Cours 4 Flashcards
Définition d’ontologie et philologie
Ontologie: partie de la métaphysique qui s’applique à l’être en tant qu’être, indépendamment de ses déterminations particulières
La facon dont on parle des choses font définir qu’Est-ce qu’Elle sont
Ce qui existe va etre définie comment qu’on en parle
Philologie: étude d’une langue par l’analyse critique des textes
V/F il est facile d’utiliser le DSM
Faux, on peut pas juste cocher des cases dans le DSM
Il faut connaitre le trouble et penser sur le trouble et comportements de la personne
Caractéristique DSM1 et DSM2
Approches très semblables: courte description de troubles mentaux sans symptomes
Créer par des psychiatres
Caractéristiques DSM3
Introduction du modèle multiaxial et d’un diagnostic polythétique
Pas de délimitation de qu’Est-ce qui est une maladie
On définie les troubles mentaux avec un modèle médical
Avec des symptomes avec un nombre à respecté
Symptomes de chaque trouble trouvé par comité
Caractéristique DSM4
Application plus rigoureuse d’une approche qui s’inspire des données probantes
Ici symptomes approuver par la recherche et non par comité
Pourquoi dans le DSM on passe de chiffre romain à arabe
Pour fair edes version 5.1, 5.2
Différence entre DSM 1-2 et 3
Les DSM-I et II proposaient une approche dimensionnelle de troubles décrits par leur étiologie (conflits névrotiques)
Ils étaient peu utilisés par les cliniciens psychiatres, surtout psychanalystes qui utilisaient pour traitement de choix la psychothérapie
Les psychiatres étaient les seuls professionnels à offrir des traitements en santé mentale
Les changements apportés au DSM-III sont dramatiques et proposent essentiellement:
o Une approche basée sur les symptômes et un évitement de considérations étiologiques (accent sur le visible plutôt que sur l’invisible)
o Définition des maladies sur une cause médicale
o Accent sur les symptomes
Quelles sont les pressions qui ont faconner le DSM3
Le remboursement des frais de psychothérapie
Il fallait des traitements efficaces pour de vraies maladies
Assurance ne paye pas pour la psychanalyse
La désinstitutionnalisation
Pas assez de traiter les YAVIS (young, attractive, verbal, intelligent, successful)
Les psychotiques se font mettre dans la rue –> impossible de s’en occuper avec de la psychanalyse
Donc le psychanalyse doivent se réorienter pour aider les psychotiques mit à la rue
La montée des autres disciplines professionnelles en santé mentale
Les psychologues faisaient de la psychothérapie à coût moindre, donc les psychiatres deviennent plus des médecins que des psychologues
La justification de l’efficacité des traitements par la recherche empirique
Fallait un diagnostic précis et fidèle pour étudier les traitements
Les psychiatres perdent le monopole et font de la santé mentale une chose médicale pour garder leur monopole –> commence à faire du diagnostic médicale et de la pharmacologie
Effets du DSM-3
Médicalisation de la psychiatrie
Élimination de la psychanalyse
Les compagnies pharmaceutiques se sont emparées de l’opportunité de traiter tous ces troubles « distincts » –> trouble distinct = pillule différente
Les chercheurs du domaine biomédical devenaient plus influents que les cliniciens
Quel est le problème des cases de symptomes à cocher dans le DSM3
On pouvait donner plusieurs maladies à une personne = comorbidité –> Multiplication des diagnostic
Problème régler avec un modèle dimensionnel –> création du DSM 5
Mis en branle avec la volonté de changer de paradigme: passer d’un modèle catégoriel-syndromal à un modèle dimensionnel-biologique
Explique le modèle du DSM5
Variation génétique qui a impact sur système biologique, qui ont un impact sur différentes structures, qui ont un impact sur des domaines de la psychopathologie comme l’humeur, qui eux mène vers des symptomes cliniques
Ceci fait en sorte qu’il n’y a pas de comorbidité et des diagnostic plus précis sur des dimensions biologique
Différences entre DSM5 et DSM-IV
Diagnostic multiaxial abandonné
o Tout les diagnostiques sont sur 1 axe
Ordre des chapitres:
o chronologie neurodéveloppementale (On passe des troubles avec vulnérabilité biologique vers les troubles en ayant pas) –> commence avec les troubles à l’enfance
o troubles intériorisés, extériorisés, troubles neurocognitifs, autres
Quelques diagnostics ajoutés, quelques-uns éliminés
Comorbidité TPB et autre trouble Depresison Dysthimie TSPT Abus de substance
Qu’est-ce que ca nous amene à demander
50 % des gens qui ont un TPB ont une dépression majeur
70% des gens qui ont un TPB ont la dysthimie
30% des gens qui ont un TPB ont un TSPT
35% des gens qui ont un TPB ont un trouble d’abus de substance
Est-ce qu’on donne plusieurs maladies pour 1 diagnostique?
Définition de l’humeur
Comment on en parle en psychiatrie?
État affectif durable (entre quelques heures et quelques jours ou plus) dont le déclencheur est plus ou moins précis et qui est ressenti de manière diffuse
Classiquement, la psychiatrie définit des troubles de l’humeur qui font intervenir soit la dépression (unipolaire) ou la manie (bipolaire)
Théorie des humeurs d’hippocrate
Comment peut-on qualifier cette théorie?
le sang (cœur) – joyeux
la bile noire (rate) – dépressif
la bile jaune (foie) – colérique
la lymphe (cerveau) – calme/froid
Est donc un modèle explicitement biologique de l’affectivité.
Dans le DSM5 changement de la classification des troubles dépressifs
Les troubles dépressifs ne sont plus classés avec les troubles bipolaires
Quels sont les principaux troubles dépressifs du DSM5
Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle
Mais trouble de l’enfance
Trouble dépressif caractérisé (majeur)
Trouble dépressif persistant (dysthymie)
Trouble dysphorique prémenstruel
Critères pour trouble dépressif caractérisé
A. Au moins 5 des symptômes suivants sont présents pendant un même période de 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins un des symptômes est soit 1), soit 2)
o 1) humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne (ex. se sent triste ou vide, sans espoir) ou observée par les autres (ex. pleure)
o 2) diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres)
o 3) perte ou gain de poids significatif (ex. modification du poids corporel excédant 5% en 1 mois) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours
o 4) insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
o 5) agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement)
o 6) fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
o 7) sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade)
o 8) diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres)
o 9) pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider
B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale
o Note: les critères A-C définissent un épisode dépressif caractérisé
o Note: attention au deuil…
D. La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie ou d’autres troubles psychotiques
E. Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque