Matière moins connues - final Flashcards

1
Q

Qu’Est-ce qui est demandé dans les échelle sociométrique

A

o Pour chacun des élèves de la classe, les enfants doivent indiquer s’ils aiment beaucoup, un peu ou pas du tout jouer avec chacun.
o Les enfants sont situé sur un continuum de popularité (populaire, moyen, impopulaire).
o Aucune distinction possible entre les enfants rejetés et les enfants négligés socialement chez les enfants impopulaires

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2
Q

Quels sont les rôles des pairs dans le processus de socialisation

A

o Favorise le développement de la capacité à considérer la perspective d’autrui et l’acquisition des habiletés nécessaires à la coopération dans les situations d’interactions sociales.
o Permet d’apprendre à régulariser et à contrôler l’expression des émotions.
o Favorise le développement des habiletés de communication, de négociation, de respect mutuel et d’affirmation personnelle.
o Constituent une forme importante de soutien social lorsque l’enfant est confronté aux nouvelles exigences de l’environnement ou à des changements développementaux importants.
o Les pairs donnent accès à une base de comparaison indépendante des préjugés familiaux ainsi qu’à toute une variété d’informations sur la façon dont il est perçu par les autres ou sur l’image sociale qu’il projette.
o Favorise l’émergence d’un concept de soi positif chez l’enfant.
o Les enfants qui éprouvent des difficultés à établir des liens sociaux significatifs et satisfaisants avec leurs pairs sont privés d’expériences qui peuvent s’avérer cruciales pour leur adaptation personnelle et sociale future.
o Aucun autre aspect des relations entre pairs n’a reçu plus d’attention de la part des chercheurs en développement que le statut social de l’enfant dans son groupe de pairs.

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3
Q

Quelles sont les procédures d’évaluation sociométrique qui permettent de rendre compte de l’Attirance interpersonnelle entre chacun des membres d’un groupe

A

 Échelle sociométrique (peer rating)
 Désignations sociométriques (peer nomination)

Identité des amis (réciprocité)

Désignations comportementales (comportements des enfants tels que perçus par les pairs)

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4
Q

Comment se différencie la relation avec les autres des enfants retirés vs. les enfants agressifs et pourquoi c’Est ainsi

A

Sur le plan interpersonnel, les enfants rejetés et retirés sont plus fréquemment victimes de harcèlement par les pairs et davantage marginalisés socialement (nombre et qualité des relations d’amitié).

Quant à eux, bien que souvent rejetés socialement, les enfants agressifs sont moins fréquemment victimes de harcèlement par les pairs. Par ailleurs, Ils sont généralement mieux intégrés socialement et tout aussi en mesure d’entretenir des relations d’amitié avec leurs camarades d’école que les enfants non agressifs (affiliation avec des pairs déviants).
 Ils ont pleins d’amis et autant que les autres, ils se tiennent avec les autres enfants agressifs

Les enfants agressifs devient de moins en moins victimiser par les pairs : plus d’Amis pour les backer, on plus d’expériences dans le fait d’etre agressif et talk back

Chez les enfants rejetés et retirés, l’anticipation d’expériences relationnelles négatives contribuerait à l’accroissement des comportements de retrait social manifestés et des sentiments de détresse qui leur sont associés, ce qui en retour favoriserait l’intensification des difficultés sociales rencontrées par les enfants retirés socialement.

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5
Q

Quels sont les autres expériences relationnelles qui peuvent rendre compte de la plus grande propension des enfants rejetés et retirés socialement à entretenir des perceptions négatives d’eux- mêmes ou de leur situation sociale.

A

 Absence d’amitié
 Relations d’amitié moins satisfaisantes
 Co-rumination
 Attention sélective aux signes de rejet. Réagissent plus fortement au rejet
 Les enfants retirés socialement sont plus enclins à évaluer négativement leur situation sociale (Biais perceptuels: rejet social et relations d’amitié. Attributions causales: internes, stables et globales; fortement autocritique)
* Compare point de vue de l’enfant vs. Son ami
* Plus négatif enfant que celui de l’ami

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6
Q

Comment les travaux de Dishion mettent en évidence certains processus par lesquels les adolescents antisociaux se renforcent mutuellement dans l’adoption d’attitudes et de comportements déviants.

