Nutrition Flashcards
Qu’elle est la définition générale et scientifique de la nutrition?
Définition de nutrition (générale)
Introduction dans l’organisme, et utilisation par celui-ci, des matériaux structuraux et énergétiques (aliments) qui sont nécessaires à son bon fonctionnement
Définition de nutrition (science)
Science qui étudie les différents composés biochimiques nécessaires au bon fonctionnement (santé) de l’organisme. Cette science s’intéresse aux sources alimentaires des nutriments, à leur digestion, leur biodisponibilité et leur fonction. Elle s’intéresse à la quantification des apports quotidiens optimaux selon le sexe et l’âge. Elle s’intéresse aussi à l’alimentation adéquate des gens dans des contextes métaboliques particuliers (maladie, grossesse, athlètes).
Quels facteurs peuvent influencer les besoins nutritionnels?
- Âge
- Sexe
- Grossesse
- Niveau d’activité physique
- État de santé
- Environnement (lieu géographique de résidence)
Qu’est-ce que le besoins moyen estimatif et l’apport nutritionnel recommandé?
Besoin moyen estimatif (BME)
Apport nutritionnel quotidien moyen pouvant combler les besoins de la moitié des individus en bonne santé appartenant à un groupe donné établi en fonction de l’étape de la vie et du sexe.
Apport nutritionnel recommandé (ANR)
Apport nutritionnel quotidien moyen permettant de répondre aux besoins de la quasi-totalité (97 à 98%) des individus en bonne santé appartenant à un groupe donné établi en fonction de l’étape de la vie et du sexe. ANR = BME + 2ET.
Qu’est-ce que l’apport suffisant et l’apport maximale tolérable?
Apport suffisant (AS)
Apport nutritionnel quotidien moyen recommandé fondé sur des valeurs approximatives observées ou déterminées expérimentalement ou sur les estimations de l’apport nutritionnel d’un ou plusieurs groupes d’individus apparemment en bonne santé. On utilise l’AS lorsqu’il est
impossible de fixer l’ANR.
Apport maximal tolérable (AMT)
Apport nutritionnel quotidien moyen le plus élevé qui n’entraîne vraisemblablement pas de risques d’effets délétères sur la santé chez la plupart des membres d’un groupe. Plus l’apport est supérieur à l’AMT, plus le risque d’effets délétères est élevé.
Qu’est-ce que des nutriments?
Substance apportée par l’alimentation qui assure le développement, l’entretien et le fonctionnement optimal de l’organisme.
- Les nutriments sont donc des éléments chimiques (ex. cuivre, fer, calcium) ou des molécules (ex. glucose, cholestérol, protéines).
+ Eau
Nomme moi des macronutriments et micronutriments
Les macronutriments (nécessaires en grande quantité)
* Les glucides
* Les lipides
* Les protéines
* (L’eau)
Micronutriments (nécessaires en petite ou très petite quantité)
* Les vitamines
* Les minéraux (calcium, magnésium, phosphore, sodium,
potassium, chlorure)
* Les oligo-éléments (ex. fer, zinc, cuivre, manganèse)
Peux-tu me nommer des macronutriments, 1 exemple dans l’alimentation, une fonction comme nutriment et un exemple de sources?
Peux-tu me nommer des état pathologiques de malnutrition?
Cachexie
* La cachexie est un état de malnutrition lié à une maladie grave.
* Le patient perd progressivement du poids de façon importante.
* L’état cachectique est caractérisé par un catabolisme accru des muscles et des tissus graisseux.
* Cet état catabolique accru serait lié à une libération de cytokines et d’interleukines inflammatoires.
* Plusieurs patients atteints de cancer, d’insuffisance cardiaque ou de démence se retrouvent en état de cachexie en fin de vie.
* L’état cachectique peut être accompagné ou non d’anorexie (perte d’appétit).
Kwashiorkor et marasme
* La sous-nutrition résulte d’un apport ou d’une absorption d’une quantité de calories inférieure à celle nécessaire à la dépense énergétique.
* On observe deux formes reconnues de malnutrition sévère : le kwashiorkor et le marasme et ces maladies se retrouvent
principalement dans les pays sous-développés.
