Cours 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque

A

Variable de nature personnelle, familiale, sociale ou environnementale qui augmente la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation (associé à l’émergence, au maintien ou à l’aggravation du problème).

Variable antérieure (prédicteur,précurseur) ou concomitante au problème.
o Associé au dev. Antérieure, concomitant (les personne plus stressés sont + dépressives)

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2
Q

Facteurs menant vers la délinquance :

Plan individuel
Microsystème
Exosystème
Macrosystème

A

Sur le plan individuel (facteurs de vulnérabilité)
 Garçon
 Tempérament difficile
 Manque d’habileté sociale
 Difficultés scolaires

Microsystème
 L’absence de relations d’amitié
 Rejet par les pairs
 Pratiques disciplinaires inadéquates

Exosystème
 Pauvreté
 Insatisfaction maritale
 Monoparentalité

Macrosystème
 Minorité ethnique

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3
Q

Description de l’Effet cumulatif

A

Plus on a facteurs de risque plus on est à risque développer problèmes, mais pas parce qu’on en a 4 qu’on est plus à risque que quelqu’un qui en a 2.

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4
Q

Quel est le rôle d’un facteur de risque

A

Facteur de risque peut jouer un rôle déterminant lorsqu’il participe à la chaîne d’évènements qui conduit à un problème d’adaptation (i.e. lien de nature causale)
o Causale : individu deviennent délinquants = on pourrait dire que les prob. De comportements à l’enfance augmentent probabilité que l’enfant ai problèmes de délinquance.
o Peut faire expérience avec deux groupes, un on réduit problèmes de comportements et l’autre non, si 10 ans plus tard moins de délinquance dans groupe avec réduction prob. Comportement = causalité entre les deux.
o Problèmes de comportements = facteur de risque

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5
Q

Définition de variable médiatrice

A

Variable intermédiaire dans la chaîne d’évènements qui conduit à un problème d’adaptation.

 Facteur de risque peut jouer un rôle médiateur lorsqu’il permet d’expliquer le lien entre deux variables. Répond à la question du pourquoi? Identification des processus par lesquels un facteur de risque est associé à un problème d’adaptation.

Enfants qui ont un haut taux d’agressivité réactive + à risque de dépression

On peut aussi dire que le rejet et victimisation EXPLIQUE l’agressivité réactive qui ensuite fait développer sentiments dépressifs.

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6
Q

Explique l’effet domino/chaine d’événements

A

Les facteurs de risques 0-3 ans font faire tomber des dominos qui font faire tomber d’autres domino qui finissent par expliquer délinquance

Pour tester : prend enfants avec agressivité et on améliore leurs liens sociales, agressivité devrait diminuer et regarde ensuite si moins de dépression.

Médiateur vient expliquer lien entre facteur de risque (agressivité) et problème (dépression)

La relation entre la victimisation par les pairs et les sentiments dépressif est médiatisé par le sentiment de contrôle des élèves
 C’est parce qu’ils manifestent un faible sentiment de contrôle que les enfants victimisés socialement deviennent dépressifs.
 Si j’augmente le sentiment de contrôle de l’enfant victimes de mauvais traitement, les sentiments dépressifs diminuent nécessairement!!!

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7
Q

Voir gros diagramme dans les notes avec boites de couleurs

A

oui

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8
Q

Caractéristiques des facteurs de protection

A

Tous les enfants ne sont pas affectés de la même façon face aux facteurs de risque

Facteurs d’ordre personnel, familial, social, ou environnemental qui diminuent la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation en présence de facteurs de risque.
o Sorte de parapluie qui protège, vient protéger contre les conséquences des facteurs de risque.

Le facteur de protection joue donc un rôle modérateur dans la mesure où il attenu l’association entre un facteur de risque et un problème d’adaptation.

La protection ne fait pas toujours référence à un évènement plaisant ou à des qualités socialement désirables.
o Pas toujours positif
o Ex : Anxiété est un facteur de protection pour affiliation avec des pairs enclin à la délinquance (enfant est anxieux alors va prendre moins de risques

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9
Q

Qu’est-ce que le facteur de résilience

A

Le concept de résilience réfère à la capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement en dépit du stress ou d’une adversité qui comportent normalement le risque grave d’une issue négative (Vanistendael,1998)
o Facteurs de résilience = caractéristiques individuelle (sentiment de compétence, bonne estime, etc.) qui jouent un rôle protecteur face aux facteurs de risque. Intrinsèque à l’individu.

