Matière moins connues- exam intra Flashcards

1
Q

Caractéristiques associées en faveur du diagnostic de TPB

A
  • Certains individus qui ont un TPB peuvent se saboter avant d’arriver à un but (Quitter l’école à la dernière session)
  • Certains présentent des symptomes psychotiques pendant des périodes de stress (Critère 9)
  • Peuvent être rassurés par des objets transitionnels que par la relation avec une autre personne
  • Décès et handicap physique possible du a l’abus de drogue et automutilation
  • Perte d’emploi, études interrompues et échecs conjugaux fréquents
  • Antécédants dans l’enfant d’abus physiques, sexuels, négligence parentale, conflits parentaux ou perte/séparation des parents précoce
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2
Q

Différence entre histrionique et borderline

A

Borderline se distingue par son côté autodestructeur, par la rupture violente de relations proches et par des sentiments de vide profond et de solitude

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3
Q

Différence entre borderline et schizotypique

A

Idées persécutoires et des illusions peuvent être présentes dans la personnalité borderline comme dans la personnalité schizotypique mais ces symptomes sont plus transitoires, présentent plus de réactivité interpersonnelle et répondent davanatges à l’effet structurant de l’environnement dans la TPB

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4
Q

Différence entre borderline et paranoiaques/narcissiques

A

Se distingue par la relative stabilité de l’image de soi, par l’absence relative de l’aspect autodestructeur, de l’impulsivité et peur de l’abandon

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5
Q

Contribution d’Emil Kraepelin au 19e siècle

A

Différencie la démence précoce (Schizophrénie) et la maniaco-dépression

Vise à identifier les différentes pathologies en regardant les symptomes

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6
Q

Quand était la première tentative de décrire un groupe “limite”

A

Psychose vs. Criminalité Vs. Normalité

19e siècle

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7
Q

Qui introduit le termer “borderland” et en quelle année?

A

L. Pierce Clark

1919

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8
Q

Qui à utiliser le terme borderline en premier et en quelle année

A

Thomas Vernor Moore

1921

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9
Q

Qui met le terme borderline sur la map et en quelle année

Comment sépare-t-il les gens?

A

Adolph Stern en 1938

Psychose

Trouble borderline

Névrose

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10
Q

Sur quoi met l’accent Kernberg

La formulation de Kernberg s’applique à ?

A

Il met l’accent sur l’utilisation du mécanisme de défense de clivage, qui scinde les représentations de soi et des autres en deux extrêmes (bon-mauvais)

Même si la formulation de Kernberg s’applique à des niveaux d’organisation de la personnalité, elle renvoie davantage à des niveaux d’organisation mentale, dont la personnalité n’est qu’une manifestation

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11
Q

Comment Grinker divise le borderline

A

Il divisait le domaine borderline en 4 champs :

a) la frange psychotique,
b) le syndrome central (acting de la colère, dépression, identité branlante, investissement vacillant des autres),
c) le type as-if,
d) la frange névrotique (dépression anaclitique, anxiété, caractère névrotique/narcissique)

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12
Q

Le terme trouble de personnalité à été proposé en quelle année et par qui?

A

Gunderson et Singer ont proposé le terme trouble de personnalité borderline (1975)

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13
Q

Qu’ont développé Singer et Gunderson et qu’Est-ce que ca la favoriser

A

Ont développé une entrevue pour la mesure du trouble, le DIB

Ces travaux ont favorisé la définition de l’entité clinique en terme de trouble de personnalité (d’organisation > à syndrome > à trouble de personnalité

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14
Q

Dans le DSM-3, les critères sont un mélange de?

A

Les critères sont un mélange des formulations de Kernberg et de Gunderson :

Impulsivité soulignée par les deux

Relations polarisées (clivage) et diffusion de l’identité par Kernberg

Auto-agression, colère excessive et incapacité à être seul par Gunderson

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15
Q

Changement entre DSM-III et DSM-IV pour TPB

A

Les critères du DSM-III ont été tous conservés (un peu corrigés), avec l’addition du critère des dérapages paranoïdes ou dissociatifs suite à un stresseur au DSM-IV (Critère 9)

Le TPB est une entité étroite maintenant séparée de la schizophrénie

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16
Q

Controverses actuelles. La question de l’étiologie tend à subdiviser le TPB :

A

o trouble de l’humeur;

o facteur traumatique (abus sexuels entre autres) et comorbidité avec le PTSD et le trouble dissociatif (donc le TPB serait un trouble dissociatif de l’identité);

o lien avec l’impulsivité agressive et le spectre du trouble compulsif-impulsif

17
Q

Comment différencier expériences paranoides et dissociatives des TPB et le trouble psychotique bref

A

TPB : Ces épisodes durent typiquement quelques minutes ou heures –> se résorbe si stress arrete

Trouble psychotique bref: de 1 jour à 1 mois de délire ou hallucination ou discours désorganisé ou comportement désorganisé, souvent en réaction à un stresseur.

