HTA Flashcards
A quoi correspond l’HTA ?
L’hypertension se définit par des chiffres trop élevés de la TA alors qu’elle est prise dans des conditions standard. Ce n’est pas une maladie mais un facteur de risque cardio-vasculaire, le plus souvent d’origine primitive.
Quels sont les fx de risque de survenue d’une HTA ?
l’âge
le sexe
le surpoids
le diabète
l’hérédité
une consommation trop importante de sel, de tabac, d’alcool
une catégorie socio-professionnelle défavorisée
A quel calcul correspond la tension artérielle ?
TA = débit cardiaque x résistance périphérique
Quelles origins pour la HTA ?
Plusieurs théories expliquent l’origine de l’hypertension artérielle essentielle :
origine cardiaque : avec le débit cardiaque élevé chez certains hypertendus jeunes, avec des résistances périphériques dans une zone normale
origine neurogéniques : avec une hyperactivité des centres presseurs par le biais du système sympathique, relayé par système rénine-angiotensine-aldostérone
origine rénale : avec un défaut d’excrétion sodée majoré par un excès de consommation de sel
origine d’un déficit en facteurs hypotenseurs : facteur natriurétique atrial, prostacyclines…
Qu’observe t on à l’examen clinique de l’HTA ?
prise de tension - HTA
à l’interrogatoire : causes iatrogènes, acte familiaux, fx de risques associés
Signes fonctionnels :
des céphalées
des crampes
une dyspnée
un angor
des sueurs
des palpitations
Quelles sont les pathologies associées à l’HTA ?
Les comorbidités sont souvent :
l’asthme
l’artérite
l’insuffisance cardiaque
l’acrosyndrome (maladie de Raynaud)
A l’examen physique que réalise-t-on ?
A l’examen physique, on réalise :
la palpation et l’auscultation des trajets vasculaires
l’auscultation cardiaque
la recherche d’un souffle abdominal
la recherche d’un contact lombaire
Qu’implique-t-on dans les examens biologiques complémentaires ?
examen sanguin :
créatinine
ionogramme (Na+, K+)
glycémie à jeun
cholestérol
hématocrite
Examen urinaire :
protéinurie
hématurie
glycosurie
quand fait on un ECG ?
après 45-50 ans
Quelles sont les complications de l’HTA ?
cardiaques
cérébrales
rénales
vasculaires
Quels traitements non médicamenteux ?
Arrêt du tabagisme
Cet arrêt peut se faire tout seul ou éventuellement avec un traitement substitutif à la nicotine. En deuxième intention, on préscrit du varénicline (champix) qui est plus cher, mais pas plus efficace, et qui entraine des risques de suicide. De même, il faut éviter le Bupropion (Zyban), qui correspond à de l’amphétamine à la balance bénéfice/risque défavorable.
Si l’arrêt du tabac n’est pas obtenu, il est difficile d’aller plus loin.
Surveillance du poids
Il faut essayer d’avoir un IMC inférieur à 27, ou de perdre au moins 5% de son éventuel surpoids. Il faut tenter de diminuer les rations de sel et d’alcool
Pratique sportive
Relaxation
600 à 900 mg d’ail par jour
Quel traitement médicamenteux ?
Les médicaments qui ont fait leur preuve sur la morbi-mortalité sont :
les diurétiques thiazidiques (avec surveillance de K+)
certains bêta-bloquants
certains IEC (inhibiteurs de l’enzyme de conversion)
On traite d’abord en monothérapie, puis on prescrit des associations si nécessaire.
A quoi correspond la crise hypertensive ?
C’est une élévation importante de la TA au-delà de 180 pour la systolique et au-delà de 110 pour la diastolique. Il faut rechercher des signes de souffrance viscérale ou une complication mettant en jeu le pronostic vital. Si ces signes sont absents, ce n’est pas une urgence.
Attention à la surestimation de la TA en cas :
de gros bras
d’effort
d’émotion
de repas récent
Il faut alors reprendre la TA après une période de repos.
Qu’observe-t-on à l’examen clinique d’une crise hypertensive ?
A la clinique on peut observer :
une souffrance viscérale
un déficit neuro évoquant un AVC
des céphalées intenses et une confusion
des convulsions
une dyspnée et des crépitants à l’auscultation
une douleur angineuse avec +/- de signes ECG
une douleur thoracique et un souffle diastolique avec une disparition d’un pouls périphérique ⇒ dissection aortique
une AEG ⇒ polyurie, soif, troubles visuels, HTA maligne
Quelle prise en charge ? Quel traitement pour la crise hypertensive ?
L’objectif initial n’est pas de faire rapidement la TA, mais de traiter la souffrance viscérale. On peut alors utiliser un anti-hypertenseur en cas d’AVC ischémique avec une TA supérieure à 200/120, et en cas d’hémorragie cérébrale avec une TA supérieure à 180/105.
Si il y a une baisse de la TA souhaitable, on utilise la voie IV le plus souvent, car elle permet de faire baisser la TA de 25% les 2 premières heures, et d’atteindre 160/100 dans les 4 heures suivantes.
Il faut faire attention à ne pas provoquer une baisse trop brutale (risque d’ischémie grave coronariennes ou cérébrale).
Si pas de souffrance viscérale :
repos
calmer l’angoisse
surveillance de la TA quelques heures
si besoin traitement per os progressif
Si souffrance viscérale (et si traitement de la poussée semble nécessaire) :
choix en fonction des patients