Motivation et collaboration avec l'enfant Flashcards
Nomme les différents modes (6)
- Advocating = défenseur
- Collaborating = collaborateur
- Empathizing = empathique
- Encouraging = encourageant
- Instructing = instructif
- Problem solving = résolution de
problème
Nomme des stratégies générales pour favoriser l’engagement d’un enfant (8)
- Engagement dans le jeu est la base, mais…therapeutic use of self!
- Utilisation de la voix, du langage non-verbal, langage corporel (ex.: posture, expressions faciles, mouvements, le regard, le contact visuel, le toucher)
- Encouragements, compliments, félicitations
- Attitude enjouée (ex: voix enjouée, enthousiasme, faire semblant)
- Écouter et observer (réactions verbales et non verbales)
- Équilibre entre humour et attitude sérieuse (ex: limites claires, encadrement, écoute) – Attention
ne pas confondre sérieux et sévère - Styles relationnels et stratégies associés à chaque mode relationnel – il faut se pratiquer à les
utiliser. - Intervenir sur les « antécédents » - c’est-à-dire intervenir en amont sur les éléments qui sont susceptibles de provoquer des difficultés de comportement ou une désorganisation d’un enfant
Nomme 4 choses à faire pour soutenir les parents
- Établir et maintenir la relation
- Comprendre le problème
- Explorer les solutions
- Se mettre d’accord sur un plan
Pourquoi devons-nous se préparer à une situation pour rencontrer les parents? (3)
- Faire face à des situations inévitables qui surviendront dans le cadre de suivis auprès d’enfant (voir Box 5.6 p.131 dans votre manuel
obligatoire). - Établir, maintenir et bonifier la relation thérapeutique et le
partenariat avec les parents. - Être capable de mener une entrevue « soutenante », un échange auprès des parents.
Nomme ce qui doit avoir dans établir et maintenir la relation
Nomme ce qui doit avoir dans comprendre le problème
Nomme ce qui doit avoir pour explorer les solutions
Nomme ce qui doit avoir pour explorer un plan
Nomme les stratégies pour favoriser la collaboration p1 (6)
- Appeler l’enfant par son nom, le toucher gentiment pour attirer son attention
- Se pencher, se mettre à son niveau et face à l’enfant, être « enveloppant » avec la position de notre corps
- Montrer un sourire, adopter une attitude enjouée
- Utiliser un regard attentif et bienveillant
- Faire une expression du visage accueillante et curieuse/intéressée à l’autre
- Exagérer et maintenir l’expression émotionnelle positive, ralentir nos
mouvements et expressions ( ex.: hocher de la tête ou incliner la tête)
Nomme les stratégies pour favoriser la collaboration p2 (9)
suite
- Imiter l’expression, le jeu ou les mouvements de l’enfant
- Ne pas être envahissant avec notre contact visuel, respecter l’enfant
- Utiliser une voix mélodieuse qui exprime la joie et le plaisir d’être avec l’autre
- Utiliser une voix rythmée et plus haute dans le registre de tonalité, chanter, faire des comptines
- Varier notre ton de voix
- Utiliser des sons et des onomatopées
- Utiliser sa voix, son corps et son environnement pour favoriser la sécurité affective et physique
- Utiliser l’humour, les blagues, faire parler les objets et les parties du corps, s’adresser aux objets et aux parties du corps
- Complimenter l’enfant
Nomme les stratégies pour favoriser la collaboration p3 (5)
suite
- Modéliser les comportements attendus
- Demander les comportements attendus plutôt qu’expliciter les comportements inadéquats à éviter (ex.: « on marche dans le corridor » au lieu de « on ne court pas dans le corridor »)
- Exprimer clairement les attentes et les limites sur le plan des comportements attendus
- Donner une rétroaction spécifique (Ex.: bravo, Charlotte, tu es assise droite et tu me regardes!)
- Donner des rétroactions formulées positivement le plus possible.
(Ex.: Étienne, j’aimerais que tu gardes tes mains sur toi VS arrête de toucher ton voisin. Je voudrais vous voir
marcher dans le corridor VS Je ne veux pas vous voir courir ou arrêter de courir)
Nomme les stratégies pour favoriser la collaboration p4 (2)
suite
- Donner des moyens de communiquer (ex.: gestes, images). Pour les systèmes de communication, il est important de se référer à l’orthophoniste pour être guidé.