18
Q

Autre rôle de l’Amygdale à part association émotionelle à des stimuli

A

Joue aussi un rôle dans la distinction du nouveau et du familier

Elle dirige l’attention vers les stimuli affectivement saillants et stimule un traitement supplémentaire des stimuli qui ont une grande importance pour le sujet

19
Q

V/F Les données d’attachement prédisent le nombre de critères TPB

A

Faux

Les données d’attachement ne prédisent pas le nombre de critères TPB, elles prédisent les facteurs de régulation émotionnels qui eux prédisent le nombre de critères TPB  Lien indirect/Causalité distale

20
Q

Selon Fonagy, le TPB est lié spécifiquement à une interaction entre:

A
  • le style d’attachement non résolu (désorganisé)
  • la présence de traumatismes qui active la désorganisation de la personnalité
  • et un niveau bas de RF
21
Q

L’invalidation peut prendre plusieurs formes:

A

Commentaires invalidant les émotions, pensées, besoins et autres états mentaux (dévalorisation, critique, déni, réactions de colère)

Invalidation des comportements (punitions excessives et invalidantes)

Minimisation des difficultés (pas de soutien, mépris)

Invalidation du sens de soi et des comportements auto-initiés (impose besoins, pensées, nie individualité)

22
Q

Les changements apportés au DSM-III sont dramatiques et proposent essentiellement:

A

Une approche basée sur les symptômes et un évitement de considérations étiologiques (accent sur le visible plutôt que sur l’invisible)

Définition des maladies sur une cause médicale

Accent sur les symptomes

23
Q

Effets du DSM-III

A

Médicalisation de la psychiatrie

Élimination de la psychanalyse

Les compagnies pharmaceutiques se sont emparées de l’opportunité de traiter tous ces troubles « distincts » –> trouble distinct = pillule différente

Les chercheurs du domaine biomédical devenaient plus influents que les cliniciens

24
Q

Structure du DSM5 pour éviter la comorbidité des diagnostiques

A

Variation génétique qui a impact sur système biologique, qui ont un impact sur différentes structures, qui ont un impact sur des domaines de la psychopathologie comme l’humeur, qui eux mène vers des symptomes cliniques

25
Q

Critères trouble dépressif caractérisé

A

A. Au moins 5 des symptômes suivants sont présents pendant un même période de 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins un des symptômes est soit 1), soit 2)
o 1) humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne (ex. se sent triste ou vide, sans espoir) ou observée par les autres (ex. pleure)
o 2) diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres)
o 3) perte ou gain de poids significatif (ex. modification du poids corporel excédant 5% en 1 mois) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours
o 4) insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
o 5) agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement)
o 6) fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
o 7) sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade)
o 8) diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres)
o 9) pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider

B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale
o Note: les critères A-C définissent un épisode dépressif caractérisé
o Note: attention au deuil…

D. La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie ou d’autres troubles psychotiques

E. Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque

26
Q

Critères pour trouble dépressif mélancoliques

A

A. L’un des éléments suivants a été présent au cours de la période la plus grave de l’épisode actuel:
o 1) perte de plaisir pour toutes ou presque toutes les activités (Il existe une absence quasiment complète – et pas seulement une diminution – de la capacité de prendre du plaisir.)

o 2) absence de réactivité aux stimuli habituellement agréables (ne se sent pas beaucoup mieux, même temporairement, lorsqu’un événement agréable survient)
 Pour évaluer l’absence de réactivité de l’humeur on peut se fonder sur le fait que même des activités fortement désirées ne sont pas associées à une amélioration nette de l’humeur. Soit l’humeur ne s’améliore pas du tout, soit elle ne s’améliore que partiellement (ex. l’humeur atteint 20 à 40% de la normale pendant quelques minutes consécutives seulement).

B. Trois éléments (ou plus) parmi les suivants:
o 1) qualité particulière de l’humeur dépressive caractérisée par un abattement profond, un sentiment de désespoir et/ou une morosité ou ce que l’on appelle habituellement une anesthésie affective (vécu différemment que les sentiments ressentis après la perte d’un proche)
 La qualité particulière de l’humeur qui caractérise la spécification « avec caractéristiques mélancoliques » est perçues par la personne comme qualitativement différente de la tristesse éprouvée au cours d’un épisode dépressif non mélancolique. Une humeur dépressive décrite comme un peu plus sévère, plus durable ou présente sans raison particulière n’est pas considérée comme qualitativement différente.

