P3 - Sémiologie 3.1 et 3.2 : trouble douleurs / neurologiques Flashcards
cat : adulte
à partir de la puberté
cat : enfant
de 1 an à la puberté
cat : nourrisson :
de 1 semaine à 1 an
cat : nouveau né
< 1 semaine
Analyse de la plainte :
• Provoqué par… : les circonstances de survenue et le ou les facteurs déclenchants ;
• Qualités : ses caractéristiques : brûlures, oppression… ;
• Région du corps a einte : sa localisation précise ;
• Sévérité : son intensité, qui doit être évaluée au
moyen d’une échelle quand il s’agit d’une douleur, et
son évolution ;
• Temps de la plainte (la durée et l’évolu on dans le
temps) : depuis combien de temps dure la plainte, en précisant si possible l’heure du début de la
plainte ou de la douleur et son évolution (disparition, atténuation), en précisant les facteurs aggravant ou calmant celle-ci.
2 évaluation de l’intensité de la douleur :
EN
EVS
Cette échelle permet d’évaluer plus facilement la douleur que l’EN dans les cas suivants :
• la victime ne comprend pas le français ;
• la victime présente un trouble
(Alzheimer, AVC…) ;
• la victime est un petit enfant.
Recherche des antécédents :
• maladies ou malaises : rechercher si la victime
présente une ou des maladie(s) connue(s) ou si elle a déjà ressenti des malaises identiques ; les antécédents familiaux doivent également être recherchés (infarctus, diabète, cancer…) ;
• hospitalisation : rechercher si la victime a déjà été hospitalisée et pourquoi (opéra on chirurgicale, pose de stent, œdème aigu du poumon…) ;
• traitement médical : rechercher si la victime a des traitements en cours (nom des médicaments, dosage et posologie), et en particulier si elle dispose de médicaments adaptés au trouble ressen ;
• allergies : rechercher les allergies connues que peut présenter la victime.
Appréciation de la conscience :
est réalisée en quelques secondes en ____ à la victime et ____ adapté à son état :
« _ ».
posant une question simple
en lui demandant d’exécuter un ordre simple
Comment ça va ? Ouvrez les yeux, serrez-moi la main, de quoi vous plaignez-vous ?
Évaluation de la conscience :
se fait au moyen du score de Glasgow. Il a été créé pour des personnels non médecins. Il permet d’évaluer _ .
un trouble de la conscience et la profondeur d’un coma.
Le score de Glasgow reflète :
• la façon dont on veut réveiller quelqu’un qui dort
dans la vie courante : on l’appelle (stimulus verbal) ou on le secoue, éventuellement on le pince (stimulus douloureux) ;
• les réactions qui permettent de savoir qu’il se réveille : il ouvre les yeux, il bouge, il parle.
glasgow : ouverture des yeux :
4 spontanée à la demande * a la douleur * aucune
glasgow : réponse verbale :
5 Orientée confuse inappropriée grognements * grognements * aucune
glasgow : réponse motrice
6 A la demande * réponse orientée adaptée * évitement non adapté * flexion des bras * extension + rotation interne des bras * aucune
Évaluation de la réponse verbale
Il faut poser des questions orientées afin de tester :
• la mémoire globale : « Quel est votre nom ? » ; « Quel est votre âge ? » ; « Quelle est votre adresse ? » ;
• l’orientation dans le temps : « Quel jour sommes-
nous ? » ;
« Quel mois sommes-nous ? » ;
• l’orientation dans l’espace:«Où nous trouvons-nous?».
La stimulation douloureuse n’est à pratiquer :
que si la victime ne répond pas aux ordres simples.
La flexion des avant-bras ou l’extension des bras chez une personne dans le coma traduit :
la plupart du temps une a atteinte cérébrale gravissime.
L’absence de réaction à la stimulation douloureuse (M1) correspond :
soit à une atteinte importante du cerveau, soit à une intoxication grave par médicaments, drogues, CO…
Une victime peut être bien orientée (V = 5), mais :
avoir présenté une perte de connaissance initiale.
le sapeur- pompier peut identifier une perte de connaissance. Sa durée doit : _. Elle est toujours associée à une _
être évaluée
amnésie de l’épisode
C. Perte de connaissance et coma : Un trauma sme crânien peut entraîner :
une PCI brève, directement liée au choc (« KO ») puis une reprise complète de la conscience.
C. Perte de connaissance et coma : L’intervalle libre :
est la durée qui sépare la survenue du traumatisme crânien (avec ou sans PCI) de la perte de connaissance secondaire. Il convient d’en apprécier la durée (de quelques minutes à plusieurs heures). Plus l’intervalle libre est court, plus la compression cérébrale est rapide.
