PEC Rachis Flashcards

1
Q

A quel moment une douleur devient
chronique ?

A

DLR depuis plus de 3 mois

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2
Q

Définition de la douleur par l’OMS

A

Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes (donc subjective et multi-dimensionnelle)

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3
Q

Quels déterminants sont pris en compte dans
modèle bio-psycho-social afin d’avoir une PEC
plus adaptée et pluridisciplinaire ?

A

Déterminants : psychologiques, sociologiques, économiques, culturels.
(Engel, 1977)

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4
Q

Pourcentages lombalgies pathologiques / non pathologiques

A

85% non patho / 15% patho

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5
Q

Quels sont les facteurs psychologiques
associés à l’apparition de douleurs lombaires

A

DJ: L’anxiété, le stress, la dépression et la toxicomanie
DB : le manque de satisfaction face à l’emploi, la monotonie du
travail, le peu de responsabilité et d’implication et le manque de support social

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6
Q

Quels sont les effets d’un ajustement ?

A
  • effet sur la douleur
  • réduction de la fatigue musculaire
  • effet sur l’activité musculaire
  • effet sur la raideur segmentaire
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7
Q

Sur quoi est basé la triade EVB ?

A
  • Individual clinical expertise
  • best external evidence
  • patient values and expectations
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8
Q

Quels sont les critères prédictifs pour
l’ajustement d’une lombalgie chronique ?

A
  • symptômes <16 jours
  • pas de symptome sous le genou
  • peu de facteurs psycho-sociaux (FAQB<19)
  • rotation interne de hanche>35°
  • hypomobilité segmentaire lombaire
    4 sur 5 : probabilité de succès 92%
    < 3 : probabilité de succès de 45%
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9
Q

Décrivez le test MRFA

A

MRFA (Mobilisations répétée en Fin d’Amplitude) : test du plan sagittal ou du plan frontal à la recherche de diminution, abolition ou centralisation de la douleur et/ou augmentation des amplitudes de mouvement

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10
Q

Quels sont les critères pour un ajustement en extension ?

A
  • symptômes sous la fesse
  • centralisation avec l’extension lombaire
  • périphérisation avec flexion lombaire
  • préférence directionnelle en extension
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11
Q

Quels sont les indications principales à la technique de flexion/distraction ? quel est son but ?

A
  • pathologies canalaires
  • segment transitionnel
  • spondylolisthésis quel que soit le grade
  • patient avec dégénérescence discale avancée
    But : diminution de la pression intra-discale, augmentation de la taille de
    l’IVF, séparer les facettes articulaires, étirement des fascias
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12
Q

Quels sont les critères pour la traction ?

A
  • symptômes dans les jambes
  • compression radiculaire
  • périphérisation avec des mouvements en extension ou SLR croisé positif
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13
Q

Quels sont les indications principales à la technique drop ? Quels sont les contre-indications ?

A

Patients souples
Patients ne voulant pas être manipulés
Patients difficiles à ajuster
Réglage : le plus léger possible, la vitesse est donnée par le drop, pas de recoil
Contre-indication : ostéoporose, patient avec douleur aigue

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14
Q

Quels sont les indications principales à la
technique activator ?

A

Ostéoporose, patient très sensible, patient impossible à mettre en pré-test, patient très âgé, sur les triggers

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15
Q

Par quoi est défini le blocking chez un
lombalgique chronique ?

A

Selon la douleur du patient, selon le confort du patient, selon les tensions musculaires

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16
Q

Quel est la triade d’exercices de réhabilitation
pour les lombalgies chroniques ?

A

Big 3 de Mc Gill : Curl-up, Bird dog et Side plank

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17
Q

Quels facteurs sont les plus impliqués dans les
facteurs de risques du passage à la chronicité
(entretien de la symptomatologie) ?

A

Les facteurs psychosociaux : leur poids est décrit comme supérieur au poids
des facteurs biologiques et biomécaniques dans le passage à la chronicité

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18
Q

Dans le cadre de la PEC de la lombalgie
chronique, quels sont les 4 axes que l’HAS
recommande de prendre en compte ?

