Principes de prévention et contrôle des infections Flashcards

1
Q

D’où vient le mot nosocomial?

A

Le terme vient du grec « nosokomeion » qui veut dire hôpital.

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2
Q

Qu’est-ce qu’une infection nosocomiale?

A

Infection acquise au cours d’un épisode de soins administrés par un établissement du réseau de la santé, quel que soit le lieu (!!) où ils sont administrés : soins aigus, soins de longue durée, soins ambulatoires et soins à domicile.

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3
Q

Critères de définition des infections nosocomiales (3)

A
  • infection absente à l’admission
  • infection débute + de 48h après l’admission
  • infection qui débute peu de temps après le congé de l’hôpital
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4
Q

Pourquoi est-il difficile d’établir un temps précis durant le quel une infection est considérée nosocomiale?

A

La période d’incubation (temps qui s’écoule entre l’acquisition d’un germe et le
moment où les symptômes apparaissent chez la personne atteinte) étant variable
d’une maladie à l’autre, il est difficile d’établir un temps précis durant lequel une
infection est considérée nosocomiale.

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5
Q

Clostridium difficile: jusqu’à combien de temps un épisode de diarrhée peut-il survenir?

A

Un épisode de diarrhée associée à Clostridium difficile peut survenir jusqu’à 2
mois après la sortie de l’hôpital

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6
Q

Facteurs de risques qui contribuent à augmenter les risques de transmission des
infections lors d’épisode de soins
(2 catégories + les facteurs)

A

LIÉS AU PATIENT
• âge
• immunosuppression
• maladies concomitantes

LIÉS À LA MALADIE ACTUELLE
• durée d’hospitalisation
• l’intensité des soins :
o fréquence des interactions entre le personnel soignant et
l’usager
o nombre d’intervention et/ou manoeuvre invasive
• l’exposition aux sources environnementales

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7
Q

Le risque d’acquérir une infection augmente selon quoi?

A

Le risque d’acquérir une infection nosocomiale augmente proportionnellement au nombre de facteurs de risque qu’a un usager.

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8
Q

2 faits donnés par l’OMS à propos de l’ampleur du problème des infections nosocomiales

A
  • Les infections nosocomiales sont les événements indésirables les plus
    fréquents dans le cadre de la prestation de soins mondialement.
  • Des centaines de millions de patients sont affectés annuellement.
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9
Q

8 conséquences de l’ampleur des infections nosocomiales

A

o durée d’hospitalisation prolongée
o morbidité associée (perte d’autonomie)
o prescription accrue d’antibiotiques
o augmentation de la résistance bactérienne
o coûts additionnels en santé
o coûts additionnels aux usagers et à leurs familles
o décès souvent évitables

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10
Q

Infections nosocomiales dans les pays en voie de développement vs dans les pays développés

  • taux d’infections
  • infection la + fréqunte
  • taux d’infections nosocomiales aux soins intensifs
A

VOIE DE DÉVELOPPEMENT

  • taux: 10%
  • la + fréquente: site opératoire
  • taux aux soins intensifs: 40-70%

DÉVELOPPÉS

  • taux: 7%
  • la + fréquente: urinaire
  • taux aux soins intensifs: 20-30%

**bref, ++ dans les pays en voie de développement

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11
Q

Environ … % des infections nosocomiales sont évitables

A

Environ 30 % des infections nosocomiales sont évitables

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12
Q

Mortalité : environ …% des infections nosocomiales au Québec mène au décès

A

Mortalité : environ 4 % des infections nosocomiales au Québec mène au décès

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13
Q

Les infections nosocomiales génèrent-elles bcp de coûts additionnels? À quelle échelle?

A

oui bcp +++

Ÿ- 1 cas diarrhées associées à Clostridium génère 10 000 $ en coûts
additionnels
Ÿ- CHU de Québec 2012-2013 : coût additionnel 3 millions $

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14
Q

4 éléments des mécanismes de propagation des infections

A
  • hôte
  • agents infectieux
  • source ou réservoir
  • mode de transmission
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15
Q

L’infection est le résultat des….

A

L’infection est le résultat des interrelations complexes entre l’hôte et l’agent infectieux.