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10
Q

Qu’est-ce que le concept de vulnérabilité

A

Le concept de vulnérabilité réfère à la prédisposition de certains individus à développer des troubles psychopathologiques.
o Facteur de vulnérabilité viennent aggraver/augmenter probabilité des facteurs de risque (ici aussi caractéristiques individuelle)

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11
Q

Que décrit le modèle diathèse-stress

A

Une personne ayant beaucoup de résilience va avoir un trouble léger à un point alors qu’une personne vulnérable aura un trouble sévère au même point

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12
Q

Décrit les conceptions antérieures de la dépression

A

Freud disait que ca faisait partie du développement normal et que pas avoir de dépression était un trouble psychopathologique

Peut se manifester chez les jeunes, mais est principalement la manifestation d’un autre trouble (Équivalent dépressifs, dépression masquée)
* Les jeunes délinquants sont en fait dépressif, le mal être s’exprime d’une autre façon. Le jeune qui boit chaque fin de semaine est peut=être dépressif en fin de compte.

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13
Q

Qu’est-ce qu’une entité diagnostique

A

Trouble de santé mentale défini à partir de critères spécifiques (nombreux symptômes associés, critères d’intensité et durée).

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14
Q

Nomme les troubles sous troubles bipolaires et les troubles dépressif DSM5

A

Troubles bipolaires et autres
* Bipolaire I
* Bipolaire II
* Trouble cyclotymique
* Induit par une substance
* Dû à une affection médicale
* Les troubles bipolaires se caractérisent par la présence d’épisodes dépressifs en alternance avec des épisodes maniaques. Se manifeste au début de l’âge adulte.

Troubles dépressifs
* Trouble dépressif persistant (dysthymie et trouble dépressif majeur distingués par des spécificateurs)
* Trouble de dérégulation de l’humeur explosive
* Trouble dysphorique prémenstruel
* Trouble induit par une substance
* Trouble dû à une affection médicale
* Trouble dépressif non spécifié

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15
Q

Critères du trouble dépressif majeur critères diagnostiques

A

(Présence d’un épisode dépressif majeur. Cinq ou plus des symptômes suivants ont été présents durant une même période minimale de deux semaines et représente un changement par rapport au fonctionnement antérieur. Au moins un des symptômes est le (1) ou le (2).
(i) Humeur dépressive (ou irritabilité chez l’enfant et l’adolescent) présente la plus grande partie de la journée, presque tous les jours, comme signalée par la personne (p. ex., se sent triste, vide, désespérée) ou observée par les autres (p. ex., pleure).
(ii) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes, ou presque toutes, les activités, la plus grande partie de la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
(iii) Gain ou perte de poids ou d’appétit;
(iv) Insomnie ou hypersomnie;
(v) Agitation ou ralentissement psychomoteur;
(vi) Fatigue ou perte d’énergie;
(vii) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive (qui peut être délirante);
(viii) Difficulté à penser, à se concentrer ou indécision chronique;
(ix) Idées suicidaires.

Les symptômes entraînent une détresse cliniquement significative ou une perturbation du fonctionnement.

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16
Q

Critères diagnostiques du trouble dysthymique et caractéristiques

A

A : Humeur dépressive (ou irritabilité) présente pratiquement toute la journée, plus d’un jour sur deux pendant au moins 2 ans (1 an chez les enfants et adolescents).
* Périodiquement, les sujets peuvent fonctionner relativement normalement pendant des périodes pouvant aller de quelques jours à quelques semaines.

B : L’individu doit aussi avoir deux symptômes parmi les suivants :
* Perte d’Apptit ou appétit accru
* Insomnie ou hypersomnie;
* Baisse d’énergie ou fatigue;
* Faible estime de soi;
* Difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions;
* Sentiments de désespoir.
* NOTE : Relativement fonctionnel, mais il y a détresse (ex. va à l’école, mais aura pas gros succès scolaire). Plus difficilement détectable que dans dépression majeure

Caractéristiques :
Symptômes moins sévères mais plus chroniques que ceux du trouble dépressif majeur.
* Moins sévères = moins intense et moins incapacitant

Présence de symptômes dépressifs pendant au moins 1 an (aucune rémission de plus de deux mois consécutifs).