A

Adolescents antisociaux > Conversations déviantes > Réactions positives des amis.
o Les comportements vont être renforcés parmi les ado antisociaux

Fréquence et durée des conversations déviantes contribuent de manière indépendante à l’accroissement des conduites délinquantes, des comportements sexuels à risque et l’abus de substance sur une période de deux ans.

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7
Q

Quels sont les autres processus en jeu quand on voit les délinquants agir ensemble

A

o Incitations, modeling,
o Entraînement à la coercition  on se pratique entres amis antisociaux avec nos caractères déviants pour mieux les appliquer sur nos futures victimes
o Identification, valorisation, normes –> Le jeune va vouloir d’identifier au groupe et à ses normes

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8
Q

Quels sont les meilleurs mesures pour prévenir les comportements délinquants

A

o Groupes plus petits, plus réceptifs
o Groupes plus homogènes  on met pas des gros délinquants avec de petits délinquants
o Intervenants attentifs aux processus d’entraînement à la déviance
o Pairs prosociaux ou légèrement plus vieux
o Tenter d’agir sur les modérateurs…

Les caractéristiques des amis sont également susceptibles de contribuer à l’émergence et à la consolidation des sentiments de détresse psychologique.

À l’adolescence, les réseaux d’amis souvent formés d’individus présentant un niveau d’anxiété et de détresse psychologique similaire.

L’affiliation entre individus dépressifs au début de l’adolescence permet de prédire l’accroissement subséquent des sentiments dépressifs et pensées dépressogènes (Stevens & Prinstein, 2005)

Identification des processus permettant de rendre compte de l’influence négative des amis dans le développement des sentiments de détresse psychologique.

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9
Q

Que peut-on observer lorsque les amis présentent des difficultés d’Adaptation

A

Lorsque les amis présentent des difficultés d’adaptation (i.e. sentiments dépressifs et difficultés relationnelles)
o Qualité des relations d’amitié moins positive et plus conflictuelle.
o Contribuent à accroître la marginalisation sociale.
o Effet de contagion (i.e. co-ruminations, Amanda Rose, 2002; Nolen-Hoeksema, 1994).  un enfant très dépressif va contaminer les autres autour

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10
Q

Définition d’intimidation et ses aspects/critères

A

Modèle de comportement agressif et répétitif ayant une intention négative, manifesté par un enfant envers un autre enfant et où il y a un déséquilibre des forces
 Intention de faire mal, de blesser ou de menacer
 Rapport de force inégal (On parle pas seulement de force physique, mais force psychologique aussi, exemple avoir plus de ressources)
 Caractère répété des agressions
 La victime se sent impuissante/peu de recours pour se défendre par elle-même

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11
Q

Quels sont les déterminants de la victimisation

A

Caractéristiques comportementales.
o Victime passive: Anxiété-retrait social
o Victime provocatrice: Agressivité réactive, immaturité, hyperactivité
o Manque d’habiletés sociales (comportements bizarres)

La façon de réagir des victimes renforce les agresseurs.
o Soumission ou perte de contrôle émotionnel

Caractéristiques socio-cognitives
o Victimes passives: Pas de déficit apparent sur le plan du traitement de l’information et des stratégies de résolutions de problèmes. Difficultés à « performer » les habiletés de résolution de problèmes adéquates (i.e. affirmation personnelle)
o Victimes provocatrices: attribution d’intentions hostiles dans les situations ambiguës et valorisation des conduites agressives pour résoudre les problèmes. –> ex: quelqu’un me lance un ballon dans face par accident, mais moi je vais le percevoir comme un agression, car je suis agresseur

Faible estime de soi.

Statut social négatif et absence d’amis.

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12
Q

Conséquences de la victimisation susceptibles de varier en fonction de:

A

La fréquence (intensité)

De la durée (chronicité)

De la généralisation dans le groupe de pairs –> quelques personnes ou beaucoup de personnes

De la généralisation des contextes (école, quartier, groupe de pairs, amis, relations amoureuses, parents)  contexte spécifique moins grave que contexte global

Motivation sociale (Ceux qui valorise de faire partie du groupe et que tout le monde le rejete  plus grande affectation sur l’enfant)  si pas motiver socialement, ils vont s’en foutre

De la qualité des relations d’amitié

De la nature des comportements agressifs dont les enfants sont victimes

Biais attributionnels et des sentiments de contrôle
 Victime = Pourquoi moi = Auto-dénigrement = Anxiété-Dépression = retrait social

De la prévalence du phénomène dans l’école!!
 On réussit à diminuer la violence dans les écoles, mais quand les enfants qui se font victimiser deviennent moins nombreux, s’en sortent plus mal
 Quand t’Es tout seul a te faire intimider = plus difficile

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13
Q

Quels sont les objectifs du volet universel dans le programme KiVa

A

Sensibiliser les élèves sur les différentes formes d’intimidation et sur la responsabilité du groupe face à ce phénomène.

