FT QPACRE Flashcards

1
Q

Lavage des mains à l’eau et au savon : QPACRE

A

Q
− avant et après la prise en charge d’une victime ;
− chaque fois que les mains sont visiblement souillées ;
− dans le cadre de l’application de la première étape du protocole
AEV ;
− après chaque geste de la vie courante.
L’utilisation de cette méthode de désinfection des mains ne dispense pas du port de gants.

P
Le lavage des mains élimine les souillures, réduit la flore transitoire (bactéries, virus, champignons…) et diminue le risque de transmission de maladies.

A
Point d'eau propre
Savon neutre liquide doux
distributeur d'essuie main 
poubelle

C

  • recommencer tant qu’il reste des souillures
  • utiliser un point d’eau courante des essuies mains à usage unique

R
O

E
Les mains doivent être propres et sèches à l’issue du nettoyage

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2
Q

Friction des mains avec une solution hydro-alcoolique : QPACRE

A

Q
− avant et après la prise en charge d’une victime ;
− après un geste de la vie courante
− avant toute manipulation de matériel de secourisme et de dispositifs médicaux,
stériles ou non ;
− après le retrait des gants ;
− dans le cadre de l’application de la première étape du protocole AEV
L’utilisation de cette méthode de désinfection des mains ne dispense pas du port de gants.

P
La friction des mains avec une solution hydro-alcoolique a pour objectif de prévenir la transmission des maladies infectieuses.
Si, en intervention, le sapeur-pompier ne peut se laver les mains avec de l’eau et du savon, il doit pouvoir réaliser une friction des mains en u lisant une solution hydro-alcoolique dont l’efficacité est équivalente sur des mains visuellement propres.

A
• Solution hydro-alcoolique pour traitement hygiénique des mains par friction, sous forme de gels ou de liquides : − acon non rechargeable avec pompe distributrice individuelle ;
− flacon de faible volume, d’un format de poche.

C

  • mains doivent être propres et sèches
  • dose minimale prescrite doit être respectée
  • solution doit être repartie sur toute la surface de la main par friction, jusqu’à complète évaporation

R
• Ce protocole est inefficace :
− si les mains sont fortement contaminées par des saletés, du sang, du talc ou d’autres matières organiques ;
− après 4 répétitions successives.
Dans ces 2 cas, un lavage à l’eau et au savon doit être réalisé.

• Ces solutions peuvent assécher la peau et dégager des odeurs déplaisantes

E
• La quantité de solution utilisée doit être suffisante pour recouvrir la totalité de la surface des mains
• Les mains doivent être sèche à l’issue de la procédure
• Le temps de friction doit être de 30 secondes au minimum

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3
Q

Retrait des gants à usage unique : QPACRE :

A

Q :
retrait des gants à usage unique stériles ou non

P :
La technique de retrait a pour but d’éviter cette contamination

A :
0

C :
• la face externe des gants ne doit jamais être touchée
• les gants doivent être jetés dans un DASRI

R :
• retrait trop brutal peut entrainer la projection de liquide bio de la surface des gants sur un SP et le contaminer
• retrait sera complété par un lavage des mains

E :
en aucun cas, la peau des mains du SP ne doit entrer en contact avec la face souillée des gants à usage unique

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4
Q

S’équiper de gants stériles : QPACRE

A

Q : accouchement, brulures, membre sectionné

P : garantir l’asepsie

A : une paie de gant stérile

C :
• Les mains du sapeur-pompier doivent être lavées avant de s’équiper, les manches doivent être relevées, la montre et les bijoux doivent être retirés.
• La face extérieure des gants stériles ne doit pas être contaminée par le contact des mains nues ou d’objets extérieurs.
• Le sapeur-pompier, une fois équipé des gants stériles, ne doit rien toucher d’autre que du matériel stérile ou la zone de la victime à traiter.

