Cours 5 Flashcards

1
Q

Quels sont les critères de TSPT

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou de plusieurs) des façons suivantes:
o En étant directement exposé à un ou à plusieurs événements traumatiques
o En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes
o En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche. Note: Dans le cas de mort effective ou de la menace de mort d’un membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels
o En étant exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains; policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants)
o Note: Ce critère ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quad elles surviennent dans le contexte d’une activité professionnelle

B. Présence d’un (ou de plusieurs) des symptômes envahissants suivants associés à un ou plusieurs événements traumatiques et ayant débuté après la survenue du ou des événements traumatiques en cause:
o Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse
o Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques
o Réactions dissociatives (ex. flashbacks) au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire (De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant l’abolition complète de la conscience de l’environnement)
o Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du ou des événements traumatiques en cause
o Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect de ou des événements traumatiques

C. Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoigne la présence de l’une ou des 2 manifestations suivantes:
o Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse
o Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse

D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoigne 2 (ou plus) des éléments suivants:
o Altération de soi, cognitions ou humeur. Pas juste anxiété…
o Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (typiquement en raison de l’amnésie dissociative et non pas à cause d’autres facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des drogues)
o Croyances ou attentes négatives persistantes et exagérées concernant soi-même, d’autres personnes ou le monde (ex. « Je suis mauvais », « on ne peut faire confiance à personne », « le monde entier est dangereux », « mon système nerveux est complètement détruit pour toujours »)
 Lien avec clivage
o Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences d’un ou de plusieurs événements traumatiques qui poussent le sujet à se blâmer ou à blâmer d’autres personnes
o État émotionnel négatif persistant (ex. crainte, horreur, colère, culpabilité ou honte)
o Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités
o Sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres
o Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives (ex. incapacité d’éprouver bonheur, satisfaction ou sentiment affectueux)

E. Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent 2 (ou plus) des éléments suivants:
o Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’exprime typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets
o Comportement irréfléchi ou autodestructeur
o Hypervigilance
o Réaction de sursaut exagérée
o Problèmes de concentration
o Perturbation du sommeil (ex. difficulté d’endormissement ou sommeil interrompu ou agité)

F. La perturbation (symptômes des critères B, C, D et E) dure plus d’un mois

G. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

H. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (ex. médicament, alcool) ou à une autre affection médicale

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2
Q

Précision possible avec TSPT

A

Vient avec symptômes dissociatifs:
 Dépersonnalisation
 Déréalisation
 Note: Pour retenir ce sous-type, les symptômes dissociatifs ne doivent pas être imputables aux effets physiologiques d’une substance (ex. période d’amnésie [blackouts], manifestations comportementales d’une intoxication alcoolique aiguë) ou à une autre affection médicale (ex. épilepsie partielle complexe)

Vient avec délai de l’expression: 6 mois après l’événement

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3
Q

Qu’est-ce que la dissociation et son utilité

A

Les troubles dissociatifs sont caractérisés par une disruption de, et/ou une discontinuité dans, l’intégration normale de la conscience, la mémoire, l’identité, l’émotion, la perception, la représentation du corps, le contrôle moteur et le comportement (DSM-5, p. 291)
o Peut couper dans le souvenir, sensorielle, qui on est, on peut faire quelque chose sans savoir qu’on le fait

Métaphoriquement, ce mécanisme agit comme un disjoncteur pour gérer les excès d’intensité émotionnelle

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4
Q

Quels sont les troubles dissociatifs du DSM5

A

Trouble dissociatif de l’identité (personnalités multiples)