Diminuer « ignorance pluralistique » ou dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas « l’intimidation ce n’est pas cool »  les sensibiliser à dénoncer

Accroître l’empathie des témoins envers les victimes et diminuer leur niveau de tolérance face à l’intimidation.

Apprendre aux témoins à soutenir les victimes et augmenter leurs sentiments d’efficacité lorsqu’il s’agit d’intervenir en situation d’intimidation.

Comment résister à l’influence négative des pairs.

En somme, on cherche à changer les normes du groupe, à faire en sorte que le groupe ne soit pas partie prenante du problème mais bien de la solution

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14
Q

Quels sont les moyens d’Accomplir les objectifs du projet KiVa

A

Mobilise tous les acteurs de l’école et s’inspire des meilleures pratiques visant à réduire la violence en milieu scolaire

10 sessions de 2 heures animées par les professeurs tout au long de l’année: discussion, vidéos, travail en équipe, jeux de rôle.

Fait sur plusieurs années, ceci fait en sorte que la victimisation diminue de plus en plus à travers les années

Après chacune des sessions, une règle claire est établie pour la classe.

À la fin du programme: contrat d’engagement reprenant l’ensemble des règles établies est signé par les élèves (s’applique aussi aux professeurs).

Activités de réinvestissement dans un environnement virtuel sur ordinateur (leçons 3 à 10), mises en situation hypothétique, questions sur ce qu’ils feraient, comment ils se sentiraient, commentaires et rétroactions (« KiVa Street » pour le secondaire)

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15
Q

Qu’est-ce que la méthode des intérets communs et ses étapes

Objectifs

Étapes

A

Rencontre avec les agresseurs et témoins impliqués (recherche de solution)

Rencontre avec la victime

Rencontre de médiation (si nécessaire) et suivi…
 On fait des suivis aupres de chaque partie

Méthode des intérets communs : l’objectif n’est pas de trouver le coupable et punir, mais de résoudre la situation problématique  trouver des solutions avec chaque partie

Objectif
 Faire émerger une préoccupation partagée au sujet de la situation d’intimidation par des échanges individuels avec les intimidateurs en vue de les préparer à une résolution de conflits avec la victime.

Étapes
 Phase 1: première rencontre individuelle des intimidateurs
 Phase 2: Rencontre avec la victime et deuxième rencontre individuelle avec les agresseurs
 Phase 3: Rencontre préparatoire avec le groupe d’intimidateurs
 Phase 4: Rencontre de médiation
 Phase 5: Suivi et retour (4-6 semaines, 5 minutes)

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16
Q

Quel est l’utilisation des enfants prosociaux avec les enfants rejetés

A

Quelques autres programmes s’adressent directement aux enfants rejetés. Les plus prometteurs se sont avérés être ceux qui ont su tirer profit des pairs prosociaux en les désignant comme agent de promotion des habiletés sociales

Les pairs prosociaux
 Agissent comme modèles et renforcent les habiletés nouvellement apprises.
 Sont en mesure d’apprécier le changement de comportement qu’ils ont influencé, ce qui favorise la modification de leurs perceptions à l’égard des enfants rejetés.
 Entravent les processus d’entraînement à la déviance

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17
Q

Les intimidateurs choisissent leurs victimes en fonction de :

A

 Soumission
 Insécure
 Physiquement faible
 Peu de pouvoir au sain du groupe

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18
Q

Quels sont les comportements des enfants qui sont intimidateurs et victimes en meme temps

A

Plutôt que des enfants habiles et stratégiques, tyran/victimes semblent être dérégulées, colériques et élevées sur les deux agression proactive et réactive

19
Q

Caractéristiques des défendeurs, intimidateurs et outsiders

A

Defendeurs
 Empathique
 Stable emotionnel
 Efficace dans leur defense
 Cognitivement doué
 Fille > gars
 Plus jeune plus defendeurs
 Besoin d’un haut statue pour etre un defendeur  petit statut risque d etre intimidé à sa tour