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16
Q

Qu’est-ce que l’hôte?

Qu’est-ce que l’agent infectieux?

A
  • Hôte
    Individu qui est réceptif à l’infection et qui la contracte. L’infection est le résultat
    des interrelations complexes entre l’hôte et l’agent infectieux.
  • Agent infectieux
    Bactérie, virus ou champignon (Plus rarement parasite ou prion)
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17
Q

2 ordres possibles de source/réservoir

A
  • —- Un membre du personnel ou un visiteur peut présenter
  • une infection active
  • être en période d’incubation
  • être colonisé par un micro-organisme pathogène

—–L’environnement inanimé constitue également une source d’infections
nosocomiales

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18
Q

Qu’est-ce qu’un mode de transmission? Quels sont les modes de transmission?

A

= moyen que prend le micro-organisme pour atteindre l’hôte réceptif à partir de la source.

  • par contact
  • par gouttelettes
  • par voie aérienne
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19
Q

La transmission par contact peut se faire de 2 façons. Lesquelles?

A

directe

indirecte

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20
Q

Définition de transmission par contact direct + 6 exemples

A

= implique un contact peau à peau avec le transfert physique de microorganismes
d’une personne infectée ou colonisée à une personne hôte.

  • poignée de main
  • laver un usager
  • l’aider à se mobiliser
  • lors d’un examen physique
  • lors d’un changement de pansement
  • lors d’une insertion de cathéter périphérique
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21
Q

Défintion de transmission indirect + 3 exemples

A

= implique le contact de la personne hôte avec un objet ou une
surface contaminée présent dans son environnement.

  • l’espace-lit
  • salle de bain
  • lieu commun de l’unité partagé par plusieurs usagers
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22
Q

3 micro-organismes qui se transmettent par contact

A
  • Clostridium difficile
  • Entérocoque résistant à la Vancomycine (ERV)
  • Sarcoptes (agent de la gale)
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23
Q

Définition de la transmission par gouttelettes

A

= implique le transfert de micro-organismes à une autre personne par l’entremise de grosses gouttelettes infectieuses (plus grandes ou égales à 5 microns) qui originent de l’oro-pharynx.

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24
Q

Exemples de contextes dans lesquels il peut y avoir des transmissions par gouttelettes

A
  • conversation
  • toux
  • éternuement
  • procédures pratiquées sur les voies respiratoires (succion, bronchoscopie ou
    traitement d’inhalothérapie)
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25
Q

Les gouttelettes générées peuvent être projetées jusqu’à où?

A

Expulsées avec force, les gouttelettes générées peuvent être projetées sur une
distance de deux mètres.

**donc à risque dans une périmètre de 1-2 mètres de la personne

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26
Q

dans la transmission par gouttelettes, celles-ci restent-elles en suspension dans l’air? Pourquoi?

A

Étant donné leur taille, les gouttelettes ne restent pas en suspension dans l’air.

Après avoir voyagé sur une distance de 1 à 2 mètres, elles tombent sur une surface à
proximité et peuvent être une source de micro-organismes vivants tant qu’elles sont humides.

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27
Q

3 exemples de micro-organismes qui se transmettent par gouttelettes

A
  • virus Influenza et les autres pathogènes respiratoires comme les rhinovirus
    (rhumes)
  • agents causals de certaines méningites : Neisseria meningitidis, Haemophilus
    influenzae
  • coqueluche (Bordetella pertussis).
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28
Q

Transmission par voie aérienne (gouttelettes aéroportées)

A

= implique le transfert de micro-organismes
à une autre personne par l’entremise de petites gouttelettes (plus petites que 5
microns) qui demeurent en suspension dans l’air pour de longues périodes

  • peuvent voyager sur des longues distances (+de 2 mètres)
  • générées de la même façon que les grosses gouttelettes
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29
Q

Différence entre transmission par gouttelettes et transmission par voie aérienne

A

La différence avec la transmission par gouttelettes est qu’il n’est pas nécessaire d’être près physiquement de la personne contagieuse pour contracter l’infection.

Il suffit d’être dans la même pièce, même si celle-ci est vaste.