Amnésie dissociative

Dépersonnalisation / déréalisation

Autres troubles spécifiés

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5
Q

Critères de la dépersonnalisation/déréalisation

A

A. Expériences prolongées ou récurrentes de dépersonnalisation, de déréalisation, ou bien des 2:
o Dépersonnalisation: Expériences d’irréalité, de détachement, ou bien d’être un observateur extérieur de ses propres pensées, de ses sentiments, de ses sensations, de son corps ou des ses actes (ex. altérations perceptives, déformation de la perception du temps, impression d’un soi irréel ou absent, indifférence émotionnelle et/ou engourdissement physique)
 détachement de l’être (je suis personne, je n’ai pas de soi); détachement d’aspects de soi, comme sentiments (hypoémotionnalité), pensées (pensées pas les miennes, têtes remplie de coton), corps ou sensations (touché, proprioception, faim, soif, libido); sentiment d’être agent de soi (sentir comme robot, manquer de contrôle sur parole ou mouvements); coupure de soi avec une partie qui observe et l’autre qui a expérience (expériences hors de soi).

Déréalisation: Expériences d’irréalité ou de détachement du monde extérieur (ex. les personnes ou les objets sont ressentis comme étant irréels, perçus comme dans un rêve, dans un brouillard, sans vie ou bien visuellement déformés)
 sentiment d’être dans un brouillard, un rêve, une bulle, voit le monde à travers un voile, un mur de verre; monde vécu comme artificiel, sans couleur, sans vie; distorsions visuelles comme flou, ou plus d’acuité, champ visuel plus étroit ou plus large, à 2 dimensions ou plat, ou exagérément à 3 dimensions, ou appréciation altérée des distances (macropsia, micropsia); distorsion auditives où voix ou sons sont assourdis ou amplifiés

B. Pendant les expériences de dépersonnalisation ou de déréalisation, l’appréciation de la réalité demeure intacte
o Là la différence entre épreuve de la réalité et expérience de la réalité…

C. Les symptômes sont à l’origine d’une détresse cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaine importants

D. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (ex. abus de drogues, médicament) ou à une autre affection médicale (ex. épilepsie)

E. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental, comme une schizophrénie, un trouble panique, trouble dépressif caractérisé, un trouble stress aigu, un trouble stress post-traumatique ou un autre trouble dissociatif

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6
Q

Comment Jerome Kroll voit le TPB?

A

Selon Jerome Kroll, le TPB est essentiellement un TSPT puisque la plupart des borderlines ont une histoire d’abus/trauma

La personne qui présente un TSPT/borderline souffre avant tout d’un trouble du « flot de la conscience » puisqu’elle est condamnée à revivre les événements traumatiques dans ses relations interpersonnelles
o Lien avec équivalence psychique

Expliquer comment les symptômes du TPB pourraient être des signes de reviviscence post-traumatique… Explique « réactivité » et intensité dans la réaction émotionnelle…

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7
Q

Le TPB comme variante du TSPT-2

A

Des images ou souvenirs traumatiques s’imposent au borderline sous la forme d’inlassables commentaires négatifs sur soi, de l’anticipation d’expériences d’abandon et d’agression et des sentiments anxieux, dépressifs et de colère concomitants

L’instabilité de l’identité, l’intolérance à la solitude et l’autodestruction seraient également associés aux expériences d’abus et à la dissociation

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8
Q

Qu’est-ce que le TSPT complexe

Différence avec le TSPT

D’ou il provient

Quand compromet-il la sécurité de l’Attachement

A

Souvent du à d’autres humains, plus interpersonnelle au cœur de la cause

Le TSPT-C diffère du TSPT principalement par la perte d’un sens de soi cohérent
- Se différencie du TSPT par son aspect relationnel qui change les croyances

Le TSPT-C n’est pas encore inclus dans le DSM

Surtout lorsqu’il se prolonge durant plusieurs phases du développement, le trauma peut compromettre la sécurité de l’attachement
o Pas juste des reviviscences pointues, affecte comment on se sent avec soi-même et les autres

Attachement: autrement dit, l’atteinte n’est pas seulement émotionnelle-cognitive et pointue (des symptômes visibles, identifiables), elle touche également la façon de se sentir et d’être avec soi-même et les autres.

