SEMAINE 2 : Les écoles de pensée en intervention familiale Flashcards

1
Q

Connaître les 3 grands courants théoriques à la base de la thérapie familiale systémique

A

La théorie générale des systèmes (Ludwig Von Bertalanffy)

les théories de la communication (Ruesch et Bateson)

la cybernétique (Wiener)

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Q

 Pouvoir reconnaître la théorie générale des systèmes (Ludwig Von Bertalanffy)

La théorie générale des systèmes (Ludwig Von Bertalanffy) :

A
  • Cette théorie s’intéresse au processus d’interaction et de communication entre les différents membres du système (ex : la famille).
  • 2 types de systèmes (fermer et ouvert)
  • 3 propriété/principes fondamentales :
  1. Totalité :
    un système est différent de la somme de ses parties
    - Notion de qualité émergente : le système possède des qualités qui lui sont propres et qui sont différentes des propriétés que possèdent les parties séparément.
    Ex : L’eau (H2O) a des propriétés (ex : désaltérante) que n’ont ni l’oxygène, ni l’hydrogène
    Ex : équipe sportive
  2. Autorégulation :
    Tendance de tout système à vouloir maintenir son équilibre autrement dit son homéostasie.
  3. Équifinalité :
    Un même état final peut provenir de conditions initiales différentes
    - Doit donc s’intéresser au ici et maintenant et chercher à comprendre le comment plutôt que de s’intéresser à l’histoire passée du système.
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Q
	Reconnaître les 3 propriétés fondamentales de la théorie générale des systèmes   
	Totalité 
	Autorégulation 
	Équifinalité 
\:
  1. Totalité :
A

un système est différent de la somme de ses parties
- Notion de qualité émergente : le système possède des qualités qui lui sont propres et qui sont différentes des propriétés que possèdent les parties séparément.
Ex : L’eau (H2O) a des propriétés (ex : désaltérante) que n’ont ni l’oxygène, ni l’hydrogène
Ex : équipe sportive

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4
Q
	Reconnaître les 3 propriétés fondamentales de la théorie générale des systèmes   
	Totalité 
	Autorégulation 
	Équifinalité 
\:
2.	Autorégulation :
A

Tendance de tout système à vouloir maintenir son équilibre autrement dit son homéostasie

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5
Q

 Reconnaître les 3 propriétés fondamentales de la théorie générale des systèmes
 Totalité
 Autorégulation
 Équifinalité

  1. Équifinalité :
A

Un même état final peut provenir de conditions initiales différentes
- Doit donc s’intéresser au ici et maintenant et chercher à comprendre le comment plutôt que de s’intéresser à l’histoire passée du système.

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6
Q

 Pouvoir reconnaître les théories de la communication (Ruesch et Bateson)

A

 La pathologie serait le résultat d’un dysfonctionnement au niveau de la communication.
• Les tenants de cette approche parlent alors de troubles de la communication

 L’accent doit donc être porté sur les unités de communication (les messages) et les interactions (une série de messages échangés entre les individus)
• Et non sur la personne et ses difficultés d’adaptation (son symptôme)

Prémisse de base :
1. On ne peut pas ne pas communiquer, on communique 24/7
• Autrement dit, on ne peut pas ne pas avoir de comportement
• Ex : le silence est un comportement (et non un non-comportement). Il transmet donc un message même s’il n’est pas transmis verbalement

  1. Il existe toujours deux niveaux de communication : le contenu et la relation
    • Ce qui est dit et comment c’est dit
    • Parfois cherche à communiquer autre chose que le contenu
  2. La nature d’une relation dépend de la ponctuation des séquences de communication entre les partenaires et de la perception de chacun face à la situation
    • Ex : J’arrive tard, car elle me fait des reproches. Je lui fais des reproches, car il arrive tard.
  3. Les personnes utilisent simultanément le mode digital (verbal, le message formel) et le mode analogue (non verbal).
  4. Une communication est appelée symétrique ou complémentaire, selon qu’elle se fonde sur l’égalité ou la différence

Le jeu de définition des relations
Chaque fois que deux personnes communiquent, il y a :
-Transmission d’informations sous mode digital et analogue
-Définition de la relation (Position de chacun face à l’autre, cette position n’est pas statique)
3 possibilités lorsque A propose une définition de la relation à B
1. Elle est confirmée par l’autre (« Oui, c’est comme ça que je te vois. »)
2. Elle est rejetée par l’autre (« Non, je ne te vois pas comme cela. »)
3. Elle est déniée par l’autre : la personne ne tient pas compte de la proposition de A et lui répond à un autre niveau
• La réponse donnée n’est pas en lien avec ce que la personne est en train de lui dire

Les types de relations pouvant s’établir :
1. Symétrique
qui se fonde sur l’égalité
• Chacun partage le pouvoir (peut mener l’action, donner son avis, etc.)

