S2_MAIN Flashcards
Arthrose main:
plus de 60% de la population > à 60ans, surtout chez la femme. Au départ on observe des nodosités, les nodosités de Bouchard Heberden.
L’apparition de ses nodosités s’accompagne de douleurs avec handicap et diminution de la force. Souvent la consultation est plus à visée esthétique.
Chez ses patients on retrouve aussi des gonarthroses, coxarthroses…
Facteurs favorisants : travail manuel, répétitif, hérédité, sexe féminin (problèmes hormonaux).
La personne se présente avec une gêne fonctionnelle (habillage), puis perte de la mobilité progressive, raideurs… retentissements sur la vie de tous les jours.
Rhizarthrose = arthrose de la colonne du pouce.
Il faut surtout retenir qu’il y a une déformation due aux nodules surtout au niveau des inter-phalangiennes distales
Radio : pincements des interlignes (usure des cartilages entraine des produits de dégradation qui ne seront pas éliminés et irritent l’articulation par usure tuméfaction, nodosités, poches de synoviales), ostéophytes.
Traitement : moyens de physiothérapie AI locaux, exercices de mobilisation douce, balnéothérapie (plutôt en milieu chaud), atèles de posture.
Mais les patients ont une gêne importante dans les gestes de la vie courante.
Rhizarthrose:
c’est la localisation de l’arthrose au niveau de l’articulation trapézo-métacarpienne. C’est une localisation fréquente de l’arthrose. Sont responsables, les microtraumatismes répétés, surmenage de la main, génétique, facteurs hormonaux, souvent c’est une complication secondaire d’un traumatisme de la main. La douleur sera typiquement à la base du pouce, elle survient lors de l’utilisation de la main (couture, jardinage, tricotage…). C’est une douleur plus souvent à la face palmaire du pouce, elle s’accompagne d’un retentissement fonctionnel. Puis la douleur deviendra permanente avec parfois un aspect inflammatoire de la région métacarpo-phalangienne. Avec le temps on assiste à une déformation de la base du pouce, une sorte de bosse. C’est la radio qui permet de faire le diagnostic Disparition de l’interligne, remaniement, modification complète du morphotype articulaire dans les formes évoluées. Les possibilités de traitement sont les antalgiques, les AI (voie générale ou AINS locaux efficaces sur des petites articulations), atèle de posture (pour repos de l’articulation, surtout la nuit), kiné en physiothérapie (ultrasons, ondes de choc), dans les formes rebelles recours à la chirurgie (risque d’instabilité, on peut mettre une prothèse trapézo-métacarpienne, risque de détérioration).
Entorse métacarpo-phalangienne:
pathologie traumatique, lésion fréquente, traumatique. Survient lors de chute (pratique du ski). Il est important de faire le diagnostic de gravité. Dans les entorses graves il peut y avoir interposition du ligament collatéral et au final une non-cicatrisation du ligament qui vont laisser subsister une importante gêne fonctionnelle au niveau de la force au niveau de la métacarpo-phalangienne du pouce, diminution de la force. Evolution vers l’arthrose ou handicap important. Donc cela justifie qu’on opère régulièrement ces lésions si c’est un stade 3 (grave).
Dans les explorations c’est l’IRM qui a fait progresser l’approche de ces lésions.
Doigt en marteau = mallet finger:
rupture spontanée du tendon extenseur au niveau de son insertion sur l’articulation distale inter phalangienne. C’est une rupture avec traumatismes. C’est une lésion fréquente, relativement bénigne. On préconise un traitement orthopédique par immobilisation. Survient via un choc direct et brutal sur le doigt. Impossibilité d’extension. Parfois petit arrachement osseux (favorable).
Syndrome canal carpien:
correspond à la souffrance du nerf médian au niveau du poignet par la compression du nerf médian qui est liée à une augmentation de la pression dans le canal carpien. Il est fréquent et de plus en plus dépisté. Il fait partie des maladies professionnelles (tableau 57).
Ce syndrome du canal carpien est souvent associé chez le diabétique dans l’hypothyroïdie (myxodème) ou dans des affections sanguines telles que le myélome ou la sarcoïdose.
