Examens complémentaires en pneumologie Flashcards

1
Q

En imagerie, quels examens complémentaire en pneumologie ?

A
  • radiographie thoracique
  • scanner ou angioscanner
  • IRM (masses périphériques et musculaires au niveau de la cage thoracique)
  • scintigraphie :
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Q

Quel est l’examen de choix pour étudier et analyser les masses périphériques et musculaires au niveau de la cage thoracique ?

A

IRM

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Q

Qu’est-ce que la scintigraphie de ventilation ? Et la scintigraphie de perfusion ?

A

Dans un premier temps, le patient respire à travers un tuyau de l’air contenant des particules de très petite taille marquées par un produit faiblement radioactif. Ce gaz permet de réaliser des images afin d’étudier la distribution de l’air dans les poumons, c’est ce qu’on appelle la scintigraphie de ventilation.
Puis, dans un deuxième temps, pour étudier la façon dont le sang circule dans les poumons, un produit radioactif est injecté en intraveineuse. De nouvelles images sont alors réalisées dans la même salle d’examen : c’est la scintigraphie de perfusion.

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4
Q

Quel est le principe de la spiromètrie ?

A

La spirométrie permet d’étudier les débits et les volumes ventilatoires (notamment le VEMS : volume expiré maximum seconde, soit le volume maximal que le patient peut expirer en une seconde) et les volumes mobilisables (capacité vitale : volume total mobilisé après une inspiration et une expiration maximale).

Elle permet de diagnostiquer une obstruction des bronches, comme par exemple en cas d’asthme ou de BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive).

Cet examen est l’examen de base des EFR (explorations fonctionnelles respiratoires).

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5
Q

Comment est réalisée une spiromètrie ?

A

il est demandé au patient de respirer dans un embout situé dans la bouche. Un pince-nez est également mis en place pour éviter de fausser les mesures.

Différentes manœuvres sont alors réalisées :
Tout d’abord le patient respire lentement, puis il lui est demandé d’inspirer puis d’expirer au maximum. Ces exercices sont répétés 2 à 3 fois (parfois plus) afin de s’assurer de leur reproductibilité. Le tout dure entre 15 et 45 minutes.

Dans certains cas, le patient peut être mis dans une petite cabine, dont les parois sont transparentes, pendant quelques minutes, pour réaliser ces exercices.

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6
Q

Quel est l’intérêt de la spiromètrie ?

A
  • caractériser une trouble ventilatoire
  • caractériser la sévérité d’un TVO dans les BPCO
  • évaluer la réversibilité d’un TVO
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7
Q

Combien de types de troubles ventilatoires existent ?

A

le trouble ventilatoire obstructif TVO : VEMS/CV <0,7
se voit dans la BPCO et dans l’asthme

le trouble ventilatoire restrictif : diminution de la capacité totale pulmonaire, CPT<80% de la valeur prédite.
se voit dans de multiples maladies généralement classées parmi les pathologies pulmonaires, pleurales, déformations thoraciques, obésité et maladies neuromusculaires… telles que les fibroses pulmonaires diffuses (idiopathiques, post tuberculeuse, médicamenteuses ou post radiothérapie…) ou suite à une pneumonectomie

trouble ventilatoire mixte associe les deux précédents : VEMS/CV<07 et CPT<80% de la valeur prédite

NB : les volumes et les débits sont exprimés en valeur absolue et en pourcentage de la valeur prédite établies à partir de cohortes de sujets adultes caucasiens, sains, ayant les mêmes caractéristiques anthropométriques (âge, sexe, taille). Ces valeurs sont utilisables pour des personnes âgées de 18 à 70 ans, dont la taille est comprise entre 155 et 195 cm pour les hommes et 145 et 180 cm pour les femmes.

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8
Q

Comment la spiromètrie permet d’évaluer la réversibilité d’un TVO ?

A

C’est-à-dire regarder l’amélioration éventuelle et la quantifier après administration de drogues bronchodilatatrices inhalées. Cela permet de faire la différence entre BPCO et asthme. En effet, en pratique, dans un contexte clinique évocateur (âge mûr, tabagisme, TVO non complètement réversible, etc…) on évoquera une BPCO ; alors que dans un autre contexte (jeune âge, non fumeur, TVO significativement ou complètement réversible) on évoquera plutôt un asthme.

En outre, cela permet d’évaluer et surveiller l’efficacité des thérapeutiques

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9
Q

Quel est le principe de la pléthysmographie ?

A

La pléthysmographie et les techniques de dilution gazeuse (dilution à l’hélium) permettent de mesurer le volume pulmonaire non mobilisable ou “statique”, ce qu’on appelle en pratique le Volume Résiduel (VR = ce qui reste dans le thorax quand on a fini d’expirer, cf figure ).

