Semaine 7 Négligence parentale Flashcards

1
Q

 Comprendre la définition de la maltraitance et de la négligence (être en mesure de les distinguer)

A

Maltraitance

Concept général qui englobe tous les actes commis ou omis par un parent ou un adulte responsable qui sont considérés comme inappropriés et pouvant nuire à l’intégrité physique et/ou psychologique et au développement de l’enfant selon :
Les valeurs d’une communauté
L’expertise professionnelle et scientifique

 Regroupe plusieurs formes : 
 Les abus physiques 
 Les abus sexuels 
 La négligence
 Les mauvais traitements psychologiques

Négligence
Selon la Loi sur la Protection de la Jeunesse (LPJ), «lorsque les parents d’un enfant ou la personne qui en a la garde ne répondent pas à ses besoins fondamentaux.»

«Lorsqu’il y a un risque sérieux que les parents d’un enfant ou la personne qui en a la garde ne répondent pas à ses besoins fondamentaux de la manière prévue.»

Qu’est-ce que l’on entend par le concept de maltraitance ?
En fait, c’est un concept qui est général et qui englobe tous les actes commis ou omis de la part d’un parent ou d’un adulte responsable et qui sont considérés comme inappropriés ou dommageables pour l’enfant selon deux grands volets :
1. Les valeurs d’une communauté. Donc, qu’est-ce qui est jugé comme acceptables versus inacceptables au sein d’une société X ? Donc, ici par exemple au sein de la société québécoise. On peut penser à l’acceptation légale d’avoir recours à des punitions corporelles si ces dernières ne sont pas jugées déraisonnables.
2. Selon l’expertise professionnelle et scientifique.

La maltraitance peut prendre différentes formes, soit les abus physiques, les abus sexuels, les mauvais traitements psychologiques (dont le fait d’être témoin de violence conjugale) et la négligence. Cette dernière est donc une forme de maltraitance. Il est intéressant de savoir qu’il a été démontré que les enfants sont rarement victimes d’une seule forme de mauvais traitements au sein de leur famille lorsqu’on est en présence de maltraitance. On parle alors de la notion de cooccurrence ou de violence multiple. L’accumulation de plusieurs formes de violence entraîne, comme on peut l’imaginer, davantage d’impacts négatifs sur le développement de l’enfant que s’il en est victime d’une seule forme.

Qu’en est-il de sa prévalence ? En fait, la maltraitance est une réalité qui est difficile à chiffrer avec justesse. La pyramide des cas connus illustre bien la difficulté à déterminer précisément la prévalence de cette problématique. En fait, cette pyramide peut être analysée comme un iceberg. On retrouve au niveau 1 les signalements reçus et retenus, c’est-à-dire jugés comme étant des situations fondées en lien avec la compromission de la sécurité et/ou du développement de l’enfant. Toutefois, cela ne représente que la pointe de l’iceberg. En fait, les cas réels de maltraitance sont bien souvent sous-estimés puisque plusieurs situations demeurent inconnues des services. Malgré une plus grande sensibilisation de la population en général à la nécessité de dénoncer advenant une situation de compromission, il existe des défis de taille au niveau du dépistage.

Tout d’abord, il y a encore une forte croyance présente dans l’univers collectif que la famille est un domaine qui relève du privé et qu’on ne doit pas se mêler de ce qui ne nous regarde pas. De plus, il peut être difficile de reconnaître les signes qu’un enfant vit de la maltraitance, surtout chez les enfants les plus jeunes puisqu’ils peuvent être isolés par exemple lorsqu’ils ne fréquentent pas une garderie ou un service de garde. Ils n’ont pas toujours la capacité de s’exprimer sur leur vécu. De plus, plusieurs enfants ou adolescents ne parlent pas de leurs situations pour plusieurs raisons, soit par peur de représailles de la part de leurs parents, pour ne pas briser leur famille, pour protéger leurs parents parce qu’ils se croient responsables, etc. Il y a bien d’autres raisons qui pourraient également être soulevées ici. D’où l’importance, entre autres, de miser sur la prévention et de sensibiliser à la fois les intervenants, mais également la population générale aux signes que peut présenter un enfant qui vit dans un contexte de maltraitance.