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17
Q

Qu’est-ce qui est spécial dans le dx de la dépression dans le deuil dan le DSM-IV

A

Dans le DSM-IV, le diagnostic de dépression majeure ne peut être posé en cas de symptômes dépressifs qui durent depuis moins que 2 mois suivant la perte d’un être cher (l’exclusion du deuil).

La suppression de cette exclusion dans le DSM V a plusieurs raisons:
* Le deuil ne dure pas seulement 2 mois (plus souvent entre un et 2 ans);
* Le deuil est un stresseur psychosocial sévère qui peut précipiter un épisode dépressif majeur;
* La dépression liée au deuil survient plus fréquemment chez des personnes ayant des facteurs de risque pour la dépression
* Les symptômes dépressifs associés à la dépression liée à un deuil répondraient aux mêmes traitements que ceux de la dépression non liée aux deuils.

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18
Q

Variations des symptomes dépressifs selon l’âge

A

Enfants: Apparaissent tristes et déprimés mais n’expriment que rarement des sentiments de détresse psychologique. Forte irritabilité, agitation, opposition, plaintes somatiques.
* Enfants ne le disent pas verbalement

Adolescents: se disent déprimés, problèmes de sommeil, perte de poids, baisse d’intérêt pour leurs activités.

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19
Q

Quel est le lien entre le trouble anxieux et le trouble dépressif

A

L’anxiété constitue un précurseur du trouble dépressif majeur (mais pas dystymique).

Trouble anxieux-dépressif (paradigme empirique).
* Purification du syndrome dépressif avec l’âge.

Grande corrélation entre les deux et surtout chez une population jeune

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20
Q

Quelles sont les difficultés qu’une personne peut avoir avec son trouble dépressif

A

 Problèmes de santé physique
 Difficulté de rendement scolaire
 Difficulté relationnelle avec les pairs et les parents
 Progrès scolaires et relationnels satisfaisants entre chaque épisode dépressif.
 Plus à risque d’être rejeté, isolé

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21
Q

Caractéristiques autour du suicide

A

Les idées suicidaires et les tentatives de suicide sont plus élevées chez les filles.

Le suicide complété est 4 fois plus fréquent chez les adolescents de sexe masculin que chez les filles
* Procédés plus violents et irréversibles
* Incidence plus élevée d’abus de substances psychoactives
* Plus forte tendance aux acting-out violents et impulsifs

Homme :
* Plus de suicide de 50 à 64, mais après 65 ans descend

Femme
* Plus de suicide de 50 à 64, mais après 65 ans descend et rejoint les taux de suicide bas de l’Adolescence

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22
Q

Quelles sont les méthodes d’évaluations pour les troubles

A

Les questionnaires auto-administrés (CDI, BDI…).

Les questionnaires remplis par les parents, les enseignantes ou les amis

Les entrevues structurées (DISC, ADIS, K-Sads, etc,)

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23
Q

raison biologique dans le développement de la dépression

A

Changements hormonaux et maturation pubertaire
o Les niveaux plus élevés d’oestrogènes chez les adolescentes pourraient les mettre plus à risque de développer une dépression : résultats équivoques
o PMDD (3 à 8%), Postpartum (10 à 15%)

Facteurs génétiques
o Interaction possible entre hormones et prédisposition génétique (neurotransmetteurs, niveau de cortisol)

24
Q

Corollaires psychosociaux associés au statut pubertaire

A

Filles précoces plus à risque: Besoin plus grand d’autonomie, relations plus conflictuelles avec les parents, plus grande prévalence des troubles de comportements, associations avec des pairs plus âgés, plus délinquants, relations amoureuses.

Statut précoce de la puberté : Commence avec prise de masse, seins deviennent plus gros, etc.

Maturation commence pas en même temps pour tout le monde par contre, ceux qui sont plus précoces embarquent dans des expériences plus vite (veulent plus autonomie et donc chicane avec parents, attentions des gars plus vieux, etc.)