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9
Q

Altérations associées au TSPT-C

A

Altération de la régulation des affects
o Ex. dysphorie persistante, préoccupations suicidaires chroniques, autoagression, colère explosive en alternance avec colère inhibée

De la conscience
o Ex. épisodes dissociatifs transitoires, dépersonnalisation / déréalisation (critère 9)

De la perception de soi
o Ex. sentiment d’impuissance, de honte, de culpabilité, de blâme de soi

De la perception du perpétrant
o Ex. préoccupation de la relation avec perpétrant, impression qu’il a tout le pouvoir, idéalisation (Pour gérer l’impact du contrôle de l’autre)

De la relation avec les autres
o Ex. isolation et retrait, recherche d’un sauveur, méfiance persistante, échecs répétés de se protéger (victimisation)

Du système de sens
o Ex. perte de la foi, sentiment d’impuissance et de désespoir

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10
Q

Prévalence des troubles de la personnalité dans la population

A

10-15%

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11
Q

Différence entre DSM-IV et DSM-V par rapport aux troubles de la personnalité

A

Les TP ne sont plus considérés comme des troubles différents des autres troubles mentaux
o L’ancienne différenciation de l’axe II (TP) et de l’axe I n’est plus maintenue

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12
Q

Critères diagnostics généraux des troubles de la personnalité

A

A. Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu. Cette déviation se manifeste dans au moins deux des domaines suivants :
o 1) la cognition (i.e. la perception de soi-même, d’autrui et des événements)
o 2) l’affectivité (i.e. la diversité, l’intensité, la labilité et l’adéquation de la réponse émotionnelle)
o 3) le fonctionnement interpersonnel
o 4) le contrôle des impulsions

B. Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales très diverses
o Doit affecter plusieurs spheres (famille, amis, travail)

C. Ce mode durable entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

D. Ce mode est stable et prolongé et ses premières manifestations sont décelables au plus tard à l’adolescence ou au début de l’âge adulte

E. Ce tableau n’est pas mieux expliqué par les manifestations ou les conséquences d’un autre trouble mental

F. Ce mode durable n’est pas imputalbe aux effets physiologiques d’une substance (ex. drogue donnant lieu à abus ou médicament) ou d’une autre affection médicale (ex. un traumatisme crânien)

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13
Q

Quels sont les groupes des troubles de la personnalité

A

Groupe A: Bizarre ou excentrique
o La personnalité paranoïaque
o La personnalité schizoïde
o La personnalité schizotypique

Groupe B: Dramatique ou théâtral
o	La personnalité antisociale
o	La personnalité borderline
o	La personnalité histrionique
o	La personnalité narcissique

Groupe C: Anxieux ou craintif
o La personnalité évitante
o La personnalité dépendante
o La personnalité obsessionnelle-compulsive

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14
Q

Quelles sont les deux situations ou on peut mettre un TP non-spécifié

A

Le pattern de personnalité rencontre les critères généraux pour un TP et des traits de différents TP sont présents, mais les critères ne sont pas rencontrés pour un TP spécifique

Le pattern de personnalité rencontre les critères généraux pour un TP, mais l’individu est considéré comme présentant un TP qui n’est pas inclus dans le DSM-5
 Ex. personnalité passive-agressive, dépressive

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15
Q

Quels sont les TP les plus souvent observer accompagnant un TPB?

Pourquoi les pourcentages de comorbidités peuvent varier?

A

Personnalité évitante : 45.3%
Personnalité dépendante : 38.6%

Pour ce qui est des troubles spécifiques, les résultats dépendent de l’échantillon clinique et de la façon d’évaluer le TP (ex. entrevues cliniques vs semi-dirigées)

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16
Q

Quels sont les troubles du groupe B qui sont fréquents avec TPB

A

Histrionique
Narcissique
Antisocial

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17
Q

Décrit la personnalité évitante?

A

Mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes:
o Le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouvé ou rejeté
o Réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’être aimé
o Est réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au ridicule (Peur d’etre juger, rejeter)
o Craint d’être critiqué ou rejeté dans les relations sociales
o Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur
o Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres
o Est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans de nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras

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18
Q

Décrit la personnalité dépendante?