Intimidateurs, assistant et renforceurs
 Manque d’empathie

Outsiders
 Empathique, mais faible sentiment d’efficacité poru defendre

20
Q

Qu’est-ce que l’ignorance pluraliste

A

Ignorance pluraliste : Individuellement pas d’Accord avec une norme , mais en même temps croire que les autres l’Accepte  intimidation passe sans que personne s’y oppose

21
Q

Quels sont les différents types d’agressions

A

Proactive
 Non provoquée, volontaire et représente une quête de gains personnels ou de domination (instrumentale).
 Comportements « froids » caractérisés par une sous-réactivité émotionnelle.
 Apparition plus tard dans le développement.
 Plus grand risque de développer des conduites antisociales (troubles des conduites, délinquance).

Réactive
 Difficultés de régulation émotionnelle et du comportement, souvent en lien à des états de colère ou de frustration.
 Plus d’attributions hostiles lors d’événements à résultat négatif à leur égard.
 Comportements « chauds » caractérisés par une activation du système nerveux autonome facile –> petit seuil
 Déficits sur le plan des habiletés cognitives nécessaires aux interactions sociales..
 Apparition tôt dans le développement.

22
Q

Définition de provocation et opposition dans le trouble oppositionnel avec provocation

A

Opposition : résistance active face aux exigences de l’environnement

Provocation: tendance marquée à vouloir tester et contester les limites et les exigences de l’environnement. Plaisir à provoquer, agacer, ennuyer. Mais à l’inverse, susceptible.

23
Q

Critères du TOP

A

A. Un ensemble d’humeur négative / irritable, de comportements argumentatifs / provocateurs ou un caractère vindicatif, au moins 4 symptômes des catégories suivantes, durant au moins 6 mois, lors d’interactions avec au moins une personne qui ne fait pas partie de la fratrie.

 Humeur négative / irritable
* Se met souvent en colère subitement.
* Est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres.
* Est souvent fâché et rancunier.

 Comportements argumentatifs / provocateurs
* Argumente souvent avec les figures d’autorité ou, pour les enfants et les adolescents, avec les adultes.
* S’oppose souvent activement ou refuse de se plier aux demandesdes figures d’autorités et aux règles.
* Embête souvent les autres délibérément.
* Blâme souvent les autres pour ses erreurs ou mauvais comportements.

 Caractère vindicatif (vengence)
* A été méchant ou vindicatif au moins deux fois au cours des 6 derniers mois.

 Aussi, les jeunes qui ont un TOP ne se voient pas comme fâchés, oppositionnel ou défiant. Ils voient réellement leur comportement comme une réponse à une demande non raisonnable ou des circonstances qui justifient leur comportement.

o B. La perturbation du comportement est associée avec une détresse chez l’individu ou les autres personnes de son contexte social immédiat (famille, amis, collègues) OU altère négativement son fonctionnement social, scolaire, professionnel ou autre domaine important.

o C. Pas dû à un autre trouble (substances, dépression, bipolarité, psychose).

24
Q

critères pour trouble des conduites

A

A. Ensemble de conduites, répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondant à l’âge du sujet, comme en témoigne la présence d’au moins 3 des critères suivants au cours des 12 derniers mois, et d’au moins 1 de ces critères au cours des 6 derniers mois:
o Agressions envers les personnes ou les animaux
 Brutalise, menace ou intimide souvent d’autres personnes.
 Commence souvent les bagarres.
 A utilisé une arme pouvant blesser sérieusement autrui (un bâton, une brique, une bouteille cassée, un couteau, une arme à feu).
 A fait preuve de cruauté physique envers des personnes.
 A fait preuve de cruauté physique envers des animaux.
 A commis un vol en affrontant la victime (agression, vol de
 sac à main, extorsion d’argent, vol à main armée).
 A contraint quelqu’un à avoir des relations sexuelles.

o Destruction de biens matériels
 A délibérément mis le feu avec l’intention de provoquer des dégâts importants.
 A délibérément détruit le bien d’autrui (autrement qu’en y mettant le feu).

o Fraude ou vol
 A pénétré par effraction dans une maison, un bâtiment ou une voiture appartenant à autrui.
 Ment souvent pour obtenir des biens ou des faveurs ou pour échapper à des obligations (p. ex., “arnaque” les autres).
 A volé des objets d’une certaine valeur sans affronter la victime (p. ex., vol à l’étalage sans destruction ou effraction; contrefaçon).

o Violation grave des règles établies
 Reste dehors tard la nuit en dépit des interdictions de ses parents, et cela a commencé avant l’âge de 13 ans.
 A fugué et passé la nuit dehors au moins à deux reprises alors qu’il vivait avec ses parents ou en placement familial (ou a fugué une seule fois sans rentrer à la maison pendant une longue période).
 Fait souvent l’école buissonnière, et cela a commencé avant l’âge de 13 ans.