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30
Q

2 maladies se transmettant par voie aérienne

A
  • tuberculose pulmonaire ou laryngée

* rougeole

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31
Q

Chaque maladie a-t-elle seulement un mode de transmission?

A

non plusieurs agents infectieux se transmettent de plus d’une façons

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32
Q

Comment appelle-t-on une transmission d’un agent de multiples modes? + des exemples

A

mode de transmission mixte

  • gouttelettes/contact
  • aérienne/contact
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33
Q

Pneumonie à SARM

  • modes de transmission impliqués + pourquoi
A

gouttelettes/contact

L’hôte atteint génère de grosses gouttelettes durant la conversation et la toux mais est également porteur sur la peau et par le fait même contamine son environnement par contact.

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34
Q

Infection invasive à streptocoque du groupe A (bactérie mangeuse de chair)

  • modes de transmission impliqués + pourquoi
A

gouttelettes/contact

Les personnes atteintes sont souvent porteuses du germe au niveau de l’oropharynx (peuvent générer des gouttelettes) et ont
des plaies souvent à un membre par où la bactérie entre et cause une destruction tissulaire

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35
Q

Gastroentérite virale

  • modes de transmission impliqués + pourquoi
A

gouttelettes/contact

Lors de vomissements, des gouttelettes sont générées et
contaminent la peau et l’environnement des personnes atteintes.

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36
Q

Varicelle

  • modes de transmission impliqués + pourquoi
A

aérienne/contact

Le virus est présent à l’oropharynx (possibilité de générer des
microgouttelettes) et est présent dans les vésicules sur la peau
(transmission par contact peau à peau).

37
Q

Zona disséminé

  • modes de transmission impliqués + pourquoi
A

aérienne/contact

**comme varicelle parce que même virus

38
Q

Qui et quand doit appliquer les principes de base de prévention?

A
  • par tous les intervenants (médecins, infirmières, physiothérapeutes, etc.)
  • chez tous les usagers
  • en tout temps

en gros tout le monde car le principe selon lequel tous les usagers sont potentiellement
infectieux

39
Q

3 volets des pratiques de base + le plus important

A
  • hygiène des mains +
  • Hygiène et étiquette respiratoire
  • Port de l’équipement de protection personnelle
40
Q

Hygiène des mains

  • efficacité
  • comprend quoi (4)
A
  • moyen le + simple et le + efficace
  • inclut toutes les actions posées pour rendre les mains plus propres :
    • lavage hygiénique (eau, savon)
    • lavage antiseptique (eau, savon avec agent antiseptique)
    • friction hydro-alcoolique (FHA) avec une solution hydro-alcoolique (SHA)
    • antisepsie chirurgicale (eau et savon antiseptique ou SHA)
41
Q

2 flores présentes sur la peau + définition de chacune

A

• flore résidente : ensemble de micro-organismes qui colonise la peau sans
provoquer de maladie.
• flore transitoire : micro-organismes provenant de contacts avec les personnes,
les objets ou l’environnement et qui contaminent la peau.

42
Q

Difficulté de déloger les flores

  • résidente
  • transitoire
A

résidente = difficile à déloger

transitoire = facile à déloger

43
Q

Efficacité des 4 types de lavage de main sur chacune des flores

**voir tableau p.14 des notes

A
LAVAGE
Hygiénique
FLORE RÉSIDENTE
inchangée
FLORE TRANSITOIRE
réduite de bcp
LAVAGE
antiseptique
FLORE RÉSIDENTE
réduite
FLORE TRANSITOIRE
détruite
LAVAGE
friction hydro-alcoolique
FLORE RÉSIDENTE
réduite de bcp
FLORE TRANSITOIRE
détruite
LAVAGE
antisepsie chirurgicale
FLORE RÉSIDENTE
détruite
FLORE TRANSITOIRE
détruite
44
Q

Dans le cadre du travail: 4 moments où il faut effectuer l’hygiène des mains

A
  1. AVANT tout contact avec un usager ou son environnement
  2. AVANT une procédure aseptique
  3. APRÈS un risque de contact avec des liquides biologiques ou lors du retrait des
    gants
  4. APRÈS tout contact avec un usager ou son environnement.
45
Q

