Cours 2 Flashcards
Quels sont les deux mythes et leurs realités par raport à la génétique et le TPB
Mythe #1: on va finir par trouver « le » gène du trouble borderline
o Réalité: la contribution génétique au TPB, comme pour les autres troubles psychiatriques, est complexe et polygénique
Mythe # 2: les gènes causent certains comportements
o Réalité: les gènes synthétisent des protéines qui influencent le comportement
4 hypothèses sur l’obtention d’un TPB
A) Si vous avez le gène borderline, vous avez le TPB
B) Si vous avez le gène, il produit l’endophenotype (Névrosisme), qui lui va causer le TPB
C) L’environnement (Adversité ou abus) + la génétique va causer le TPB
D) La réactivité neuronale à l’intéraction entre environnement et gène cause la trouble
Prévalence du TPB chez:
Population
clinique externe
hospitalisés
Parenté de 1er degré (Avec pathologie X)
Dans la population: 1,6 à 5,9% (75% femmes) :
o Chez patients en clinique externe (Qui consulte pour trouble mental): 15%
o Chez patients hospitalisés: 25%
Parenté de 1er degré (~50% du matériel génétique)
o De 0,8% à 18,3% (M=12%); plus de TPB chez proches TPB par rapport à proches avec schizophrénie, bipolaire, axe II ou normaux
o Plus de TPB chez proches TPB que chez proches avec autres troubles de l’axe II (13,0 - 16,1% vs 7,8 - 9,1%)
Différence entre jumeaux mono et dizygotes par rapport au TPB
Quel pourcentage est explicable par les gènes?
Concordance de 35% du TPB chez monozygotes par rapport à 7% chez dizygotes
86% par les gènes pour bipolaire
On dit que 60% de la variance est explicable par les gènes
Caractéristiques du tempérament
Le tempérament désigne par convention les réactions comportementales et émotionnelles qui apparaissent de façon précoce et qui sont en partie influencées par la constitution génétique (Kagan, 1999, p. 86)
L’actualisation ultime du potentiel héréditaire est toujours une question d’interaction avec l’environnement; un tempérament « difficile » ne conduit pas à la psychopathologie si l’environnement sait faire avec et s’y adapte
Autrement dit, la psychopathologie est le résultat d’un mauvais « match » entre la biologie de l’enfant et l’environnement
Costa & McCrae (1992): NEO PI-R
Manifestation du tempérament avec des bases biologiques
I- E : Extraversion vs introversion
II- A : Caractère agréable (agreeableness) vs antagonisme
III- C : Caractère consciencieux (conscientiousness) vs manque de direction
IV- N : Névrosisme ou névrotisme (neuroticism) vs stabilité émotionnelle
V- O : Ouverture à l’expérience vs fermeture
Quel trait dans le big five est associé au TPB
Névrotisme –> fait avec des corrélations
Quels triats ont une transmission génétique plus élevé
Les deux premiers facteurs (Extraversion et névrotisme) ont une part d’héritabilité la plus élevée: la transmission génétique explique entre 40 et 60% des différences individuelles chez des jumeaux identiques
Quelle est la sous-dimension dans névrosisme qui ne va pas avec le TPB
Timidité
Effets de bas niveaux de sérotonine
Neurotransmetteur qui régule les comportements, les humeurs et les mécanismes de pensée
Des niveaux d’activité bas de sérotonine sont associés à une réduction de l’inhibition et à de l’instabilité, à l’impulsivité et à la tendance à agir de façon disproportionnée face à certaines situations
Une activité basse est corrélée à des comportements hétéro et autoagressifs (ainsi qu’à des excès alimentaires et des comportements sexuels impulsifs)
Lieu de synthèse de la sérotonine
noyaux de raphé
Génétique du névrotisme et sérotnine
Le gène qui produit une protéine (5-HTT) qui sert de transporteur à la sérotonine (5-HT) prend une forme longue ou courte
Les individus qui présentent la version courte de l’allèle 5-HTTLPR (43% des caucasiens) produisent moins d’ARNm de 5-HTT il y a donc plus de sérotonine dans la synapse
Cette protéine sert à éliminer la sérotonine de la synapse; cette activité est réduite avec la forme courte du gène
Un surplus de 5-HT dans le cerveau dès la naissance aurait un impact sur la neuroplasticité de plusieurs systèmes de régulation émotionnelle à l’âge adulte
o Effet reproduit chez des souris avec des antidépresseurs
C’Est l’Effet au long terme de l’Exposition à la sérotonine qui a des effets néfastes sur la personne
V/F Avoir deux allèles court pour l’allèle 5-HTTLPR fait en sorte qu’il y a encore moins d’ArnM DE 5-htt QUE SI ON AVAIT JUSTE 1 ALLÈLE
Faux –> c’est plus dominant qu’additif
Quelles facettes du névrosisme est plus affectée par un surplus de 5-HT
anxiété, hostilité, dépression et impulsivité
Quelle est l’ampleur associé à la variance génétique sur le névrosisme
Les variations de l’allèle expliquent seulement 7-9% de la variance génétique dans l’étude de l’héritabilité du névrosisme; ceci signifie qu’environ 10 à 15 gènes devraient être impliqués dans la formation du névrosisme
Résumé génétique névrosisme
Gene 5-HTTLPR court –> moins d’Activité du gène –> plus de production de sérotonine à partir d’un jeune âge –> impact sur les structures de régulation émotionnelle à l’âge adulte et neuroplasticité
Quelles sont les structures qui sont affectés et comment le sont-elles dans la TPB
L’amygdale
Le cortex préfrontal (et ses sous-structures: CPF dorsolatéral, ventromédian et orbital)
Le cortex cingulaire antérieur
Ces structures sont toutes impliquées dans la régulation émotionnelle
Résultats: ces structures ont soit montré un volume moindre ou niveau d’activité différent que normaux à différentes tâches.