B. La perturbation du comportement entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.

C. Si le sujet est âgé de 18 ans ou plus, le trouble ne répond pas aux critères de la personnalité antisociale.

25
Q

spécification de toruble de conduites

A

o Début à l’enfance : au moins 1 symptôme avant 10 ans.
o Début à l’adolescence: aucun symptôme avant 10 ans.
o (Début non spécifié: manque d’information.)
o On peut aussi spécifier s’il y a peu d’émotions prosociales: il arrive que l’on remarque une absence de remords ou de culpabilité, une absence d’empathie, des affects superficiels ou que la personne se fout de sa performance.
o On peut aussi spécifier si le trouble est léger, modéré ou sévère tout dépendamment si le trouble fait un peu, moyen ou beaucoup de mal aux autres.

26
Q

TOP et TC : réellement différents?

A

Beaucoup des symptômes du TOP dans le TC, mais la symptomatologie diffère en terme de gravité, de persistance et en rapport aux répercussions développementales, sociales et légales.

TOP se manifeste surtout au travers de comportements observables à un degré moindre chez la plupart des enfants dans leur développement

TC regroupe des comportements de violations des droits d’autrui et des normes sociales qui à tout âge, ne s’observent que chez une minorité d’enfants et d’adolescents.

TC peut être dx à un enfant qui a un TOP. Comorbidité = moins bon pronostic.

Recherches transversales
o Grande comorbidité TC-TOP: 80% et + des TC répondent aux critères du TOP.

Recherches rétrospectives
o 80% et + des TC répondaient aux critères du TOP auparavant.

Recherches prospectives
o La majorité (75%) des TOP n’évoluent pas vers un TC plus tard.

Résumé
o Un jeune avec un top ne va pas developper un TC
o Un jeune avec un tc va avoir ou a déjà eu un Top

Approche dimensionnelle
o Ne permet pas de distinguer les deux troubles et rapporte plutôt une dimension unique de « problèmes extériorisés ».

27
Q

Caractéristiques individuelles de la trajectoire persistante

A

 Tempérament (irritabilité, humeur négative).
 Hyperactivité / Impulsivité.
 Déficit des fonctions exécutives (système d’activation++ vs système d’inhibition comportementale–). Fait en sorte qu’ils cherchent les conséquences positives immédiates (renforcements) et minimise les conséquences négatives (punitions) de leur comportement.
 QI verbal faible.
 Déficits au niveau des habiletés sociales et régulation des émotions.

28
Q

Critères TDA/H

A

o A. Un ensemble de comportements persistants d’inattention et/ou d’hyperactivité/impulsivité
o B. Plusieurs symptômes présents avant 12 ans (7 ans DSM IV)
o C. Plusieurs symptômes présents dans deux contextes ou plus (maison, école, amis, autres activités).
o D. Interfère clairement avec ou réduit la qualité de fonctionnement social, académique ou professionnel.
o E. Pas mieux expliqué par un autre trouble.

29
Q

Critères inattention

A

Au moins 6 symptômes d’inattention, persistants pour au moins 6 mois (ou 5 pour les 17 ans et +):
 A de la difficulté à porter attention aux détails;
 A souvent de la difficulté à soutenir son attention;
 Semble ne pas écouter quand on lui parle;
 Semble souvent ne pas suivre les instructions;
 A souvent de la difficulté à organiser ses activités;
 Évite souvent ou est réticent à effectuer des activités qui demandent un effort mental soutenu;
 Perd souvent des objets;
 Se laisse facilement distraire par des stimuli externes;
 Oublie souvent des choses dans ses activités quotidiennes.

Tenir compte du niveau développemental de l’enfant dans l’appréciation des symptômes

30
Q

critères hyperactivité/impulsivité

A

Au moins 6 symptômes d’hyperactivité/impulsivité, persistants pour au moins 6 mois (ou 5 pour les 17 ans et +).
o Bouge constamment (jambes, mains, etc.);
o Se lève souvent alors qu’il devrait rester assis;
o Court ou grimpe partout;
o A de la difficulté à faire des activités calmement;
o Agit souvent comme s’il était «sur des ressorts»;
o Parle souvent trop;
o Répond souvent avant que la question ne soit terminée;
o A souvent de la difficulté à attendre son tour;
o Interrompt souvent les autres.

31
Q

Difficultés liées au Dx TDAH

A

Définition du déficit de l’attention par la présence de symptômes négatifs (ce que le jeune n’est pas capable de faire).
Difficulté à définir de manière opérationnelle ce qu’on entend par «souvent» dans les critères du DSM.
Difficulté à diagnostiquer le déficit d’attention quand la composante hyperactivité est moins présente.
Les symptômes varient beaucoup selon le contexte et les situations.
Variations culturelles dans ce qui est considéré normal ou pathologique.
Variations individuelles importantes dans le niveau d’activité selon l’âge et le sexe.
Plus facile à diagnostiquer à l’enfance qu’à l’adolescence

32
Q

comorbidités avec TDAH de type hyperactivité/impulsivité dominante ou mixte et TDAH de type inattention prédominante

A

TDAH de type hyperactivité/impulsivité dominante ou mixte
o Trajectoire développementale marquée par comportements agressifs et délinquants, toxicomanie et rejet par les pairs.

TDAH de type inattention prédominante
o Trajectoire développementale marquée par retard scolaire et difficultés d’apprentissage. Troubles anxieux et dépressifs.

33
Q

Décrit le modèle de Barkley sur le TDAH et les fonctions exécutives

A

Fonctions exécutives
 Permettent de coordonner l’ensemble de son comportement en fonction des exigences ponctuelles de l’environnement et de son état personnel.
* Inhibe les réponses non pertinentes;
* Facilite l’exécution des réponses apprises;
* Persistance et reprise d’une tâche après une distraction;
* Contrôle du comportement en fonction de la rétroaction reçue.

Permet de diriger notre comportement vers un but à atteindre et de persister et résoudre des problèmes auxquels on fait face.

On a un trouble quand nos capacités à s’adaptation aux situations sont dépassées. Quand l’enfant n’est plus capable de suivre alors que les exigences de l’environnement augmentent, c’est là qu’on voit un trouble.

Inhibition Comportementale: Permet d’inhiber les réponses immédiates, met fin aux réponses en cours et permet de limiter les interférences. Permet aux autres fonctions exécutives de se mettre en marche

34
Q

Quels sont les processus dans l’inhibition comportementale ?

A

Mémoire de travail
o Permet de garder des événements en mémoire et d’agir en conséquence. Permet une représentation du temps. (Par exemple, un enfant lit une question d’examen, mais ne répond qu’à la première partie, car il oublie la deuxième. Il n’a pas su la garder en tête.)

Autorégulation affective et motivationnelle
o Permet d’inhiber les réactions affectives afin d’analyser la situation et de prendre en considération une perspective autre que la sienne. (Permet de se motiver pour entreprendre certaines tâches et de reporter la gratification.)

Intériorisation du langage
o Favorise la planification, l’organisation et l’exécution des divers comportements (Permet de se parler à lui- même, lui permet de réfléchir, de se poser des questions. Par exemple, difficile de se motiver pour terminer un long travail. Ne se dit pas de se calmer quand sent qu’il va exploser. Ne se répète pas les instructions pour savoir quoi faire et diriger son comportement)

Reconstitution
o Analyse des divers éléments d’une situation et en faire une synthèse. Planifier et résoudre des problèmes. Caractéristique fondamentale du fonctionnement adaptatif en général. (Être capable de faire le tri des informations. Être capable de créer une réponse appropriée, d’avoir des solutions diversifiées. Par exemple: tous les détails ont la même importance, difficile de prioriser, de tirer des leçon des expériences. Difficile de trouver l’idée principale d’un texte = difficile à résumer ou répondre aux questions, difficile de prioriser par quoi commencer son travail, difficile de classer et ordonner les choses – perd matériel, travail global un peu partout plutôt que séquentiel).

35
Q

Décrit le continuum des préoccupations alimentaires

A

Commence par la préoccupations p/r au poids souvent

Aliment interdits

Évitement de repas

Compter les calories

Manies alimentaires : doivent manger d’une certaine manière tout le temps ( ex: même heure pour manger sinon désorganisation, ou manger dans la meme assiete

Pesée quotidienne : passe bcp de temps sur balance et devant miroir OU pas du tout

Comportements compensatoires : vomissement, laxatif, vomi, jeune

Culpabilité constante

36
Q

Critères DSM-5 anorexie mentale et spécification

A

A. Restriction de l’apport énergétique par rapport aux exigences, menant à un plus faible poids (selon l’âge, le sexe, la trajectoire développementale et la santé physique).

B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, alors que le poids est inférieur à la normale ou comportements persistants empêchant la prise de poids.

C. Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi ou déni de la gravité de la maigreur actuelle.

Spécifier si: légère, modérée, sévère ou extrême.

37
Q

Critères DSM boulimie et spécification

A

A. Crises de boulimie récurrentes qui répondent à deux caractéristiques :
- Absorption, en une période de temps limité (2 heures), d’une grande quantité de nourriture.
- Sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise.

B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids tels que :
- Vomissement
- Laxatifs
- Diurétiques
- Exercices physiques excessifs
- Jeûnes
- Lavements ou autres médicaments

C. Les crises de boulimie et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous deux, en moyenne, au moins une fois par semaine pendant trois mois.

D. L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.

E.Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des périodes d’anorexie mentale.

Spécification : légère, modérée, sévère ou extrême.

38
Q

Critères DSM-5 hyperphagie boulimique (Binge eating) et spécification

A

A. Crises de boulimie récurrentes qui répondent à deux caractéristiques :
- Absorption, en une période de temps limité, d’une grande quantité de nourriture.
- Sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise.

B. Crises associées à trois ou plus des critères suivants :
- Manger plus rapidement que normal.
- Manger jusqu’à se sentir inconfortable (trop plein).
- Manger beaucoup sans avoir faim physiquement.
- Manger seul(e) par embarras de la quantité mangée.
- Sentiment de dégoût, déprime ou culpabilité après la crise.

C. Détresse marquée par rapport à la boulimie.

D. Crises présentes en moyenne au moins une fois par semaine pour une durée de trois mois.

E. Crise non associée avec l’utilisation récurrente de comportements compensatoires inappropriés et ne survient pas en même temps qu’un trouble de boulimie ou d’anorexie mentale.

Spécifier si: légère, modérée, sévère ou extrême.

39
Q

Conséquences physiques anorexie

A

o Lanugo (Duvet sur la peau) et perte de cheveux
o Aménorrhée et infertilité
o Baisse de calcium et ostéoporose
o Problèmes gastro-intestinaux
o Anémie
o Ralentissement cardiaque et baisse de la tension artérielle
o Dénutrition
o Déshydratation (peau sèche, ongles cassants)
o Hypothermie
o Maux de tête; faiblesse, étourdissements et fatigue; insuffisance rénale; problèmes gastro-intestinaux; mort

40
Q

Conséquences physiques boulimie

A

o Callosités ou cicatrices sur la surface dorsale des mains
o Anormalité des électrolytes
o Gonflements des glandes salivaires
o Érosion de l’émail des dents
o Maux de tête; faiblesse, étourdissements et fatigue; insuffisance rénale; problèmes gastro-intestinaux; mort.

41
Q

Place boulimie, hyperphagie et anorexie sur un spectrum allant egosyntone à égodystone

A

Égosyntone
 Déni de la maladie (refus d’Aide)
 En harmonie avec soi
 Comportements conformes au désir
–> va avec les objectifs de la personne

Égodystone
 Souffrance
 Écart entre le désir et les comportements
 Recherche de solutions

Anorexie (égosyntone) –> boulimie –> hyperphagie (Égodystone)

42
Q

Étiologie facteurs de personnalité anorexie

A

o Affects négatifs
o Perfectionnisme, performance
o Faible estime de soi
o Hypersensibilité à la critique et l’opinion des autres
o Plutôt introvertie
o Conformiste
o Besoin prononcé de contrôler l’environnement
o Évitement des situations sociales et relations intimes

43
Q

Étiologie facteurs de personnalité boulimie

A

o Affects négatifs
o Impulsivité, abus de substance
o Instabilité de l’image de soi
o Hypersensibilité à la critique et l’opinion des autres
o Plutôt extravertie
o Poursuite d’attention et de stimulation
o Difficultés à développer ou maintenir relations stables