2) dépression régulièrement plus marquée le matin
3) réveil matinal précoce (au moins 2 heures avant l’heure habituelle du réveil)

4) agitation ou ralentissement psychomoteur marqué
 Les modifications psychomotrices sont quasiment toujours présentes et observables par d’autres.

5) anorexie ou perte de poids significative
6) culpabilité excessive ou inappropriée

27
Q

V/F Les caractéristiques mélancoliques ne montrent qu’une tendance faible à réapparaître au cours des épisodes ultérieurs chez une même personne.

A

Vrai

28
Q

Les caractéristiques mélancoliques sont plus fréquentes chez?

Moins probables quand?

A

Elles sont plus fréquentes chez les malades hospitalisés que chez les malades ambulatoires

Elles sont moins probables au cours des épisodes dépressifs caractérisés légers qu’au cours des épisodes dépressifs caractérisés graves

29
Q

Critères trouble dépressif persistant

A

A. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, plus d’un jour sur 2, signalée par la personne ou observée par les autres, pendant au moins 2 ans (Si pas dépressif pendant 2 mois, on arrête le compteur)

B. Quand le sujet est déprimé, il présente au moins 2 des symptômes suivants:
o 1) perte d’appétit ou hyperphagie
o 2) insomnie ou hypersomnie
o 3) baisse d’énergie ou fatigue
o 4) faible estime de soi
o 5) difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions
o 6) sentiments de perte d’espoir

C. Au cours de la période de 2 ans de perturbation thymique, la personne n’a jamais eu de période de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les symptômes des critères A et B

D. Les critères de trouble dépressif caractérisé peuvent être présents d’une manière continue pendant 2 ans

E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis

F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique (plusieurs sont énumérés)

G. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance (ex. une drogue donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une autre affection médicale (ex. hypothyroïdie)

H. Les symptômes entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

30
Q

Caractéristiques du modèle pathologique de la dépression

A

Manque d’émotion positive, d’auto-renforcement, lié à une carence: anhédonie, manque de vitalité, d’énergie

Résignation apprise (learned helplessness): impuissance douloureuse
 Habitué de se faire dire toujours non, on apprend à être résigné

Soi critiqué, dévalorisé, abîmé par les attaques: culpabilité, honte (manque d’estime de soi), auto-agression (dépression autocritique)

Soi incomplet, ayant subi une perte inélaborable: vide, détresse (dysphorie) (dépression anaclitique)
 Perte précoce qui fait un manque interne

31
Q

Deuil pathologique et DSM-IV

Critères

A

Selon le DSM-IV, un deuil pathologique est un épisode dépressif suite à une perte qui (1 sur les 6) (5 critère de dépression sur 9) :

Dure plus de 2 mois

Perturbe le fonctionnement de façon marquée

A pour symptôme: 
	Un manque marqué d’estime de soi
	Des idées suicidaires
	Des symptômes psychotiques
	Un ralentissement psychomoteur
32
Q

Différencier un deuil d’une ÉDC

A

Deuil
 Sentiments prédominants de vide et perte
 dysphorie dans le deuil est susceptible de diminuer d’intensité au fil des jours et des semaines et survient par vagues que l’on qualifie d’affres de la douleur (tendance à être associées à des pensées ou des souvenirs de la personne décédée)
 La douleur du deuil peut être accompagnée par des émotions positives et par de l’humour
 préoccupations et des souvenirs concernant la personne décédée

ÉDC
 plutôt une humeur dépressive persistante et une incapacité à anticiper la joie ou le plaisir
 L’humeur dépressive d’un ÉDC est plus persistante et n’est pas liée à des pensées ou des préoccupations spécifiques.
 Pas accompagner par des émotions positives ou humour
 ruminations autocritiques ou pessimistes

33
Q

Caractéristiques atypiques di trouble dépressif

A

A. Réactivité de l’humeur (i.e. que les événements positifs réels ou potentiels améliorent l’humeur)
o La réactivité de l’humeur est la capacité à se sentir mieux lorsque quelque chose d’agréable se produit (ex. une visite des enfants, des compliments). L’humeur peut redevenir euthymique (non triste) même pendant des périodes prolongées si les circonstances extérieures restent favorables.

B. 2 (ou plus) des caractéristiques suivantes:

1) prise de poids ou augmentation de l’appétit significatif significative
 La majoration de l’appétit peut se manifester par une augmentation évidente de la prise de nourriture ou par un gain de poids.

2) hypersomnie
 L’hypersomnie peut comprendre soit une augmentation de la durée de sommeil nocturne, soit des siestes en journée conduisant à au moins 10 heures de sommeil par nycthémère (ou au moins 2 heures de plus qu’avant la dépression).