Concept de la négligence
Dans le cadre de cette capsule, nous allons approfondir spécifiquement une forme de maltraitance qui s’exprime par de l’omission. En effet, la négligence n’est habituellement pas ce que nous voyons, mais ce que nous ne voyons pas. C’est l’absence de gestes posés qui amènent une carence significative, voire même une absence de réponses aux besoins fondamentaux et développementaux d’un enfant. Pour différentes raisons, le parent démontre une incapacité à remplir son rôle parental. Selon Lacharité, il en résulte donc une perturbation de la relation parent-enfant, mais également du rapport famille-environnement. Selon la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ), on peut parler de négligence lorsque les parents de l’enfant (ou la personne qui en a la garde) ne répondent pas à ses besoins fondamentaux ou lorsqu’il y a un risque sérieux que les parents de l’enfant (ou la personne qui en a la garde) ne répondent pas à ses besoins fondamentaux. Lorsqu’on est en présence d’une situation comme celle-là, c’est un motif de signalement.

Il faut savoir qu’il existe plusieurs formes de négligence.
1. La négligence sur le plan physique, soit le fait de ne pas assurer l’essentiel des besoins de l’enfant au niveau alimentaire, vestimentaire, au niveau de l’hygiène ou du logement compte tenu des ressources présentes. Voici quelques indices à considérer : de la nourriture inexistante, insuffisante ou inadéquate qui par exemple peut avoir comme impact d’entraîner un retard de croissance, un manque constant d’hygiène (par exemple la présence récurrente de poux et aucune mesure prise pour remédier à la situation ou encore la malpropreté corporelle qui entrave soit la santé, l’estime de soi ou la socialisation de l’enfant), des vêtements qui sont inadéquats selon la saison, l’insalubrité du milieu de vie de l’enfant ou qui présente des risques de blessures pour l’enfant (par exemple, la présence de substances ou d’objets dangereux à portée de main), une absence de domicile familial fixe. Habituellement, c’est la forme de négligence la plus observable et la plus fortement reliée à un contexte de pauvreté.

  1. Il y a également la négligence sur le plan de la santé, où le parent n’assure pas à l’enfant ou ne lui permet pas de recevoir les soins que requiert son état de santé soit physique et/ou mentale. Les indices de cette forme de négligence peuvent être par exemple des maladies non traitées, des blessures non soignées, des parents qui ne vont pas consulter lorsque leur enfant présente une forte fièvre puisqu’ils ne veulent pas attendre à l’urgence par exemple. Un refus ou une négligence des parents de consulter un professionnel de la santé (par exemple, une non prise de rendez-vous pour faire réparer une carie chez le dentiste, des parents qui ne se présentent pas aux rendez-vous médicaux). Un autre exemple, malgré des inquiétudes du milieu scolaire, les parents ne font pas vérifier l’audition ou la vision de leurs enfants. On peut également parler de mauvais usage de médicament (par exemple, un oubli systématique de donner des antibiotiques).
  2. Il y a aussi la négligence sur le plan éducatif, c’est-à-dire que les parents ne sont pas en mesure d’offrir une surveillance adéquate ou un encadrement approprié selon les besoins développementaux de leur enfant. Donc, quelques indices, un manque de stimulation important sur les plans langagier, moteur, social ou cognitif selon l’âge. Un choix de gardiennage inapproprié, la scolarisation limitée ou empêchée par les parents, une absence d’encadrement ou un manque de surveillance par les parents en fonction des besoins et de l’âge développemental de l’enfant (par exemple, un parent qui laisse seul ses enfants d’âge préscolaire).
  3. La dernière forme de négligence qui a été introduite par le comité d’experts sur la révision de la LPJ en 2004 est la négligence dite affective, émotionnelle ou psychologique. Elle se traduit par l’incapacité ou la non-disponibilité psychologique ou émotionnelle du parent dû par exemple à des problèmes personnels (problèmes de consommation, de la violence conjugale) et cela amène le parent à avoir de la difficulté soit à percevoir, à interpréter ou à répondre adéquatement aux demandes et aux besoins émotionnels de son enfant, tel que le besoin d’attention, le besoin de sécurité affective, d’estime de soi, d’affection, etc. Cette forme de négligence inclut également l’indifférence ou l’isolement. Il faut considérer ici que le parent est bien souvent lui-même en état de survie, ce qui l’amène à en faire le minimum. Toutefois, le problème ici est que parfois cela ne suffit pas pour s’assurer que le développement et la sécurité de l’enfant ne soient pas compromis.
  4. Certains documents de référence font également mention d’une autre forme de négligence, soit la négligence communautaire qui met en lumière la responsabilité populationnelle dans la problématique de la négligence. Ce n’est pas qu’une responsabilité parentale, elle est aussi sociétale. En effet, selon Lacharité, la problématique de la négligence nous parle aussi des carences et des échecs de la collectivité à soutenir les parents dans l’exercice de leurs rôles parentaux. La négligence communautaire est donc l’absence ou l’insuffisance des ressources, des politiques ou des programmes destinés au soutien des enfants et des familles. Par exemple, est-ce que les différents services sont facilement accessibles ou y-a-t-il une liste d’attente de plusieurs mois pour avoir accès à un HLM, à un service offert par le CLSC que ce soit un service en santé mentale ou en enfance jeunesse, etc. ?
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2
Q