A
  • la douleur (évaluer la douleur)
  • la fonction (évaluer la composante fonctionnelle)
  • l’état psychologique (composante anxieuse et/ou dépressive)
  • la situation professionnelle (évaluation des facteurs sociaux : yellow flags)
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19
Q

Quels sont les principaux FDR du passage à la
chronicité des LBP ?

A

FDR Socio-professionnel :
- statut social insatisfaisant
- insatisfaction au travail
- facteurs médico-légaux (accident du travail, litige financier)
- situation familiale complexe
FDR psychologiques :
- troubles de l’humeur : anxiété et dépression
- moindre aptitude à « faire face » (coping)
- peur et croyances inappropriées du patient envers sa symptomatologie
Les autres :
- durée de la lombalgie
- incapacité fonctionnelle
- antécédent de lombalgie

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20
Q

Qu’est ce que le Fear Avoidance Model ?

A

Il modélise les interactions entre les dimensions cognitives, affectives,
comportementales et la douleur, la lésion, l’incapacité ainsi que les
conséquences crées.
Deux évolutions peuvent découler de l’interprétation de la douleur :
- Perception de la douleur comme non menaçante : maintien des activités
quotidiennes favorisant un rétablissement rapide
- Perception de la douleur comme menaçante : attitude protectrice dans un
1er temps mais rapide évolution vers un cercle vicieux si persistance de cette
perception erronée

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21
Q

Quel est le but de l’Echelle de Dallas ?

A

Evaluation multidimensionnelle du retentissement de la douleur sur le sujet
Retentissement sur le plan fonctionnel
Prend également en compte le retentissement psychique et social

22
Q

Quel est le but de l’échelle Eifel (Roland
Disability Questionnaire) ?

A

Evaluation de l’incapacité fonctionnelle principalement
Evaluation de différentes composantes : la locomotion, les activités
domestiques, le confort corporel et les répercussions sociales

23
Q

Quel est le but du Fear Avoidance Beliefs
Questionnaire (FABQ) ?

A

Evaluation des peurs et croyances concernant la douleur en rapport avec
l’activité physique d’une part et avec l’activité professionnelle d’autre part
Deux échelles indépendantes : croyances et activités physiques, croyances
et activités professionnelles

24
Q

Quel est le but du Beck Depression Inventory
(BDI) ?

A

Recherche de symptômes de la dépression et/ou de l’anxiété
Evaluation de la sévérité de la dépression

