Semaine 1 Flashcards
Être en mesure de distinguer la famille traditionnelle, de la famille moderne, de la famille postmoderne
Famille traditionnelle:
Solidarité entre les membres de la communauté familiale
Objectifs familiaux communs primant sur les volontés individuelles
Autorité de source divine du père de famille
Rôles parentaux distincts selon l’âge et le sexe
Sexualité procréatrice
Amour : devoir conjugal
Famille ancrée culturellement
Famille moderne :
Privatisation de la vie familiale
Accomplissement des rôles conjugaux rigides
Autorité du mari
Modèle asymétrique : pourvoyeur/ménagère
Sexualité romantique
Amour fusionnel : un partenaire disparaît au profit du couple
Famille universelle : s’impose comme type idéal, qu’elle que soit la culture
Famille postmoderne : Diversité des catégories familiales Individualité, liberté, satisfaction personnelle Autorité des deux parents Symétrie des rôles parentaux Sexualité hédoniste Amour fusionnel : s’unir sans se nouer Famille polymorphe : diversité des formes familiales
Commençons par la famille traditionnelle :
C’est le type de famille qu’on retrouve largement, presqu’exclusivement, avant la période d’industrialisation (soit avant la Seconde Guerre mondiale).
Il faut savoir que la société traditionnelle présente un caractère plutôt conservateur et homogène. On utilise le qualificatif traditionnel pour désigner ce type de société parce qu’elle se fonde sur la tradition, c’est-à-dire sur le maintien des pratiques et les valeurs transmises par les générations précédentes. On peut donc dire que l’organisation sociale est avant tout structurée autour de la parenté et des groupes d’âge. Cela signifie que la famille est centrale et qu’à chaque groupe d’âge correspondent des droits, mais également des devoirs ainsi qu’un statut social.
Les rapports au sein même de la famille sont donc très hiérarchiques. Le père est le chef de la famille et détient l’autorité ; il se doit de faire respecter les principes divins.
À cette période de l’histoire québécoise, la religion est centrale et très importante dans toutes les couches de la société et ça se reflète au sein même de la famille.
La mère, quant à elle, est soumise à son mari et l’accomplissement de sa destinée va passer par la maternité. Les enfants sont perçus avant tout comme de la main-d’œuvre et ils doivent obéissance à leurs parents.
Il faut garder en tête que l’union du couple est basée à ce moment-ci sur une alliance avant tout économique et représente une question de nécessité. Le mariage est donc réalisé dans le but de procréer amenant les membres de la famille traditionnelle à partager les mêmes buts, soit d’assurer la survie du groupe (donc de la famille) et d’assurer la transmission du patrimoine familiale également.
À cette époque, on peut comprendre que si chaque membre de la famille est nécessaire pour la survie du groupe, il existe une conviction inébranlable qu’il faut maintenir l’institution familiale à tout prix. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de famille monoparentale ou recomposée, mais ces structures familiales résultent presqu’exclusivement du veuvage, soit de la perte d’un des deux parents.
On dit également que la famille est ancrée fortement dans la culture de l’époque. Par exemple, on parle de la famille canadienne-française pour illustrer la réalité particulière de ces familles versus la réalité quelque peu différente des familles canadiennes-anglaises qui habitent au Québec.
Par la suite, la famille moderne :
À la suite de la 2e Guerre mondiale, on commence à voir apparaître au Québec la famille dite « moderne ». À cette époque un des changements majeurs observés est la privatisation des relations familiales, soit le processus par lequel les relations familiales passent du domaine public au domaine privé.
Le couple devient donc le coeur de la famille. L’importance est maintenant mise sur l’amour entre les deux partenaires que l’on souhaite éternelles. Nous n’avons qu’à penser à cette fameuse phrase des contes de fées « ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps ». Il faut donc savoir que cette union se vit encore à travers le mariage, mais l’accent est mis davantage sur la romance.
