Sémiologie cardiaque Flashcards
A quoi correspond la grande circulation ?
- grande circulation (systémique) = qui amène le sang oxygéné du coeur aux organes et le sang désoxygéné des organes au coeur
A quoi correspond la petite circulation ?
- petite circulation (pulmonaire) = qui amène le sang désoxygéné du coeur aux poumons afin de l’oxygéner, puis qui le renvoie des poumons au coeur
Comment fonctionne la régulation de la circulation ?
La circulation est permise par les battements du cœur qui correspondent à la diastole (remplissage des ventricules) et à la systole (éjection du sang). Ce phénomène est régulé par un automatisme qui se fait dans l’oreillette droite. En effet, le réseau électrique de l’oreille se dépolarise et entraîne une contraction. Ce sont les systèmes ortho et parasympathiques qui sont responsables du rythme cardiaque (ortho = accélère ; para = ralenti).
Le réseau qui permet l’innervation est situé dans le nœud sinusal et envoie un influx électrique qui permet d’abord la contraction des oreillettes. Il existe un autre nœud (d’Aschoff-Tawara) qui transmet l’information de la contraction de l’oreillette au nœud de Purkinje, qui entraîne la contraction des ventricules par la suite.
Quels sont les éléments importants en sémiologie cardiaque à l’interrogatoire ?
Les éléments particulièrement importants en sémiologie cardiaque sont :
- l’âge
- les antécédents personnels et familiaux
- les troubles fonctionnels tels que
- les dyspnées
- les douleurs
- les palpitations
Donner des signes fonctionnels en sémiologie cardiaque.
Palpitations, dyspnées d’effort, douleurs cardiaques (angor, syndrome coronarien aigu, douleurs différentiels)
Quels sont les différentes stades de dyspnées d’effort ?
- stade 1 : pas de limitation de l’activité physique
- stade 2 : essoufflements lors des efforts importants de la vie quotidienne et limitation modérée de l’activité physique
- stade 3 : essoufflements absents au repos, mais très présent lors d’effort minime
- stade 4 : essoufflement même au repos et augmentés au moindre effort
Quels sont les 3 types de douleurs cardiaques ?
- douleurs d’angor/angine de poitrine
- douleurs du syndrome coronarien aigu
- douleurs différentiels
A quoi correspond une douleur d’angor ?
Les angines de poitrine sont en fait des maladies où les artères coronaires qui irriguent normalement le cœur sont bouchées par de l’athérosclérose. On parle de maladie coronaire stable.
Quels sont les signes fonctionnels d’angor ?
- douleur de siège (rétrosternale) à type de brûlure ou de constriction
- possible irradiation dans l’épaule et le bras gauche
- survient après l’effort
- durée maximum de 15 minutes
- s’arrête spontanément à l’arrêt de l’effort
A quoi correspond le syndrome coronarien aigu ?
On y fait particulièrement attention, car ces douleurs sont associées au caractère rapidement évolutif de la maladie. Ainsi, on fait attention aux présentations cliniques suivantes :
● une douleur d’angor d’emblée invalidante chez un patient qui était asymptomatique : c’est l’angor de novo
● une augmentation de la fréquence des angors sur quelques jours ou quelques semaines chez un patient préalablement porteur d’un angor stable, avec diminution du niveau des efforts déclenchants témoignant d’un abaissement progressif du seuil ischémique : c’est l’angor aggravé (accéléré ou crescendo)
● l’apparition et la répétition de crises d’angor spontané survenant au repos
● la présentation la plus bruyante est la scène infarctoïde, correspondant presque toujours à la constitution d’un infarctus myocardique
Comment se manifestent les douleur du syndrome coronarien aigu ?
Les douleurs du syndrome coronarien aigu se manifestent par :
- une douleur angineuse spontanée
- une douleur très intense, intolérable et associée à de l’angoisse
- une douleur de diffusion souvent très large, avec de multiples irradiations
- une douleur prolongée pendant plus de 20 minutes, avec résistance à la nitroglycérine sublinguale
- souvent associée à des signes d’accompagnement (nausées, vomissements, sueurs…)
Que faire en cas de SCA ?
Ils justifient une prise en charge active urgente.
Ils correspondent presque toujours à la constitution d’un caillot intraluminal intracoronaire, plus ou moins occlusif, au contact d’une plaque d’athérome érodée ou fissurée.
Dès l’arrivée aux urgences, on fait un ECG et une prise de sang à la recherche de marqueurs biologiques de souffrance myocardique, ce qui va permettre de poser le diagnostic entre :
- angor instable
- infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST
- infarctus du myocarde sans sus-décalage du segment ST
Cette classification détermine la prise en charge thérapeutique.
Quel diagnostics différentiels pour les signes fonctionnels d’une douleur cardiaque ?
- péricardite
- embolie pulmonaire
- dissection aortique
- algie pariétale
- douleur d’origine digestive
- algie précordiale nerveuse
signes cliniques : douleur en pincement, de siège au niveau de l’apex cardiaque, non-irradiante et surtout chez les jeunes neurotoniques - peut être accompagnée d’angoisse, de sensation d’arrêt cardiaque et d’impotence fonctionnelle
- durée brève
Comment trouver les signes physiques d’une douleur cardiaque ?
Inspection - visualiser le choc de la pointe
Palpation - palper choc de la pointe, frémissement diastolique ou systolique
Auscultation:
- systolique de pointe (apexien) → infarctus du myocarde ou souffle innocent
- systolique de base → rétrécissement aortique ou souffle innocent
- diastolique de pointe (apexien) → rétrécissement mitral
- diastolique de base → insuffisance aortique
Donner les foyers d’auscultation.
A : foyer aortique
B : foyer pulmonaire
C : foyer tricuspide
D : foyer mitral