* Le kwashiorkor fait référence à une malnutrition sélective des protéines et s’accompagne d’œdèmes et de stéatose hépatique. Le manque d’albumine mène à une perte de pression oncotique et à des œdèmes pouvant même être généralisés (anasarque). Le kwashiorkor est donc causé par un déficit en apports protéiques.
* Le marasme se réfère à une inanition généralisée avec perte de la graisse et des protéines corporelles. On observe un amaigrissement très important. Les enfants peuvent avoir l’air de vieillards. Le marasme est causé par un déficit en apports caloriques.
Qu’est-ce que la nutrition entérale?
- Administration de l’alimentation directement dans l’estomac via un tube nasogastrique (tube de Levin).
- Utilisé lorsque le patient a une atteinte au niveau de la bouche, du pharynx et de l’œsophage.
- Utilisé lorsque le patient ne peut avaler.
- Préparations commerciales
Qu’est-ce que la nutrition parentérale?
- Selon la composition et la durée, l’administration d’alimentation par voie intraveineuse peut se faire par un cathéter périphérique (bras) ou une voie centrale.
- Utilisé lorsque le patient a une atteinte digestive (intestin) suite à une pathologie ou une chirurgie.
- La composition est ajustée en fonction des besoins.
Comment se fait l’administration par voie entérale? Pourquoi on la fait et qui peut la prescrire?
- La nutrition parentérale est administrée via une voie intraveineuse. C’est pourquoi on l’appelle aussi hyperalimentation intraveineuse (HAIV).
- Elle n’est utilisée qu’en cas de nécessité. La nutrition par voie orale ou entérale (gavage) est toujours privilégiée car l’HAIV est plus invasive, moins « biologique » et plus risquée (infections).
- La nutrition parentérale doit être prescrite par un médecin et une voie centrale est très souvent utilisée (la sortie du cathéter se situe au niveau de la veine cave supérieure).
- L’administration par voie centrale permet d’administrer des mélanges plus concentrés (osmolalité élevée) qui seraient trop irritants pour une veine périphérique.
- En pédiatrie (CHU Ste-Justine), les préparations sont faites stérilement à la pharmacie et la composition ajustée en fonction des besoins du patient.
- Pour les adolescents et les adultes, on utilise des préparations commerciales pouvant être ajustées (pharmacie).
Est-ce que la composition de la nutrition parentérale peut varier? Nomme moi des éléments qu’on peut retrouver dans une composition pour adulte
La composition de la nutrition parentérale va varier en fonction des besoins du patient et de la durée du traitement.
Voici un exemple de composition pour un adulte :
* Volume : 1 à 2 L /j
* Glucose
* Acides aminés
* Lipides (ex. Intralipid®)
* Électrolytes
* Sodium
* Potassium
* Phosphore
* Magnésium
* Calcium
* Éléments traces (cuivre, manganèse, sélénium, zinc, ±chrome)
* Vitamines (A, B1, B2, B3, B5, B6, B7, B9, B12, C, D, E)
* Vitamine K ajoutée selon l’état du patient
* Insuline au besoin
Pourquoi on ne donne pas de fer dans la nutrition parentérale?
Peut se mélanger avec d’autres composants pour donner des réactions non désirées ou donner des choses anaphylactiques
Endroits où est donné de la nutrition parentérale?
La nutrition parentérale peut être administrée en milieu hospitalier mais peut aussi être utilisée quotidiennement à la maison pour certaines conditions chroniques (ex. cas d’intestins courts). Elle nécessite alors un suivi périodique par la clinique (ex. analyses de labo).
Quel risque d’erreur préanalytique important existe-t-il en lien avec l’administration d’une HAIV ? Comment le contrôler et l’éviter ?
Prélevement dans le pivoine qui peut affecter fortement les résultats si pas bien lavé
Quelles analyses en laboratoire se fait lors de la durée d’une nutrition entérale et parentérale?
- Électrolytes
- Urée et créatinine
- Bilan lipidique
- Bilan martial (ferritine, fer, transferrine)
- Vitamines liposolubles (A, D, E)
- Folate et Vitamine B12
- 1 fois / 6 mois-1 an (Cr, Cu, Zn, Mn, Se) / autres vitamines au besoin
- Préalbumine
Qu’elle est la meilleure façon d’évaluer l’état nutritionnel en milieu clinique?
