Cours 1 Flashcards

1
Q

À quel moment peut-on différencier le normal de la pathologie?

A

On parle de pathologie quand ça altère la capacité à fonctionner
o Quand il y a détresse cliniquement significative
o Quand il affecte le développement et fonctionnement de l’individu

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Caractéristiques d’un comportement anormale

A

Excès ou insuffisance sur le plan de la fréquence ou de l’intensité. Écart par rapport à la normale.

Retard ou décalage développemental

Enfreintes aux normes. Ne répondent pas aux attentes familiales, sociales ou culturelles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Que peux-tu me dire sur la prévalence de la psychopathologie chez l’enfant

A

Donc on a un 10% qui a le diagnostic et un autres 10/15% qui ont genre 2-3 critères, mais qui cote pas au processus catégorielle du DSM pour le diagnostique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Les problèmes d’adaptation ont une caractéristique importante, laquelle?

A

Forte stabilité

Les problèmes d’adaptation à l’enfance ou à l’adolescence sont les meilleurs prédicteurs des problèmes d’adaptation ultérieurs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Décrit les résultats de l’étude sur l’inapdation à travers le temps (4 temps de mesures, 4-6-8-10)

A

P90 : 90e percentile
o Les plus inadaptés
o On voit l’évolution selon leur âge de l’inadaptation
o 33% sont inadaptés de 4 ans à 10 ans  il reste inadaptés et stable
o 67 % diminue sous le 90e ou 50e percentile

Ici les enfants qui ne présentait aucun problème
- 67% des cas qui n’ont pas de probleme d’Adaptation en ont toujours pas 6 ans plus tard
- Seulement 2% deviennent d’adaptés à mésadaptés

  • Les enfants se situant dans les cas extrêmes au T1 ont neuf fois plus de chance que les autres enfants de se retrouver dans cette même catégorie après six ans.
  • Il n’en demeure pas moins que 67% des cas extrêmes au T1 ne se situent plus dans cette même catégorie après six ans.
  • En somme, la forte stabilité des problèmes d’adaptation est de nature probabiliste, elle n’a pas force de destin!
  • Stabilité : ils ont des probabilité élevés de se maintenir dans le temps, MAIS ce n’Est pas déterministe
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est-ce que la psychopathologie du développement

A

La psychopathologie du développement peut être définie comme une approche scientifique qui cherche à rendre compte de l’origine des différences individuelles relatives au développement de l’inadaptation psychosociale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Étapes des différences individuelles d’une personne relativement à son développement d’inapdation psychosociale

A

1) Identifier les facteurs de risque et les facteurs de protection associés à l’émergence, au maintien et à la résorption des difficultés d’ajustement psychosocial.

2) Comprendre les processus (i.e. mécanismes d’action) par l’entremise desquels ces différents facteurs permettent de rendre compte du développement de l’inadaptation.
 Pourquoi certains facteurs augmentent la probabilité d’Avoir de l’inadaptation
 C’est quoi les mécanismes d’action et processus

3) Évaluer dans quelle mesure ces processus diffère selon le sexe et l’âge des sujets, le contexte familial, interpersonnel, communautaire et culturel.
 Comment les conséquences des processus varient selon les caractéristiques individuelles de chaque personne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les trois perspective importante en psychopathologie du développement

A

Perspective descriptive

Perspective développementale

Perspective relationnelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Décrit la perspective descriptive

A

Approche à la base de toute démarche scientifique. Tous les individus avec le même diagnostique n’ont cependant pas la même histoire (trajectoire développementale) et le même pronostic.
 Meme s’ils ont un développement différent, on va chercher qu’Est-ce que chaque personne a de similaire

Chaque enfant ou adolescent a sa réalité propre et individuelle. Il existe cependant des similarités importantes dans la façon dont les difficultés d’adaptation se manifestent.