A

Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et « collant » et à une peur de la séparation, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
o Le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autrui
o A besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie
o A du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation (ne pas tenir compte d’une crainte réaliste de sanctions)
o A du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation)
o Cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables
o Se sent mal à l’aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller
o Lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin
o Est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d’être laissé à se débrouiller seul

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19
Q

Comment le modèle de Gunderson sépare les troubles du TPB

A

Psychopathologie affective

Psychopathologie cognitive

Psychopathologie du comportement ou de l’impulsion

Psychopathologie interpersonnelle

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20
Q

Décrit la psychopathologie affective dans le modèle de Gunderson

A
  • Dysphorie intense et chronique
  • Réactivité de l’humeur ou labilité affective (critère 6)
  • Sentiments chroniques de solitude, d’ennui ou de vide (critère 7)
  • Sentiments chroniques de colère ou comportements colériques (critère 8)
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21
Q

Décrit la psychopathologie cognitive dans le modèle de Gunderson

A

Problèmes cognitifs (critère 9 - élargi)
o Problèmes troublants mais non psychotiques : idées surévaluées de manque de valeur ou culpabilité, expériences de dépersonnalisation ou déréalisation, méfiance et idées de référence non délirantes
o Symptômes psychotiques ou quasi-psychotiques : délires et hallucinations transitoires, circonscrites et plutôt basées sur la réalité
o Véritables idées délirantes et hallucinations : rares et presque toujours dans un contexte de dépression psychotique

Troubles de l’identité importants (critère 3)
o Comment je me concois comme personne

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22
Q

Que veut-on dire par problèmes cognitifs dans théorie de Gunderson?

A

Par cognitifs on parle de quelque chose qui nous fait perdre la capacité à pensé comme il faut

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23
Q

Quels sont les problèmes cognitifs les plus prévalent dans le modèle de Gunderson

A

Expériences paranoides : 32 à 100%

Déréalisation : 30 à 92%

Dépersonnalisation : 30 à 85%

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24
Q

Décrit la psychopathologie du comportement dans le modèle de Gunderson

A

Automutilation (critère 5)
o Comportement retrouvé chez environ 65% des personnes ayant un TPB (50%-80%)
o Habituellement répétitif: plus de 41% des cas font plus de 50 automutilations
o Se couper est le comportement le plus fréquent –> Suivi par se frapper, se brûler, se mordre
o Ces comportements ont plusieurs fonctions
o La relation entre automutilation et suicide est paradoxale: l’AM est un facteur de protection et de risque de compléter le suicide
o Paradoxe: A-M est « petit suicide » et si fonction est obtenue, besoin de suicide diminue. Mais si pas efficace, augmente dysphorie et suicide devient la solution.

Suicidalité (critère 5)
o Est la spécialité comportementale du borderline
o Est de forme chronique chez le TPB (par opposition à la nature épisodique chez le déprimé majeur)
o 70% (46%-92%) des patients font des tentatives, en moyenne plus de 3
o Mène à la mort dans 10% des cas
- Autres formes d’impulsivité (2 ou +) : abus substance, trouble alimentaire, promiscuité, explosions verbales, bouffée de dépenses, conduite automobile dangereuse (critère 4)

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25
Q

Quels sont les fonctions de l’automutilation

A

Pour vivre de la douleur physique –> surmonter une souffrance psychique : 59%

Pour se punir d’avoir été “mauvais” : 49%

Contrôler des émotions: se distraire de la dysphorie par exemple. Ou pour ne pas se suicider… Ou pour ne pas agresser quelqu’un (retournement de la colère contre soi). : 39%

Pour exercer du controle sur les autr : 22%

Pour exprimer de la colère : 22%

Pour ressentir quelque chose - pour ne plus se sentir engourdi : 20%

26
Q

Décrit la psychopathologie interpersonnelle dans le modèle de Gunderson

A

Relations intenses, instables, qui changent rapidement entre l’idéalisation et la dévalorisation (critère 2)

Efforts désespérés pour éviter un abandon réel ou imaginé (critère 1)

Dévalorisation des autres
o Se rapproche de narcissique

Manipulation des autres
o Se rapproche d’antisocial

Attitude exigeante (demandingness)

Dévaloriser les autres et les manipuler ne sont pas dans le DSM5 car on a chercher à différencier les diagnostique et minimiser la comorbidités

Sentiment que les choses lui sont dues (entitlement)

Régressions du traitement (réactions thérapeutiques négatives)
o Sabotage
o Aller bien stimule une genre de personnalité sadique
o Je suis mauvais, je ne peux pas être bon donc je sabote
o Si je vais bien, le thérapeute va arreter la thérapie, je veux pas ca

Relations spéciales

Dépendance et contre-dépendance

Distorsions de la vérité

Tendances sadomasochistes
o Dans le sens d’entretenir des relations avec une personne qui fait mal ou échanger les rôles et leur faire mal

27
Q

Suggestions pour améliorer l’homogénéité du diagnostic de TPB

A

Il y a 256 façons d’être borderline (combinaisons possibles de 5, 6, 7, 8 ou 9 critères sur 9)

Selon Zanarini, on pourrait augmenter le nombre de critères (6 ou 7 sur 9)
o Donc on pourrait avoir des personnes qui se ressemblent

On pourrait également faire en sorte qu’au moins un des critères provienne de chacun des 4 secteurs centraux de la pathologie borderline (affectif, cognitif, comportemental/impulsif, interpersonnel)

28
Q

Quels sont les types de TPB

A

Découragé (Dépressif

Pétulant (Agressif)

Impulsif

Autodestructeur

29
Q

Décrit la phénoménologie, réponses des autres et implications cliniques des 3 contexte interpersonnel suicant :

Contenu - idéalisant

Menacé - dévalorisant

Seul

A

Contenu- idéalisant
- Phénoménologie : Vide, dysfonctionnel et symptomatique

  • Réponse des autres : sympathique
  • Implications clinique : Collaboration, interprétations, patient a besoin de thérapie expressive

Menacé - dévalorisant
- Phénoménologie : Colère, appels à l’aide autodestructeurs

  • Réponse des autres : Apeurée, coupable, colère
  • Implications cliniques : Confrontation, Le patient a besoin de soutien social et modification du comportement

Seul
- Phénoménologie : Terrifié, dissocié, paranoide. abus de substance, promiscuité

  • Réponse des autres : veut sauver le patient ou l’évite
  • Implications cliniques : Les mots ne sont pas importants : le patient a besoin d’Etre contenu + médication
30
Q

Comment exprime-t-on le niveau de sévérité du TPB

A

Le nombre de critères obtenus est une façon de déterminer l’intensité du TPB

Les patterns de comorbidité sont également des indicateurs pronostics importants (ex. avec traits dépendants vs avec traits antisociaux)

Le niveaux d’organisation de la personnalité permet également de situer les borderlines sur un continuum de sévérité (à venir: niveaux intermédiaire ou bas de Kernberg)

31
Q

Comment fonctionne le SWAP-200

A

200 descripteurs de psychopathologies, incluant tous les critères des troubles de la personnalité, beaucoup de critères de l’Axe 1 et d’autres choses qu’on ne retrouve pas dans le DSM

On demande aux clinciens de décrire leur patient avec les 200 descripteur

7 catégories qui décrivent un type de personne et le clinicien doit classer son client dans celui qui fit le plus son client

32
Q

Décrit les descripteurs du SWAP-200 qui diffèrent du DSM

A

Beaucoup de descripteurs montrent que la dysphorie est au centre du TPB et que les affects négatifs jouent un rôle important dans le TPB

Des items abordant la difficulté à réguler les émotions sont très représentés (ex. « perd le contrôle de ses émotions », « catastrophise ses problèmes », « a du mal à s’autocalmer »

Au lieu du critère 9: « tend à devenir irrationnel quand des émotions fortes sont suscitées; peut présenter un déclin notable du niveau de fonctionnement habituel »  dérapage moins sévère que dans le DSM

33
Q

Quel pourcentage de personnes recoivent un diagnostique de tp non spécifié et qu’est-ce que ca nous dit?

