P1 - les principes fondamentaux Flashcards

1
Q

En SUAP, la victime est une personne présente et concernée par un événement ou un état qu’elle subit :

A
  • soit elle présente des sensations anormales, qu’elle se sache ou non malade ;
  • soit elle a subi un traumatisme, quelles que soient les circonstances ;
  • soit elle est intoxiquée ;
  • soit c’est une parturiente (femme qui accouche).

Elle nécessite une action de secours urgente ( bilan, o2 … ) et une possible évacuation

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2
Q

Cas particuliers : Dans le cas d’une vulnérabilité identifiée :

A

SDF, conditions météorologiques, par exemple, il convient de réaliser un bilan et une fiche bilan avant de conclure qu’il ne s’agit pas une victime.
Il n’y a pas lieu alors de contacter la coordination médicale :

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3
Q

Cas particuliers : Dans le cas particulier des maladies mentales(troubles du comportement, dépression, délire, menace de suicide…),

A

les secours sont généralement demandés par un tiers et la personne doit être considérée comme une victime, même si elle le réfute. Cela implique donc un bilan et un contact à la coordination médicale.

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4
Q

L’impliqué :

A

Un impliqué est une personne qui n’a subi aucun dommage physique ou psychique immédiatement apparent, mais qui est directement liée à l’événement, compte tenu de sa proximité géographique avec des victimes.

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5
Q

La chaîne des secours est composée de plusieurs maillons interdépendants et indispensables :

A

❶La sécurité.
❷L’alerte des services de secours.
❸La réalisation des gestes de secours par un témoin.
❹La prise en charge par les sapeurspompiers.
❺La médicalisation pré-hospitalière.
❻La prise en charge hospitalière.

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6
Q

La sécurité.
Les premiers témoins et les premiers intervenants doivent assurer la sécurité individuelle et collective, en utilisant les matériels mis à leur disposition ou, le cas échéant, des moyens de fortune, afin de :

A
  • supprimer le danger ;
  • baliser la zone dangereuse ;
  • dégager en urgence la (les) victime(s), si possible.
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7
Q

L’alerte.
L’alerte immédiate des services de secours d’urgence est indispensable pour assurer une prise en charge précoce de la victime par les sapeurs-pompiers, éventuellement renforcés par une équipe médicale.

A

Il s’agit principalement :
• des services d’incendie et de secours (BSPP, SDIS, BMPM) lorsque l’on compose le 18 ;
• de la police ou de la gendarmerie, lorsque l’on compose le 17 ;
• des structures d’aide médicale urgente (SAMU),
lorsque l’on compose le 15.

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8
Q

La médicalisation pré-hospitalière

A

• dès réception de l’appel, en complément des engins de premiers secours, dès lors que les renseignements
initiaux le justifient ;
• à la demande du chef d’agrès (cf. chapitre 4).

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9
Q

La prise en charge hospitalière

A

Lorsque l’état de la victime le justifie, celle-ci est généralement admise dans un établissement de soins. Suivant son état, sa pathologie et ses antécédents, elle est dirigée sur une structure des urgences (SU) ou sur un service spécialisé, service de réanimation, centre de traitement des brûlés, service de pédiatrie, service de soins intensifs de cardiologie…).

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10
Q

Pour faire fonctionner la chaîne des secours, plusieurs moyens, publics et privés, participent régulièrement à l’organisation des secours. Il s’agit des :

A

• citoyen ;
• réserves communales de sécurité civile ;
• médecins libéraux et des entreprises de transport
sanitaire agréées ;
• associations agréées de sécurité civile ;
• gendarmerie et police nationale ;
• sapeurs-pompiers, civils et militaires ;
• structures d’aide médicale urgente (SAMU) ;
• structures d’urgences au niveau des hôpitaux (SU)…

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11
Q

Le citoyen

Il doit maintenant acquérir les savoirs et les comportements nécessaires pour :

A
  • prévenir une situation de danger (baliser, alerter…) ;
  • se protéger
  • porter secours.
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12
Q

Le citoyen
Par ailleurs, l’acquisition de savoirs « sécuritaires » est imposée dans le cursus scolaire obligatoire des élèves et comprend :

A
  • une sensibilisation à la prévention des risques de toute nature ;
  • un apprentissage aux gestes de premiers secours.
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13
Q

Les réserves communales de sécurité civile; Élément le plus récent du dispositif national de secours, les réserves communales de sécurité civile concernent notamment les communes soumises à

A

des risques naturels (inondations, feux de forêts, plan particulier d’interven on (PPI)…).

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14
Q

Les réserves communales de sécurité civile: Ces réserves sont constituées de bénévoles. Mise en œuvre à la demande de l’autorité de police compétente (le maire), leur action s’inscrit principalement dans le domaine de la prévention du risque et du soutien aux populations.
Elles participent :

A
  • à la prévention des risques ;
  • à la préparation des populations face aux risques ;
  • au soutien et à l’assistance des populations ;
  • à l’appui logistique ;
  • au rétablissement des activités.
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15
Q

Les médecins libéraux et les entreprises de transport sanitaire agréées : font partie intégrante du dispositif de secours. Ils ont en charge

A

d’assurer une permanence des soins, afin de répondre à des besoins non urgents, mais nécessitant une consultation médicale ou un transport vers une structure hospitalière.

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16
Q

Les associations agréées de sécurité civile, sont des acteurs reconnus par l’État, afin d’assurer des missions de sécurité civile qui s’intègrent dans quatre grandes familles :

A

• opérations de secours ;
• actions de soutien aux populations sinistrées ;
• encadrement des bénévoles lors des actions de
soutien aux populations sinistrées ;
• dispositifs prévisionnels de secours.

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17
Q

Les associations agréées de sécurité civile ; Le plus souvent, leur activité consiste à :

A
  • DPS pour couverture sanitaire et grands rassemblements

- en complément des SP sur accident majeur

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18
Q

La gendarmerie et la police nationale, Ces services remplissent plusieurs missions en matière de sécurité publique. Ils interviennent régulièrement aux côtés des sapeurs-pompiers pour

A
  • toute action de sureté ( AVP, risque de surattentats … )

- investigations ( attentats, homicides )

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19
Q

Les sapeurs-pompiers civils et militaires, sont chargés de

A
  • prévention
  • protection
  • lutte contre les incendies, mais aussi les autres accidents, sinistres & catastrophes
  • prise en charge des malades et des blessés requérant une prise en charge urgente
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20
Q

Les sapeurs-pompiers civils et militaires; 3 grandes entités :

A

bspp
boom
sdis

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21
Q

Les sapeurs-pompiers civils et militaires, UIISC :

A

renforcent l’action des sapeurs-pompiers sur le territoire français lorsque les circonstances exigent un appui ou une préparation particulière face aux risques. Ces sapeurs-sauveteurs, issus de l’arme du génie, sont notamment compétents dans les domaines des feux de forêts, des risques technologiques, du sauvetage- déblaiement et de la recherche de personnes ensevelies. Basées à Nogent-le-Rotrou (28), Corte (2B) et Brignoles (83), les 1 500 militaires de ces unités participent également aux actions internationales de secours.

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22
Q

Les structures d’aide médicale urgente

A
  • SAMU dans chaque département
  • répondre par des SMUR
  • assurer une écoute et une régulation médicale des appels arrivant au CRRA, en interconnexion avec les CTA des SDIS
  • secteur BSPP 4 SAMU renforcées par les moyens BSPP AR
  • la BSPP a sa propre régulation médicale
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23
Q

Les SU

A

sont des services hospitaliers d’accueil, de traitement et d’orientation des malades et des blessés.

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24
Q

dps : situation :

A

L’organisa on d’événements tels que des concerts, des matchs ou d’autres réunions, conduit à générer des foules qui rassemblent un grand nombre de personnes. Ces rassemblements de population souvent hétérogènes sont à l’origine de dangers (malaises, mouvements de foule, traumatologie…).

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25
Q

dps : définition :

A

Le DPS est l’ensemble des moyens humains et matériels de premiers secours, prépositionné à la demande de l’autorité de police territorialement compétente (maire, préfet) ou de l’organisateur d’une manifestation (sportive, culturelle…) et sous la responsabilité de ce dernier. C’est le 1er maillon permanent de la chaîne des secours à personnes, mis en place pour la durée d’un événement. Seules les associations détentrices d’un agrément de sécurité civile de type D (agrément autorisant la mise en place de ce type de dispositif) peuvent assurer un DPS.