 Reconnaître les différentes formes de négligence à partir de leur définition ou à partir d’exemples concrets.

A

Sur le plan physique : n’assure pas l’essentiel des besoins de l’enfant au niveau alimentaire, vestimentaire, d’hygiène ou de logement

Sur le plan de la santé : n’assure pas à l’enfant ou ne lui permet pas de recevoir les soins que requiert son état de santé soit physique ou mentale

Sur le plan éducatif : n’assure pas une surveillance, un encadrement approprié ou ne prenne pas les moyens nécessaires pour assurer sa scolarisation.

Négligence affective ou émotionnelle : Incapacité ou non-disponibilité à percevoir, interpréter et répondre adéquatement aux différents besoins émotionnels de l’enfant (Centre jeunesse de Laval, 2014)
->Une forme de mauvais traitements psychologique

Il faut savoir qu’il existe plusieurs formes de négligence.
1. La négligence sur le plan physique, soit le fait de ne pas assurer l’essentiel des besoins de l’enfant au niveau alimentaire, vestimentaire, au niveau de l’hygiène ou du logement compte tenu des ressources présentes. Voici quelques indices à considérer : de la nourriture inexistante, insuffisante ou inadéquate qui par exemple peut avoir comme impact d’entraîner un retard de croissance, un manque constant d’hygiène (par exemple la présence récurrente de poux et aucune mesure prise pour remédier à la situation ou encore la malpropreté corporelle qui entrave soit la santé, l’estime de soi ou la socialisation de l’enfant), des vêtements qui sont inadéquats selon la saison, l’insalubrité du milieu de vie de l’enfant ou qui présente des risques de blessures pour l’enfant (par exemple, la présence de substances ou d’objets dangereux à portée de main), une absence de domicile familial fixe. Habituellement, c’est la forme de négligence la plus observable et la plus fortement reliée à un contexte de pauvreté.

