdissements, paresthésies)
Quels sont les 3 syndromes à rechercher lors
d’une sténose rachidienne cervicale ?
Syndrome Rachidien :
- Souffrance rittuslaire avec peu de douleur
- Limitation des ADM cervicaux
- Raideur du rachis cervical
Syndrome radiculaire au niveau de la compression = Syndrome lésionnel
périphérique :
- Diminution ou abolition des ROT lésionnels
- Dysesthésies
- Parésie voire paralysie en cas de fort conflit radiculaire
Syndrome médullaire sous la compression = Syndrome sous-lésionnel
central :
- Atteitne cordons postérieurs
- Atteinte faisceau spino-thalamique
- Atteinte faisceau cortoco-spinale
- Troubles trophique (au niveau de la lésion ou au niveau du membre
inférieur)
Quelles sont les 5 niveaux possibles d’une
lésion discale ?
1 : entorse
2 : lumbago
3 : hernie contenue
4 : hernie exclue
5 : hernie exclue avec séquestre
Quels sont les DDX possibles face à une
douleur provoquée par l’extension lombaire ?
Pathologie discale
Lyse isthmique avec ou sans spondylolisthésis
Canal lombaire étroit
Syndrome de la charnière thoraco-lombaire
Décrivez la lombalgie d’origine thoraco-
lombaire en cinq points :
1 : sujet typiquement de plus de 50 ans, avec douleur fessière unilatérale.
Possible irradiation antérieure
2 : Rachis douloureux en extension et en latéro-flexion controlatérale,
flexion lombaire légèrement limitée par la tension musculaire, mais peu
douloureuse
3 : présence d’une cellulalgie fessière et d’un point de crête postérieur à
7cm de la ligne médiane, la crête étant insensible de part et d’autre du
point
4 : souffrance segmentaire à un seul étage de la charnière thoraco-lombaire
5 : rachis lombaire normal
Quand doit-on évoquer une lombalgie
d’origine sacro-iliaque ?
. Douleur partant des articulations SI
. Interligne SI sensible à la pression
. Douleur influencée par les mouvements de l’articulation SI, c’est-à-dire les
mouvements extrêmes des coxo-fémorales (marcher, monter des escaliers,
s’asseoir, bouger les cuisses dans des directions variables,)
. Absence d’élément pour une douleur d’origine lombaire
Citer les critères de Revel / Cochin pour le
syndrome AP
- Âge > 65 ans : la lombalgie d’origine articulaire postérieure est surtout
fréquente chez les gens âgés ; - Soulagement par la position couchée
- Absence d’impulsivité à la toux
- Absence d’augmentation de la douleur par l’antéflexion
- Absence d’augmentation de la douleur lors du redressement
- Absence d’augmentation de la douleur par l’extension
- Absence d’augmentation de la douleur par l’extension combinée à la
rotation lombaire.
Si 5 d’entre eux sont présents simultanément, la probabilité qu’il s’agisse
d’une douleur d’origine articulaire postérieure est de 80%.
Citer les critères de LASLETT pour le syndrome
AP
- Patient de plus de 50 ans (Age 50 or more) ; 2. Amélioration de la
lombalgie à la marche (Pain is best when walking) ; - Amélioration de la lombalgie en position assise (Pain is best when sitting)
- Survenue paraspinale de la douleur (Onset of pain was paraspinal)
- Test de KEMPS positif (Positive Extension-Rotation test) ;
- Absence de phénomène de centralisation de la douleur durant les
epreuves de mouvements répétés (Absence of centralization during
repeated movement testing) ; - Score supérieur à 13 au Modified Somatic Perception Questionnaire
suggérant une somatisation (MSPQ score exceeding 13 (suggesting a
somatization disorder)) .
Qu’elles sont les règles d’Ottawa pour le
genou ?
Des radios du genou doivent être réalisées en cas de trauma dans les cas
suivants :
- Patient de > de 55 ans
- Sensibilité isolée de la patella
- Sensibilité de la tête de la fibula
- Impossibilité de fléchir le genou à 90°
- Impossibilité de porter son poids : faire 4 pas ou alterner le poids
d’une jambe à l’autre
Qu’elles sont les règles d’Ottawa pour la
cheville ?
Des radios de la cheville doivent être réalisées en cas de trauma dans les cas
suivants :
- Patient de > de 55 ans
- Douleur au palper dans les 6 cm distaux d’une malléole
- Douleur à la base du Vème méta
- Douleur au niveau du naviculaire
- Incapacité de faire 4 pas
Quels sont les facteurs à hauts risques
nécessitant une radio d’après la Canadian C-
Spine rule ?
Age > 65 ans
Mécanisme de survenue à risque
Paresthésie des extrémités
Quels sont les facteurs de bons pronostics ne
nécessitant pas une radio d’après la Canadian
C-Spine rule ?
