Pharmaco : antiépileptiques + antiparkinsoniens Flashcards
Médicaments anti-épileptiques (MAE) ou anticonvulsivants : 1ère, 2ème, 3ème génération
- Confirmer le diagnostic de l’épilepsie avant de prescrire
1ère G
- Pharmacocinétique complexe
- Marges thérapeutiques étroites
- Intéractions médicamenteuses ++
- Tératogénicité
- Efficaces mais utilisatin complexe => utilisés en 1ère intention
2èmeG + 3èmeG
- Intéractions médicamenteuses moindres
- Marges thérapeutiques ne sont pas aussi étroites
- 2ème intention en bithérapie
- EI moindres
Types d’EI (MAE)
Non idiosyncrasiques = dose-dépendants
- Sédation, somnolence, fatigue
- Fonctions cognitives et capacités d’apprentissage ++ (surtout anciens antiépileptiques PHT, PB, PRM, BZ)
- Perturbations du caractère : troubles de concentration, de lavigilance, de l’attention, lenteur psychomotrice.
Idiosyncrasiques = Dose-indépendants
= imprévisibles
- Syndrome d’hypersensibilité
- Hépatite immuno-allergique
Tératogénicité
Pronostic, rémission, médoc, en fonction du type d’épilepsie
Traide parkinsonienne
“RAT”
- Rigidité (hypertonie extrapyramidale, roue dentée)
- Akinésie (marche à petit pas, micrographie, expre° figée, lenteur des mouvements…)
- Tremblement unilatéral distal de repos
Physiopathologie
- Une raréfaction neuronale
➢ Baisse de la dopamine arrivant dans le striatum
➢ Atteinte de noyaux non-dopaminergiques (noyau basal de Meynert, locus coeruleus…) : non accessible au traitement car résistant à la L-dopa.
- Un déséquilibre des systèmes dopaminergique et cholinergique
➢ Diminution du tonus dopaminergique induisant une augmentation du tonus cholinergique.
Mécanismes d’action des anti-parkinsoniens
- Compenser le déficit dopaminergique (et ainsi réguler négativement le flux cholinergique) :
➔ Apporter de la dopamine : L-dopa
➔ Stimuler les récepteurs dopaminergiques : agonistes dopaminergiques
➔ Empêcher le catabolisme de la dopamine : inhibiteurs enzymatiques (de MAO-B ou COMT)
➔ Empêcher la recapture de la dopamine : amantadine.
- Réduire l’hyperactivité cholinergique :
➔ Médicaments anticholinergiques.
L-DOPA (ou lévodopa)
= TTT le plus efficace de la maladie de Parkinson
- La dopamine (=catécholamine) ne traverse pas la BHE => utilise son précurseur inactif L-DOPA capable de traverser
- Lorsqu’on administre la L-DOPA, seule une petite quantité arrive dans le SNC alors que la majorité est très vite décarboxylée par la dopa décarboxylase périphérique => effets 2ndaires périph (nausées…)
- Donc on va associer la L-DOPA avec un inhibiteur de la dopa décarboxylase périphérique (IDDP)
- Le TTT nécessite la VIABILITE DES NEURONES
- EI à court terme : périphériques (nausées, vomissements, anorexie, tr. du rythme…), somnolence, tr. du comportement (addiction au jeu, achats comp., hypersexualité), troubles psychiques (agitation, anxiété, délire, hallucinations…)
- EI après pls années : fluctuations de l’efficacité (due à la diminution des capacités de stockage à cause de la dégénerescence neuronale => réappari° des symptômes), mouvements anormaux involontaires
Agonistes dopaminergiques
Les agonistes dopaminergiques (récepteurs D2) miment les effets de la dopamine mais sont moins puissants que la L-DOPA => indiqués en traitement de 1ère intention seul ou associés à la lévodopa.
On distingue 2 classes de produits :
➔ Alcaloïdes de l’ergot de seigle, « ergopeptines »
➔ Non-ergopeptines (les + prescrites)
- EI :
- Ergopeptines > non-ergopeptines
- CI des ergopeptines : HTA, artériopathie, sd. de Raynaud
- t1/2 et durée d’action plus longue que la L-DOPA
- Action indépendante du stockage des neurones dopaminergiques (agissent directement sur les récepteurs post-synaptiques)
- Ces médoc ne requièrent pas de viabilité neuronale pour être efficients
Inhibiteurs enzymatiques (Parkinson)
= prolongent l’action de la L-DOPA
- IMAO type B = inhibiteur non compétitif sélectif de la MAO-B
- en monothérapie au début de l’affection ou en association avec la L-dopa pour renforcer ou prolonger son action.
- ICOMT = inhibiteurs compétitifs sélectifs de la COMT
- association avec L-dopa pour les fluctuations motrices de fin de dose.
Stratégie thérapeutique
- Pour le sujet < 65-70 ans avec une forme typique
➢ Si pas d’handicap fonctionnel : pas de TTT
➢ Si retentissement minime : IMAO-B ou amantadine/ anticholinergiques
➢ Si retentissement plus important : Monothérapie progressive avec agonistes dopaminergiques
➢ Si intolérance et/ou traitement insuffisamment efficace : association agonistes et IMAO-B ou L-dopa à doses minimales efficaces +++
- Pour le sujet > 65- 70 ans** avec une **forme atypique** et des **troubles cognitifs :
➢ Si pas d’handicap fonctionnel : pas de TTT
➢ Si retentissement minime ou important :
- L-dopa en première intention (doses minimales efficaces)
- Si échec : L-dopa + inhibiteurs de COMT ou IMAO-B ou L-dopa + agonistes dopaminergiques
➢ Si pas de réponse thérapeutique : revoir le diagnostic de la maladie de Parkinson.