Cours 9 Flashcards
Décrit le continuum des préoccupations alimentaires
Commence par la préoccupations p/r au poids souvent
Aliment interdits
Évitement de repas
Compter les calories
Manies alimentaires : doivent manger d’une certaine manière tout le temps ( ex: même heure pour manger sinon désorganisation, ou manger dans la meme assiete
Pesée quotidienne : passe bcp de temps sur balance et devant miroir OU pas du tout
Comportements compensatoires : vomissement, laxatif, vomi, jeune
Culpabilité constante
Historique du terme anorexie et boulimie
Anorexie : « absence d’appétit »
1873: C. Lasègue, en France
1874: W. Gull, en Angleterre
À cette époque, la peur irrationnelle de prendre du poids ne figure pas parmi la recension des symptômes.
Pourtant une caractéristique centrale du trouble de nos jours!
À partir des années 1950: anorexie aurait des origines psychologiques.
Avant 1950 on pensait que c était plus physique, après on trouve quelque chose de psychologique
Boulimie : « grande faim d’ogre »
1979: G. Russell, en Angleterre
À partir des années 1980: description diagnostique spécifique de boulimie.
Critères DSM-5 anorexie mentale et spécification
A. Restriction de l’apport énergétique par rapport aux exigences, menant à un plus faible poids (selon l’âge, le sexe, la trajectoire développementale et la santé physique).
B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, alors que le poids est inférieur à la normale ou comportements persistants empêchant la prise de poids.
C. Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi ou déni de la gravité de la maigreur actuelle.
Spécifier si: légère, modérée, sévère ou extrême.
Sous-types d’anorexie mentale
Type restrictif
- Pas d’épisode récurrent de perte de contrôle sur l’alimentation ni de comportements compensatoires.
Type avec crises de boulimie / vomissements ou prise de purgatifs
- Présence d’épisodes de perte de contrôle sur l’alimentation et de comportements compensatoires (vomissements, abus de laxatifs, diurétiques ou lavements).
Différence entre anorexie avec crise de boulimie vs. boulimique
Anorexie avec crise boulimie : mange pas en grande quantité et mange pas des aliments interdits
Boulimie vont manger énormément et tout
Critères DSM boulimie et spécification
A. Crises de boulimie récurrentes qui répondent à deux caractéristiques :
- Absorption, en une période de temps limité (2 heures), d’une grande quantité de nourriture.
- Sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise.
B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids tels que :
- Vomissement
- Laxatifs
- Diurétiques
- Exercices physiques excessifs
- Jeûnes
- Lavements ou autres médicaments
C. Les crises de boulimie et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous deux, en moyenne, au moins une fois par semaine pendant trois mois.
D. L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.
E.Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des périodes d’anorexie mentale.
Spécification : légère, modérée, sévère ou extrême.
Critères DSM-5 hyperphagie boulimique (Binge eating) et spécification
A. Crises de boulimie récurrentes qui répondent à deux caractéristiques :
- Absorption, en une période de temps limité, d’une grande quantité de nourriture.
- Sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise.
B. Crises associées à trois ou plus des critères suivants :
- Manger plus rapidement que normal.
- Manger jusqu’à se sentir inconfortable (trop plein).
- Manger beaucoup sans avoir faim physiquement.
- Manger seul(e) par embarras de la quantité mangée.
- Sentiment de dégoût, déprime ou culpabilité après la crise.
C. Détresse marquée par rapport à la boulimie.
D. Crises présentes en moyenne au moins une fois par semaine pour une durée de trois mois.
E. Crise non associée avec l’utilisation récurrente de comportements compensatoires inappropriés et ne survient pas en même temps qu’un trouble de boulimie ou d’anorexie mentale.
Spécifier si: légère, modérée, sévère ou extrême.
Caractéristiques hyperphagie boulimique
Diagnostic nouvellement adopté dans le DSM-5.
Trouble plus prévalent chez les individus qui cherchent des traitements pour perdre du poids. Par contre, l’hyperphagie précéderait les diètes.
Taux de prévalence adultes: 1,6% femmes/ 0,8% hommes.
Différence homme-femme moindre que pour la boulimie.