Choc par l’arrière à faible vitesse
Station assise aux urgences
Marche possible
Survenue tardive de la douleur cervicale
Palpation indolore des SP
Rotation de la tête active à 45° bilatéralement possible
Citez les 3 types de pubalgies :
Maladie parieto-abdominal
Tendinopathie des adducteurs
Arthropathie pubienne
Citez les principales étiologies du syndrome du
canal carpien :
. Idiopathique
. Processus local : synovite fléchisseur, fracture, hypertrophie musculaire,
luxation péri-lunaire
. Maladie/situation favorisante : diabète, hypothyroïdie, ménopause,
amylose, LES, PR, sclérodermie
. Maladie professionnelle (secrétaire, marteau piqueur), microtraumatismes
répétés
Quels sont les signes fonctionnels du
syndrome du canal carpien ?
. Paresthésie dans le territoire du nerf média (pulpe 3 premier doigts et
moitié radiale face palmaire du 4ème)
. Crise douloureuse à prédominance nocturne, dans ce même territoire
. Sensation d’endormissement de la main (hypo/anesthésie)
. Déficit moteur tardif (parésie/paralysie) : opposant, faisceaux superficiel
du court fléchisseur et court abducteur du pouce -> amyotrophie de
l’éminence thénar
Quels sont les 2 tests cliniques spécifiques du
syndrome du canal carpien ?
. Signe de Tinnel
. Phalen
. Phalen inversé
. Signe de tinel
. Phalen
. Phalen inversé
. EMG
. Radiographie standard du poignet : séquelles traumatiques, arthrose
. Echographie : critère diagnostiques spécifiques
Quels sont les principaux DDX d’un syndrome
du canal carpien ?
. NCB C6 ou NCB C7
. TOS
. Sclérose latérale amyotrophique
. Syndrome du rond pronateur
Quel est le traitement définitif et curatif du
syndrome du canal carpien ?
Section du ligament retinaculaire du carpe
Quels sont les signes cliniques du syndrome
du nerfs ulnaire au coude ?
. Paresthésie, anesthésie du bord ulnaire de la main s’étendant dans le 5ème
doigts et le bord ulnaire de la face palmaire du 4ème doigts
. Amyotrophie des muscles interosseux et de l’eminence hypothénar
. Signe de tinel à la percussion du nerf ulnaire dans la gouttière epitrochléo-
olécranienne
Quelles sont les principales causes
d’arthrose ?
Primitive +++
Secondaire :
. Post-traumatique
. Osteonecrose
. Post-infectieuse
. Post-inflammatoire
. Secondaire à une dysplasie congénitale, une malformation ou une
déformation acquise durant l’enfance
. Iatrogène : chirurgie (menisectomie, ostéotomie, correction LCH)
Quels sont les signes cliniques essentiels de
l’arthrose ?
. Arthralgie mécanique : augmentées à l’effort et soulagées par le repos, ne
reveillant pas la nuit
. Limitation de la mobilité articulaire, enraidissement
. Impotence fonctionnelle (limitation marche…)
. A un stade avancé, poussées congestives d’arthrose (crise inflammatoire)
Quels sont les 4 signes radiologiques
essentiels de l’arthrose ?
Pincement articulaire
. Ostéocondensation de l’os sous chondral
. Géodes
. Ostéophytes
. Moyen Mnémotechnique : POGO
Quel est la triade parkinsonnienne ?
. Akinésie (hypokinésie hypométrique)
. Tremblement de repos
. Hypertonie Extra-pyramidale
Quels sont les principes du traitement médical
non médicamenteux de l’arthrose ?
. Education, information
. Economie articulaire : perte de poids, limitation port de charge, utilisation
d’une canne coté opposé
. Repos articulaire en cas de crise douloureuse
. Kinésithérapie-rééducation, cure thermale
Quels sont les principes du traitement médical
médicamenteux de l’arthrose ?
Médicament par voie systémique :
. Antalgique simple (palier 1 et 2)
. AINS
. Anti-arthrosique d’action lente
Médicament locaux :
. Infiltration corticoides (si echec AINS)
. Visco-supplémentation (acide hyaluronique, action lente)
Quels sont les cartilages concernés par la
coxarthrose ?
. Le cartilage acétabulaire
. Le cartilage de la tête fémorale
Quel est le siège préférentiel de la douleur
dans la coxarthrose ?
Siège Inguinal
Quels sont les principaux clichés
radiographiques à demander devant une
coxarthrose ?
. Bassin de face
. Hanche de profil
. Clichés obliques (type faux profils de Lequesnes), faux profil chirurgical
Quelles sont les caractéristiques de la douleur
dans une gonarthrose fémoro-tibiale ?
. Mécanique
. Rarement aigue : sourde le plus souvent
. Souvent unicompartimentale (interne ou externe)
Que cherchez-vous à l’examen clinique dans le
cadre de la gonarthrose fémoro-tibiale ?
. Defaut d’axe/ morphotype (varus ou valgus)
. Diminution des amplitude articulaire, flessum
. Douleur à la pression du plateau tibial
. Choc rotulien temoin d’un épanchement articulaire
. Examen ligamentaire à la recherche d’une laxité
. Trouble de la marche (boiterie)
Quel compartiment du genou est surchargé en
cas de genu varum ?