R :
•la taille doit être adapté

E :

  • Les gants doivent être ajustés correctement pour permettre au sapeur-pompier de réaliser aisément les gestes de secours.
  • La mise en place ne doit pas compromettre la stérilité des gants.
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5
Q

éliminer les déchets d’activités de soins à risques infectieux : QPACRE

A

Q :
après la prise en charge de chaque victime

P :
permet d’éviter la contamination, la transmission de maladie et les AEV

A :

  • sacs plastiques à usage unique DASRI
  • OPTC
  • collecteurs en carton reçoit les sacs plastiques et les OPTC
  • GRV reçoit les sacs en plastiques et le collecteur en carton
  • armoires DASRI reçoit les collecteurs en carton

C :

  • SP doit porter les équipements de protection adaptés
  • procédures d’élimination des DASRI doivent être respectées

R :
manipulation au cours des différentes phases de leur élimination peut entrainer une contamination de l’équipe si elle ne respecte pas les procédures. seuls les DASRI doivent être déposés dans ces réceptacles spécifiques

E : 0

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6
Q

dégagement d’urgence : QPACRE

A

Q :
- danger réel, vital, immédiat, non contrôlables

P :

  • soustraire rapidement
  • dégager un passage pour accéder à d’autres victimes
  • déplacer rapidement vers un lieu plus adapté, une victime se trouvant dans un endroit ou dans un position qui ne permet pas la réalisation des gestes de secours
A : 1 Sp au minimum
• traction par les chevilles
• traction par les poignets
• traction par les vêtements
•traction sous les aisselles
• sortie d'un véhicule
• dégagement d'un jeune enfant ou d'un nourrisson
•traction sur le sol par équipiers-relais
• porté pompier

C :
• Le dégagement doit être le plus rapide possible.
• La prise de risques de la part du sapeur-pompier doit être mesurée.
• Les prises de la victime sont fermes et assurées.

R :
• Les techniques de dégagements d’urgence sont susceptibles d’aggraver les lésions de la victime, notamment de la colonne vertébrale, mais permettent de la soustraire à une mort quasi-certaine.

E :
• La victime doit se trouver en quelques secondes hors de danger, en zone sûre.

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7
Q

désobstruction des VA au moyen des claques dans le dos : QPACRE

A

Q :
victimes consciente adulte, enfant, nourrisson présente une OBVA

P :
Le but est de provoquer un ébranlement de la trachée destiné à déclencher des mouvements de toux qui vont permettre de débloquer et d’expulser le corps étranger qui obstrue les VA

A :
1 à 5 claques dans le dos
enfant le plus bas possible

C :
• Pour être efficaces, les claques dans le dos doivent être données :
 − entre les omoplates ;
− avec le talon de la main ;
− de façon vigoureuse.

R :
• Le risque minime de blesser la victime ne doit pas diminuer la vigueur des claques qui est absolument nécessaire au rejet du corps étranger.

E :

  • rejet du corps étranger
  • reprise d’une respiration, apparition de toux adulte ou de pleurs/cris chez l’enfant
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8
Q

désobstruction des VA au moyens de compressions abdominales chez l’adulte et l’enfant : QPACRE

A

Q : Les compressions abdominales sont réalisées sur une victime consciente (adulte ou enfant) debout ou assise, si l’obstruction totale (ou quasi- totale) des voies aériennes (VA) persiste malgré les claques dans le dos.

P :
Le but de ces manœuvres est de comprimer l’air contenu dans les poumons de la victime afin d’expulser le corps étranger hors des VA par un effet de « piston » exercé sur le diaphragme.
Suivant l’importance et la position du corps étranger, plusieurs pressions successives peuvent être nécessaires pour l’expulser.

A :
1 à 5 compression abdominales

C :
Pour être efficaces, les compressions abdominales doivent être :
− effectuées avec les mains correctement positionnées et les bras écartés ; − dirigées vers l’arrière et vers le haut en mouvement de virgule ;
− effectuées avec une force de compression su sante.