25
Donner les pistes principales de prise en charge des FDR psychosociaux dans la lombalgie chronique
Education thérapeutique : - gérer/contrôler la douleur : préalable pour gagner la confiance du patient - rétablir des croyances « fonctionnelles » : discours à adapter aux croyances de chaque patient - rester actif : apprendre à rester actif en protégeant son dos - gérer son stress : le patient nécessite-t-il d’être référé pour une PEC psychologique ?
26
Quels sont les 3 piliers du « Back book » dans l’éducation thérapeutique pour la PEC des FDR psychosociaux ?
- rassurer : affection fréquente et bénigne, différentes moyens pour y remédier, ... - informer : les activités physiques peuvent être reprises avant la résolution complète des douleurs, le repos strict est en revanche néfaste, etc. - anticiper : il n’est pas rare qu’il y ait de nouveaux épisodes après un 1er épisode de LBP.
27
Donner 3 outils thérapeutiques de gestion de la douleur et de relaxation
- hypnose : état de conscience modifié durant lequel un thérapeute suggère à un patient des changements de sensations, de perceptions, de pensées ou de comportements. - relaxation de Jacobson : les tensions psychiques ou l’anxiété s’accompagnent de contractions de la musculature. Si la musculature se relâche, l’anxiété diminue elle aussi. Pour diminuer ou faire disparaître l’anxiété, on tentera de décontracter le plus possible l’ensemble des muscles. - Training autogène de Schultz : les sensations de lourdeur et de chaleur ressenties par les patients sous hypnose (signes de détente profonde) -> retrouver ces sensations sans l’assistance d’un thérapeute. Pour atteindre un état de profond relâchement le patient à recours à l’autosuggestion de ces sensations (lourdeur et chaleur), dans les membres puis dans le reste du corps.
28
Qu’est ce que le STarT Back Screening Tool ?
. Un outil de classification des patients lombalgiques aigus (lombalgie non spé) en fonction de leur risqué de passage à la chronicité pour mieux définir leur prise en charge . Questionnaire en 9 items . Identifie des facteurs physiques et psychosociaux modifiables susceptibles d’entretenir la douleur et l’incapacité en lien avec le NSLBP. . Classifie les patients en 3 groupes en fonction qu’ils présentent un risque faible, moyen ou élevé de persistance de l’épisode de NSLBP. - Low risk : £ 3 - Medium risk : entre 3 et 6 - High risk : entre 7 et 9
29
Quels muscles ont un retard à l’activation chez les lombalgiques chroniques ?
Muscles transverses abdominaux
30
Les lombalgies aiguës en quelques chiffres
- 66 à 75% de la population aura au moins 1x dans sa vie une lombalgie - responsable de plus de 20% des arrêts de travail - 1ère cause d’invalidité chez les moins de 45 ans - représente environ 1% du PIB d’un pays occidental - + de 5% des lombalgies évolueront vers la chronicité - 1ère cause de PEC en cabinet chiropratique
31
Quelle est la règle fondamentale qui définit la méthode d’ajustement ?
Règle de la NON DOULEUR : elle repose sur l’élément le plus objectif : le ressenti du patient
32
Décrivez la méthode d’ajustement des lombaires selon le résultat du test de déclenchement et des ADM
Test de déclenchement : donne le segment à ajuster (douleur à la compression) Si douleur en flexion : ajustement en extension Si douleur en extension : ajustement en flexion Patient allongé avec le côté de l’inflexion douloureuse contre la table Pré-test pour trouver la bonne LOD et ajustement
33
Décrivez la méthode d’ajustement des lombaires selon le résultat du test de déclenchement et des ADM
Si douleur en flexion : ajustement en extension Si douleur en extension : ajustement en flexion Si douleur en rotation droite : ajustement en rotation gauche Si douleur en inflexion droite : ajustement en inflexion gauche Pré-test pour trouver la bonne LOD et ajustement
34
Quels sont les effets d’un ajustement ?
Effet sur la douleur Réduction de la fatigue musculaire Effet sur l’activité musculaire Effet sur la raideur segmentaire
35
Quels sont les caractéristiques cliniques d’une insuffisance discale ?
- patient jeune (souvent avant 30 ans), sédentaire - pas de notion de trauma ou de faux mouvement - pas ou peu de douleur à la toux ou à l’éternuement - douleur qui augmente au fil de la journée - douleur diffuse qui irradie souvent en barre horizontale - douleur majorée en position stagnante (assis ou debout) - douleur améliorée par le mouvement (surtout la marche) PEC : Objectif -> redonner de la mobilité au segment vertébral Ajustement du segment (plusieurs sont possible, dans des amplitudes différentes voire opposées +++), technique COX ++ Reprendre une activité physique ++
36
Quels sont les caractéristiques cliniques d’une entorse discale ?