Il peut survenir aussi après des fractures du poignet qui vont modifier sa structure anatomique.
Plus fréquent chez la femme mais le tableau clinique n’est pas modifié par l’âge et le sexe.
Symptômes : douleurs qui seront décrites par le patient dans le territoire du nerf médian (pouce-index-majeur). Il y a des anomalies de territoires sensitifs, le nerf médian participe à la sensibilité du bord radial du 4ème doigt. On peut avoir des douleurs rétrogrades, douleurs remontent au niveau du bras, jusqu’à l’épaule…
Description par les patients : Picotements, fourmillements, décharges électriques. Parfois impression d’endormissement, engourdissement. Parfois diminution de la force. Il existe des formes amyotrophiées. Les douleurs sont nocturnes, qui vont jusqu’à réveiller le patient et l’oblige à faire des mouvements pour modifier cette douleurs. Au niveau du canal carpien, la nuit il se produit une stase veineuse comme la main est au repos, à ce moment-là, les veines vont prendre de la place dans le canal. L’élément le plus mou c’est le nerf qui va souffrir par compression.
On décrit parfois une ténosynovite des fléchisseurs car au niveau du canal carpien, chaque fléchisseur est entouré d’une gaine pour glissement et lubrification du tendon. On aura alors une inflammation de ces tendons due à l’augmentation de volume des fléchisseurs qui vont compresser le nerf.
Examens cliniques : 2 tests test de Tinel et le test de Phalen.
Tinel Entre 2 saillies osseuses où il y a le ligament annulaire du carpe, quand on percute à ce niveau ça déclenche une douleur dans le territoire du nerf médian. = percussion du nerf, à tous les endroits/nerfs.
Phalen flexion forcée prolongée du poignet, déclenche des douleurs dans le territoire du nerf médian.
Examens complémentaires : surtout l’électromyogramme qui permet le diagnostic. On n’opère pas sans cette preuve.
EM : stimulation le nerf, et on récupère l’influx au niveau du muscle qui est commandé. Si pathologie, ralentissement au niveau du canal carpien.
Diagnostics différentiels : les racines du nerf médian peuvent être atteintes, il faut avoir la certitude que la compression est au niveau du poignet.
Traitement : antalgiques, infiltrations surtout injection de produit inflammatoire, chirurgie section du ligament annulaire, risque d’algodystrophie.
Donc : compression nerf médian, douleur dans le territoire du nerf médian, douleurs nocturnes, parfois amyotrophie, 2 examens sur le plan clinique : tinel et phalen et 1 examen complémentaire, l’électromyogramme.
Maladie Dupuytren:
contracture, épaississement, rétraction de l’aponévrose palmaire de la main. Equivalent de la maladie de Ledderhose au niveau du pied.
Cette rétraction se caractérise au début par de petites brides, on note la présence de nodules entre le 4ème et 5ème doigts. Ce n’est pas douloureux.
Dans d’autres cas, cette aponévrose va s’épaissir.
Les lésions peuvent évoluer très lentement. A un stade extrême on a une rétraction du 4ème et 5ème doigt, on observe un défaut d’extension.
Facteurs favorisants : génétique, épilepsie, diabète, travail manuel, alcoolisme.
Elle est plus rare chez la femme mais elle apparait plus tard du point de vu âge.
Apparait au niveau de 4 et 5ème doigt, cordes longitudinales, défaut d’extension du 4ème et 5ème doigt au fil du temps.
Donc : pas de douleur, pouce n’est pas atteint, pas de traitement médical, pour éviter une rétraction trop importante on utilise une atèle de posture à la limite. A partir du moment où il y a une gêne réelle on a recours à la chirurgie en sachant qu’on réalisait par le passé une aponévrectomie (exérèse de l’aponévrose) mais risque d’atteinte nerveuse et retard de cicatrisation, aujourd’hui on préconise des aponévrectomie sous cutanée par une mini-incision (multiples sections de la bride) mais risque de récidive dans 30% des cas.