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26
Q

dps : la bspp :

A

La BSPP n’est en principe pas missionnée pour effectuer des DPS, toutefois lors de « grands rassemblements » ou lors de certains dispositifs par culiers et sur demande du préfet de police, les moyens de secours de la BSPP peuvent s’insérer dans ces dispositifs et même en prendre le commandement. Elle mettra alors en place un poste de commandement commun à l’ensemble des moyens associatifs et BSPP engagés (exemple : feu d’artifice, 14 juillet, arrivée du Tour de France sur les Champs-Élysées, matchs à haut risque…).

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27
Q

dps : cas d’alerte :

A

Cependant, en cas d’événement majeur dépassant les compétences ou les capacités humaines et matérielles du DPS mis en place, les secours publics sont d’emblée alertés et prennent en compte la mise en œuvre et l’organisation des secours, afin d’assurer la protection des personnes des biens et de l’environnement à la demande du préfet de police.

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28
Q

dps : Le référentiel national comprend une grille d’évaluation des risques qui permet de dimensionner un DPS, en fonc on des critères suivants :

A

• l’effectif prévisible déclaré du public ;
• l’effectif pondéré du public ;
• son comportement prévisible souvent lié à l’activité
du rassemblement ;
• les caractéristiques de l’environnement et
l’accessibilité du site ;
• le délai prévisible d’intervention des secours public.

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29
Q

dps :

La catégorisation croissante des DPS est la suivante :

A

• PAPS (point d’alerte et de premiers secours) ;
• DPS-PE (dispositif prévisionnel de secours de petite
envergure) ;
• DPS-ME (dispositif prévisionnel de secours de
moyenne envergure) ;
• DPS-GE (dispositif prévisionnel de secours de grande
envergure).

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30
Q

dps : paps :

A

Le PAPS constitue le dispositif minimum, il est composé d’un binôme (un équipier secouriste et d’un secouriste).

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31
Q

dps : poste de secours :

A

constitue la base du dimensionnement d’un DPS allant de la petite à la grande envergure. Chaque poste est armé au minimum par un chef de poste et 3 intervenants secouristes (2 équipiers secouristes et 1 secouriste).

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32
Q

dps : poste de secours : rôle des équipes :

A

Cette équipe peut, si nécessaire, être renforcée par une autre équipe identique et deux binômes.

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33
Q

dps : nombre de poste :

A

Le nombre de poste de secours d’un DPS est déterminé en fonction de l’analyse des risques de la manifestation pour laquelle il est mis en place. L’armement en matériel
dépend du nombre de secouristes nécessaires pour armer le dispositif.

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34
Q

dps : missions et mesures :

A

• reconnaître et analyser l’événement auquel il est
confronté ;
• prendre les premières mesures adaptées de sécurité et de protection ;
• faire un bilan et porter les premiers secours
nécessaires à une victime
• prodiguer des conseils adaptés à une victime qui
pourrait partir par ses propres moyens ;
• contribuer à la mise en place de la chaîne de secours allant de l’alerte jusqu’à la prise en charge de la
victime par les secours publics ;
• accueillir les secours publics et de faciliter leur
intervention.

35
Q

le sapeur pompier est formé pour agir :

A
  • seul lorsqu’il n’est pas en service ou en cas de nombreuses victimes ou dans le cadre de missions par culières liées au service ;
  • en équipe constituée pour effectuer les missions de secours à victimes (SAV) ;
  • dans le cadre de plans particuliers.
36
Q

Le sapeur-pompier de Paris, pour assurer sa mission, doit :

A

• intervenir rapidement et de manière adaptée sur les lieux d’un accident, au chevet d’un malade ou pour
une détresse vitale ;
• se protéger, protéger la zone de l’accident et protéger
la ou les victimes et les témoins ;
• examiner la victime, agir face à une détresse vitale,
une maladie, un traumatisme ou un accouchement ;
• réaliser ou faire réaliser correctement les gestes
nécessaires ;
• demander les moyens de renforcement adaptés ;
• transmettre, rapidement si nécessaire, un bilan,
rédigé de manière exhaustive sur la fiche bilan, et rendre compte des actions réalisées ;
• surveiller la victime en a endant une équipe médicale ou durant son évacuation ;
• rendre compte à son autorité lorsque l’intervention présente un caractère particulier ;
• réaliser un rapport d’intervention.

37
Q

Le nombre important des interven ons pour secours à vic mes à la BSPP ne doit pas faire oublier certains grands principes de base qui imposent :

A
  • de respecter les règles d’hygiène et de sécurité individuelles et collectives ;
  • d’adopter les règles liées à l’utilisation des véhicules
  • de prendre en compte la dimension psychique des personnes ;
  • de savoir gérer ses propres émotions et celles des victimes.
38
Q

Toute vic me mérite d’être traitée

A

avec la même conviction, la même attention, la même neutralité et le même professionnalisme, quels que soient le lieu de prise en charge, l’heure de la journée ou l’état de fatigue du sapeur-pompier.

39
Q

Tout sapeur-pompier doit garder à l’esprit qu’il est le recours o ciellement mandaté sur les lieux où un événement perturbant et inhabituel s’est produit. Il représente l’ins tu on qui a une obliga on légale et morale de secourir toute personne en détresse :

A
  • l’efficacité et la crédibilité ; elles reposent autant sur la qualité des gestes techniques que sur l’aptitude à développer une relation humaine d’aide et de soutien bénéfique aux personnes en difficultés ;
  • un comportement et une attitude irréprochables vis- à-vis des victimes et des tiers.
40
Q

il doit montrer qu’il sait faire preuve de ____ et de ____, mais aussi ____, de _____ et de _____ en toutes circonstances ;

A
solidarité humaine 
bienveillance
d’organisation
rigueur
professionnalisme
41
Q

• il doit faire preuve de ____envers chacun ;
• il doit faire preuve ____ (faculté de ressentir ce
que la victime éprouve sans soufrir avec elle) ;

A

politesse

d’empathie

42
Q

• une _____ et une attention particulière lui donneront la confiance des victimes et des impliqués, montreront qu’il prend en main la situation et qu’il est susceptible d’en contenir les éventuels
débordements ;

A

attitude pondéré

43
Q

• il doit s’efforcer de respecter les particularités
_____ ainsi que les spéci cités culturelles et ethniques de chaque victime lorsqu’elles ne nuisent pas à sa prise en charge.

A

psychologiques, physiques, sociales

44
Q

Le sapeur-pompier doit toujours se présenter et faire ____. Sa tenue et son hygiène doivent être impeccables car _____

A

état de sa qualiffication

elles reflètent son attitude professionnelle.

45
Q

En arrivant le premier sur les lieux d’un accident ou d’une détresse,___ Il s’e orce de s’adresser directement à la vic me, si elle est en mesure de communiquer.

A

il agit avec calme et humanité.

46
Q

Il doit évaluer les effets de la présence de l’entourage sur la victime (aggravante ou apaisante) et, en fonc on, ____. En cas de manœuvre de réanimation, la présence d’un proche peut être acceptée si ____

A

isoler ou non la personne en détresse

elle est souhaitée et ne gêne pas les gestes de secours.

47
Q

L’attitude des sapeurs-pompiers se manifeste souvent avec beaucoup de détermination et d’efficacité. Toutefois, elle peut parfois être perçue comme___ Les équipages doivent donc faire preuve de discernement dans le choix de l’interlocuteur qui s’adresse aux victimes. Il n’est pas obligatoire que ____Le choix doit être adapté à la situation ou à la victime (femme, homme, qualités de communica on, origine culturelle…).

A

agressive.

le chef d’agrès soit le seul à parler.

48
Q

Le sapeur-pompier doit s’assurer que la victime est dans une position confortable. Il doit lui expliquer___, prévenir s’il est source de désagrément et le réaliser avec précaution. Il doit couvrir la victime. Cet acte de protection et de soin, revêt également une____de sa pudeur, de sa dignité et de son intimité.

