Sémiologie du geste et du mvmt Flashcards
Déf d’un mvmt
C’est le déplacement d’un corps dans l’espace
Le changement de position dans l’espace
Une série de contractions musculaires permettant à des points corpos d’atteindre un lieu déterminé dans l’espace
Déf de la motricité
Contrôlée par le SNC qui sélectionne la réponse motrice en fonction du but à atteindre et des infos sensos de l’environnement
3 étapes : Sélection = cortex préfrontal, programmation = cortex prémoteur et exécution contrôlée = cortex moteur (puis il y a une phase de mémorisation)
Objectif + environnement + programme moteur => cerveau => mvmt => feedback senso (permet détection d’erreurs/corrections au cours du mvmt) => cerveau => mvmt (boucle)
Déf programme moteur
Ensemble structuré de commandes motrices, défini avant l’exécution du mvmt, indépendamment de l’extérieur.
Sur quelles bases fonctionne la production du mouvement ? (2)
Système top-down (système conceptuel) et système bottom-up (système proprioceptif)
Le mvmt est transformé en image mentale dans la mémoire de travail permettant son ajustement en temps réel
Les schémas de Schimdt
Mvmt mémorisé à court terme et long terme
Schéma de rappel : conditions initiales, résultat attendu et obtenu, se dvpe par la répétition, spécifie le programme moteur
Schéma de reconnaissance : correction du mvmt
Mvmts rapides peuvent - avoir de corrections
Sémiologie du tonus : déf, hypo et hyper tonie
Fonctionnement en équilibre d’hypotonie et d’hypertonie de certains muscles. Le tonus est l’état de tension minimal du muscle pour s’opposer à l’action de la gravité sur le corps.
L’hypertonie est une augmentation du tonus, de la résistance du muscle à l’étirement. Soit spasticité (pyramidale) élastique avec hyperexcitabilité des réflexes, présence de Babinski, paralysie, syncinésies. Soit rigidité (extrapyramidale) plastique = roue dentée avec augmentation constante de la résistance du muscle, signe de maladie de Parkinson.
L’hypotonie est une diminution patho du tonus avec faible résistance à l’étirement du muscle à son allongement passif. Soit hypotonie sensitive (extensibilité/ballant accru, lésion des voies sensitives) soit vestibulaire (hypotonie posturale).
Sémio du tonus : 4 pathos
La paratonie : tb neuromoteur empêchant toute relaxation volontaire des muscles, motricité avec tension anormale (contraction sans action de la volonté) créant des douleurs, faiblesses, anxiété. Une paratonie de fond chez l’enfant correspond à un freinage brusque et une résistance permanente à l’épreuve du ballant pouvant être liée aux émotions, réactions de prestance, tb neuro-dvptal.
La dystonie : initiée/maintenue par une action volontaire, douloureuse et peut entraîner de la fatigue, peut être isolée/segmentaire/multifocale/psychogène
Les syncinésies : activité motrice apparaissant lors de l’exécution d’un mvmt, + fréquente lors d’un mvmt de la main non dominante, signes neuros doux, soit homolatérales/controlatérales/généralisées/périphériques/d’imitation ou à diffusion tonique, repérables lors des diadococinésies/mvmt de la langue
Le syndrome catatonique chez l’enfant/ado : symptômes moteurs/cognitifs/affectifs/régressifs
Sémiologie du mvmt : l’apraxie
Patho de l’exécution des mvmts appris, lien hémisphère gauche, examen avec des gestes transitifs (objets), intransitifs (gestes verbalisables : saluer) et sans signification.
Apraxie idéomotrice : diffs pour produire des pantomimes (pas de signification) mais bonne utilisation des objets, diffs produire mvmt à partir d’une photo, maladresse, erreurs d’amplitude dans le mvmt, imitation impossible
Apraxie visuo-imitative : dissociation entre l’exécution du geste sur commande verbale et sur imitation
Apraxie idéatoire : incapacité à utiliser des objets, erreur sur la conception de l’action, possible d’identifier les objets, mauvaise disposition des doigts sur l’objet, associe une partie du corps à l’objet…
Apraxie de la marche : incapacité à mouvoir ses membres infs, tendance à la rétropulsion
Apraxie constructive : diffs construction en 2-3D, omission, tb de l’exécution gestuelle du tracé, lente juxtaposition, déficit des capacités d’analyse spatiale
Apraxie d’habillage : sélection erronée du vêtement, déficit d’orientation du vêtement par rapport au corps, anomalies du comportement (lent, passif)
Sémiologie du mvmt : dyspraxie
Tb de l’apprentissage des gestes ou de la réalisation de gestes inhabituels et l’organisation visuo-spatiale. Patho de la planification, programmation du geste.
Coordination motrice nettement inf au niveau attendu à l’âge de la pers et doit débuter dans la période dvptale (diffs pas mieux expliquées par une patho intellectuelle ou pb visuel) => liée à la proprioception.