Ceci permet donc de calculer notamment la Capacité Pulmonaire Totale (CPT = tout l’air que peut contenir un thorax en fin d’inspiration forcée).
Le fait de mettre le sujet dans un espace de volume réduit, permet d’évaluer les variations de son volume corporel à partir des variations de la pression dans cet espace.

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10
Q

Comment est la réalisation d’une pléthysmographie ?

A

le volume est mesuré à partir de la suppression provoquée dans la boite –> mesure du volume résiduel

Ainsi, les résultats permettent d’évaluer la CPT et le VR, la CPT étant indispensable pour déterminer la présence d’un syndrome restrictif (CPT<80% de la valeur prédite).

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11
Q

Quel est le principe de la capacité de diffusion pulmonaire ?

A

La capacité de diffusion pulmonaire permet d’évaluer le transfert de l’oxygène des alvéoles pulmonaires aux vaisseaux sanguins. La mesure de la diffusion est utile en cas d’emphysème, de pathologie interstitielle ou de fibrose et d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP)

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12
Q

Comment se passe la réalisation de la capacité de diffusion pulmonaire ?

A

On peut mesurer le transfert alvéolo-capillaire de certains gaz (CO en particulier). La technique consiste à inhaler une quantité connue de CO, de réaliser une apnée de 10 secondes, puis d’expirer. En retranchant la partie qui est expirée après l’apnée de la quantité totale de CO, on connaît la quantité qui a diffusé. Le transfert de CO est appelé TLCO.

Pour la pratique on considère comme pathologique toute valeur de TLCO < 70% de la valeur théorique.

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13
Q

Vers quoi une altération du transfert de CO (TLCO) oriente comme pathologie respiratoire ?

A

En pathologie respiratoire, une altération du TLCO oriente vers trois grandes pathologies :

  • les maladies infiltratives pulmonaires (par atteinte de la membrane alvéolo-capillaire)
  • les emphysèmes (par trouble de la distribution gazeuse et destruction du lit vasculaire)
  • les maladies vasculaires pulmonaires (embolie pulmonaire ou hypertension pulmonaire)
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14
Q

Quel est le principe de la gazométrie artérielle ?

A

On vient mesurer la pression partielle de gaz dilués dans le sang artériel avec l’oxygène et CO2 et déterminer le pH du sang artériel. A partir de ces mesures on calcule la concentration en bicarbonate.

Deux intérêts de ce calcul :
l’étude des échanges gazeux
l’étude de l’équilibre acido-basique

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15
Q

Comment est la réalisation de la gazométrie artérielle ?

A

Ne se fait qu’en clinique ou à l’hôpital (même si on n’est pas forcément hospitalisé), car la ponction de l’artère (humérale ou fémorale) est faite par un médecin et le sang artériel doit être analysé immédiatement.

Après la ponction, il faut prévoir une compression artérielle adaptée.

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16
Q

Une gazométrie peut indiquer quel types de résultats ?

A

La gazométrie peut indiquer :
une hypoxie ou hypocapnie dans l’embolie pulmonaire
une acidose respiratoire de l’insuffisance respiratoire chronique
une acidose métabolique : acidocétose, acidose lactique, insuffisance rénale..

17
Q

Qu’est-ce que l’oxymétrie transcutanée ?

A

C’est la mesure de la saturation de pouls en O2 de l’hémoglobine (SpO2) au repos. On place un capteur (lobe de l’oreille ou doigt) qui mesure la différence d’absorption de la lumière rouge et infrarouge en fonction de l’oxygénation de l’hémoglobine. Il s’agit d’un reflet indirect de la SaO2.
Une désaturation est définie comme une chute de 4 % de la SpO2.

18
Q

Quels sont les intérêts de l’oxymétrie transcutanée ?

A

Intérêts de ce test :
surveillance continue de la SpO2 chez un patient en insuffisance respiratoire aiguë
détection des désaturations en O 2 lors du sommeil ou à l’effort
COVID

19
Q

Quelles sont les limites de l’oxymétrie transcutanée ?

A

Limites de ce test :
ne détecte pas l’hypoxémie modérée
nécessite, pour être valable, une pression de perfusion capillaire suffisante (ne fonctionne pas en cas en cas de choc ou de vasoconstriction)
n’est fiable en termes de représentation de la SaO2 que pour des valeurs comprises entre 70% et 100%
ne détecte pas une baisse de SaO2 liée à la présence d’HbCO ou de MetHb
ne tient pas compte du pH ni de la PaCO 2

Pour la pratique, on retiendra qu’une SpO2 à 90% correspond approximativement à une PaO2 à 60 mm .

20
Q

Quels tests pour évaluer les échanges gazeux à l’effort ?

A

Test de marche de 6 minutes
épreuve fonctionnelle à l’exercice

21
Q

En quoi consiste le test de marche de 6 minutes ? Son intérêt ? Ses limites ?