25
Q

Pourquoi on dit que le timing du processus de maturation pubertaire est important et relié avec dépression quand on dit fille >garcon

A

Pour les filles la puberté et la transition scolaire arrive en meme temps = 2 événements difficiles en meme temps

Pour les garcon plus tardif donc pas en meme temps

Le timing des choses est importants

26
Q

Quelles sont les explications psychologiques derriere le fait que les filles développent des symtpomes dépressifs plus tot que les garcons

A

Orientation interpersonnelle: filles accordent plus d’importance aux relations sociales comme source de soutien social et de reconnaissance personnelle
o Davantage affecté par les problèmes des autres, plus d’investissement, se protègent moins
o 1) Se sentir émotionnellement proche de beaucoup de monde augmente les risque d’être exposé aux évènements de vie stressants d’autrui.
o 2) Plus affectées par les difficultés interpersonnelles (se sentent plus responsables, victimisation relationnelle)
o 3) Plus tournées vers les autres et moins sur leurs propres besoins.

Ruminations: tendance à se centrer sur les problèmes et leurs conséquences de façon exagérée et passive (moins axé sur la résolution du problème).
o Ex. ma blonde me laisse : qu’est-ce que j’ai fait? C’est quoi mon problème? Personne ne va m’aimer, je suis finie, je mérite pas de vivre, etc.
o Plus chez les filles

27
Q

Quelles sont les explications psychosociales de la dépression chez les filles >garcons

A
  • Prévalence plus grande chez les filles d’évènements traumatiques (abus sexuels et physiques).
  • Émergence des problèmes de dépression plus tôt.
  • Renforcement des comportements dysphoriques chez les filles (voir aussi p.427, dernier paragraphe).
  • Facteurs d’adversité psychosociale à l’âge adulte (pauvreté, monoparentaux, statut socioprofessionnel
28
Q

Le DSM-IV-TR distinguait quatre formes cliniques de dépression chronique

A

Dysthymie : trouble d’intensité moyenne dont les symptomes n’Atteignent jamais l’intensité des symptomes observés dans l’épiside de dépression majeure (edc)

La dépression double : survenue d’EDC sur une dysthymie

La dépression majeure récurrente avec rémission incomplète : aucune rémission complete entre épisodes pendant au moins 2 ans

Dépression majeure chronique : edc durant au moins 2 ans

Ex : dysthymie pendant 1 ans et apres + depression majeure (= dépression double)
o On dit donc persistant lorsque c’Est chronique

29
Q

Qu’est-ce que l’influence génétique dans la transmission des trouble de l’humeur et les études fait

hypothèses p/r à ce qui se transfert

A

Les enfants de parents dépressifs ont approximativement trois fois plus de chance de développer un trouble dépressif.

Le début de la dépression majeure est nettement plus précoce chez les enfants de parents dépressifs (12-13 ans vs 16-17 ans).

Peut etre le transfert des schèmes cognitifs dépressifs à travers la socialisation dans la famille de l’enfant

Difficile de préciser la nature du mécanisme de transmission: Quelle est la contribution spécifique des facteurs génétiques et environnementaux?

Étude:
 Taux de concordance chez les monozygotes est de 3 à 5 fois plus élevés que chez les dizygotes.
 Certains enfants héritent donc d’une vulnérabilité affective + ou – prononcée, qui s’ils sont exposés à des expériences de vie difficiles pourrait contribuer à l’émergence du trouble.
 Étude classique : on compare des jumeaux mono vs. Dizygotes, wow plus d’heritabilité chez les mono
 Ici c’est des facteurs hérités comme tempérament plus négatif ferait en sorte que tu es vulnérable à la dépression  si environnement favorable et protecteur, possibilité de pas avoir une dépression

30
Q

Quel est l’Effet de la dépression sur le SNC

A

De manière générale, plusieurs régions du cerveau des personnes déprimées sont moins actives que chez une personne en pleine forme. Cela est probablement à l’origine de la léthargie et du sentiment d’abattement que ressentent les personnes déprimées.

La dépression majeure ne correspond cependant pas à une seule région du cerveau défectueuse, mais probablement à différentes anomalies cérébrales.