A

60%

le DSM propore des options (les 10 TP), mais qui sont des cas idéaux, mais qu’on ne retrouve pas souvent dans la nature

34
Q

Qu’est-ce qui est utiliser pour mesurer le TPB?

A

Entrevues structurés

Questionnaire (Pas utiliser pour diagnostic)

35
Q

Quelles sont les limites du diagnostic catégoriel?

A

Problème : établie des seuil de pathologie arbitraire

Elles sont arbitraires (valides?)
 Ne découpe pas bien la vraie nature des choses
 Est-ce que ces cases sont valides? –> Ce sont des fausses cases
 Exercice de la roche

Elles ne sont pas exhaustives (trop de non-spécifié)
 60% des diagnostiques sont non-spécifiés

Elles ne sont pas homogènes (256 façons d’être TPB)

 On devrait les séparer en sous forme

Elles se recoupent trop (comorbidité) –> 90 à 97% on autre un autre trouble diagnostique

36
Q

Qu’est-ce que l’idée du facteur X dans les TP

A
Facteur X (Facteur latent qu’on ne voit pas mais qui organise les différents troubles) = un facteur qui est présent dans plusieurs troubles
	EX : névrosisme pourrait en être un
37
Q

Quel type de modèle est le NEO-PR et comment ca fonctionne pour diagnostiqué?

A

Modèle dimensionnel

  • Le participant répond à 240 questions sur une échelle en 5 points: de fortement en désaccord à fortement d’accord. Forment 5 domaines (NEOAC), 30 facettes

Exemple :
o Je ne suis pas du genre à me faire du souci (N1-) (Névrosisme, premiere facette : anxiété, inversé)

38
Q

Décrit le processus de 4 étapes au diagnostic des TP avec le NEOPR

A

Donner une description de la personne en fonction des 5 domaines et 30 facettes

Identifier les problèmes, difficultés et handicaps qui sont associés à chaque trait

Évaluer jusqu’à quel point ces difficultés sont significatives cliniquement

Évaluer si la constellation des traits correspond à un profil reflétant un TP

39
Q

À quoi servent les étapes 1 et 2 dans le processus en 4 étapes pour diagnostiquer des TP avec le NEOPR

A

Aux étapes 1 et 2, on différencie les traits de personnalité des problèmes qu’ils entraînent
o Étapes fait pour dresser le profil de la personne
o Ex. N1 – anxiété: les individus sont craintifs, inquiets, nerveux, tendus; ils peuvent être excessivement craintifs et vivre un état d’anxiété diffuse
o Plus le score T augmente sur cette facette, plus ca nous ressemble

Les deux premières étapes sont utiles pour planifier un traitement, quelque soit le diagnostic

Elles ne nécessitent pas la prise d’une décision arbitraire quant à la présence ou non d’un trait pathologique

40
Q

À quoi sert l’étape 3 dans le processus à 4 étapes du NEOPR

A

Identifier un seuil pathologique

Un score T >70 ou <30 peuvent être pathologique, car il faut regarder la pathologie comme ayant 2 bouts

Le seuil varie selon les domaines

Un trait serait considéré comme pathologique que s’il est associé à une perturbation du fonctionnement

41
Q

À quoi sert l’étape 4 dans le processus à 4 étapes du NEOPR

A

L’étape 4 consiste dans la comparaison des scores d’un individu à un profil prototypique d’un TP
o Prototype : profil moyen de tout les borderline qui ont passé un NEOPR

42
Q

Quelles sont les méthodes utilisées à l’étape 4

A

Corrélations des scores d’un individu aux profils entiers ou seulement pour les facettes spécifiques à un TP

43
Q

Quels sont les facettes du BIG Five qui sont 2 écarts-types en haut de la moyenne dans le TPB