A

Ce test mesure la distance parcourue en 6 minutes. Cette mesure est couplée à la mesure de la fréquence cardiaque et de la SpO 2 tout au long du test, ainsi qu’à l’évaluation de la dyspnée et de la fatigue musculaire en début et en fin de test.

Le critère de jugement est la distance parcourue en mètres

Intérêts :
c’est un test simple, peu coûteux et reproductible
permet de détecter des anomalies des échanges gazeux à l’effort (désaturation artérielle en oxygène) qui n’auraient pas été mises en évidence au repos
donne un reflet grossier de l’évolution de la fonction “échangeur pulmonaire à l’effort” au cours des pathologies respiratoires responsables d’une limitation à l’effort :
BPCO
maladies infiltratives pulmonaires
HTAP

Limites :
Le test n’est pas suffisamment sensible pour détecter des modifications fines de la fonction “échangeur pulmonaire à l’effort”.

22
Q

En quoi consiste l’épreuve fonctionnelle à l’exercice ? Son intérêt ? Ses limites ?

A

C’est un exercice calibré sur un cycloergomètre ou un tapis roulant, et qui donne les mesures de :
* la consommation en oxygène (VO2)
* la puissance développée du comportement cardiovasculaire et ventilatoire des échanges gazeux

Intérêts :
Ce test précise les mécanismes responsables d’une dyspnée, en faisant le distinguo entre :
les altérations de la mécanique ventilatoire
les altérations des échanges gazeux
l’hypertension pulmonaire
l’atteinte cardiaque par insuffisance chronotrope à l’exercice, entre autres
l’atteinte musculaire périphérique

Limites :
Ce test nécessite un appareillage et des compétences qui ne sont pas toujours disponibles en pratique courante.

23
Q

Anomalies respiratoires pendant le sommeil –> quelles mesure faites ?

A

Le principe est de prendre les mesures suivantes en continu au cours d’une nuit de sommeil à l’hôpital :
la SpO2
la fréquence cardiaque
les débits aériens nasal et buccal
les mouvements thoraco-abdominaux avec les sangles thoracique et abdominale
l’activité électro-encéphalographique (permettant d’établir un hypnogramme)
l’activité électromyographique (avec électro-oculogramme, EMG mentonnier et jambier antérieur)

24
Q

En quel cas un examen d’anomalie respiratoire pendant le sommeil est indiqué ?

A

Ce type d’examen est indiqué en cas :
de trouble respiratoire au cours du sommeil
syndrome d’apnées du sommeil (SAS) obstructives ou centrales
syndrome d’obésité hypoventilation
de troubles autres du sommeil
syndrome des jambes sans repos
narcolepsie-cataplexie
de contrôle de l’efficacité de thérapeutiques
pression positive continue (PPC) dans les SAS obstructives
dérivés dopaminergiques dans le syndrome des jambes sans repos, ….

Il y a également la possibilité d’utiliser des appareils moins complets mais ambulatoires pour la détection des apnées du sommeil.

25
Q

Quel est le principe de la fibroscopie bronchique ? Sa réalisation ?

A

Cette technique consiste à utiliser un tube souple afin de visualiser la lumière des bronches, d’aspirer les sécrétions, de prélever des tissus à fin d’analyse anatomopathologique, ou encore d’extraire un corps étranger.

Réalisation

Elle se fait sous anesthésie générale la plupart du temps.

Résultats

Cet examen, couramment réalisé en pneumologie, présente un intérêt diagnostique et thérapeutique.

26
Q

Quels sont les intérêts de la fibroscopie bronchique ?

A

Diagnostic

La fibroscopie bronchique est un examen de diagnostic formel du cancer bronchique après la détection d’une anomalie révélée par la radiographie et confirmée par un scanner. Elle permet de réaliser une biopsie dans le but de confirmer le diagnostic et de localiser la tumeur au niveau des bronches.

En présence des infections broncho-pulmonaires, l’analyse des sécrétions bronchiques permet d’identifier les agents pathogènes, notamment les bactéries responsables des dites infections. Ainsi, elle permet de faire une étude bactériologique.

Cet examen permet également de diagnostiquer une hémoptysie (caractérisée par une émission de sang par la bouche, provenant des voies respiratoires). Ainsi, la fibroscopie bronchique est indiquée lorsque du sang est détecté dans les crachats, en présence des suppurations, des expectorations prolongées, mais également dans le but d’identifier les causes des troubles respiratoires ou des anomalies radiologiques pulmonaires.

Thérapeutique

La fibroscopie bronchique est utilisée dans un cadre thérapeutique en vue de réaliser un laser sur une tumeur. Elle permet d’introduire une fibre laser et d’éliminer les lésions. En facilitant l’aspiration des sécrétions épaisses, la fibroscopie bronchique s’avère utile en présence d’une insuffisance respiratoire. Elle permet également d’extraire un corps étranger et de désencombrer les bronches.