Cours 6 Flashcards

1
Q

pourcentage d’enfants étant fréquemment victimisés

A

10 à 15% rapportent être fréquemment victimisés sur une base hebdomadaire  ils sont ceux qui sont le plus souvent intimidés

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2
Q

un enfant est victime de mauvais traitement à toutes les …

A

4 minutes

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3
Q

Augmentation de l’intimidation et de la victimisation dans la première année du secondaire. Qu’est-ce qu’on voit quand on passe du primaire au secondaire

A

Recours aux conduites agressives afin d’établir leur dominance et acquérir un statut social enviable au sein de leur nouveau groupe de pairs

Retour à la normale lorsque les relations de dominance entre les élèves se sont rétablies et stabilisées.

Par contre, les agressions physiques diminuent, mais les agressions verbales et relationnelles reste stables

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4
Q

Selon les élèves, combien d’enseignants interviennent habituellement dans des problèmes d’intimidation?

A

25%

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5
Q

Pourquoi les élèves ne parlent pas de l’intimidation

A

Ils n’ont pas l’impression que les professeurs vont faire quelque chose, se font ignorer ou se font invalider

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6
Q

Définition d’intimidation et ses aspects/critères

A

Modèle de comportement agressif et répétitif ayant une intention négative, manifesté par un enfant envers un autre enfant et où il y a un déséquilibre des forces
 Intention de faire mal, de blesser ou de menacer
 Rapport de force inégal (On parle pas seulement de force physique, mais force psychologique aussi, exemple avoir plus de ressources)
 Caractère répété des agressions
 La victime se sent impuissante/peu de recours pour se défendre par elle-même

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7
Q

Définition de victimisation

A

toute forme d’agression sans pour autant faire référence à l’intention, au rapport de force ou au caractère répété des actes commis

L’intimidation est donc une sous forme de victimisation, si ses critères sont remplies

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8
Q

Quelles sont les différentes formes d’Agression

A

o Verbale
o Physique
o Harcèlement sexuel (puberté)
o Relationnelle/indirecte/sociale (Violence faite à autrui de façon détournée et sournoise dans le but d’endommager le statut social, d’isoler et d’exclure l’autre. Ex.: fausses rumeurs, exclusion sociale).

Forte intercorrelation entre les différentes formes de victimisation. –> ils viennent souvent ensemble

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9
Q

Quel est l’avantage de l’Agression relationnelle

A

moins directe, moins de chance de se faire pogner, très efficace

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10
Q

Raisons évoquées par les filles pour avoir recours à l’agressivité relationnelle

A

o Se désennuyer, créer de l’excitation
o Recherche d’attention, être incluse dans le groupe, faire partie
o du groupe « in »
o Suivre le leader, avoir du support  quand t’es du côté des agresseurs, tu n’es pas l’agressé
o Maintenir une position dans le groupe
o Se venger, résoudre un conflit
o Par jalousie, recherche l’attention des garçons
o Mousser sa propre réputation, être importante aux yeux du groupe
o Parce que c’est un moyen efficace d’atteindre ces buts
o Elles cherchent notamment à promouvoir l’image positive qu’elles entendent projeter d’eux-mêmes.

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11
Q

Différence entre les sexes dans les types de victimisation

A

Garçons > Filles: victimisation physique

Garçons = filles: victimisation extrême; victimisation verbale et relationnelle

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12
Q

Caractéristiques de la cyberintimidation

A
  • Beaucoup de victimisation relationnelle, possibilité d’anonymat
  • Habituellement, les victimes de cyberintimidation sont également victimes de d’autres formes de victimisation (la victimisation directe et indirecte comme facteur de risque de la cyberintimidation et non l’inverse). Rares sont les élèves victimes uniquement de cyberintimidation
  • Les élèves perçus comme étant agressifs à l’école rapportent être plus enclins à faire de la cyberintimidation
  • Peut être consulté de façon continue et répétée
  • Anonyme
  • Extérieur de l’école
  • Audience plus grande (+ grand sentiment de honte, effet d’entraînement)
  • Impacts susceptibles d’être plus importants (favorise la rumination, le manque d’indices contextuels favorisent les biais d’attributions)
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13
Q

Quels sont les déterminants de la victimisation

A

Caractéristiques comportementales.
o Victime passive: Anxiété-retrait social
o Victime provocatrice: Agressivité réactive, immaturité, hyperactivité
o Manque d’habiletés sociales (comportements bizarres)