Hygiène et étiquette respiratoire

  • c’est quoi
  • cible quoi
A
  • Comprend les mesures destinées à réduire le risque de transmission de pathogènes
    respiratoires dans les milieux de soins.
  • ciblent toutes les personnes (usagers, travailleurs de la santé, visiteurs, bénévoles, etc.) qui entrent dans un établissement de soins ET qui présentent des symptômes compatibles avec une infection des voies respiratoires (IVR) transmissible
46
Q

2 volets de la mesure d’hygiène et étiquette repsiratoire

A
  1. Appliquer des mesures pour contenir les sécrétions respiratoires à la source :
    port du masque.
  2. Respecter à la lettre l’hygiène des mains.
47
Q

EPP: Pourquoi le port des gants ne remplace pas l’hygiène des mains? (2)

A

• il y a des risques de contamination des mains quand on retire les gants
• les gants ont souvent des microfissures non apparentes qui peuvent
laisser passer des microorganismes.

48
Q

EPP: Quand est-il recommandé de porter des gants?

A
- lors de contact possible avec
• du sang / liquides organiques
• sécrétions
• muqueuses / peau non intacte
- lors de manipulation d’objets piquants ou tranchants.

**doivent être mis le plus près possible de l’intervention et retirés immédiatement après

49
Q

EPP: Blouse

  • permet quoi
  • protège contre quoi
A
  • La blouse protège les bras et les vêtements des travailleurs de la santé contre
    les éclaboussures ou souillures de
    • sang / liquides organiques
    • matériel potentiellement infectieux (ex. lors d’un changement de pansement)
  • Elle réduit le transfert des microorganismes aux personnes ou à l’environnement.
50
Q

EPP: Masque

  • protège quoi (2)
  • doit être changé quand?
A
  • protège les muqueuses de la bouche et du nez de l’acquisition d’agents infectieux transmis par gouttelettes ou éclaboussures.
  • protège également l’usager lorsque porté par un travailleur de la santé présentant des symptômes d’infection des voies respiratoires.
  • Il faut le changer quand il devient souillé ou humide
51
Q

EPP: Protection oculaire

  • protège quoi
  • est portée quand
A
  • vise à protéger les yeux de l’acquisition d’agents infectieux transmis par gouttelettes ou éclaboussures.
  • portée en plus du masque dans le cadre d’une intervention ou d’une activité de soins qui risque de provoquer des éclaboussures de sang, de liquides
    organiques ou de sécrétions
52
Q

EPP: comprend quoi? (4)

A
  • gants
  • blouse
  • masque
  • protection oculaire
53
Q

Précautions additionnelles à prendre dans les cas de maladies à transmission par contact (2)

A

En plus de pratiquer l’hygiène des mains, il faut :
• revêtir une blouse
• enfiler des gants

54
Q

Précautions additionnelles à prendre dans les cas de maladies à transmission par gouttelettes

A

En plus de pratiquer l’hygiène des mains, il faut :

• porter le masque

55
Q

Précautions additionnelles à prendre dans les cas de maladies à transmission par voies aériennes

A

En plus de pratiquer l’hygiène des mains, il faut :
• porter le masque à haut pouvoir filtrant (N-95)
- usagers placés dans une chambre à pression négative

56
Q

S’il y a un mode de transmission mixte, quelles sont les précautions additionnelles?

A

on additionne les précautions additionnelles selon les modes de transmission impliqués

57
Q

5 infections nosocomiales fréquentes

A
  • infections urinaires
  • infections du site opératoire
  • infections du cathéter intravasculaire
  • Pneumonie associée au ventilateur
  • Diarrhée associée à Clostridium difficile acquise à l’hôpital
58
Q

Infection urinaire

  • définition
  • fréquence du problème (en %)
A

Infection urinaire acquise en milieu de soins

Ce type d’infection est responsable de 40 % des infections nosocomiales à
chaque année.

59
Q

Infection urinaire

  • facteurs de risque
A

Facteurs liés au patient :
• sexe féminin
• âge avancé
• diabète

Facteurs liés à la maladie actuelle :
• sonde urinaire +++
• absence d’antibiothérapie systémique pour une autre infection
• bris d’asepsie

60
Q

Infection urinaire

En l’absence de sonde urinaire, le facteur de risque principal est …..

A

En l’absence de sonde urinaire, le facteur de risque principal est souvent une
instrumentation urinaire récente (cystoscopie).

61
Q

Infection urinaire - Complications (4)

A
  • obstruction du cathéter urinaire (sonde)
  • formation de lithiases urinaires (pierre)
  • bactériémie (présence de bactéries dans le sang)
  • constitution d’un réservoir de bactéries résistantes
62
Q

Infection urinaire - Prévention (4)

A
  • Réduire l’utilisation des sondes urinaires le plus possible.
  • Adopter des procédures standardisées de pose et d’entretien.
  • Maintenir le sac collecteur plus bas que la vessie.
  • Retirer la sonde dès que possible
63
Q

Infection du site opératoire

  • définition (2)
  • fréquence du problème (en %)
A
  • Les infections de site opératoire comprennent :
    • les infections au site d’incision
    • les infections profondes au site opératoire (organe ou cavité)
  • Entre 1 et 4 % des patients opérés feront une infection de site opératoire.
64
Q

Infection du site opératoire

  • facteurs de risque
A
Facteurs liés au patient :
• immunosuppression
• état nutritionnel pauvre/obésité
• âge avancé
• diabète

Facteurs liés à la maladie actuelle :
• présence d’un corps étranger
• présence de tissus dévitalisés
• absence d’antibioprophylaxie avant l’incision chirurgicale
• chirurgie contaminée ++++ (ex: perforation intestinale)

65
Q

Infection du site opératoire - complications (2)

A
  • formation d’abcès

* bactériémie

66
Q

Infection du site opératoire - prévention (2 types de mesures)

A

• Mesures préopératoires
o minimiser le temps d’hospitalisation avant la chirurgie
o éviter le rasage de la zone où sera pratiquée l’incision
o antibioprophylaxie
o optimiser le contrôle des comorbidités (diabète, excès de
poids)

• Mesures per opératoires
o environnement conforme au bloc opératoire
o donner une deuxième dose d’antibiotique si la procédure se prolonge
o ne pas laisser plus de drains que nécessaire

67
Q

Infection du cathéter intravasculaire

  • définition
  • fréquence du problème
A

= Infection locale ou systémique en lien avec la présence d’un cathéter
intravasculaire.

Même si de plus en plus de cathéters sont posés chez les usagers, le taux
d’infections, particulièrement au chapitre des bactériémies associées aux cathéters, est à la baisse (diminution de 40 %).

68
Q

Infection du cathéter intravasculaire - Facteurs de risques (locaux et systémiques)

A
• locaux
o maladie de peau (brûlure, psoriasis)
o calibre du cathéter
o installation en urgence +++
o durée d’installation 
( > 3 j )
o qualité soins au site d’insertion
• systémiques
o chimiothérapie
o neutropénie
o comorbidités
o infections actives à un autre site
69
Q

Infection du catéther intravasculaire - Complications (5)

A
  • cellulite au site d’insertion
  • abcès
  • phlébite septique
  • bactériémie
  • endocardite
70
Q

Infection du catéther intravasculaire - Prévention (3)

A

• Contrôler les infections à un autre site (pneumonie, infection urinaire)
• Procédures standardisées de pose et d’entretien du site
- hygiène des mains
- équipement protection personnelle
- désinfection de la peau avec un produit reconnu
- pansements
- suivi minutieux quotidien du site
• Retrait cathéter dès que possible

71
Q

Pneumonie associée au ventilateur (PAV) - Définition

A
  • Pneumonie qui survient chez un usager hospitalisé aux soins intensifs et qui est intubé et ventilé depuis plus de 48 heures.
  • est un sous-groupe de pneumonies nosocomiales qui comprennent toutes les pneumonies qui
    surviennent chez les usagers hospitalisés depuis plus de 48 heures
72
Q

PAV - Fréquence du problème (en %)

A
  • 3% par jour pour les 3 premiers jours d’intubation

- 2% par jour par la suite.