Entorse discale = lésion au sein du disque, fissuration sans incarcération du noyaux pulpeux - patient jeune ou d’âge moyen (surtout avant 50 ans) - de cause mécanique ou positionnelle - douleur ressentie immédiatement lors de la lésion ou le lendemain matin au réveil - pas de position antalgique, présence d’un déverrouillage matinal court - douleur lors du passage de assis à debout PEC : Objectif -> diminuer la douleur, aider à la cicatrisation du disque, prévenir la récidive Ajustement du segment identifié +++, ajustement charnière thoraco-lombaire +++ (pr nerf. Sinu-vertébral), McKenzie ++, COX + Toujours rester actif. Prise d’AINS peut être intéressante
37
Quels sont les caractéristiques cliniques d’un lumbago ?
Lumbago = entorse discale avec incarcération du noyau au sein des fibres de l’anneau fibreux Caractéristique principale : position antalgique en flexion ant. Et/ou flexion lat. - patient jeune ou d’âge moyen (surtout avant 50 ans) - de cause mécanique ou positionnelle - symptomatologie plus intense que la simple entorse discale - douleur ressentie immédiatement lors de la lésion ou quelques heures après - présence d’une position antalgique - franchement impulsif - calmé par le repos (allongé en chien de fusil) -peut exister une douleur référée dans le membre inférieur sans origine radiculaire PEC : Objectif -> diminuer la douleur, aider à la cicatrisation du disque, prévenir la récidive McKenzie +++, ajustement du segment +++ et de la charnière thoraco- lombaire +++ Toujours rester actif et donner des exercices McKenzie Prise d’AINS intéressante
38
Quels sont les caractéristiques cliniques d’une sciatique ?
- patient jeune ou d’âge moyen (surtout avant 50 ans) - souvent antécédents d’entorses discales ou lumbago - de cause mécanique ou positionnelle - peut apparaître spontanément - possible présence d’une position antalgique - franchement impulsif - symptomatologie très majoritairement mono-radiculaire - diminue souvent lors de la marche - calmé par le repos PEC : Objectif -> soulager l’irradiation (centralisation), soulager la lombalgie, aider à la cicatrisation du disque, prévenir la récidive Se focaliser sur l’irradiation en première, sur la lombalgie ensuite -> McKenzie +++ Ajustement du segment ++ en suivant la règle de la non douleur et de la centralisation + de la charnière thoraco-lombaire +++ Prise d’AINS intéressante
39
Quels sont les 3 règles importantes à faire appliquer au patient sciatalgique lors de ses exercices McKenzie à domicile ?
. On commence ces exercices que 2h après la levée . On arrête l’exercice si l’intensité de l’irradiation augmente ou si elle descend plus bas . Le patient doit faire minimum 4 séries de 15 extensions par jour (la + importante étant celle du soir avant d’aller se coucher)
40
Syndrome articulaire postérieur : quels sont les critères de Laslett ?
. Age > 50 ans . Amélioration de la douleur lors de la marche . Amélioration de la douleur en position assise . La douleur se localise prioritairement au niveau paravertébral . Pas de douleur lors du passage de assis à debout . Test de Kemp positif . Pas de présence d’atteinte discale PEC : Objectif -> libération des plicas synoviaux ou redonner de la mobilité et calmer l’inflammation Ajustement du segment en cyphose lombaire, COX +++ Maintenir une activité sportive, exercices type dos rond/dos creux ou étirements intéressants Prise d’AINS intéressante
41
Quels sont les caractéristiques cliniques d’un syndrome Sacro-iliaque ?
SI : mobilité très faible (flexion/extension : 5 à 9° et flexion latérale : 3°). Touche majoritairement les femmes (post-partum +++) . Douleur ressentie de façon unilatérale +++ . Douleur maximale au niveau de l’art. SI avec parfois des irradiations dans la fesse et/ou dans la jambe sans systématisation radiculaire . Aucune douleur au-dessus du PSIS . Douleur ressentie surtout au changement de position . Touche très majoritairement les femmes enceinte ou en post-partum Diagnostique : - exclusion de toute origine lombaire - 3 sur 5 min. des tests SI positifs PEC : Objectif -> calmer l’inflammation, stabiliser et donner de la mobilité si dérangement Ceinture SI : instabilité, entorse Marche vivement recommandée
42
Quels sont les caractéristiques cliniques d’une algie interscapulaire d’origine cervicale bas ?
. Douleur ressentie entre les scapulas à type de brûlure ou de crampe . Douleur souvent majorée après une position en flexion cervical prolongée ou lorsque le patient est fatigué . Présence quasi-systématique d’une zone douloureuse à la palpation du SP de T4 . Présence fréquente de cellulalgie sur la partie supéro- externe du dos . Douleur segmentaire en inspection du rachis cervical PEC : ajustement + travail musculaire
43
Quels sont les caractéristiques cliniques d’un syndrome T4 ?