La façon de réagir des victimes renforce les agresseurs.
o Soumission ou perte de contrôle émotionnel

Caractéristiques socio-cognitives
o Victimes passives: Pas de déficit apparent sur le plan du traitement de l’information et des stratégies de résolutions de problèmes. Difficultés à « performer » les habiletés de résolution de problèmes adéquates (i.e. affirmation personnelle)
o Victimes provocatrices: attribution d’intentions hostiles dans les situations ambiguës et valorisation des conduites agressives pour résoudre les problèmes. –> ex: quelqu’un me lance un ballon dans face par accident, mais moi je vais le percevoir comme un agression, car je suis agresseur

Faible estime de soi.

Statut social négatif et absence d’amis.

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14
Q

Quels sont les conséquences observées avec la victimisation

A

Détresse psychologique, solitude, dépression, anxiété et évitement social.

Victimisation récurrente va mener vers –> Comportements agressifs, toxicomanie, délinquance.

Rendement et engagement scolaire.
o Victimisation sont des facteurs précipitants
o Quand la violence à l’ecole diminue le rendement et l’engagement augmente

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15
Q

Conséquences de la victimisation susceptibles de varier en fonction de:

A

La fréquence (intensité)

De la durée (chronicité)

De la généralisation dans le groupe de pairs –> quelques personnes ou beaucoup de personnes

De la généralisation des contextes (école, quartier, groupe de pairs, amis, relations amoureuses, parents)  contexte spécifique moins grave que contexte global

Motivation sociale (Ceux qui valorise de faire partie du groupe et que tout le monde le rejete  plus grande affectation sur l’enfant)  si pas motiver socialement, ils vont s’en foutre

De la qualité des relations d’amitié

De la nature des comportements agressifs dont les enfants sont victimes

Biais attributionnels et des sentiments de contrôle
 Victime = Pourquoi moi = Auto-dénigrement = Anxiété-Dépression = retrait social

De la prévalence du phénomène dans l’école!!
 On réussit à diminuer la violence dans les écoles, mais quand les enfants qui se font victimiser deviennent moins nombreux, s’en sortent plus mal
 Quand t’Es tout seul a te faire intimider = plus difficile

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16
Q

Quels sont les groupes vu dans une situation de victimisation

A

Victimes (12 %) : Subit l’intimidation

Agresseurs (8%) : Initie l’intimidation et y prend part activement

Assistants (7%)
- Supporteur actif et intimidateur : Prend une part active mais n’initie pas l’intimidation
- Supporteur passif, intimidateur potentiel : En accord avec l’intimidation mais ne fait rien

Renforçateurs (20%)
- Supporteur ou intimidateur passif : Encourage l’intimidation mais sans y prendre une part active

Majorité silencieuse (témoins)
 Par crainte ne font rien
 Par leur inaction renforcent agresseurs
- Badaud : Regarde ce qui se passe « c’est pas de mes affaires», Ne prend pas position

Défendeurs (17%; plus souvent des filles…)
 90% l’intimidation cesse immédiatement lorsqu’un défendeur intervient
 72.3% des victimes rapportent avoir au moins un camarade de classe qui prend parfois leur défense (Sainio et al., 2010)
- Défenseur possible : En désaccord avec l’intimidation pense qu’il devrait agir mais ne fait rien
- Défenseur de la victime : S’oppose à l’intimidation, aide ou tente d’aider la victime

Les élèves rapportent rarement leurs expériences d’intimidation aux enseignants (< 20% du temps).

17
Q

2 types d’agresseurs?

A

Bully-victims: (4-6% des agresseurs) : enfants agressifs, pas d’amis, difficultés d’Ajustement sociale

Agresseurs proactifs (la majorité des agresseurs)
o Valorisation de l’agressivité pour atteindre leurs buts (dominance sociale). Se perçoivent comme dominant, aspirent à l’être encore davantage et pensent que les autres attendent d’eux qu’ils soient dominants.
o Valorise peu les comportements prosociaux, peu empathique
o Statut social dominant (perçus comme étant populaires, dominants et “cool”, notamment auprès du sexe opposé).
o Choisissent méticuleusement les victimes en fonction de leurs vulnérabilités et de leur faible statut social afin de s’assurer de ne pas perdre l’affection des autres…
o Les agresseurs se tiennent en semble, partage les mêmes cibles et se renforcent mutuellement…

18
Q

Dans l’intervention, quels sont les deux types d’intervention

A

Interventions de type universelle : Il est important de chercher à influencer le comportements des témoins lors des situations d’intimidation (modification des contingences sociales associées à la manifestation des comportements agressifs susceptible d’affecter la motivation des agresseurs à agir ainsi).
o On agit sur l’ensemble de l’école et surtout sur les témoins

Interventions de type ciblée : Dans les cas d’intimidation, les agresseurs ont toutefois besoin d’être confrontés et les victimes soutenues
o Plan de match, que quand il y a des situations d’intimidation, on intervient

19
Q

Pourquoi viser les témoins?