  1. Complémentaire
    qui se fonde sur la différence
    • Il y a une personne qui est en position haute et l’autre en position basse
    • Dans une relation complémentaire réciproque, le pouvoir n’appartient pas forcément à la personne qui occupe la position haute.
    • Le pouvoir appartient à la personne qui initie le jeu relationnel, car les deux personnes acceptent leur position. QBDSM
  2. Hiérarchique
    c’est-à-dire circulaire, mais non réciproque, une des deux personnes est favorisée (celle en position haute) et détient le pouvoir puisqu’il y a un rapport de force d’instauré
    • ex : contexte de violence conjugale

 Possibilité de conflits relationnels lorsqu’une des personnes en interaction refuse la position qui lui est conférée dans le jeu relationnel et que l’autre refuse de s’ajuster

  1. Escalade symétrique pour la position haute
  2. Escalade symétrique pour la position basse
  3. Escalade asymétrique ( bas veut plus bas ou haut veut plus haut)

 Les dénouements possibles d’un conflit relationnel

  1. Le redéfinition de la relation
  2. L’éclatement de la relation ( conflit s’envenime et vient toucher à d’autres sphères et peut entrainer une couper relationnelle)
  3. La propagation du conflit ( embarque quelqu’un dans la chicane)
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7
Q

 Comprendre et reconnaître les 5 prémisses de base de la théorie de la pragmatique de la communication

A

Prémisse de base :
1. On ne peut pas ne pas communiquer, on communique 24/7
• Autrement dit, on ne peut pas ne pas avoir de comportement
• Ex : le silence est un comportement (et non un non-comportement). Il transmet donc un message même s’il n’est pas transmis verbalement

  1. Il existe toujours deux niveaux de communication : le contenu et la relation
    • Ce qui est dit et comment c’est dit
    • Parfois cherche à communiquer autre chose que le contenu
  2. La nature d’une relation dépend de la ponctuation des séquences de communication entre les partenaires et de la perception de chacun face à la situation
    • Ex : J’arrive tard, car elle me fait des reproches. Je lui fais des reproches, car il arrive tard.
  3. Les personnes utilisent simultanément le mode digital (verbal, le message formel) et le mode analogue (non verbal).
  4. Une communication est appelée symétrique ou complémentaire, selon qu’elle se fonde sur l’égalité ou la différence

Symétrique : deux collègue égaux discute d’un travail
Complémentaire : parent-enfant, prof-élève ( les deux sont d’accord de leur position)
Hiérarchique : rapport de force favorise l’une des personnes et l’un s’impose l’autre est pas d’accord

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8
Q

 Pouvoir reconnaître la cybernétique (Wiener)

A

2 Principes :
1. Rétroaction : Dans un système vivant, une action produit toujours une information en retour, qui modifiera l’action par la suite.
 Face à des pressions extérieures ou intérieures, un système cherche continuellement à maintenir ou rétablir son équilibre grâce à des mécanismes de type rétroactif
• Rétroaction négative : Processus d’autorégulation qui tend à réduire l’écart avec l’état stable afin de maintenir le fonctionnement actuel

• Rétroaction positive : Processus d’autorégulation qui accentue l’écart avec l’état stable afin de déstabiliser le système et amener un changement dans le fonctionnement actuel.