Importance d’une classification précise comme celle du DSM

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Décrit la perspective développementale

A

Dans les faits, les difficultés d’adaptation des enfants sont relativement stables, même si les symptômes et leurs manifestations peuvent évoluer: (Évolution enfance à adolescence)
 Hyperactivité > Trouble d’opposition > Délinquance
 Anxiété de séparation > Phobie sociale > Dépression

Les différentes difficultés d’adaptation se manifestent de manière différente selon l’âge

Dans une perspective développementale, une compréhension approfondie des processus normatifs de développement est essentielle à toute compréhension des phénomènes psychopathologiques

Bien que le DSM mentionne régulièrement que les manifestations des troubles qu’ils décrivent peuvent varier selon le sexe et l’âge des individus, les critères diagnostiques en tiennent rarement compte.
 Ex.: (TDAH et agressivité) symptômes qui définissent ces troubles sont généralement plus caractéristiques du comportement des garçons que des filles, et plus fréquents à certains âges qu’à d’autres. Impact sur la prévalence du trouble.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quelles sont les trajectoires observés dans les comportements antisociaux et délinquance

A

Trajectoire abstinente : aucun comportements

Trajectoire transitoire : Grosse augmentation en forme de courbe normal et descente après adolescence jusqu’à l’âge adulte

Trajectoire commune : Petite augmentation en forme de courbe normal et descente après adolescence jusqu’à l’âge adulte

Trajectoire adulte : Montée commence à l’âge jeune adulte et continue d’augmenter

Trajectoire persistante : Ordonnée à l’origine haute et continue à monté

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Décrit la perspective relationnelle

Comment se manifeste la psychopathologie dans cette perspective

A

La psychopathologie s’inscrit toujours dans un contexte relationnel. Elle n’est pas tant «à l’intérieur» de l’enfant lui- même que dans ses relations avec son entourage.

L’enfant n’est pas «victime» ou «atteint» d’un problème d’adaptation, comme il est atteint d’une maladie physique. L’enfant joue un rôle actif dans le développement de ses difficultés. Comme il est influencé par son entourage, il façonne aussi celui-ci.
 ex. Tempérament difficile > conduites parentales contrôlantes > difficultés dans la régulation des affects > rejet par les pairs > d’Autres difficultés vont venir par la suite

Dans cette perspective, le développement de l’enfant est conçu comme le produit des transactions qui s’exercent quotidiennement entre l’enfant, ses parents et son environnement extrafamilial. Les caractéristiques de chacun de ces sous-systèmes contribuent de façon dynamique et réciproque au développement de l’enfant.

La continuité des troubles d’adaptation reflète le maintien à travers le temps d’un fonctionnement non adéquat dans les transactions qui s’exercent entre l’enfant et son environnement interpersonnel.
 Le fonctionnement familial va etre affecter par les comportements de l’enfant (Agressif par exemple)
 Si on veut un changement, il faut modifier le comportement de l’enfant ET les relations avec lesquels l’Enfant intéragit (L’Environnement). Il faut que l’environnement soit en concordance avec l’enfant qui tente de changer

La psychopathologie est la plupart du temps l’expression, à un moment donné, de l’adaptation optimale de l’enfant à des facteurs internes (biologiques, cognitifs) et/ou environnementaux qui ne le sont pas.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Décrit le modèle transactionnel

A

On trouve la première formulation de cette perspective transactionnelle dans un chapitre de Sameroff et Chandler (1975) sur les relations parents-jeune enfant.

Les auteurs envisagent l’existence de boucles de feed- back par lesquelles les caractéristiques de l’enfant interagissent avec les propriétés du comportement parental

L’interaction entre l’enfant et son environnement y est donc envisagée comme un système auto-organisateur dont les propriétés émergentes ne peuvent être attribuées ni à l’enfant ni au parent, mais à une forme de causalité circulaire.
o On ne peut pas juste focus sujr les difficultés de l’enfant, il faut aussi agir sur l’environnement

Ex : etre rejeter fait en sorte que l’Agressivité augmente et ceci entraine plus de rejet/victimisation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Décrit caractéristiques DSM-I et DSM-II

A

Le DSM-l (1952) et le DSM-II (1968) contiennent très peu de sections sur la psychopathologie de l’enfant. Ils sont encore beaucoup influencés par l’approche psychodynamique (se prête mal à un diagnostic valide et fiable).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Décrit le DSM-III et le DSM-III-R

A

marque un changement d’orientation fondamental.

 Basé sur de nombreuses observations cliniques et sur des recherches cliniques systématiques.
 Il décrit plus de troubles qui se manifestent pendant l’enfance et l’adolescence.
 L’approche descriptive se veut «athéorique» (langage commun pour chercheurs et cliniciens)
 Présente une approche multiaxiale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Décrit les 5 axes du DSM 3

A

Axe I : Troubles mentaux

Axe II: Troubles de personnalité/Retard mental
o Paranoïaque, bordeline, antisociale, narcissique, évitante, dépendante, schizoïde. Perturbation sévère et PERSISTANTE du caractère accompagné de difficulté importante sur le plan social. Persiste tout au long de l’enfance et de l’âge adulte (diagnostic posé vers 16 ou 17 ans). Mécanismes de défense, rigidité dans le mode de fonctionnement

Axe III: Affections médicales

Axe IV: Problèmes psychosociaux & environnementaux (facteurs précipitants ou aggravants)

Axe V: Évaluation globale du fonctionnement en cours de traitement (échelle EGF:0 à 91). Triple évaluation en cours de traitement.

17
Q

Que permet l’évaluation multiaxiale

A
  • Facilite la communication des informations cliniques
  • Permet de saisir leur complexité
  • Permet de décrire l’hétérogénéité des sujets avec un même diagnostique
  • Stimule l’application d’un modèle biopsychosocial
18
Q

Décrit le DSM-IV et DSM-IV-TR

A

Le DSM-IV (1994) a été entièrement remanié pour présenter des critères diagnostiques de plus en plus précis et s’harmoniser avec le CIM-10.

Le DSM-IV-TR (Text-Revised) a été publié en 2000. Il ne contient cependant pas de remaniements majeurs par rapport au DSM-IV

19
Q

Changements amnées avec le dsm-5

A

Approche plus dimensionnelle où l’on note la sévérité des symptômes (troubles du spectre de l’autisme, schizophrénie, trouble de la personnalité)
 Ex.: autisme. On évalue maintenant le niveau de sévérité (requiert un niveau de soutien minimal, important très important) pour des dimensions comme « communication sociale » et « comportements répétitifs et restreints »

Disparition du système multiaxial
* Peu de professionnels documentaient les cinq axes. Le DSM-5 combine ainsi les axes I, II et III et supprime les axes IV et V.
* Quant à l’évaluation globale du fonctionnement (axe V), on a conclu que les résultats qu’on en tirait n’étaient pas vraiment fiables. On propose plutôt d’utiliser d’autres outils pour évaluer le fonctionnement.

Nombreux changements spécifiques pour certains diagnostics (Facon de les définir change avec le temps)
* DI, trouble de la communication, TSA, TDA/TDAH, trouble spécifique des apprentissages, troubles bipolaires et autres troubles reliés, troubles dépressifs, troubles anxieux, dysfonctions sexuelles, troubles neurocognitifs et troubles de la personnalité

20
Q

Controverses liées au DSM-5

A
  • Craintes de surdiagnostic: les minimums de certains critères ont diminué pour plusieurs troubles, de même que le minimum de durée d’un symptôme);
  • De nouveaux troubles ont été introduits. Moins de fondements scientifiques pour ces nouveaux diagnostics.
21
Q

Quels sont les contraintes et limites du DSM

A

o Troubles jugés absents ou présents (catégories nosologiques)
o Les définitions d’un certain nombre de troubles se recoupent et les critères diagnostiques ne sont pas mutuellement exclusifs (phénomène de comorbidité)  beaucoup de comorbidité par des symptomes similaires
o Il y a une grande hétérogénéité à l’intérieur de chaque catégorie diagnostique. (4 critères = diagnostique, 4 critères différents = diagnostiques) = hétérogénéité
o Critères diagnostiques tiennent rarement compte du sexe et de l’âge des enfants ou des différents informateurs (Avec qui faut voir pour les cpts de l‘enfants)
o Procédures non standardisées pour l’obtention de différentes sources d’information.
o Ignore le contexte social et culturel dans lequel les troubles émergent et évoluent. (Meme liste peu importe les cultures ou les contextes)

22
Q

Comparaison entre le DSM et les paradigmes à base empirique

A

DSM
 problèmes jugés absents ou présents
 Critères diagnostiques indifférenciés selon le sexe, l’âge et les différents informateurs
 Le clinicien choisit la source d’information, les données à obtenir et les procédures d’évaluation

Paradigme à base empirique
 Problèmes mesurés quantitativement à partir d’une approche dimensionnelle  on s’intéresse à la fréquence que le comportement se présente
 Critères d’évaluation varient selon le genre, l’âge et l’informateur
 Procédures standardisées pour l’obtention de différentes sources d’information