A

le geste de secours à venir

dimension de respect

49
Q

L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’interven on doit amener le sapeur- pompier à porter une a en on par culière :

A
  • à ses paroles et au ton de sa voix.
  • à son regard.
  • à sa posture physique.
  • au contact physique.
50
Q

à la prise de garde : le personnel doit :

A
  • vérifier & contrôler la présence, l’état et l’hygiène du matériel
  • vérifier la présence, les dates de péremption et la quantité des consommables
  • compléter ou remplacer les matériels et consommables si nécessaire
  • vérifier l’état et l’hygiène du véhicule et en assurer le bio nettoyage
51
Q

à la prise de garde : le chef d’agrès doit en plus :

A

vérifier la tenue et l’hygiène du personnel

52
Q

Le départ en intervention doit se faire dans les plus brefs délais. Pour cela, le chef d’agrès doit :

A
  • faire le point
  • prendre les rens
  • informer le personnel
  • indiquer l’itinéraire
  • faire respecter les règles d’utilisation des avertisseurs sonores & lumineux
  • se rendre à l’adresse indiquée
53
Q

à l’arrivée SLL :

A
  • définit l’emplacement de l’engin
  • si marche arrière : guidage
  • matériel sur ordre
54
Q

la discrétion professionnelle : les SPP sont soumis à la discrétion professionnelle et n’ont donc pas le droit de divulguer des informations ou des documents concernant la BSPP sans l’accord :

A

de l’autorité hiérarchique

sauf sur demande d’un magistrat

55
Q

le secret professionnel : s’applique à

A

tout ce qui a été vu, entendu ou compromis durant l’intervention

56
Q

le secret médical concerne :

A

toute autre personne en relation, de par ses activités, avec ces établissements ou organismes »(de santé).

57
Q

Le secret professionnel est général et absolu sauf pour les cas suivants :

A

obligation pour les agents publics de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur ac vité ;
• lorsque l’agent doit révéler une informa on à caractère con den el pour prouver son innocence dans une a aire pour laquelle il est mis en cause.

58
Q

À ce titre, les secours doivent limiter la transmission des informations utiles à la prise en charge de la victime :

A

aux seuls sapeurs-pompiers participant à l’intervention, aux personnels de la coordination médicale et aux autres personnels de santé participant ou concourant à l’intervention (SMUR, SU).

59
Q

SLL : le chef d’agres doit :

A
  • demander les moyens
  • bilan circonstanciel, primaire
  • demander les moyens médicaux ou de renforcement
  • demander les services
  • réaliser ou faire réaliser un bilan secondaire
  • transmettre le bilan
  • rédiger sa fiche bilan
  • préparer la médicalisation si nécessaire et assister l’équipe
  • choisir le mode de relevage, d’immobilier et de brancardage
  • message de renseignements
  • assurer la surveillance
60
Q

DDE POLICE

A
  • décès d’une victime VP ou LP
  • décès d’une victime en l’absence de la famille
  • décès d’une victime par mort violente ou suspecte
    accident du travail avec décès ou blessure grave
  • AVP avec victime ou dégradation de bien public
  • personne agressée
  • victime mineure ou dans l’impossibilité de pourvoir seul à son autonomie en raison de ses facultés mentales & corporelles, sans représentant légal
  • victime mineure nécessitant une hospitalisation refusée par le représentant légal
  • victime présentant un danger pour elle même, un tiers, l’équipe de secours
  • victime nécessitant une contrainte physique, particulier soins psy sur demande d’un tiers SPDT et soins psy sur décision d’un représentant de l’état SPDRE
  • victime en état d’ébriété VP ne faisant pas l’objet d’un transport en milieu hospitalier
  • arme
  • stupéfiants
  • personne menaçante, violente ou injurieuse auprès des secours
61
Q

Toute victime laissée sur place doit faire l’objet d’un contact avec la coordination médicale sauf :

A

(à l’exception d’un décès certain).

62
Q

Avant de quitter les lieux de l’intervention, le personnel s’assure de :

A

• la récupération de l’intégralité du matériel ;
• la récupération de tous les déchets de soins ;
• du nettoyage de la zone d’intervention et en particulier
des traces de liquides biologiques.

63
Q

Une attention particulière est portée aux effets personnels de la victime. Les objets de valeur et les liquidités sont remis soit :

A

• à un membre de la famille en présence, si possible d’une erce personne ;
• à la police ;
• à la structure des urgences en le spécifiant sur la fiche
bilan.

64
Q

Le chef d’agrès veille à ce que le conducteur ait une conduite adaptée :

A

afin d’assurer le transport de la victime dans les meilleures conditions.

65
Q

Le conducteur reste en tout état de cause ___ responsable de sa conduite.

A

personnellement

66
Q

Le conducteur est responsable de la ____

A

sécurité de la victime durant le transport au même titre que de celle des autres passagers du véhicule.

67
Q

Toute victime doit être systématiquement _____. Elle doit être correctement arrimée au brancard par les sangles prévues à cet effet.