31
Q

L’activité cérébrale des personnes en dépression pourrait se résumer ainsi :

A

o Une baisse globale de leur activité corticale, et plus particulièrement leur cortex préfrontal, couplée à une augmentation de l’activité de leurs structures limbiques

o La sévérité de la dépression est fortement associée à la baisse d’activité du cortex préfrontal

o Il devient alors très difficile pour une personne en dépression de se donner des objectifs en vue d’atteindre une récompense et de croire qu’on peut y parvenir.

o Le cortex préfrontal contribue également à inhiber les émotions négatives générées par des structures limbiques comme les amygdales qui montrent une activité anormalement élevée chez les patients en dépression

32
Q

Quels sont les facteurs neurobiologiques dans les troubles de l’humeur

A

La dépression est associée à la baisse des neurotransmetteurs intervenant dans la régulation de l’humeur et de l’énergie: la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline

Les antidépresseurs (fluoxetine ou Prozac, paroxetine ou Paxil, sertaline ou Zoloft, etc.) servent alors à rééquilibrer ces neurotransmetteurs.

33
Q

Quel est le rôle possible du système hormnal dans la dépression

A

Par exemple, l’axe limbique hypothalamo-hypophyso-surrénalien régule les réactions physiologiques au stress.

Axe hyperactif chez personnes dépressives, taux élevé de cortisol, diminution du volume de l’hippocampe, stress provoque réaction inflammatoire dans le cerveau

On connaît encore mal les changements neurobiologiques qui accompagnent le développement de la dépression au cours de l’enfance et de l’adolescence.

34
Q

Que peut on dire sur l’efficacité de la pharmacothérapie

A

Entre le tiers et la moitié des gens ne répondent pas aux antidépresseurs

Très peu d’études ont examiné l’efficacité de la pharmacothérapie chez les jeunes et parmi celles qui existent, les résultats sont mitigés.

Il faut aussi tenir compte des effets secondaires des antidépresseurs chez les jeunes, notamment en ce qui concerne les comportements suicidaires.

Antidépresseurs pourraient être réservés pour les troubles dépressifs récurrents et chroniques, en conjonction avec d’autres types d’intervention et un suivi soutenu.

35
Q

Que dit la perspective de l’Attachement dans les facteurs psychologiques

A

sécurisant
Insécurisant évitant
Insécurisant ambivalent
Attachement désorganisé

36
Q

Décrit attachement sécurisant

A

Parents sensibles au besoin de leur enfant et répondent de façon cohérente et appropriée (interactions soutenantes et structurantes). L’enfant apprend qu’il peut explorer son environnement en toute confiance.

37
Q

Décrit attachement insécurisant évitant

A

Parents envahissants, peu sensibles, peu chaleureux. Conduites parentales prévisibles mais peu réconfortantes. La manifestation d’émotions traduisant la vulnérabilité et la détresse suscite le rejet de la part du parent.
 L’enfant évite la figure d’attachement pour gérer sa détresse.

38
Q

Décrit l’attachement insécurisant ambivalent

A

Interaction P-E se distingue par le manque de prévisibilité et de cohérence. Parents contrôlants et intrusifs. Parents peuvent être sensibles aux besoins de leur enfant, mais leurs réponses reflètent une mauvaise perception des signaux (surprotectrices).
 Prive l’enfant de l’attention positive de l’adulte et du réconfort quand il est stressé, et sans lesquels il lui est difficile d’apprendre à gérer progressivement ses émotions négatives;
 Il donne à l’enfant une image négative du monde (confiance aux autres) et de lui-même (plus faible sentiment de confiance en lui, valeur personnelle)

Chez les enfants insécures
* Caractère imprévisible du comportement parental amène l’enfant à se représenter sa figure d’attachement comme n’étant pas disponible de façon stable dans les moments de détresse (inquiétudes croissantes et préoccupations persistantes).
* L’enfant apprend à augmenter la manifestation de détresse pour assurer une réponse du parent. Déficit sur le plan des habiletés d’autorégulation.
* L’enfant développe un faible sentiment de contrôle sur son environnement.

39
Q

L’attachement insécurisant permet de prédire :

A
  • Troubles anxieux
  • Dépendance à l’adulte
  • Difficultés d’intégration sociale
  • Sentiments dépressifs et troubles de l’humeur
     Il est probable que les difficultés d’attachement augmentent de manière globale le risque de psychopathologie, la spécificité du trouble variant d’un enfant à l’autre en fonction d’effets transactionnels complexes (interaction avec caractéristiques personnelles).
40
Q

Décrit l’Attachement désorganisé

A

Stratégies relationnelles évitantes et ambivalentes.