Rôle de l’amydale
Pièce maîtresse du cerveau émotionnel
Structure qui associe les informations sensorielles des stimuli à leur valeur affective inconditionnelle ou acquise; autrement dit, elle donne une signification affective aux stimuli sensoriels (Associé une ruelle noir à des criminels)
Joue aussi un rôle dans la distinction du nouveau et du familier
o Ce qui est nouveau peut être dangereux
Elle dirige l’attention vers les stimuli affectivement saillants et stimule un traitement supplémentaire des stimuli qui ont une grande importance pour le sujet
Va déclencher les réactions de peur et de colère lorsqu’une situation est évaluée comme étant dangereuse
activité amygdale et gène qui produit la 5-HTT
Avoir une seule allèle de forme courte vont avoir une amygdale hyperréactive
Rôle du lobe frontal
Le lobe frontal s’occupe de l’action
o Le cortex moteur et prémoteur: coordination de mouvements
o Le cortex préfrontal: planification et inhibition de l’action
Le CPF est la structure qui sous-tend les fonctions exécutives
o Régulation de soi pour atteindre un but (ex. planification, inhibition, flexibilité, etc.)
Fonctions du cortex préfrontal selon Miller et cohen
Assure la coordination des informations sensorielles, motrices et sous-corticales en vue de l’accomplissement d’un but interne
Effectue un « Top-Down control of behavior »
Dépend de la représentation de buts et de règles sous la forme de patterns d’activité du CPF, qui configure le traitement d’autres parties du cerveau en fonction des demandes de la tâche
Le CPF favorise des signaux plus faibles lorsqu’ils sont en compétition avec de plus forts mais pas reliés au but, particulièrement lorsque de la flexibilité est requise
Fonctions du cortex cingulaire antérieur
Quelle partie est impliquée dans l’Extinction
Joue un rôle dans les processus d’attention aux émotions
Il permet entre autres de résoudre les conflits dans l’attribution de l’attention (contrôle cognitif de l’attention)
o Ex. les TPB ont tendance à se centrer sur les stimuli dominants en négligeant les informations non dominantes mais pertinentes (ex. voir juste le négatif)
Joue un rôle dans les réactions de clivage? De dissociation?
Partie ventrale est impliquée dans l’extinction (
Pour la résolution de conflit impliquant émotion, prend capacité à se concentrer sur problème et flexibilité de voir tous les aspects du problème. Semble manquer aux personnes avec un TPB.
Différence entre partie dorsale, ventrale et subgenual du cortex cingulaire antérieur
Dosale : partie cognitive
ventrale : Partie affective –>régulation des émotions
Subgenual : Fait le processus d’Extinction –> inhibe l’amygdale
Décrit étude avec les singes sur l’intéraction hérédité-environnement
Mesure physiologique à un stresseur
Vulnérable = Allèle court
1 groupe élevé avec la mère et 1 groupe elevé avec d’autres singes (Aversité)
Les groupes génétiquement vulnérable et non-vulnérable avec mère : Pas de changement
Groupe vulnérable avec environnement d’aversité : Réaction très forte au stresseur
Interaction environnement-hérédité et conséquences sur cerveau
Des changements de structure interviennent lorsque des gènes inactifs ou en sommeil interagissent avec l’environnement de telle sorte qu’ils deviennent actifs
Donc, le cerveau est sous l’influence des modifications développementales
o La vulnérabilité de l’allèle court du 5-HTTLPR est « compensée » par un maternage adéquat
Même une fois la maturité atteinte, et le cerveau bien « câblé », le cerveau et ses fonctions demeurent plastiques
Donc, la génétique seulement n’Est pas suffisante pour avoir une pathologie
Modèle diathèse-stress
Diathèse: condition rendant susceptible de développer un trouble
Il s’agit d’un facteur de vulnérabilité qui correspond à une tendance ou prédisposition génétique
Le trouble mental apparaît seulement si un stresseur vient déclencher la vulnérabilité génétique
Plus la vulnérabilité est basse, plus le stress de la vie précédant l’expression du trouble doit être élevé; inversement avec une vulnérabilité élevée
Ex: 5-HTTLPR court + abus → TPB
vision évolutionniste de l’interaction gène-environnement
Vue en terme de plasticité
Une vision évolutionniste de l’interaction gène-environnement propose que les gènes comme le 5-HTTLPR peuvent également être adaptatifs en milieu favorable
Autrement dit, une personne avec une version courte du 5-HTTLPR peut se détériorer plus facilement en milieu défavorable mais s’améliorer plus facilement en milieu favorable
Le gène serait mieux considéré comme favorisant la plasticité plutôt que la vulnérabilité
Modèle réciproque gènes-environnement
Une prédisposition génétique peut dans la réalité augmenter la probabilité qu’un individu rencontre des événements stressants de la vie
Autrement dit, la prédisposition génétique favorise également l’exposition à des stresseurs qui vont précipiter l’apparition du trouble mental
Ex: 5-HTTLPR court → colère impulsive → conflits → abus → TPB
Gènes de vulnérabilité ou gènes de plasticité ou de susceptibilité à l’environnement?
Plutôt le second : dépend de l’environnement. Gène peut répondre bien au négatif comme au positif dans l’environnement. Donc, sensibilité à l’environnement, pour le meilleur comme le pire