A

transportée sur un brancard normalisé

68
Q

Le chef d’agrès est responsable de la surveillance de la victime au cours du transport. Il doit ______ par un équipier. Cette surveillance est permanente durant le trajet vers la structure des urgences de l’hôpital.

A

l’assurer lui-même ou la faire assurer sous sa responsabilité,

69
Q

Le chef d’agrès doit, veiller scrupuleusement à ce que toute personne accompagnant la victime admise à bord ______ En cas de refus, cette personne que nous n’avons pas l’obligation de transporter, doit _____ Il veille aussi à ce que l’accompagnant soit assis dos à la route afin de renforcer sa sécurité durant le transport.

A

attache bien sa ceinture.

quitter le véhicule.

70
Q

En cas d’aggravation de l’état de la victime, le chef d’agrès doit impérativement ______ pour transmettre un nouveau bilan, quelle que soit la distance qui le sépare de l’hôpital de destination.

A

s’arrêter et recontacter en urgence le médecin coordinateur

71
Q

Celui-ci décide, en fonc on du type d’aggravation, de la distance de l’hôpital et du plateau technique soit :

A
  • de poursuivre le transport vers l’hôpital de des na on en le prévenant ;
  • de suspendre le transport dans l’a ente d’une équipe médicale.
72
Q

La victime est sous la responsabilité des secours, tant _______ La transmission de cette responsabilité est extrêmement importante.

A

qu’elle n’a pas été prise en charge par le personnel de l’hôpital.

73
Q

La transmission de cette responsabilité est extrêmement importante. Pour cela, il convient de porter une a en on particulière aux points suivants :

A
  • la victime doit être transférée du VSAV au SU sur un brancard ou une chaise
  • chef d’agres transmet à l’IOA
  • les effets perso doivent être remise à l’IOA
  • le transfert du brancard du VSAV à la SU est sous la responsabilité de l’infirmier
  • attention si Victime sous oxygène, ACT, MID, état agité
74
Q

Il s’agit du SAED :

A
  • S = situation ;
  • A = antécédents utiles ; • E = évaluation ;
  • D = demande.
75
Q

• S =

A

« femme de 30 ans qui a appelé pour une difficulté respiratoire depuis 1 heure » ;

76
Q

• A =

A

antécédents utiles : « elle est asthmatique depuis l’enfance et a déjà fait un séjour en réanimation sans
avoir été intubée » ;

77
Q

• E =

A

bilan : « consciente sans PCI, elle peut parler et
faire une phrase complète, a un léger sifflement à l’expiration, mais sans tirage, ni sueurs ni cyanose, avec une SpO2 AA 97 %, des paramètres normaux pour la circulation et n’a pas de èvre. Nous l’avons placée sous O2 à 9 L/min au MHC. Elle n’avait plus de Ventoline » ;

78
Q

• D =

A

décision de la coordination médicale : « nous vous l’amenons pour sa prise en charge, elle est toujours sous O2 et siffle encore. Mais elle a besoin d’un aérosol ».

79
Q

Cette présentation résume bien l’intervention et l’IOA peut ainsi facilement lui donner une priorité de prise en charge. Idéalement, l’IOA devrait reformuler et con rmer sa prise en charge.

A
  • avant de quitter l’hôpital, le personnel désinfecte le matériel utilisé conformément aux protocoles en vigueur ;
  • après la prise en charge de la victime par les services hospitaliers et la remise en condition de son matériel, le chef d’agrès remet son engin disponible.
80
Q

Le chef d’agrès doit effectuer son rapport d’intervention ___

A

dès que possible, et en tout état de cause avant de quitter sa garde.

81
Q

Après une intervention difficile, le chef d’agrès doit s’assurer ____

A

qu’aucun de ses hommes n’a été affecté sur le plan psychologique et dans le cas contraire prendre les mesures qui s’imposent

82
Q

Le chef d’agrès doit profiter de chaque intervention pour parfaire les connaissances de son personnel, notamment _____ ou de ____ le patient et, si besoin, il réalise un complément de formation lors du retour au centre de secours.

A

auprès du médecin coordinateur

celui prenant en charge

83
Q

Le chef d’agrès réalise un signalement contentieux si :

A

l’estime nécessaire au vu des circonstances de l’intervention.