Étant continuellement en interaction avec l’environnement, le système, pour survivre et s’adapter aux demandes internes et externes, doit à la fois maintenir une stabilité et procéder à des changements afin d’évoluer
• Ex : À l’adolescence, les parents doivent maintenir un certain cadre tout en assouplissant les règles afin de répondre aux enjeux de cette période
2 tendances pour s’équilibrer :
• Conserver une stabilité grâce aux rétroactions négatives = morphostase
• Procéder à des changements grâce aux rétroactions positives = morphogenèse
« L’homéostase serait donc le résultat du jeu d’équilibre entre ces deux tendances

  1. Circularité : Les relations entre les éléments ne sont pas linéaires, mais bien circulaires
     Il y a toujours une influence réciproque entre A et B (donc pas de lien de cause à effet)
    • En effet puisque A agit sur B et B rétroagit en même temps sur A, cela modifie le message en cours transmis par A

La cybernétique de premier ORDRE considère que le système observé est séparé de l’observateur
Le premier MOUVEMENT de la cybernétique de premier ordre étudie les processus par lesquels les systèmes réussissent à maintenir leur homéostasie.
Question qui est posée : comment le système arrive à maintenant son organisation intacte (son équilibre) ?
Le deuxième MOUVEMENT cybernétique de premier ordre étudie comment les systèmes évoluent, se transforment et créent des nouvelles structures.
Question posée : Comment le système peut faire émerger un autre équilibre à partir d’une situation de déséquilibre ?

La cybernétique de deuxième ORDRE considère que l’observateur doit s’inclure dans le système observé puisqu’il n’est pas indépendant de ce dernier.
• L’observateur doit s’inclure dans la lecture qu’il fait de la réalité puisqu’elle n’est pas un résultat objectif, mais une perception de la réalité qui est teintée par l’observateur lui-même (ex : son histoire personnelle)

Autoréférence : « Désigne l’activité de l’intervenante ou de l’intervenant qui porte attention à son expérience émotionnelle et s’y réfère afin de comprendre la nature et le devenir du système thérapeutique »
• Importance d’utiliser son ressenti pour mieux saisir la nature de la dynamique familiale

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9
Q

Reconnaître ou associer ces différentes notions
 Un système
 Les 2 types de systèmes
 Autoréférence

 Un système

A

 Un système :
Ensemble d’éléments organisés en interaction les uns avec les autres
- Interaction dynamique
- Évolue dans le temps/ continuellement en mouvement
- Généralement composé de plusieurs sous-système ( ex : parents, fratrie)

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10
Q

Reconnaître ou associer ces différentes notions
 Un système
 Les 2 types de systèmes
 Autoréférence

Les 2 types de systèmes

A

 Les 2 types de systèmes
1. Système qui tend à la fermeture :
S’isole des systèmes environnants Ex : secte
2. Système qui tend à l’ouverture :
Système en interaction avec d’autres systèmes et où il y a un échange d’informations.

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11
Q

Reconnaître ou associer ces différentes notions
 Un système
 Les 2 types de systèmes
 Autoréférence

Autoréférence

A

 Autoréférence
Désigne l’activité de l’intervenante ou de l’intervenant qui porte attention à son expérience émotionnelle et s’y réfère afin de comprendre la nature et le devenir du système thérapeutique
Importance d’utiliser son ressenti pour mieux saisir la nature de la dynamique familiale

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12
Q

Être en mesure de reconnaître la notion ou à travers une mise en situation, être en mesure d’identifier :
 Les 3 possibilités de définition des relations

A

Elle est confirmée par l’autre (« Oui, c’est comme ça que je te vois. »)
Elle est rejetée par l’autre (« Non, je ne te vois pas comme cela. »)
Elle est déniée par l’autre : la personne ne tient pas compte de la proposition de A et lui répond à un autre niveau
o La réponse donnée n’est pas en lien avec ce que la personne est en train de lui dire

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13
Q

Être en mesure de reconnaître la notion ou à travers une mise en situation, être en mesure d’identifier :

 Le type de relation établie

A

Le type de relation établie

Symétrique :
qui se fonde sur l’égalité
o Chacun partage le pouvoir (peut mener l’action, donner son avis, etc.)