41
Q

Trois dimensions du comportement parental comme facteurs de risque

A

Un niveau élevé d’affectivité négative et d’hostilité
 Exprimer la colère, l’impatience va influencer le context développementale

Un niveau élevé de désengagement ou d’indifférence

Un niveau faible d’affectivité positive

42
Q

Qu’est-ce que la perspective cognitive

A

Les théories cognitives cherchent les causes des troubles de l’humeur dans la manière dont le sujet traite l’information affective, interpersonnelle et sociale

Ce ne sont pas les évènements extérieurs qui sont responsables de nos réactions émotives ou comportementales, mais plutôt la perception et l’interprétation que nous avons de ces évènements (cognitions agissent comme médiateurs).

43
Q

Décrit le modèle d’Aaron Beck dans la perspective cognitive

A

Postulat: La dépression s’explique par l’existence de schèmes cognitifs dysfonctionnels (dépressogènes).

Schème cognitif: ensemble organisé d’attitudes, de croyances et de présuppositions (modes de pensées automatisées, langage intérieur répétitif, non volontaire et difficilement contrôlable).

Ces schèmes cognitifs dépressogènes sont considérés comme des structures de pensées relativement stables qui s’activent lors d’événements stressants.

Les personnes dépressives commettent des erreurs systématiques dans leur façon de penser (distorsions cognitives).

Schèmes de pensées qui déclenchent l’apparition de la dépression. Les personnes dépressives adoptent une perspective négative d’elles-mêmes (autodévalorisation), du monde (vision négative des expériences de vie) et du futur (vision pessimiste).

Elles interprètent les événements de façon critique et négative, généralisent leurs expériences négatives à outrance et tirent des conclusions non objectives.

44
Q

Quelles sont les perspectives négatives qui ont plus gros risque de donner un trouble dépressif

A

Eux-mêmes: se perçoit comme étant la cause des expériences négatives, absence de qualités nécessaires au bonheur. (Je suis grosse et laide)

Le monde: exigences et obstacles apparaissent insurmontables (Il n’y a pas de place dans ce monde pour les gens comme moi)

L’avenir: (Faire un effort? À quoi bon? Rien ne vas changer?)

45
Q

Erreurs de pensée au niveau du traitements de l’information dans le modèle de Beck

A

 Pensée absolue, dichotomique (tout ou rien)
 Généralisation à outrance
 Filtre sélectif
 Inférences arbitraires (tirer des conclusions hâtives)
 Catastrophiser ou minimiser

46
Q

Décrit le modèle de Martin Seligman, l’expérience fait et les caractéristiques des personnes

caractéristiques

A

o Les troubles de l’humeur ont leur origine dans les expériences répétées d’impuissance acquise (learned helplessness).
o Ces expériences, qu’elle soient réelles ou perçues comme telles, conduisent la personne à s’attendre à ce que ses actions soient incapables d’influencer le cours des évènements.
o Sentiment d’impuissance acquise: La croyance que rien de ce qu’on peut faire ne va modifier ce qu’il nous arrive

Expérience
 Modele animale du sentiment d’impuissance acquise
 Monte la cloture (pas possibilité de s’évader) apprend impuissance acquise  redescend cloture ne tente pas de sauter de l’autre coté
o Les expériences répétées d’impuissance acquise mènent au développement d’un style d’attribution dépressif (biais attributionnels).
o Les évènements négatifs sont attribués à des causes internes, stables et globales ce qui encourage le pessimisme, la passivité et le repli.

Caractéristiques :
 Interne/externe: L’évènement est-il causé par moi-même ou par des choses extérieures à moi?
 Stable/instable: La cause de l’évènement est- elle là pour longtemps (ou toujours) ou est- elle passagère?
 Global/spécifique: La cause de l’évènement est-elle impliquée dans beaucoup d’autres domaines ou spécifique à cet événement?

Seligman : biais d’Attribution interne, stable à travers le temps et dans plusieurs sphères

47
Q

Quel est le style d’attribution pessimiste

A

 est lié à un sentiment de contrôle moins grand (lieu de contrôle externe);
 est lié à une moins grande persévérance dans la résolution du problème (stratégie d’évitement);
 est lié à une plus faible estime de soi (sentiments de compétence moins grande pour faire face au problème);
 est lié à un effritement des relations de soutien social; (les personnes veulent pas cotoyer ces personnes)
 est lié au fait de rencontrer plus d’évènements négatifs dans sa vie;
 mène plus facilement au découragement;
 mène l’individu à ressentir plus de stress (sécrétion plus forte de cortisol);
 est lié à un moins bon fonctionnement du système immunitaire.