  1. Il y a également la négligence sur le plan de la santé, où le parent n’assure pas à l’enfant ou ne lui permet pas de recevoir les soins que requiert son état de santé soit physique et/ou mentale. Les indices de cette forme de négligence peuvent être par exemple des maladies non traitées, des blessures non soignées, des parents qui ne vont pas consulter lorsque leur enfant présente une forte fièvre puisqu’ils ne veulent pas attendre à l’urgence par exemple. Un refus ou une négligence des parents de consulter un professionnel de la santé (par exemple, une non prise de rendez-vous pour faire réparer une carie chez le dentiste, des parents qui ne se présentent pas aux rendez-vous médicaux). Un autre exemple, malgré des inquiétudes du milieu scolaire, les parents ne font pas vérifier l’audition ou la vision de leurs enfants. On peut également parler de mauvais usage de médicament (par exemple, un oubli systématique de donner des antibiotiques).
  2. Il y a aussi la négligence sur le plan éducatif, c’est-à-dire que les parents ne sont pas en mesure d’offrir une surveillance adéquate ou un encadrement approprié selon les besoins développementaux de leur enfant. Donc, quelques indices, un manque de stimulation important sur les plans langagier, moteur, social ou cognitif selon l’âge. Un choix de gardiennage inapproprié, la scolarisation limitée ou empêchée par les parents, une absence d’encadrement ou un manque de surveillance par les parents en fonction des besoins et de l’âge développemental de l’enfant (par exemple, un parent qui laisse seul ses enfants d’âge préscolaire).
  3. La dernière forme de négligence qui a été introduite par le comité d’experts sur la révision de la LPJ en 2004 est la négligence dite affective, émotionnelle ou psychologique. Elle se traduit par l’incapacité ou la non-disponibilité psychologique ou émotionnelle du parent dû par exemple à des problèmes personnels (problèmes de consommation, de la violence conjugale) et cela amène le parent à avoir de la difficulté soit à percevoir, à interpréter ou à répondre adéquatement aux demandes et aux besoins émotionnels de son enfant, tel que le besoin d’attention, le besoin de sécurité affective, d’estime de soi, d’affection, etc. Cette forme de négligence inclut également l’indifférence ou l’isolement. Il faut considérer ici que le parent est bien souvent lui-même en état de survie, ce qui l’amène à en faire le minimum. Toutefois, le problème ici est que parfois cela ne suffit pas pour s’assurer que le développement et la sécurité de l’enfant ne soient pas compromis.
  4. Certains documents de référence font également mention d’une autre forme de négligence, soit la négligence communautaire qui met en lumière la responsabilité populationnelle dans la problématique de la négligence. Ce n’est pas qu’une responsabilité parentale, elle est aussi sociétale. En effet, selon Lacharité, la problématique de la négligence nous parle aussi des carences et des échecs de la collectivité à soutenir les parents dans l’exercice de leurs rôles parentaux. La négligence communautaire est donc l’absence ou l’insuffisance des ressources, des politiques ou des programmes destinés au soutien des enfants et des familles. Par exemple, est-ce que les différents services sont facilement accessibles ou y-a-t-il une liste d’attente de plusieurs mois pour avoir accès à un HLM, à un service offert par le CLSC que ce soit un service en santé mentale ou en enfance jeunesse, etc. ?
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3
Q
À partir d’un exemple concret, être en mesure de reconnaître le type de négligence selon le continuum
	Négligence situationnelle 
	Négligence périodique 
	Négligence récurrente 
	Négligence installée
A
  • à + , circonstancielle à chronique

situationnelle, périodique, récurente, installé

SPRI

Sur ce continuum, on retrouve :
1. La négligence situationnelle. La famille traverse une période de vie avec des événements qui crée un déséquilibre important. Il est souvent possible d’identifier un ou des événements directement liés à cette rupture d’équilibre. On peut donc dire que ce sont souvent des parents qui possèdent de bonnes compétences parentales, mais qui vivent une situation difficile qui est contextuelle et temporaire. L’enfant peut présenter des vulnérabilités dans son développement.

  1. Ensuite, nous retrouvons la négligence périodique. La famille a déjà connu des périodes de vie fonctionnelles, ce qui indique qu’elle possède des capacités. En effet, les différents membres de la famille présentent des ressources internes ou externes, des expériences passées et des conditions de vie plutôt favorables. Néanmoins, bien qu’on ne parle pas de chronicité, il y a des problèmes sur plus d’un aspect et ces difficultés ont déjà été présentes par le passé. La sécurité et/ou le développement de l’enfant sont préoccupants.
  2. Par la suite, la négligence récurrente résulte de difficultés importantes qui se situent à plusieurs niveaux. En effet, les parents présentent des lacunes au niveau des ressources internes et externes, ce qui rend l’exercice du rôle parental plus difficile, on se questionne sur les capacités du parent à répondre aux besoins de la famille (soit physique, affectif, sur le plan éducatif ou les besoins sociaux). La sécurité et/ou le développement de l’enfant sont préoccupants ou peuvent être compromis. Il y a de l’ouverture face à l’intervention, mais le défi réside dans la réelle mise en action pour apporter des changements.
  3. Finalement, il y a la négligence installée où il y a un cumul des difficultés et de lacunes sur le plan des ressources internes et externes qui jouent sur l’exercice des fonctions parentales. Le pronostic quant à la diminution des conduites négligentes est plutôt sombre. Les parents sont peu motivés à modifier la situation pour différentes raisons, dont le sentiment d’impuissance qui s’est ancré en eux. Il peut y avoir un doute quant à la capacité à apporter des changements, ce qui est préoccupant considérant que la sécurité et/ou le développement de l’enfant sont, à cette étape, compromis.
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4
Q