. Sensation d’engourdissement, de paresthésies, de lourdeurs au niveau des membres supérieurs. . Topographie en gant souvent retrouvée . Maux de têtes peuvent être associés . Pas de tableau neurologique clair . La symptomatologie est préférentiellement nocturne ou au réveil
44
Décrire la cartographie des douleurs référées en fonction de la zone cervicale en souffrance
Rachis cervical haut : irradiations vers l’occiput et pariétaux Rachis cervical moyen : irradiation face postéro-latérale du cou, angulaire de l’omoplate, trapèze et épaule Rachis cervical bas : irradiation thoracique haute et membre supérieur
45
Quels sont les drapeaux rouges spécifiques au rachis cervical ?
. Traumatismes et fractures . Céphalées d’arrivée brutale ou jamais ressenties par le patient . Insuffisance vertébro- basilaire . Charnière crânio-rachidienne et anomalies morphologiques . Pathologies systémiques (thrombopénie, PR, ...)
46
Quels sont les caractéristiques cliniques d’une cervicalgie aiguë sans antalgie ?
. Touche plus volontiers les cervicales basses (surtout C5/C6) . Touche surtout les personnes de plus de 45 ans mais peut survenir dès 30- 35 ans . La douleur arrive en règle générale brusquement . Douleur ressentie surtout la nuit et le matin +++ . Pas toujours de cause mécanique ++ . Déverrouillage matinal ++ PEC : Objectif -> calmer l’inflammation, redonner de la mobilité, prévenir les récidives Cas aigu ++ : préférable de prendre des AINS et revoir le patient 3 jours après Ajustement dans la règle de la non douleur, technique COX +++, Mulligan ++, travail musculaire
47
Quels sont les caractéristiques cliniques d’une cervicalgie aiguë avec antalgie (torticolis) ?
Origine : probablement liée à l’apparition d’une fente annulaire latérale avec épanchement sous pression qui écarte les corps vertébraux, terme d’entorse discale tout à fait approprié . Touche surtout les patients jeunes ou d’âge moyen (<50 ans) . Survenue brutale . Très souvent le matin au réveil . Arrivée rapide d’une antalgie en rotation et/ou flexion latérale . Douleur souvent impulsive . Les mouvements allant à l’encontre de l’antalgie sont très difficiles à cause de la douleur ++ PEC : Objectif -> réduire l’antalgie, relâcher les tensions musculaires, aider à la cicatrisation discale McKenzie +++, ajustement dans la non douleur, travail musculaire (RPI)
48
Quels sont les caractéristiques cliniques d’une névralgie cervico-brachiale ?
. Patient de tout âge (discale et/ou arthrosique) . Souvent des antécédents de cervicalgies . Peut-être de cause mécanique, positionnelle ou sans facteur déclenchant . Douleur souvent très aiguë . Souvent présence d’une position antalgique . Franchement impulsive . Symptomatologie très majoritairement mono-radiculaire . Douleur souvent aiguë, continue, lancinante, bras lourd PEC : Objectif -> soulager l’irradiation (centralisation), soulager la cervicalgie, prévenir la récidive Irradiation en priorité, douleur cervicale ensuite : McKenzie +++ Ajustement +++ avec la règle de la non douleur et en fonction de l’irradiation, COX +, travail musculaire +++ Faire faire exercice McKenzie au patient Prise d’AINS intéressante
49
Quels sont les caractéristiques cliniques d’une névralgie cervico-brachiale ?
. Patient de tout âge (discale et/ou arthrosique) . Souvent des antécédents de cervicalgies . Peut-être de cause mécanique, positionnelle ou sans facteur déclenchant . Douleur souvent très aiguë . Souvent présence d’une position antalgique . Franchement impulsive . Symptomatologie très majoritairement mono-radiculaire . Douleur souvent aiguë, continue, lancinante, bras lourd PEC : Objectif -> soulager l’irradiation (centralisation), soulager la cervicalgie, prévenir la récidive Irradiation en priorité, douleur cervicale ensuite : McKenzie +++ Ajustement +++ avec la règle de la non douleur et en fonction de l’irradiation, COX +, travail musculaire +++ Faire faire exercice McKenzie au patient Prise d’AINS intéressante
50
Qu’est-ce que le syndrome métabolique ?
Etat d’inflammation systémique qui a pour conséquence de promouvoir de nombreuses pathologies telles que : cancer, diabète, cardiovasculaire, musculosquelettique. Souvent associé à des risques de dépression et de manque d’estime de soi qui sont comme nous le savons des facteurs de risques de rachialgies chroniques Causes principales : - La mauvaise alimentation - La sédentarité - L’hérédité Plusieurs indicateurs de la présence d’un syndrome métabolique : - Surpoids - Hyperglycémie - Hypercholestérolémie - Hypertension - Inflammation chronique Alimentation : régime anti-inflammatoire de référence : le régime méditerranéen Compléments pour l’inflammation : gingembre, magnésium, oméga-3, vitamine D, probiotics, coenzyme Q10