R :
Les compressions abdominales peuvent entraîner :
− des lésions des organes internes de l’abdomen même si elles sont réalisées correctement ;
− des traumatismes des côtes et du sternum si la position du sapeur-pompier n’est pas correcte

E :
• Rejet du corps étranger.
• Apparition de toux chez l’adulte et des pleurs ou de cris chez l’enfant.
• Reprise d’une respiration

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9
Q

désobstruction des VA au moyens de compressions thoraciques chez le nourrisson : QPACRE

A

Q :
Chez le nourrisson, les compressions abdominales, trop traumatisantes, sont remplacées par des compressions thoraciques.

P :
comprimer l’air contenu dans les poumons de la victime et d’expulser le corps étranger hors des VA par un effet de « piston ».

A :
1 à 5

C :
• Pour être efficaces, les compressions thoraciques doivent être :
− effectuées avec les doigts correctement positionnés ;
− réalisées plus lentement et plus profondément que celles de la RCP.
• Durant le retournement et la manœuvre, la tête du nourrisson doit rester vers le bas.

R :
• Les compressions thoraciques peuvent entraîner des traumatismes des côtes et du sternum si la position des doigts n’est pas correcte.

E :
• Rejet du corps étranger.
• Apparition de toux, de pleurs ou de cris.
• Reprise d’une respiration.

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10
Q

désobstruction des VA au moyens de compressions thoraciques : QPACRE

A

Q :
chez certaines personnes obèses ou chez certaines femmes enceintes ou personnes handicapées en fauteuil…

P :
Le but de cette manœuvre est de comprimer l’air contenu dans les poumons de la vic me et d’expulser le corps étranger hors des VA par un effet de « piston ».

A :
1 à 5 compression

C :
Pour être efficaces, les compressions thoraciques doivent être :
− effectuées avec les mains correctement positionnées et les bras écartés ;
− dirigées horizontalement vers l’arrière ;
− réalisées avec une force de compression suffisante.

R :
• Les compressions thoraciques peuvent entraîner des traumatismes des côtes et du sternum si la position des mains n’est pas correcte.

E :
• Rejet du corps étranger.
• Apparition de toux.
• Reprise d’une respiration.

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11
Q

Arrêt d’une hémorragie au moyen d’une

compression directe en zone garrotable : QPACRE

A

Q :
- en l’absence d’un corps étranger
- dans un premier temps par une compression manuelle à l’aide des doigts
ou de la paume de la main protégée par un gant à usage unique ;
- puis relayée par un pansement compressif après avoir allongé la victime.

P :
Elle permet, dans la plupart des cas, d’arrêter le saignement.

A :
paire de gants à usage unique
pansement compressif d’urgence

C :
. La compression doit être suffisante pour stopper l’hémorragie sans interrompre la circulation.
. Le pansement compressif doit recouvrir la totalité de la plaie
. La compression doit être permanente.

R :
. La compression doit être suffisante pour arrêter le saignement sans interrompre la circulation sanguine en dessous du
siège de l’hémorragie.
. L’extrémité ne doit être ni froide, ni engourdie, ni violacée (couleur du lit de l’ongle).
. Si le saignement ne s’arrête pas, la compression directe sera relayée par un Garrot.

E :
arrêt du saignement

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12
Q

Arrêt d’une hémorragie au moyen d’une

compression directe en zone non garrotable : QPACRE

A

Q :
- En l’absence d’un corps étranger, la compression directe est une technique facile, rapide et très
efficace
- Ces différentes techniques d’arrêt d’une hémorragie en zone non garrotable (cou, racines des
membres, fesse, scalp) ont pour principe commun une compression directe de la plaie et un ou
plusieurs points d’ancrage sur des reliefs opposés pour stabiliser le pansement et éviter qu’il
ne glisse.
- ll est plus facile pour le cou, l’aisselle et le cuir chevelu, de réaliser ces techniques en
position assise ou assise à 45” puis d’allonger les victimes.

P :
arrêt de saignement

A :

  • Une paire de gants à usage unique
  • Un collier cervical
  • Un pansement compressif d’urgence

C :

  • Le pansement compressif doit recouvrir la totalité de la plaie.
  • La compression doit être permanente.