- Communiquer de manière à être compris sans être infantilisant (ajuster notre langage au niveau de langage de l’enfant)
- Simplifier les mots
- Diminuer la quantité de mots
- Utiliser des gestes
- Utiliser des images ou des dessins
- Laisser le temps à l’enfant de traiter l’information, attendre avant de d’enchaîner avec une autr
Nomme les stratégies pour favoriser la collaboration p5 (3)
suite; veux-tu…
- Éviter les « veux-tu..? » dans les situations où ce n’est pas vraiment un choix que vous
offrez à l’enfant. - Éviter les « Peux-tu…? », « Es-tu capable de…? » cela peut laisser croire à l’enfant que vous douter de ses capacités. « Te sens-tu capable…? » ou « Essayons ça ensemble… » seraient plus adéquat.
- Utiliser le terme « jouer » ou « faire une activité ensemble », au lieu de travailler
Nomme les stratégies pour favoriser la collaboration p6 (8)
suite
- Favoriser la constance et la prédictibilité (ordre, organisation, avertir à l’avance, routine de début et de
fin…) - S’assurer que vos commentaires positifs sont plus nombreux que les négatifs
- Créer une atmosphère calme (ex.: ordre, propreté, bruit)
- Prévoir une activité agréable choisie par l’enfant (« activité récompense ») après une activité qui
demande de l’effort - Encourager, récompenser, porter attention aux actions et aux comportements souhaités
- Reconnaître/renforcer les efforts et les succès
- Identifier/énoncer clairement les comportements souhaités/attendus
- Énoncer clairement les conséquences, utiliser des conséquences naturelles et logiques (ex.: un enfant qui
lance un objet. Exemples de conséquences naturelles et logiques: le ramasser, le réparer, le replacer…)
Nomme les stratégies pour favoriser la collaboration p7 (10)
- Trouver et diminuer les situations aversives pour l’enfant (ex.: sensoriel)
- Éviter les « guerres de pouvoir »
- Partager le contrôle en thérapie
- en suivant les initiatives de l’enfant
- en permettant de décider de l’ordre des activités
- donner des choix d’activités
- alterner qui choisit
- choisir à quel endroit l’activité sera réalisée (ex.: faire le jeu à la table, au sol ou dans les coussins)
- donner des choix de comment faire l’activité (ex.: couleur de crayon pour colorier, écrire avec un stylo ou
un crayon à mine,…) - Alterner entre jeux préférés et moins préférés
Communication non verbale de désapprobation (2)
- une simple manifestation de désapprobation par un geste peut suffire à rappeler à l’enfant les comportements qui ne sont pas souhaitables.
- Cette intervention se révèle efficace si elle est utilisée au tout début d’un comportement qui pourrait entraîner la désorganisation du jeune.
reflet (3)
- mettre des mots sur ce qu’on croit que l’enfant ressent afin de lui refléter que l’on comprend la difficulté vécue tout en permettant de modeler la réponse que l’on aimerait voir émerger en opposition au comportement.
- Le reflet peut aussi se faire par une expression non
verbale. - Il est cependant important de valider notre impression avec l’enfant.
Ignorance intellectuelle
ne pas porter notre attention sur un comportement inadéquat peut parfois avoir pour effet que l’enfant n’en retire pas de bénéfice et cesse.
Partir des intérêts de l’enfant (2)
- partager la notion de plaisir et renforcer la motivation et donc l’investissement de l’enfant dans l’activité à réaliser.
- Cela permet à l’enfant de s’impliquer plus
facilement et pleinement dans l’activité proposée.
Faire une gradation de l’activité
simplifier ou complexifier une activité lors de sa
réalisation même dans le but de faire vivre une réussite à l’enfant et donc, de permettre de maintenir un niveau de plaisir et de satisfaction qui maintient ou augmente son niveau de
confiance en lui et son estime de soi.
la diversion (2)
- fonctionne bien avec les enfants plus jeunes.
- Permet de porter l’attention sur une autre activité que celle recherchée spontanément par l’enfant sans lui opposer un refus.
Intervention de groupe: quoi faire avant l’arrivée (6)
.. préparé à animer
- Sortir le matériel nécessaire.
- Épurer l’environnement (ranger le matériel qui ne sera pas utilisé ou qui peut distraire les enfants et le matériel qui peut être lancé).
Être bien préparé à animer :
- Connaître l’activité (être capable de l’adapter de plus facile à plus difficile au besoin).
- S’assurer d’une réussite si c’est une première rencontre, pour que les enfants aient du plaisir et le goût de revenir. Il est plus facile de gérer un succès que des difficultés.
- Connaître les enfants et leurs défis personnels (être préparé à intervenir en cas de difficulté motrice ou de comportement) – (les places peuvent être choisies à l’avance en fonction des interactions entre les enfants).
- Préparer des pictogrammes illustrant l’horaire des activités et les consignes essentielles.
Intervention de groupe: quoi faire à l’arrivée des enfants
routine
Il est très important d’établir une routine de groupe avec les enfants. En la répétant à chaque rencontre, ils l’apprennent et intègrent les consignes.
- ex; Demander aux enfants d’enlever leurs chaussures et les ranger dans un environnement délimité (ex : cerceau, bac, étagère, …).
- ex; Demander aux enfants de s’asseoir à un endroit précis et délimité (ex : dos au mur, sur des carrés de mousse, dans
des cerceaux, …). - ex; Faire un rappel aux enfants des règles dans le local :
Intervention de groupe: quoi faire pendant l’activité (2)
structure; rappels, horaire
Il est important de structurer toutes les activités.
- Utiliser différents rappels :
- Un décompte avec la demande claire; ex : « à 3 je veux que tu sois assis, 1-2-3».
- Fermer les lumières lorsqu’une désorganisation s’installe.
- Utiliser le code secret/appel de silence préétabli.
- Utiliser une chanson/comptine pour ranger le matériel « c’est le temps de ramasser, ramasser, ramasser, c’est le temps de ramasser tous tes jouets »…
- Se référer fréquemment à l’horaire :
- Établir l’horaire au début de la thérapie à l’aide de pictogrammes ou dessins.
- Après chaque activité, faire tourner le pictogramme par l’enfant ou le mettre dans une pochette ou barrer l’image (cela facilite grandement les transitions et l’organisation chez le jeune).
- Éviter les temps d’attente et organiser les transitions
Intervention de groupe: quoi faire pendant l’activité p2 (8)
suite; language et attentes
Utiliser un langage juste et approprié :
1. Donner une consigne à la fois (claire, simple et positive).
- Éviter tous les « ne… pas », remplacer par la version positive (ex : ne courez pas vs marchez, ne criez pas, chuchotez).
Être clair dans vos attentes :
- Nommer l’attente et faire des rappels
- Nommer les conséquences et faire des rappels.
- Utiliser les retraits seulement si c’est une conséquences logique (dérange le groupe, n’est pas sécuritaire pour les autres).
- Utiliser des conséquences proportionnelles et cohérentes.
- Agir et mettre en action. Respecter les promesses et les conséquences annoncées.
- Faire un retour avec l’enfant de façon calme et posée après un temps de pause.
Intervention de groupe: quoi faire pendant l’activité p3 (12)
suite; tour rôle
- Travailler le tour de rôle et l’attente :
- Un ami nomme le prochain à passer.
- Choisir au hasard (ex : à l’aide de la petite abeille magique).
- Nommer l’enfant qui est bien assis et le plus calme (cela encourage les autres à adopter ce bon comportement).
- Utiliser une chanson (ex : c’est le tour de … ).
- Utiliser un bâton pour le tour de parole (ex : lors de la causerie).
- Donner un défi pendant l’attente de son tour (ex : faire un monstre de bulles, écraser une balle 10 fois, sauter 20 fois sur place).
- Faire des marches d’animaux, jeux moteurs (ex : push-up de chaise).
- Utiliser un bean bag ou un lieu calme pour l’attente.
- Utiliser des moyens sensoriels.
- Alterner entre des activités faciles et difficiles.
- Incorporer des pause motrices qui sont calmantes ou activantes selon le besoin.
Intervention de groupe: quoi faire pendant l’activité entre 2 thérapeutes (4)
- Se laisser le temps de parole.
- Être constants et cohérents entre les deux.
- Avoir des interventions similaires ou complémentaires, mais non contradictoires.
- Parfois besoin dans le groupe d’une figure plus autoritaire que l’autre ou d’un leader principal.