L’accomplissement des rôles conjugaux et parentaux est encore rigide, c’est-à-dire que le mari est considéré comme le pourvoyeur de la famille. C’est donc à lui d’assumer la fonction de faire vivre financièrement la famille et de s’occuper de la sphère publique. La femme, quant à elle, est l’épouse ménagère. Son rôle est donc d’entretenir la maison et de prendre soin des enfants. Elle va se charger davantage de la sphère privée, soit de la famille, et on conçoit encore que la féminité se définit par la maternité. L’autorité est donc détenue par le mari et on fait face à un modèle asymétrique des rôles parentaux.
C’est l’époque où on se définit beaucoup par notre couple ; on parle alors d’amour fusionnel où les partenaires s’effacent au profit du couple et du maintien de la famille.
Les parents commencent à être influencés par le discours des courants de psychologie qui émergent à cette époque. On va donc favoriser maintenant davantage la stimulation, l’affection, le contact physique, le développement de la personnalité et la liberté des enfants. Les enfants ont donc davantage de place dans la famille et on les reconnaît comme tels, c’est-à-dire comme des êtres qui ont des besoins spécifiques qui sont propres à l’enfance et non plus comme des « minis adultes ». De plus, avec la diminution de la taille des familles, les mères cherchent davantage à répondre à ces besoins et à s’investir davantage dans les soins et l’éducation de leurs enfants.
Finalement, nous avons la famille postmoderne :
La famille postmoderne apparaît suite à la Révolution tranquille des années 70 où la société québécoise a vécu de profonds bouleversements.
La famille postmoderne se caractérise avant tout par la diversité de sa composition. Nous retrouvons maintenant plusieurs possibilités de structures familiales, mais il est également possible de vivre en dehors du cadre de la famille, c’est-à-dire que certains individus font le choix conscient de ne pas fonder une famille et de demeurer célibataire.
L’individu postmoderne se préoccupe d’abord et avant tout de ses propres désirs, son épanouissement personnel et de sa réussite sociale. On cherche maintenant à s’accomplir dans toutes les sphères de notre vie, autant professionnellement qu’en amour que comme parent. Cette pression de performance est un aspect central de la vie des parents en 2019 et amène des enjeux importants qui doivent être considérés dans nos interventions.
Dans la famille postmoderne, on retrouve également une diversification accrue des rôles adoptés par les mères et par les pères. Alors que la complémentarité des tâches faisait partie des valeurs de la famille moderne, il est davantage question d’égalité et de symétrie des rôles maintenant.
La famille postmoderne s’inscrit donc dans un courant davantage individualiste où le « moi » passe avant le « nous » ce qui, on peut le comprendre, amène une diversité plus grande des types de famille rencontrée en intervention.
Être en mesure de répondre à des vrais ou faux (ou trouver l’énoncé vrai ou faux) concernant les types de familles où grandissent les enfants québécois (pas besoin de connaître les statistiques par cœur, mais les tendances)
¼ des familles sont recomposées ;Une fois sur deux constitué de mère + kids + beau-père
Plus rare : père + kids + belle-mère
Plus du tiers des familles recomposées sont complexes kids de plusieurs unions ( il y en a de plus en plus comme ça)
2001 : 66.9% biparentales intactes. 9.5% recomposées. 23.6% monoparentales ( 81.3% matricentriques 18.7% patricentriques)
Pas vrai que la moitié des kids ont des parents divorcés
La moitié des couples qui divorce n’ont pas eux de kids. Mais il y a de plus en plus d’union libre ( en couple mais pas de marriage)
43.6% des kids âgées de 2 à 13 ans dont les parents vivent en union libre ont vécu u moins une transition familial, cette proportion est de 19.9% pour kids avec parents qui se sont mariés après avoir cohabité et 12.3% pour kids avec parents marié dèes le début de leur union.
Parents se sépare de plus en plus tôt après naissance des kids ce qui augmente probabilité d’avoir une famille recomposé.
Kids circulent entre maison des parents;
Dans famille considéré comme monoparentale ou recomposé kids passe quand meme du temps avec les 2 parents.
59% dans les doc officiel : garde confié à la mère, 13% au père 29% garde partagé (bien des cas habite surtout chez la mère quand même)
2 ans après la séparation le tier des kids ont une nouvelle figure parentale
5 ans : 2/3
10 ans : 87%