A

La probabilité d’être intimidé est plus forte dans les classes où les jeunes sont plus enclins à renforcer les agresseurs.
o Dans ces classes, les facteurs de risque individuels (i.e. retrait social et rejet par les pairs) sont plus fortement associés aux expériences d’intimidation.

Difficile de changer le comportement des élèves agressifs lorsque les conduites agressives sont renforcés par les pairs. Il importe de chercher à modifier les contingences sociales liées à la manifestation de ces comportements (plus facile de changer le comportements des témoins)
o Plus facile de changer les témoins, que les agresseurs

Les victimes vivent moins de détresse psychologique lorsqu’elles sont soutenues et défendues.

À long terme, le souvenir les plus négatif associé aux expériences de victimisation est souvent «no-one cared»
o Le fait d’Avoir des gens qui nous aide et intervient à un réel impact

20
Q

Quels sont les objectifs du volet universel dans le programme KiVa

A

Sensibiliser les élèves sur les différentes formes d’intimidation et sur la responsabilité du groupe face à ce phénomène.

Diminuer « ignorance pluralistique » ou dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas « l’intimidation ce n’est pas cool »  les sensibiliser à dénoncer

Accroître l’empathie des témoins envers les victimes et diminuer leur niveau de tolérance face à l’intimidation.

Apprendre aux témoins à soutenir les victimes et augmenter leurs sentiments d’efficacité lorsqu’il s’agit d’intervenir en situation d’intimidation.

Comment résister à l’influence négative des pairs.

En somme, on cherche à changer les normes du groupe, à faire en sorte que le groupe ne soit pas partie prenante du problème mais bien de la solution

21
Q

Quels sont les moyens d’Accomplir les objectifs du projet KiVa

A

Mobilise tous les acteurs de l’école et s’inspire des meilleures pratiques visant à réduire la violence en milieu scolaire

10 sessions de 2 heures animées par les professeurs tout au long de l’année: discussion, vidéos, travail en équipe, jeux de rôle.

Fait sur plusieurs années, ceci fait en sorte que la victimisation diminue de plus en plus à travers les années

Après chacune des sessions, une règle claire est établie pour la classe.

À la fin du programme: contrat d’engagement reprenant l’ensemble des règles établies est signé par les élèves (s’applique aussi aux professeurs).

Activités de réinvestissement dans un environnement virtuel sur ordinateur (leçons 3 à 10), mises en situation hypothétique, questions sur ce qu’ils feraient, comment ils se sentiraient, commentaires et rétroactions (« KiVa Street » pour le secondaire)

22
Q

Mise en place d’un plan d’action par une équipe d’intervention à l’intérieur de l’école

A

(3 responsables).

L’ensemble des élèves et des professeurs est encouragé à dénoncer les situations d’intimidation

Recevoir les signalements et évaluations de tous les incidents (gravité, fréquence, acteurs impliqués)

Régler la situation et faire le suivi auprès des agresseurs, témoins impliqués et victimes
 On va voir la victime, avoir son point de vue, infos diverses

Certains élèves populaires et prosociaux sont encouragés à supporter la victime (i.e. enseignants)

23
Q

Qu’est-ce que la méthode des intérets communs et ses étapes

Objectifs

Étapes

A

Rencontre avec les agresseurs et témoins impliqués (recherche de solution)

Rencontre avec la victime

Rencontre de médiation (si nécessaire) et suivi…
 On fait des suivis aupres de chaque partie

Méthode des intérets communs : l’objectif n’est pas de trouver le coupable et punir, mais de résoudre la situation problématique  trouver des solutions avec chaque partie

Objectif
 Faire émerger une préoccupation partagée au sujet de la situation d’intimidation par des échanges individuels avec les intimidateurs en vue de les préparer à une résolution de conflits avec la victime.