R :
- La compression doit être suffisante pour arrêter le saignement
- Si l’hémorragie ne s’arrête pas ou si la plaie hémorragique est très profonde, la mise en place d’un pansement hémostatique
(ou de compresses stériles) doit être effectuée avant la pose du pansement compressif.
- Pour assurer le succès de la pose, le sapeur-pompier ne doit pas se précipiter, au risque de créer des torsades et d’avoir à
recommencer en cas d’inefficacité.

E :
. l’efficacité de la compression se juge par l’arrêt du saignement.

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13
Q

Arrêt d’une hémorragie par compression directe au moyen d’un pansement hémostatique

A

Q :

  • pour les plaies hémorragiques qui ne sont pas garrotables ;
  • pour des plaies garrotables lorsque la pose de 2 garrots ne suffit pas à arrêter l’hémorragie

P :
- combler un creux naturel ou une perte de substance : c’est l’effet “ packing “ ;
- favoriser la coagulation grâce à une substance qui imbibe la bande. Cet effet chimique n’est
présent que si une pression de 3 minutes est appliquée sur la bande.

A :

  • Une paire de gants à usage unique
  • Un pansement hémostatique type QuikClot Gauze Z Foldo
  • Un pansement compressif d’urgence
  • Un ou plusieurs paquets de compresses stériles
  • Des bandes élastiques adhésives

C :
. Une compression de 3 minutes doit être respectée pour favoriser la coagulation

R :
. lls ne doivent pas se substituer aux moyens traditionnels d’hémostase, en particulier pour les plaies hémorragiques
accessibles au garrot.
. lls ne doivent pas être utilisés pour des hémorragies extériorisées.

E :
arrêt du saignement

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14
Q

Arrêt d’une hémorragie au moyen d’un point de compression direct :

A

Q :
- lorsque l’arrêt d’une hémorragie au
moyen d’une compression directe est inefficace
- sa localisation ne permet
pas la mise en place d’un garrot :
- plaie hémorragique de la carotide au niveau du cou ;
- plaie hémorragique de l’artère fémorale au niveau du pli de l’aine ;
- plaie hémorragique d’un membre arraché ou sectionné au ras du pli de
l’aine ou de l’épaule.

P : comprimer l’artère qui saigne contre le plan dur sous-jacent
directement au niveau de la plaie. Elle doit être effectuée immédiatement
après avoir constaté l’échec de la compression directe, du fait de l’importance de
l’écoulement de sang.

A :
gants

C :
. La compression doit être :
- permanente et maintenue jusqu’à la médicalisation de la victime ;
- suffisante pour stopper l’hémorragie.

R :
. La réalisation d’un point de compression peut entraîner une fatigue du sapeur-pompier qui pourra soit changer de main,
soit être remplacé rapidement par un autre sapeur-pompier.
. Du fait de l’importance de l’hémorragie, le sapeur-pompier doit se protéger au mieux pour éviter tout risque de
contamination tout en tenant compte de l’urgence de la situation.

E :
arrêt du saignement

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15
Q

Arrêt d’une hémorragie par la pose d’un garrot : QPACRE

A

Q :
Le garrot est posé au membre supérieur (bras ou avant-bras) ou au membre inférieur
(cuisse ou jambe) si la compression directe est :
- inefficace;
- impossible à réaliser en raison du nombre élevé de victimes, de la position de
la victime, de la présence d’un corps étranger dans la plaie ou lorsque l’accès au
blessé est difficile.

P :
En exerçant une compression circulaire autour d’un membre, le garrot interrompt
totalement la circulation du sang en aval.

A :

  • Garrot tourniquet tactique type SOF TACTICAL
  • Garrot à cliquet
  • Garrot à boucle métallique

C :
. Un garrot est correctement posé si :
- ll est mis en place au plus près de la plaie, idéalement
5 à 7 cm au-dessus de la plaie et jamais sur une
articulation;
- Pour une plaie située 5 à 7 cm au-dessous d’une
articulation, le garrot est posé au-dessus de
l’articulation
- La compression qu’il exerce est permanente.
fefficacité du garrot doit être régulièrement réévaluée.
-Une fois le garrot posé, il ne doit être desserré ou retiré
que sur ordre d’un médecin.
- La victime doit être protégée contre le froid et les intempéries. Le garrot peut donc être recouvert à
condition de vérifier au moins toutes les 5minutes
l’absence de reprise de l’hémorragie.