73
Q

PAV - facteurs de risque (4)

A

• durée de l’intubation +++
• stagnation des bactéries de la flore oropharyngée autour du ballonnet du
tube endotrachéal
• inhalation aérosol contaminé lors des manoeuvres de succion
• irritation locale du tube endotrachéal

74
Q

PAV - complication (1)

A

taux de mortalité entre 20-60%

75
Q

PAV - De quoi dépend le taux de mortalité? (4)

A

o état patient au préalable
o sévérité de l’infection
o pathogène en cause
o prise en charge

76
Q

PAV - Prévention

A

• Procédures standardisées sur l’entretien des circuits respiratoires.
• Positionner l’usager en position semi-assise.
• Favoriser l’hygiène buccale des usagers intubés.
• Diminuer l’administration de sédatifs dès que possible pour favoriser une
extubation précoce

77
Q

Diarrhée associée à Clostridium difficile acquise à l’hôpital - Définition (2)

A

Présence de 3 selles liquides ou molles et plus par 24 heures chez un usager hospitalisé OU qui a été hospitalisé dans les 2 derniers mois, chez qui la recherche de la toxine du Clostridium difficile s’avère positive.

78
Q

Diarrhée associée à Clostridium difficile acquise à l’hôpital - Fréquence du problème

A

En augmentation dans les pays industrialisés surtout depuis l’apparition, au
début des années 2000, d’une souche particulièrement virulente du Clostridium
difficile plus propice à la transmission.

79
Q

Diarrhée associée à Clostridium difficile acquise à l’hôpital - Complications (5)

A
  • déshydratation
  • admission aux soins intensifs
  • colite sévère nécessitant colectomie
  • récidive après l’arrêt du traitement
  • décès
80
Q

Diarrhée associée à Clostridium difficile acquise à l’hôpital - facteurs de risque (4)

A

• prise d’antibiotique dans les 2derniers mois, particulièrement des
classes suivantes : fluoroquinolones, céphalosporines
++++
• hospitalisation dans les 2 derniers mois (spores survivent dans
l’environnement)
• âge avancé
• co-morbidités

81
Q

Diarrhée associée à Clostridium difficile acquise à l’hôpital - Prévention (6)

A

• hygiène des mains (pas FHA)
• utilisation thermomètres jetables
• nettoyage / désinfection des lieux physiques
• dépistage rapide des cas pour mettre en place un isolement contact
approprié
• limiter l’utilisation de certains antibiotiques fréquemment reliés aux cas
• éviter l’hospitalisation et limiter la durée de celle-ci

82
Q

Programme de prévention et contrôle des infections en milieu hospitalier est-il obligatoire?

A

oui,

Obligation pour un établissement de santé d’avoir un PPCI pour être autorisé à
prodiguer des soins

83
Q

Un PPCI comprend plusieurs volets. lesquels? (5)

A
  • surveillance épidémio
  • gestion des éclosions
  • politiques et procédures
  • évaluation des compétences
  • formation
  • recherche et développement
84
Q

PPCI: Surveillance épidémio

A

• Processus continu et systématique de collecte de données sur les infections
nosocomiales
• Analyse et interprétation de ces données; diffusion aux personnes concernées
• Si nécessaire : élaboration plan d’action pour corriger la situation

85
Q

PPCI: gestion des éclosions

A

• Lorsqu’il y a une hausse significative de l’incidence d’une infection (éclosion), un
processus d’investigation est débuté pour trouver :
o la source probable du germe en cause
o les facteurs qui ont contribué à sa propagation
o la mise en place de mesures pour limiter le nombre d’usagers touchés
o rapport d’éclosion
o mise en place de correctifs pour éviter une prochaine éclosion

86
Q

PPCI: politiques et procédures

A

Ensemble des écrits qui encadrent la pratique de l’équipe de prévention et contrôle des
infections.

87
Q

PPCI: évalution des compétences

A

Audit sur l’observance au lavage des mains est un exemple d’une façon d’évaluer les
compétences des travailleurs de la santé.

88
Q

PPCI: formation

A

Nouveaux employés ainsi que les nouveaux externes et résidents reçoivent une
formation de base en prévention et contrôle des infections

89
Q

PPCI: recherche et développement

A

Ce volet vise à adapter et implanter de nouvelles pratiques reconnues efficaces en
matière de prévention et contrôle des infections.