Reconnaître les différentes conséquences sur l’enfant selon les 4 grands domaines présentés
 Ne pas apprendre par cœur toutes les conséquences présentées dans la carte conceptuelle de Bouchard

A

Selon le Centre jeunesse de la Montérégie (2010), se manifestent selon 4 grands domaines :

  • Augmentation des risques de mortalité ou morbidité (plan physique)
  • Augmentation des risques d’exposition à d’autres formes de mauvais traitements
  • Présence de restrictions importantes dans ses milieux de vie
  • Séquelles développementales (directement en lien avec la négligence)

Portrait assez complet des conséquences possibles par Bouchard (2016)

Conséquences
Les conséquences de la négligence parentale sur l’enfant peuvent être variables et de différents ordres.

  1. Tout d’abord, sur le plan physique, il y a une augmentation des risques de mortalité ou de morbidité chez l’enfant. Cela peut s’observer de différentes manières, par exemple un accident dû à un manque de surveillance tel qu’une noyade, une suffocation, une chute, etc. Des conséquences découlant d’une exposition prénatale à l’alcool ou à d’autres psychotropes, des lésions découlant d’un manque de soins médicaux ou encore des retards de croissance en lien avec la malnutrition.
  2. Comme mentionné précédemment, une autre conséquence est celle d’une augmentation des risques d’exposition à d’autres formes de maltraitance tel que les abus physiques, sexuels et de mauvais traitements.
  3. Du fait que les familles négligentes sont souvent isolées socialement, une autre conséquence importante est celle de la restriction considérable des occasions normatives en termes de développement cognitif, affectif et social des enfants, mais également en termes de manque d’opportunité de prendre part à des contextes sociaux et éducatifs stimulants qui pourraient contribuer au développement de l’enfant et voire même à compenser certaines lacunes des figures parentales. Par exemple, en développant des relations positives avec d’autres personnes ou en participant à des activités parascolaires en dehors de la famille. Toutefois, ce que l’on voit est que souvent, ces familles ne se donneront pas l’opportunité de faire des activités en dehors de la famille.
  4. Finalement, les séquelles développementales qui peuvent être directement en lien avec la négligence. Il y en a plusieurs :
    ADans ce domaine, on fait référence au fonctionnement sensoriel et neurocognitif. Par exemple, les enfants négligés peuvent présenter des réactions anormales au stress (en lien avec la sécrétion du cortisol).BDeuxièmement, on peut parler d’impacts au niveau de l’engagement social mutuel et de la communication. Par exemple, certains enfants négligés peuvent présenter des comportements d’obéissance excessive.CTroisièmement, l’expression et la régulation des affects. Les enfants négligés peuvent avoir un plus faible registre émotionnel et une difficulté à identifier et à exprimer leurs émotions, leurs états internes. Ils peuvent également avoir une difficulté à communiquer leurs différents besoins puisque ces derniers sont bien souvent peu reconnus par leurs propres parents.DL’attachement et les représentations de soi et des autres. Donc, on fait ici un lien avec le style d’attachement que l’enfant va développer. On peut également penser qu’une conséquence possible est la tendance à l’inversement des rôles parent-enfant, faisant référence à la parentification pathologique que nous avons vue dans un cours précédent.