R :
- Le garrot supprime totalement la circulation du sang dans le membre concerné. ll ne doit donc être posé que lorsqu’il est
strictement indiqué.
- Son utilisation entraine une douleur due à la privation de sang (ischémie). C’est pourquoi on limite au maximum la longueur de
membre garroté. Le garrot peut donc être posé sur la jambe ou l’avant-bras. Néanmoins, on garde une distance de sécurité de
5 à 7 cm au dessus de la plaie, pour s’assurer de la compression des vaisseaux sectionnés et éventuellement rétractés.
-Laissé plusieurs heures, un garrot peut entrainer des lésions en aval irréversibles, pouvant aller jusqu’à l’amputation. C’est
pourquoi l’heure de pose doit être impérativement notée et transmise au médecin. La prise en charge habituellement rapide
à la BSPP ne fait pas courir ce risque aux victimes.

Le garrot :
- doit toujours être signalé (fb)
- ne doit être desserré que sur l’ordre d’un médecin.
ll existe un diamètre interne minimum pour le garrot tourniquet type SOF TACTICALo qui rend son utilisation impossible sur un
membre de diamètre plus petit que son diamètre interne. ll n’est donc pas indiqué pour les nourrissons et les petits enfants,
Dans ce cas, en l’absence de garrot à cliquet, c’est le garrot à boucle qui est préféré.

E :
saignement totalement arrêté

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16
Q

Retournement d’urgence à 2 SP

A

Q :
- victime inconsciente, allongée sur le ventre
- En équipe, il est réalisé dès la constatation de l’inconscience, obligatoirement
à 2 SP lorsqu’on suspecte un traumatisme du rachis.

P :
Assurer LVA
apprécier les signes de respi
réaliser un bilan primaire correct
réaliser les gestes d'urgence nécessaires

A :
2 SP

C :
- axe tête cou tronc maintenu le plus rectiligne possible tout au long du retournement
- le retournement s’effectue du côté opposé au regard
- Le maintien tête est assuré durant toute la manoeuvre
. Les gestes des sapeurs-pompiers doivent être coordonnés.
- casqué conscient à 3
- casqué inconscient à 2

R :
. Cette technique relève des gestes d’urgence et ne doit être utilisée que lorsque qu’une victime est inconsciente afin de
poursuivre le bilan primaire.
. Dès la fin du retournement, un maintien de la tête et une libération des voies aériennes sont réalisés.

E :
Le retournement doit s’effectuer sans aggraver l’état de la victime.

17
Q

retournement d’urgence à 1 SP

A

Q :
uniquement si la victime ne présente pas de traumatisme ou si le sapeur-pompier est seul.
P :
- assurer la liberté des voies aériennes ;
- rechercher avec certitude les signes de respiration ;
- réaliser les gestes d’urgence nécessaires.
A:0
C :
. axe « tête-cou-tronc » doit être maintenu le plus rectiligne possible tout au long du retournement.
. Le retournement doit s’effectuer du côté opposé au regard de la victime.
. Le bras, côté retournement, doit être placé à la verticale pour limiter la mobilisation du rachis cervical.
R:
- ne doit être utilisée que dans le cas d’une victime inconsciente pour permettre la réalisation d’un bilan primaire.
- SP seul : un maintien tête, s’il y a une notion de traumatisme, et une libération des voies aériennes seront réalisés dès la fin du retournement avant de poursuivre les gestes d’urgence qui s’imposent.
E :
Le retournement doit s’effectuer sans aggraver l’état de la victime pour permettre l’accès aux voies aériennes supérieures afin de contrôler la respiration.