L’examen physique reste la meilleur façon d’évaluer un patient. Les bilans nutritionnels au labo sont des outils complémentaires et peuvent inclure : l’hémoglobine, les électrolytes, le bilan martial, le bilan lipidique, les vitamines (A et E, D, folate, B12), la préalbumine, etc
Y a-t-il une utilité de regarder les protéines sériques comme marqueurs nutritionnels?
- Historiquement, les protéines sériques ont été utilisées pour évaluer le statut nutritionnel des patients.
- Depuis une dizaine d’année toutefois, les articles scientifiques s’accumulent pour démontrer le peu d’utilité (manque de sensibilité/spécificité) de ces marqueurs dans le contexte de l’évaluation nutritionnelle (excepté la préalbumine pour certaines applications précises)
Qu’est-ce que la préalbumine? Elle joue un rôle dans quoi? Elle est utilisé pour qu’elle raison?
- La préalbumine est une protéine sérique de 55 kDa aussi appelée transthyrétine (transport thyroxin and retinol).
- Elle a été appelée « préalbumine » car sur un tracé d’électrophorèse des protéines sériques le pic de la préalbumine précède celui de l’albumine.
- La préalbumine n’est donc PAS un précurseur de l’albumine (cette fausse affirmation circule sur certains sites web…dont Chat GPT…)
- Elle joue le rôle de transport de la thyroxine (T4) et du rétinol.
- Elle est considérée comme un marqueur nutritionnel pertinent dans certaines situations car sa demi-vie courte permet de suivre
l’évolution d’un patient (ex. statut nutritionnel de patient sous nutrition parentérale). - Elle n’est pas fréquemment utilisée par les nutritionnistes.
- L’examen physique et l’histoire du patient sont plus fiables pour évaluer le statut nutritionnel.
Qu’elle est la demi-vie, et les limitations d’utilisation de l’albumine, transferrine et préalbumine?
Albumine :20 jours
Niveau abaissé dans les situations suivantes :
* Infection Cancer * État inflammatoire *Grands brûlés
* Maladies hépatiques *Syndrome néphrotique
Transferrine
10 jours
* Niveau diminue en cas d’inflammation
* Niveau variable selon le statut en fer
Préalbumine
2 jours
Niveau abaissé dans les situations suivantes : * Infection * État inflammatoire MAIS, niveau augmenté en cas d’insuffisance rénale !
Qu’est-ce que des vitamines et c’est quoi leurs fonctions?
- Les vitamines sont de petites molécules organiques essentielles à l’organisme qui ne peuvent pas être synthétisées par le corps ou qui le sont en trop faible quantité pour couvrir tous les besoins.
- Les exigences en vitamines varient selon les espèces (métabolisme différent entre les animaux). Par exemple, les souris peuvent produire la vitamine C mais pas les êtres humains (perte de l’enzyme au cours de l’évolution ).
- Toutes les vitamines hydrosolubles et leurs dérivés agissent comme coenzyme dans plusieurs réactions métaboliques.
- Les coenzymes sont des molécules qui donnent une spécificité chimique à certaines réactions enzymatiques et peuvent aussi jouer le rôle de transporteur d’un groupe fonctionnel spécifique (ex. groupement méthyle ou acétyle).
- La réactivité chimique des chaînes latérales des acides aminés qui composent les enzymes étant assez limitée, les coenzymes agissent de concert avec les enzymes pour accroître la variété des réactions chimiques enzymatiques.
Qu’elles sont les 2 classes de vitamine? Peux-tu m’en nommer dans chacun?
Les vitamines hydrosolubles (solubles dans l’eau) et les vitamines liposolubles (solubles dans les graisses).
Comment se classe les vitamines en fonction de leur rôle biologique?
Cofacteurs d’enzymes (coenzymes)
Les coenzymes sont des molécules essentielles à l’activité de nombreuses enzymes impliquées dans différentes voies métaboliques (production d’énergie, catabolisme ou anabolisme) ou dans des fonctions biologiques plus précises comme la cascade de coagulation (vitamine K) et le cycle de la vision (vitamine A)
Ensemble des vitamines B, vitamine A et K
Hormones
Régulation de l’expression de plusieurs gènes
(liaison à des récepteurs nucléaires qui agissent comme facteurs de transcription)
Vitamine A et D
Antioxydants
Protection contre les radicaux libres (ROS)
Vitamine C et vitamine E