48
Q

Décrit le mode de pensée des enfants et des adolesencents dépressifs

A

Les recherches confirment que les enfants et les adolescents dépressifs ont des modes de pensée automatisés qui favorisent une appréciation négative de soi, du monde et du futur, et attribuent les évènements négatifs à des causes internes, stables et globales sur lesquels ils n’ont que peu ou pas de contrôle.

49
Q

Deux limites importantes des modèles cognitifs

A

Les deux modèles postulent que les processus cognitifs correspondent à une interprétation erronée de la réalité. Est-ce vraiment toujours le cas????? Implications majeures pour les approches thérapeutiques cognitives!

La nature transversale des études ne permet pas d’établir le rôle étiologique des variables cognitives. S’agit-il simplement que d’un marqueur (épiphénomène) des symptômes dépressifs? Contribuent-ils à l’émergence du problème ou plutôt à son maintien? Les schèmes cognitifs dépressogènes devraient précéder l’émergence des troubles dépressifs. Ils devraient également persister après la rémission du problème.

50
Q

Décrit la perspective comportementale de la dépression

A

Les théories comportementales cherchent l’étiologie des troubles de l’humeur dans la nature des relations interpersonnelles que l’enfant entretient avec les membres de son entourage (famille et pairs).
o On regarde les expériences que la personne vit

La dépression résulte d’un manque d’expériences positives et gratifiantes combinée à une prévalence élevée d’expériences relationnelles négatives.
o Rejet et victimisation par les pairs
o Difficultés sur le plan du rendement scolaire
o Peu d’implication et de soutien social des parents
o Interactions négatives avec les parents (hostilité, conflits, manque d’affection, critiques)

Indépendamment des schemes de pensées ces expériences negatives jouent un role

51
Q

Adversité familiale et sociale sur le toruble dépressif majeur

A

Une minorité des enfants et adolescents avec un trouble dépressif majeur vivent dans une situation familiale ou sociale non problématique (14%, Dugas, 1997)
o Trouble mental et déviance chez un parent
o Maltraitance et négligence des parents
o Conflits conjugaux, divorce
o Décès d’un parent
o Pauvreté, chômage

Il est important de développer un modèle étiologique intégré, spécifique à l’enfance et à l’adolescence, qui tient compte à la fois des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux

52
Q

Décrit les concepts d’équifinalité et de multifinalité

A

Différents facteurs de risque peuvent conduire au même résultat (équifinalité).
o Différents facteurs de risque peuvent conduire même problème

Un même facteur peut être associé à différentes difficultés d’adaptation (multifinalité).
o Attachement insécurisant ou pauvreté, etc. (facteur de risque) peut entrainer plusieurs problèmes

53
Q

Qu’est-ce qu’un facteur bénéfique/compensateur

A

« Facteur bénéfique » ou « facteur compensateur » lorsque diminue la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation.
o Intelligence verbale associé meilleure réussite = facteur compensateur (contraire facteur de risque)

54
Q

Dans quel cas un facteur de risque est plutot un marqueur/indicateur

A

Facteur de risque constitue un marqueur ou indicateur lorsqu’il reflète la présence de d’autres facteurs de risque sans pour autant contribuer au développement d’un problème d’adaptation
o Pas causale, jeune devient pas délinquant car il fume.
o Jeunes qui fument sont plus agressif, ont moins comme valeur la réussite scolaire, donc usage de tabac est un marqueur (reste facteur de risque), et non un déterminant de la délinquance.

55
Q

Décrit l’impact des gènes de transporteur de sérotonine sur risque de développer dépression majure lors de maltraitance

A

 Deux allèles courts : plus de chance d’Avoir dépression majeure lors de maltraitance (20%)
 1 allèle court, 1 allèle long : Chance moyenne d’Avoir dépression majeure lors de maltraitance (50%)
 2 allèles longs : chance basse d’Avoir dépression majeure lors de maltraitance (30%)