Complémentaire :
qui se fonde sur la différence
o Il y a une personne qui est en position haute et l’autre en position basse
o Dans une relation complémentaire réciproque, le pouvoir n’appartient pas forcément à la personne qui occupe la position haute.
 Le pouvoir appartient à la personne qui initie le jeu relationnel, car les deux personnes acceptent leur position. QBDSM

Hiérarchique :
c’est-à-dire circulaire, mais non réciproque, une des deux personnes est favorisée (celle en position haute) et détient le pouvoir puisqu’il y a un rapport de force d’instauré
 ex : contexte de violence conjugale

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14
Q

Être en mesure de reconnaître la notion ou à travers une mise en situation, être en mesure d’identifier :
 Le type de conflit relationnel

A

Escalade symétrique pour la position haute
Escalade symétrique pour la position basse
Escalade asymétrique

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15
Q

Être en mesure de reconnaître la notion ou à travers une mise en situation, être en mesure d’identifier :
 Le patient désigné

A

Le patient désigné :

Le patient désigné est le membre de la famille identifié comme étant l’individu problématique, autrement dit le porteur du symptôme.
o Habituellement, la référence s’organise autour de lui.

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16
Q

Être en mesure de reconnaître la notion ou à travers une mise en situation, être en mesure d’identifier :
 Le symptôme

A

Le symptôme:

L’apparition d’un symptôme (comportement symptomatique) par un des membres de la famille est une représentation symbolique d’un conflit ou d’un problème au sein de la famille (échec d’autorégulation du système)
 C’est un signal d’alarme
Le symptôme est donc une tentative d’adaptation du système qui peut avoir deux fonctions :
o Fonction homéostatique soit retrouver l’équilibre par une rigidification de son fonctionnement
o Fonction de mise en crise par un emballement du système

17
Q

Être en mesure d’associer le bon angle d’analyse au bon courant de la cybernétique

A

La cybernétique de premier ORDRE considère que le système observé est séparé de l’observateur
Le premier mouvement de la cybernétique de premier ordre étudie les processus par lesquels les systèmes réussissent à maintenir leur homéostasie.
Question qui est posée : comment le système arrive à maintenant son organisation intacte (son équilibre) ?

Le deuxième mouvement cybernétique de premier ordre étudie comment les systèmes évoluent, se transforment et créent des nouvelles structures.
Question posée : Comment le système peut faire émerger un autre équilibre à partir d’une situation de déséquilibre ?

La cybernétique de deuxième ORDRE considère que l’observateur doit s’inclure dans le système observé puisqu’il n’est pas indépendant de ce dernier.
• L’observateur doit s’inclure dans la lecture qu’il fait de la réalité puisqu’elle n’est pas un résultat objectif, mais une perception de la réalité qui est teintée par l’observateur lui-même (ex : son histoire personnelle)

18
Q

Connaître les indications et les contre-indications de la thérapie familiale

Indications

A

Indication :
 Un problème associé à un membre de la famille. Voici quelques exemples
• Troubles du comportement chez l’enfant et/ou l’adolescent
• Troubles des conduites
• Abus de substances à l’adolescence
• Dépression
• Troubles psychosomatiques (Énurésie, encoprésie, asthme, anorexie)
 Plus les enfants sont jeunes et plus il est pertinent (et important) d’impliquer les parents

19
Q

Connaître les indications et les contre-indications de la thérapie familiale

Contre-indications

A

Contre-indications :
Lorsque les familles sont :
 Non demandantes et non reconnaissantes des difficultés vécues : La famille ne voit pas la situation comme étant problématique (ne vit pas de malaise, d’inconfort) ou aucune reconnaissance de leur part de responsabilité ou leur rôle pour changer la situation
 Réfractaires aux changements : Parfois certains parents vivent un sentiment de dépassement si grand qu’ils ne veulent plus s’impliquer (perte d’espoir face au changement, désinvestissement affectif

20
Q

Savoir reconnaître les critiques formulées envers la thérapie familiale

A

 De façon générale, l’examen de la littérature démontre que les modèles d’inspiration systémique en thérapie familiale sont aussi efficaces, voire supérieurs à d’autres formes de traitement (Hendrick,2009).

 Toutefois, plusieurs critiques ont été formulées à l’égard du mouvement de la thérapie familiale
• Manque d’appuis scientifiques
• Jusque dans les années 1990, il n’y avait pas d’études pour évaluer l’efficacité des modèles proposés par les tenants de la thérapie familiale systémique
• Tendance au dogme
• Constat de Hendrick (2009) : importance de s’ouvrir aux d’autres approches
• Attitude pouvant être familialiste et réductionniste
• Tente de comprendre la réalité complexe d’un individu qu’en considérant le microsystème familial