Compartiment fémoro-tibial interne
Quels sont les principaux clichés
radiograohiques à demander devant une
gonarthrose ?
. Radiographies de face et de profil en charge
. Radiographies de face en schuss en charge
. Défilé fémoro-patellaire à 30° ou 60° de flexion
Quels sont les principaux traitements
chirugicaux de la gonarthrose ?
Conservatrice de réaxation (ostéotomie de varisation ou valgisation)
. Radical : arthroplastie prothétique (prothèse unicompartimentale ou
prothèse totale de genou)
Quels sont les signes cliniques de l’arthrose
fémoro-patellaire ?
. Douleur mécanique : à la descente et la montée des escaliers
. Pseudolachage du genou (inhibition du reflexe du quadriceps par la
douleur), pseudo instabilité et pseudo blocage
. Epanchement articulaire recidivant
. Douleur à la mobilisation latérale, en retrorotulien et à l’extension de la
jambe en contre resistance
. Signe du rabot
Quelle articulation est en cause dans la
rhizarthrose ?
L’articulation trapèzo-métacarpienne
Quels sont les signes cliniques retrouvés dans
la rhizarthrose ?
. Douleur à la base du pouce, majorée à la palpation
. Diminution de la mobilité et de la force
. Déformation de la base du pouce : pouce adductus
Quels sont les 2 modes de constitution d’une
arthrite aigue et leurs germes respectifs ?
Hématogène :
. Staphylococcus aureus (68%)
. Streptococcus
. Bacille gram – (E. Coli)
. Haemophilus influenzae, neisserai gonorrhoeae, kingella kingae
. Lyme, Whipple
Inoculation direct :
. Par le milieu extérieur, plaie
. Après morsure : pasterella, streotobacillus
. Iatrogène
Quels sont les 2 germes principaux
responsables d’une arthrite chronique ?
. Tuberculose
. Brucellose
Quels sont les principaux diagnostics
différentiels d’une arthrite septique ?
. Arthrite inflammatoire
. Arthrite microcristalline
. Arthrite réactionnelle
. Bursite
Quelle voie du système nerveux centrale est
touché par le Tabes ? Quelle bactérie en est
responsable ?
. Voie cordonale postérieur
. Treponema pallidum
Quel est le mode de constitution d’une
ostéomyelite ?
Hematogène
Quels sont les germes principaux responsables
d’une ostéomyelite ?
Staphylocoques aureus ++++(nouveau née et enfant)
. Streptocoque B (nouveau né)
. Streptocoque A (enfant)
. Kingella kingae (enfant)
Quel est le terrain prédisposant au syndrome
douloureux regional complex de type 1
(Algoneurodystrophie) ?
. Femme (ratio 4/1)
. Troubles anxieux
. Trouble de l’humeur
. ATCD de syndrome douloureux regional complex de type 1
Quels sont les principaux facteurs
favorisants de la CRPS ?
. Traumatisme : traumatisme minime +++, ecrasement
. Immobilisation d’un membre
. Neurologique : atteinte SNP ou SNC
. Viscérales : Sd coronarien aigu, pathologie tumorale, pathologie thoracique
. Iatrogène
. Grossesse
. Métabolique : diabète, dysthyroidie
. Facteur psychologique : anxiété, dépression
Quelles sont les 2 phases principales ainsi que
leurs composantes respectives de la CRPS ?
Phase chaude : pseudo-inflammatoire :
. Douleur à type de brulure permanente, d’horraire mixte, avec
hyperesthésie et des allodynies
. Troubles vaso-moteurs : chaleur, rougeur, hyperhydrose, trouble de la
pilosité
. Oedeme
Phase froide :
. Troubles trophiques : froideur, paleur, atrophie sous cutanée, onycholyse,
diminution pilosité
. Douleurs
. Réaction capsulo-ligamentaire : limitation amplitude articulaire (passive
+++)
Quelle est l’évolution naturelle de la CRPS ?
. Toujours vers la guérison avec parfois sequelles à type de raideur
. Lente : quelques mois à 2 ans
Citez les principaux examens complémentaires
à réaliser ainsi que les résultats attendus en cas de CRPS:
. Radiographie simple : déminéralisation régionale, périarticulaire
mouchetée, parfois radio normale
. IRM : Œdème médullaire : HypoT1 et Hypo T2, rehaussement par
gadolinium
. Scintigraphie : hyperfixation aux 2 temps à la phase chaude, hypo normo
ou hyper fixation à la phase froide.
Quelles sont les principales caractéristiques
radiologiques de malignité d’une tumeur
osseuse primitive ?
. Erosion ou rupture de la corticale
. Absence de contours nets (flou)
. Présence d’appositions périostées (bulbe d’oignon, éperon de Codman, feu
d’herbe)
. Envahissement des parties molles (calcifications)
. Evolution rapide
. Multiples
Quels sont les principaux cancers
ostéophiles ?
. Poumon
. Prostate
. Rein
. Sein
(Thyroïde )
Moyen Mnémotechnique : PéPé n’a Rien dans le Sac !