Pour un portrait plus complet des différentes conséquences possibles de la maltraitance, je vous invite à prendre connaissance de la carte conceptuelle de Bouchard.

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5
Q

 Être en mesure de reconnaître les différentes interventions à privilégier
 Ne pas apprendre par cœur l’outil d’intervention du triangle présenté à la diapo 16

A

INTERVENTIONS À PRIVILÉGIER

Approche multidimensionnelle

intervenir sur l’ensemble de la famille

Contribution d’une équipe multidisciplinaire

Approche de groupes (destinées aux parents ou l’enfant)

Création d’une relation de confiance

Approche centrée sur la communauté

Se centrer sur les besoins de l’enfant avant tout, son intérêt prime

Intervenir tôt

Intervention de longue durée et avec l’intensité appropriée

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6
Q

La mère d’Anaïs joue très rarement avec elle et passe très peu de moments mère-fille. Sa mère dit qu’elle n’a pas eu tant d’amour lorsqu’elle était jeune, que c’est « la job » de la garderie d’éduquer son enfant et ne reconnaît pas la nécessité de donner de l’attention à ses enfants.

A

Négligence

au plan éducatif

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7
Q

Lorsque Julien ne range pas ses jouets ou rouspète lorsqu’on lui fait des demandes, cela met son père très en colère. Selon ce dernier, les enfants doivent écouter les adultes. Lors des moments où Julien n’écoute pas, il arrive que son père le frappe.

A

Maltraitance

(Abus physique)

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8
Q

Charlotte a 3 ans et est très souvent malade. Les éducatrices au CPE conseillent à sa mère d’aller voir leur médecin pour faire un suivi de santé, mais les parents ne peuvent pas aller à la clinique puisqu’ils travaillent beaucoup les soirs. Ils n’ont pas d’argent en ce moment pour assurer les soins de santé.

A

Négligence

au plan de la santé

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9
Q

Chaque matin, Adam arrive à l’école et il dit avoir faim. Lorsque son enseignante lui demande ce qu’il mange pour déjeuner, il dit qu’il ne déjeune pas, car sinon ses frères plus jeunes n’auront rien à manger. Il préfère leur en laisser et il mentionne qu’il n’y a pas beaucoup de nourriture à la maison.

A

Négligence

au plan physique

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10
Q

Lorsque Lucien a de mauvais résultats à l’école, le père de Lucien lui répète souvent qu’il devrait être plus comme son frère et qu’il est un « bon à rien comme sa mère ».

A

Maltraitance

mauvais traitements psychologiques

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11
Q

Caroline est en 3e année et a de la difficulté à être en présence d’un adulte. Cela lui crée beaucoup d’anxiété et elle s’enfuit. Il y a deux ans, l’école a appris que Caroline a été victime d’abus sexuel par son oncle pendant plusieurs années.

A

Maltraitance

abus sexuel

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12
Q

La maman de Pénélope aime beaucoup ses enfants, mais depuis qu’elle a appris qu’elle a le cancer, rien ne va plus à la maison. Elle laisse souvent les enfants sans surveillance à la maison et oublie de faire des courses pour se procurer de la nourriture. Le père de Pénélope est parti il y a quelques années et c’est la mère qui s’occupe de la famille depuis.

A

Négligence

au plan éducatif et physique

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13
Q

Uniquement comprendre de manière globale si la transmission intergénérationnelle de la maltraitance est un fait avéré.

A

Quel terme plus nuancé peut être utilisé pour parler de la notion de la transmission intergénérationnelle de la maltraitance ?

Transmission intergénérationnelle des impacts de la maltraitance.

Rétroaction : Il s’agit de ce qui affecte l’individu qui a vécu de la maltraitance et ce qui pourrait le suivre tout au long de sa vie.

Certains chercheurs croient que si une personne a été maltraitée, elle sera amenée à perpétuer cette maltraitance en tant que parent. D’autres chercheurs croient que ce n’est pas parce qu’une personne a été maltraitée qu’elle sera un parent maltraitant. Également, ce n’est pas parce qu’une personne n’a pas été maltraitée qu’elle n’adoptera pas des comportements maltraitants envers ses enfants.

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