A
Anxieux
Hostile
Dépressif
Impulsif
Vulnérable
44
Q

Quels sont les facettes du BIG Five qui sont 2 écarts-types en bas de la moyenne dans le TPB

A

Confiance
Flexibilité
Compétence

45
Q

Quels sont les méthodes pour savoir si une personne a un TPB avec la conceptualisation BIG-5 des TP et leur avanatges

A

Méthode 1 : Corrélation avec les facettes qui sont liés au trouble borderline
o On regarde la corrélation avec le TPB, sans regarder les autres facettes –> on voit pas la comorbidité

Méthode 2 : toutes les facettes
o Permet de voir si la personne est purement borderline ou il y a de la comorbidité
o La corrélation va être moins bonne si la personne a plusieurs troubles (a lil bit of this, a lil bit of that)

46
Q

Comment peut on décrire le niveau de correspondance entre les scores de patient ayant un TP et le profil typique (Profil NEO d’une personne TPB) et pourquoi

A

faible à moyen –> les prototypes sont rares dans la nature, tu vas presque jamais avoir un TPB parfait

47
Q

Quels est la différence entre le profil de traits du NEO-PR et le DSM

A

Le questionnaire évalue la personnalité, non les symptômes –> contrairement au DSM qui est symptome et personnalité

48
Q

Quelles sont les critiques de l’évaluation par les traits

LIS BIEN LA REPONSE JEREMY

A

Les 4 (big-4) ou 5 (big-5) facteurs sont tirés d’une compréhension « profane » de la personnalité (« psychologie de l’étranger »)
o Le langage de tous les jours n’est pas suffisamment différencié pour aborder la complexité de la psychopathologie  trop simple
o Ce niveau de contenu ne permet pas d’aborder ce qu’un clinicien entraîné peut connaître de la psychopathologie
o Partir du fait que traits évalués à partir de questionnaires, utilisés avec population normale en plus. Pas complexe + autorévélé.

Les énoncés n’abordent pas les processus psychologiques
o Par exemple: être modérément hostile: la personne vit-elle un niveau modéré d’hostilité ou est-elle très hostile mais a du mal à reconnaître ou à exprimer son hostilité à cause d’un conflit
o La formule autorévélée minimise également la possibilité d’évaluer des processus et contenus implicites d’un sujet

49
Q

Explique la critique sur le contenu implicite du modèle NEO-PR

A

Certains processus implicites de la personnalité font qu’une personne ne peut s’observer « objectivement »:
o Par exemple, un manque d’estime de soi compensé par un soi grandiose (Personne narcissique)

Une personne qui veut protéger son estime de soi va bien répondre aux questions d’estime de soi, mais leur difficulté est inconsciente (Chez la personne narcissique)

50
Q

Quelles sont les caractéristiques de la classification HiTOP

A

Approche dimensionnelle, avec plusieurs niveaux d’observation, du plus spécifique (symptôme) au plus général (spectres – ou facteurs)

Fondé sur une approche de la recherche utilisant des analyses factorielles de mesures de symptômes et de traits de personnalité –> utilisation de caractéristique latente

Une mesure diagnostique idéale engloberait un large ensemble de symptômes et de traits

51
Q

Différence entre troubles intériorisé et extériorisé

A

Intériorisé: névrosisme, on se tappe sur la tête

Extériorisé: consciencieux, agréable (en négatif), impulsivité, manque du control du comportement

52
Q

Quels sont les traits observés dans le Hi TOP

A
  • Somatoforme
  • Internalisé (Affect négatif)
  • Trouble de la pensée (Psychotism)
  • Désinhibition (Externalisé)
  • Antagonisme (Externalisé)
  • Détachement
53
Q

Qu’Est-ce que le super spectra dans le modèle HiTOP

A

Super spectra: inclut le facteur « g » car corrélations positives existent entre les spectra…

Les critères du TPB constituent la base de ce facteur
o Et aucun critère du TPB ne présente de contribution spécifique
o Tout le critères du trouble borderline avec d’autres formes un indicateur général de la psychopathologie