FAIRE CONTROLE VISUEL ET AUDITIF (si chute, tb écriture)
Dyspraxie constructive : diffs à assembler en 2-3D, diff à voir la forme globale, lien à la prise de repère, manipulation d’outils
Dyspraxie visuo-spatiale : tb dans l’organisation du geste/regard/structuration spatiale
Dyspraxie idéatoire : diffs à utiliser du matériel, tb de la succession chronologie des étapes de la tâche
Dyspraxie idéomotrice : diffs à mimer/imiter des gestes, tb de l’organisation du geste moteur
Dyspraxie d’habillage et orofaciale
Dysgraphie : incapacité à écrire, diffs à identifier les morceaux des lettres, planifier le geste, adapter sa vitesse d’écriture (pas automatisée)
Sémiologie du mvmt : les tremblements
Oscillations rythmiques involontaires que décrit tout/partie du corps autour de sa position d’équilibre (à différencier du clonus à l’étirement du membre, des myoclonies = rythme non sinusoïdal et de l’épilepsie partielle continue = ++ mais irrégulier). On regarde le lieu, l’amplitude, la fréquence, l’impact environnemental, les conditions de survenue
Tremblements de repos : muscles relâchés, arrêt à l’action volontaire/sommeil, surtout en distale/tête
Tremblement d’attitude : s’associe au tremblement essentiel (debout tremble de façon incontrôlable, surtout membres sups), observé bras tendus vers l’avant
Tremblement cinétique : visible au doigt-nez/talon-genou, atteinte du cervelet
Il y a aussi les tremblements neuropathiques (postural), spé à une tâche, physio exagéré (des 2 mains, gêne surtout sociale), mvmts anormaux psychogènes (fatigue, essoufflement, tremblement peu rapide, sensible à la distractibilité) ou tremblements orthostatiques (membres infs et tronc, présents debout immobile, douleur/instabilité posturale mais rarement visibles)
Sémiologie du mvmt : stéréotypies motrices, tics et différence entre les 2
Stéréotypies motrices : mvmts rythmiques répétés, dépourvus de finalité, intermittents, prévisibles (forme, amplitude, lieu), +/- lien régulation de la vigilance. Il y a des stéréotypies motrices du nouveau-né (physios, facteurs endogènes) et des rythmies d’endormissement (balancement tête/corps, disparaissent dans l’enfance)
Tics : mvmts/vocalisations involontaires, soudains, rapides, récurrents, non rythmés, surtout entre 4-8 ans, facteurs aggravants (café) et diminuant (relaxation), peuvent être simples (1 type)/complexes (+sieurs) ou Sd de Gille de la Tourette (moteurs + verbaux + tbs neuropsys)
Stéréotypies ont un rythme réccurent, plutôt bras/mains alors que tics surtout visage et rythme fluctuant
Sémiologie du mvmt : autres tbs (6)
IANV : déficit hémisphère droit, tb de la compétence sociale, particularités cognitives et perceptives (tbs appr maths/sociaux, diffs visuospatiales, focalisation sur les détails, mauvaise discrimination tactile, diffs graphomotrices, décodage CNV incorrecte, anomalie du contact visuel)
Tb de la dominance latérale : tb de la latéralité (hétérogène) ou latéralisation (mauvaise perception du côté dominant après 7 ans)
TOC : compulsions motrices irrépressibles et très rudimentaires, gestes non fonctionnels, parfois blocage moteur à la marche (diff passer le pas de la porte, piétine)
Chorée (ex: Huntington => tbs psychiatriques) : mvmts arythmiques, aléatoires, distaux, gêne le mvmt volontaire
Myoclonies : secousses musculaires brusques, brèves, en lien avec relâchement/activation musculaire, parfois liées à l’épilepsie
Dyskinésies : spasmes involontaires, permanents, intermittents, local/général, +/- amples. On différencie les mvmts choréiformes (brusques, rapides, saccadés, désordonnés, visage) des mvmts athétosiques (membres, lents, sinueux, faible amplitude, involontaires)
Sémiologie de la marche : généralités + examen clinique + appr/patho de la marche chez l’enfant
Coordination motrice automatisée qui échappe au contrôle conscient
Pbs de la marche chez 24% de la population
Risque de handicap moteur, altération de la vie quotidienne donc coût sociétal
Peuvent signifier une atteinte du SNC ou SNP avec déficit de la préparation ou initiation ou exécution de la marche
Cycle : période d’oscillation (60%) et d’appui (40%), il y a des moments de double appui et d’appui simple
Examen : interrogatoire, obs de la marche (démarrage, trajectoire, posture, équilibre, polygone de sustentation)
Enfant : marche s’acquiert entre 10-18 mois, évolue jusqu’à 5 ans. Les signes de tbs de la marches sont une diff à se mettre debout/maintenir l’équilibre/trébuche ++/chutes/douleurs, on peut voir marche sur pointes de pieds => risque rétraction tendons d’Achille et conduire à un équin.
Retard simple de la marche : bébé bouge peu, se déplace sur le fesses, qualité d’éveil ok
Sémiologie de la marche : caractéristiques des pathos
Parkinson : petit pas, rigidité membres infs, ballant bras –, marche traînante, freezing (impression pieds décollent bas => chutes), phénomène de festination (pencher en avant)
Marche par atteinte neuromotrice : steppage (pieds remontent haut), varus équin, +/- affaissement du bassin
Marche spastique : fauchage, inclinaison du tronc, marche en ciseaux, diff décoller le pied
On retrouve aussi la démarche ataxique (marche irrégulière, tb coordination du mvmt volontaire/équilibre), la marche cérébelleuse (diffs maintien station debout, oscillations, élargissement polygone), marche vestibulaire (déviations latérales, polygone élargi, double appui prolongé), marche proprioceptive (marche talonnante, prudente), marche douloureuse (boiteries, réduction phase d’appui), marche précautionneuse (démarche lente, réduction longueur du pas), marche psychogène (marche variable, postures inhabituelles)
Sémiologie de la motricité manuelle : défs
Tâches de motricité fine, motricité grossière ou a fonction de communication
Attraper objet : phase initiale balistique (port main à l’objet, ouverture-fermeture des doigts) et phase terminale de précision (ralentissement de l’approche et ajustement de la prise)
Saisir objet avec préhension à 3 doigts : application d’une force compressive constante et son maintien puis relâchement de la préhension avec diminution de la force appliquée