C. Perte de connaissance et coma :Si à l’arrivée des sapeurs-pompiers, la victime est inconsciente depuis _ on parle alors de coma.
plus de 5 minutes,
D. Évaluation de la motricité et de la sensibilité : La recherche de la sensibilité et de la motricité doit être effectuée lorsque l’on est en présence :
- traumatisme des membres
- traumatisme du rachis
- atteinte cérébrale
- traumatisme des membres : Pour la motricité, on appelle :
• parésie :
une diminution de la force motrice
- traumatisme des membres : Pour la motricité, on appelle : • paralysie :
une absence de mouvement.
- traumatisme des membres : Pour la sensibilité, on recherche :
• des fourmillements ;
• des sensations de décharge électrique ;
• une diminution ou une abolition de la sensibilité
(une anesthésie).
- traumatisme du rachis : Ces troubles peuvent concerner :
• les membres inférieurs, on parle alors de :
paraparésie
ou de paraplégie ;
- traumatisme du rachis : Ces troubles peuvent concerner : • les 4 membres, on parle alors de
tétraparésie ou de
tétraplégie.
- traumatisme du rachis :
La recherche de sensibilité et de motricité permet de savoir dans ce cas s’il existe une atteinte de la moelle épinière (compression ou section).
Pour cela, il convient de rechercher pour chacun des 4 membres :
- trouble de la sensibilité
- trouble de la motricité
Atteinte cérébrale :
La recherche de troubles de la sensibilité, de la motricité et de la parole permet dans ce cas de mettre en évidence l’importance de l’atteinte cérébrale et sa localisation.
Pour cela il convient de rechercher :
• un trouble de la motricité des membres supérieurs:
- serrer les mains
- élever les bras pdt 10 scs
• un trouble de la motricité des membres inférieurs:
- allonger cuisses fléchies
Atteinte cérébrale :
L’évaluation de ces troubles peut faire apparaître :
- Une réaction normale
* Une réaction anormale
Atteinte cérébrale :
On aura donc soit :
• une monoparésie ou une monoplégie (quand un
seul membre est concerné) ;
• une hémiparésie ou une hémiplégie, qui est une
diminution ou une absence de motricité de la moitié du corps
• une asymétrie au niveau de la face en demandant à
la personne de sourire. Lors d’une paralysie faciale, la bouche est toujours « attirée » vers le côté sain ;
• un trouble de la sensibilité en lui demandant si elle ressent de façon identique un effleurement effectué successivement sur chacun des membres ;
Recherche d’un trouble de la sensibilité
• un trouble ou une abolition de la parole en lui faisant répéter une phrase simple : la parole peut être empâtée ou la victime ne répète pas les mêmes mots ou est incapable de parler (aphasie).
E. Réaction pupillaire : L’étude des pupilles, et par culièrement celle du réflexe photomoteur, ne doit pas être faite systématiquement au cours du bilan. Elle peut apporter des informations sur l’état de la victime lorsqu’elle présente :
- un traumatisme crânien ;
- des troubles neurologiques ;
- une intoxication
- un traumatisme de l’œil.
E. Réaction pupillaire : 2 techniques :
- avec lampe
- sans lampe
E. Réaction pupillaire : Si la victime est inconsciente et que ses 2 pupilles sont en mydriase aréactive :
il s’agit d’une souffrance aiguë du cerveau voire de sa destruction, ou d’une intoxication par médicaments ou par drogue.
E. Réaction pupillaire : En ACR, sans MCE, est généralement en mydriase bilatérale. Si l’on constate, après la mise en œuvre de la réanima on cardio- pulmonaire, ___ ou, mieux, une ___, cela signifie que :
une diminution de diamètre des pupilles
réaction à la lumière
- le cerveau n’est pas mort ;
- la réanimation est efficace.
F. Évaluation de la raideur de la nuque
Cette évaluation se fait :
- en dehors de toute notion de traumatisme du rachis.
* suspicion de meningites
F. Évaluation de la raideur de la nuque :
Une nuque sera qualifiée de raide lorsque :
• il existe une résistance nette ou une impossibilité à la flexion. Cette raideur est souvent accompagnée d’une douleur.
G. Signes accompagnant les a atteintes neurologiques :
- photophobie
- céphalées
- trouble de l’équilibre et les vertiges
- troubles de la vigilance ou du comportement :
• somnolence ou agitation
• désorientation
• amnésie
• obnubilation - saignements de l’oreille
- convulsions
- vomissements en jets et répétés