54
Q

Qu’Est-ce que le facteur P dans le modèle HiTOP

A

Serait un facteur situé à un niveau supérieur aux spectra ou facteurs
o Rendrait compte d’éléments communs à la plupart des troubles mentaux (plus général que le névrosisme)

  • Serait un indicateur dimensionnel de la sévérité de la psychopathologie
    o Avec éléments psychotiques aux niveaux élevés

Explication?
o Névrosisme; Dérégulation émotionnelle; Déficits intellectuels; Troubles de la pensée (épreuve de la réalité)…  Tout ca ensemble serait le cœur de la psychopathologie EN GÉNÉRAL

55
Q

Différence entre facteur P et facteur G

A

Facteur G est pour les troubles de la personnalité et facteur P est pour la psychopathologie en général

Facteur « p » (axes I et II) ou facteur « g » (axe II) sont deux réflexions parallèles, d’où les « lettres » différentes…
o Les 9 critères du TPB se retrouve dans ce Facteur G

56
Q

Quand les auteurs du HiTOP ont vu que les critères du TPB étaient juste un indicateur général de la psychopathologie, qu’ont-ils affirmer?

A

Ceci a amené ces auteurs à affirmer que les critères du TPB:
 Représentent les critères généraux des TP (critère A du DSM) Facteur G = critère A du DSM des TP
 Constituent les éléments d’un facteur « p » chez les TP
 Reflètent l’Organisation de Personnalité Borderline (à la Kernberg)

57
Q

Caractéristiques de l’approche évaluant la concordance à un prototype

A

Approche empirique

Comment on imagine le trouble mais de facon idéale

Cette approche remet en question les modèles catégoriels (DSM) et dimensionnels (Big-5)

Elle met l’accent sur les processus cognitifs (de catégorisation) des cliniciens
 Agit comme un clinicien, sur comment un clinicien pense quand il fait un diagnostique

Elle avance que les individus tendent à « satisfire » (mélange de satisfaire et suffire – satisfice en anglais) quand vient le temps de poser un jugement clinique  raccourci cognitif

Les cliniciens procèdent naturellement au diagnostic par une comparaison de leur client au prototype d’un trouble mental
 Jusqu’à quel point cette personne s’approche du prototype de borderline que j’ai en tête

58
Q

Comment fonctionne l’approche évaluant la concordance à un prototype?

A

Pour effectuer un diagnostic, le clinicien score la similarité générale ou concordance entre un patient et le prototype à l’aide d’une échelle à 5 points, considérant le prototype comme un tout plutôt qu’en comptant les critères.

Cette description prototypique est présentée dans un paragraphe plutôt que dans une liste et elle est plus riche psychologiquement et plus détaillée que les ensembles de critères du DSM, ce qui permet au diagnosticien de former une représentation psychologiquement cohérente du syndrome dans laquelle les comportements et expériences internes sont liées de façon signifiante

Ces informations pourraient être complétées par une évaluation supplémentaire et similaire d’autres dimensions (analyse des fonctions de la personnalité) :
 motivations, conflits, cognitions, expériences émotionnelles, régulation émotionnelle, régulation des impulsions, fonctionnement et représentations interpersonnels, identité et représentations de soi, ressources adaptatives

59
Q

Décrit l’échelle de 1 à 5 avec l’approche évaluant le concordance à un prototype?

A

Un score de 4 ou 5 correspond à l’appartenance à une catégorie diagnostic (5 prototype du trouble)

Un score de 3 est une catégorie sous-clinique qui signifie que le client présente des traits ou caractéristiques du trouble

Un score de 1 ou 2 signifie que le trouble n’est pas présent

60
Q

Pourquoi dit-on que l’approche évaluant la concordance à un prototype est dimensionnelle et catégorielle?

A

Dimensionnelle : degré de concordance au prototype, 1 à 5 c’est sur une dimension, un spectre

Catégorielle : à 4 ou 5, tu l’as