18
Q

Retrait du casque 2 SP :

A

Q :
En équipe, cette technique est obligatoirement réalisée à deux sapeurs-pompiers, après maintien tête, avant le collier
P :
- permettre d’assurer correctement la libération des voies aériennes ;
- faciliter l’examen de la victime et les gestes de secours.
A :
coussin de tête si besoin
C :
. Le retrait du casque s’effectue en respectant en permanence l’axe « tête-cou-tronc ».
. À la fin de la manæuvre, la tête est en en position neutre. En fonction de la morphologie de la victime, un coussin de tête peut être nécessaire pour garder la tête en position neutre. Celle-ci repose donc soit sur le sol, soit sur le coussin de tête avant la pose du collier cervical.
R :
. La mobilisation du rachis cervical ou de la tête de la victime au cours de cette manæuvre peut entraîner une aggravation de son état et des séquelles graves. Néanmoins, le retrait du casque doit impéraüvement être réalisé pour permettre une prise en charge correcte de la victime et être effectué avec le plus grand soin.
E :
. La tête et la nuque de la victime doivent rester immobiles durant toute la manæuvre jusqu’à l’immobilisation complète de la victime. Si le coussin de tête est positionné, il ne doit pas gêner la pose d’un collier cervical.

19
Q

Retrait de casque par 1 SP :

A

Q :
victime inconsciente
P :
assurer correctement
la liberté des voies aériennes et rechercher la présence de la respiration.
A :
C :
respect axe tête cou tronc
R :
. Cette manæuvre peut être difficile en fonction du modèle et de la taille du casque. La mobilisation du rachis cervical ou de la tête de la victime au cours de cette manceuvre peut entraîner une aggravation de son état et des séquelles graves, elle doit donc être effectuée avec le plus grand soin.
E :
. La tête et la nuque de la victime doivent rester immobiles durant toute la manæuvre jusqu’au moment oùr la partie
arrière de la tête de la victime est posée doucement sur le coussin, si le sapeur-pompier en dispose, ou au sol dans le cas contraire.

20
Q

LVA par bascule prudente de la tête en arrière :

A

Q :
• réalisée systématiquement chez toute victime inconsciente, non traumatisée , surtout si elle est sur le dos, avant d’apprécier sa respiration.

P :
• ne pas s’aggraver, soit régresser si une libération des voies aériennes (LVA) est réalisée.
• libre passage de l’air

A : 0

C :
. La tête doit être basculée prudemment en arrière et maintenue dans cette position.
. Le menton doit être tiré vers l’avant.
. La bouche doit être ouverte.
. Si un corps étranger est visible, il doit être retiré.

R : . La LVA doit être réalisée avec précaution pour éviter la survenue d’un traumatisme éventuel du rachis cervical.

E :
Après avoir assuré la LVA :
- si la victime respire, la respiration doit s’effectuer normalement ;
- si la victime ne respire pas, la ventilation artificielle doit normalement permettre un soulèvement de la poitrine de la
victime

21
Q

LVA par bascule prudente de la tête en arrière chez une victime traumatisée sur le dos :

A

Q :
Face à une victime inconsciente qui présente une suspicion de traumatisme du rachis, la bascule prudente de la tête en arrière sera remplacée par une élévation du menton seule ce qui évite tout mouvement de la colonne vertébrale.

P :
Cette technique est suffisante pour remonter la langue de la victime et éviter ainsi qu’elle obstrue les voies aériennes.

A : 1 à 2 SP

C :
. La tête doit être maintenue en position neutre et dans l’axe.
. l’élévation du menton doit être maintenue jusqu’à la pose d’un collier cervical ou la réalisation de gestes d’urgence.
- La bouche doit être ouverte.
- Si un corps étranger est présent, il doit être retiré.

R :
LVA avec précaution pour éviter toute aggravation d’un éventuel traumatisme du rachis

E :
Après avoir assuré la LVA :
- si la victime respire, la respiration doit s’effectuer normalement ;
- si la victime ne respire pas, la ventilation artificielle doit normalement permettre un soulèvement de la poitrine de la
victime.

22
Q

LVA sur une victime assise :

A

Q :

P :

A :

C :

R :

E :