Épidémiologie de l’Anorexie
- 0,4% des jeunes femmes.
- Ratio femme – homme est de 10:1.
- 3% des filles auraient des symptômes sans atteindre les critères du trouble.
- Débute à l’adolescence ou au début de l’âge adulte (14- 18 ans).
- Débute rarement avant la puberté et après 40 ans
Décrit les troubles suivants :
Anorexie Atypique
Boulimie Atypique
Hyperphagie atypique
Trouble compensatoire
Syndrome consommation nocturne
Diaboulimie :
Trouble d’évitement de la consommation de nourriture : trouble non lié à la prise de poids, mais attention à ce qu on met dans notre corps
Anorexie Atypique : pas le critère sous poids
Boulimie Atypique : pas la fréquence
Hyperphagie atypique : pas la fréquence
Trouble compensatoire : juste les comportements compensatoires
Syndrome consommation nocturne : mange la nuit
Diaboulimie : Personne qui ont diabete de type 1 et qui jouent avec leur insuline pour controler leur poids
Trouble d’évitement de la consommation de nourriture : trouble non lié à la prise de poids, mais attention à ce qu on met dans notre corps
Orthorexie : phobie de manger des aliments qui ne sont pas sain à l’Extrême
Perte d’intérêt : personne qui ont été malade et développe un blocage lié à la nourriture (ex: suivant de la chimio, développe dégout pour nourriture)
Sensibilité : relié à la texture/couleur/odeur et qui vont resteindre leur alimentation en fonction de leur trouble
Épidémiologie et trajectoire anorexie
Épidémiologie
o 0,4% des jeunes femmes.
o Ratio femme – homme est de 10:1.
o 3% des filles auraient des symptômes sans atteindre les critères du trouble.
o Débute à l’adolescence ou au début de l’âge adulte (14- 18 ans).
o Débute rarement avant la puberté et après 40 ans.
Trajectories
o Élimine certains aliments, puis plusieurs.
o Régime de plus en plus limité
o Perte de poids augmente préoccupation.
Généralement dure plusieurs années: détériorations et aggravations se succèdent.
OU
Parfois rémission après un ou plusieurs épisodes. –> Le trouble disparait dans la majorité des cas (40% à 80%), mais des difficultés d’adaptation importantes persistent.
Épidémiologie et trajectoires boulimie
Épidémiologie
o 1-1,5% des jeunes femmes.
o La prévalence est la plus élevée chez les adolescents plus âgés et les jeunes adultes.
o Certains rencontrent des symptômes sans se qualifier pour le trouble (7 à 10% d’entre eux deviendront plus tard anorexiques ou boulimiques).
o Ratio femme-homme de 10:1.
o Débute rarement avant la puberté et après 40 ans.
Trajectoires
o Excès de poids avant de commencer
o Régimes plus ou moins prolongés (80% des cas), ou anorexie (20% des cas)
o Régime et prise de poids = préoccupation
o Alternance d’hyperphagie et jeûne /
o comportements compensatoires
o Pronostic semble meilleur qu’anorexie.
o Maladie s’avère parfois chronique (peu de connaissances)
Conséquences psychologiques de la dénutrition
Affecte le fonctionnement cognitif.
Difficulté de concentration.
Changements au niveau de la personnalité.
Rigidité.
Irritabilité.
Apathie.
Retrait et/ou isolement social.
Conséquences physiques anorexie
o Lanugo (Duvet sur la peau) et perte de cheveux
o Aménorrhée et infertilité
o Baisse de calcium et ostéoporose
o Problèmes gastro-intestinaux
o Anémie
o Ralentissement cardiaque et baisse de la tension artérielle
o Dénutrition
o Déshydratation (peau sèche, ongles cassants)
o Hypothermie
o Maux de tête; faiblesse, étourdissements et fatigue; insuffisance rénale; problèmes gastro-intestinaux; mort.
Conséquences physiques boulimie
o Callosités ou cicatrices sur la surface dorsale des mains
o Anormalité des électrolytes
o Gonflements des glandes salivaires
o Érosion de l’émail des dents
o Maux de tête; faiblesse, étourdissements et fatigue; insuffisance rénale; problèmes gastro-intestinaux; mort.