3) membres « en plomb » (i.e. sensation de lourdeur, « de plomb », dans les bras et les jambes)
 Les membres en plomb correspondent à une sensation de lourdeur, de plomb, de pesanteur, habituellement dans les bras ou les jambes. Cette sensation est habituellement présente pendant au moins une heure par jour mais elle persiste souvent sans interruption pendant de nombreuses heures.

4) la sensibilité au rejet dans les relations est un trait durable (i.e. qu’elle n’est pas limitée aux épisodes de trouble thymique) qui induit une altération significative du fonctionnement social ou professionnel
 Contrairement aux autres caractéristiques atypiques, la sensibilité pathologique au rejet est un trait d’apparition précoce et qui persiste quasiment pendant tout l’âge adulte. La sensibilité au rejet est présente quand la personne est déprimée et quand elle ne l’est pas, mais elle peut s’exacerber au cours des périodes dépressives.

C. Ne répond pas aux critères « avec caractéristiques mélancoliques » ou « avec caractéristiques catatoniques » au cours du même épisode

34
Q

Critères épisode hypomaniaque/maniaque

A

A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec une augmentation anormale et persistante de l’activité ou du niveau d’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, pendant au moins 4 jours consécutifs

B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation de l’énergie ou de l’activité, au moins 3 des symptômes suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont présents avec une intensité significative et représentent un changement notable par rapport au comportement habituel:
o 1) augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur
o 2) réduction du besoin de sommeil (ex. le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil)
o 3) plus grande communicabilité que d’habitude ou désir constant de parler
o 4) fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent
o 5) distractibilité (ex. l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou non pertinents) rapportée ou observée
o 6) augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice
o 7) engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (ex. la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables)
 Ressemble au critère 4 du TPB (Impulsivité). Mais souligner que la source ou fonction est différente… On veut combler un vide en TPB

C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors période symptomatique (Vous êtes différent)

D. La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont manifestes pour les autres

E. La sévérité de l’épisode n’est pas suffisante pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social, ou pour nécessiter une hospitalisation. S’il existe des caractéristiques psychotiques, l’épisode est, par définition, maniaque (PAS PSYCHOTIQUE)

F. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (ex. substance donnant lieu à abus, médicament ou autre traitement).

35
Q

Critères trouble bipolaire type2

A

A. Les critères ont été rencontrés pour au moins un épisode hypomaniaque et au moins un épisode dépressif caractérisé

B. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque

C. L’apparition de(s) l’épisode(s) hypomaniaque(s) et de(s) l’épisode(s) dépressif(s) n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant, ou un autre trouble spécifié ou non spécifié du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques

D. Les symptômes de dépression ou l’imprévisibilité causés par l’alternance fréquente entre des périodes de dépression et d’hypomanie entraînent une souffrance importante ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

36
Q

Critères trouble cyclothymique

A

A. Existence pendant au moins 2 ans de nombreuses périodes pendant lesquelles des symptômes hypomaniaques sont présents sans que soient réunis les critères d’un épisode hypomaniaque et de nombreuses périodes pendant lesquelles des symptômes dépressifs sont présents sans que soient réunis les critères pour un épisode dépressif caractérisé

B. Durant la période de 2 ans décrite ci-dessus, les périodes hypomaniaques et dépressives ont été présentes au moins la moitié du temps et la personne n’a pas connu de plus de 2 mois consécutifs sans les symptômes

C. Les critères pour un épisode dépressif caractérisé, maniaque ou hypomaniaque n’ont jamais été réunis

D. Les symptômes du critère A ne sont pas mieux expliqués par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou un autre trouble spécifié ou non spécifié du spectre de la schizophrénie ou un autre trouble psychotique

E. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ou à une autre affection médicale (ex. hyperthyroïdie)

F. Les symptômes entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

37
Q

Spectre bipolaire de Akiskal

A
  • Trouble bipolaire I: présence de manie
  • Trouble bipolaire I½: dépression avec hypomanie « élargie » (sous-manie)
  • Trouble bipolaire II: dépression avec hypomanie
  • Trouble bipolaire II½: dépressions cyclothymiques
  • Trouble bipolaire III: hypomanie associée à la prise d’antidépresseurs
  • Trouble bipolaire III½: bipolarité masquée – et démasquée – par l’abus de stimulants
  • Trouble bipolaire IV: dépression hyperthymique (dépression tardive sur tempérament hyperthymique)
  • Autres (bipolaires V et VI?): dépression avec caractéristiques atypiques, troubles saisonniers, etc. À mieux documenter empiriquement
38
Q

Selon Akiskal, le TPB devrait donc être compris comme un trouble de l’humeur, et non comme:

A

o un trouble impulsif
o la conséquence de carences du développement
o ou comme causé par des expériences traumatiques