Étapes
 Phase 1: première rencontre individuelle des intimidateurs
 Phase 2: Rencontre avec la victime et deuxième rencontre individuelle avec les agresseurs
 Phase 3: Rencontre préparatoire avec le groupe d’intimidateurs
 Phase 4: Rencontre de médiation
 Phase 5: Suivi et retour (4-6 semaines, 5 minutes)

24
Q

Quels sont les modalités pour évaluer la quantité de victimisation

A

Déclaration d’intention (politique école).

Sondages annuels.

Supervision adéquate dans les moments de transition et sur les cours d’école.

Implication des parents.

Vidéos et manuels de formation pour assurer la qualité de l’implantation.

25
Q

Impacts du programme KiVa - les résultats après 1 an

A

 Baisse importante de la victimisation et des comportements d’agression, et ce peu importe les sources d’évaluation et les formes d’agression.
 Moins de victimes chroniques (35%, mesures auto-rapportées).
 Moins d’agresseurs (17%, mesures auto-rapportées).
 Diminution observée à partir des mesures auto-rapportées (malgré le « sensitization effect »).
 Idem pour les désignations comportementales avec les pairs comme sources d’évaluation.
 Moins d’élèves dans le rôle de ceux qui renforcent les agresseurs.
 Augmentation du sentiment d’efficacité à intervenir et du sentiment de sécurité des élèves.
 Efficace peu importe le type de victimisation
 Dans 80% des cas, les victimes rapportent une complète résolution des problèmes d’intimidation lorsque pris en charge par l’équipe d’intervention.
 Sur le plan individuel, la diminution de la victimisation s’accompagne d’une augmentation de la motivation scolaire, des sentiments de bien-être psychologique et du rendement scolaire.
 Dans les classes où l’on observe une diminution des comportements d’intimidation, augmentation des sentiments de bien-être et de la motivation scolaire pour l’ensemble des élèves de la classe incluant les victimes.
 Augmentation de la confiance des élèves quant à la capacité des enseignants à intervenir
 Augmentation de la confiance des enseignants quant à leurs capacités à intervenir
 Qualité de la mise en œuvre comme modérateur des effets (recours au volet indiqué).

26
Q

Quelles sont les interventions auprès des enfants rejetés socialements

A

 La majorité des programmes s’adresse aux enfants à risque de rejet sans pour autant cibler directement les enfants rejetés socialement.
 Objectifs: diminuer les comportements agressifs et accroître les habiletés sociales, de gestion de la colère et de résolution de conflit.
 Quelques études (Desbiens & royer, 2003; Kellam et al., 1998; Lochman et al., 1984) qui ont ciblés des enfants agressifs et perturbateurs ont obtenu des effets positifs sur l’acceptation sociale de l’enfant

27
Q

Quel est l’utilisation des enfants prosociaux avec les enfants rejetés

A

Quelques autres programmes s’adressent directement aux enfants rejetés. Les plus prometteurs se sont avérés être ceux qui ont su tirer profit des pairs prosociaux en les désignant comme agent de promotion des habiletés sociales

Les pairs prosociaux
 Agissent comme modèles et renforcent les habiletés nouvellement apprises.
 Sont en mesure d’apprécier le changement de comportement qu’ils ont influencé, ce qui favorise la modification de leurs perceptions à l’égard des enfants rejetés.
 Entravent les processus d’entraînement à la déviance

28
Q

Décrit l’étude de Bierman et Durman 1984

A

 Élèves rejetés socialement de 5ième et 6ième année (les enfants doivent présenter de déficits aux plan des habiletés sociales).
 Ratio d’un enfant rejeté pour deux pairs prosociaux
 Entraînement aux habiletés sociales (habiletés de communication, affirmation personnelle, résolution de problèmes, initiation d’interaction, offir de l’aide)
 Activités de groupe structurée (film sur le thème de l’amitié).
 Dix sessions sur 6 semaines.
 Composition de trois groupes expérimentaux

Groupe #1: entraînement aux habileté sociale en individuel
* Après 6 semaines: augmentation des comportements prosociaux mais aucun impact sur le statut social. Effritement graduel des acquis sur une période de trois mois.

Groupe #2: production du film:
* Aucun changement sur le plan des comportements prosociaux et augmentation momentanée du statut social

Groupe #3: les deux modalités d’intervention combinées
* L’augmentation des comportements prosociaux et du statut social s’est maintenu sur une période de plus de trois mois

29
Q

Quelle forme de victimisation est le meilleur prédicteur de la détresse psychologique

A

relationnelle