Cours 4 Flashcards
Définition d’ontologie et philologie
Ontologie: partie de la métaphysique qui s’applique à l’être en tant qu’être, indépendamment de ses déterminations particulières
La facon dont on parle des choses font définir qu’Est-ce qu’Elle sont
Ce qui existe va etre définie comment qu’on en parle
Philologie: étude d’une langue par l’analyse critique des textes
V/F il est facile d’utiliser le DSM
Faux, on peut pas juste cocher des cases dans le DSM
Il faut connaitre le trouble et penser sur le trouble et comportements de la personne
Caractéristique DSM1 et DSM2
Approches très semblables: courte description de troubles mentaux sans symptomes
Créer par des psychiatres
Caractéristiques DSM3
Introduction du modèle multiaxial et d’un diagnostic polythétique
Pas de délimitation de qu’Est-ce qui est une maladie
On définie les troubles mentaux avec un modèle médical
Avec des symptomes avec un nombre à respecté
Symptomes de chaque trouble trouvé par comité
Caractéristique DSM4
Application plus rigoureuse d’une approche qui s’inspire des données probantes
Ici symptomes approuver par la recherche et non par comité
Pourquoi dans le DSM on passe de chiffre romain à arabe
Pour fair edes version 5.1, 5.2
Différence entre DSM 1-2 et 3
Les DSM-I et II proposaient une approche dimensionnelle de troubles décrits par leur étiologie (conflits névrotiques)
Ils étaient peu utilisés par les cliniciens psychiatres, surtout psychanalystes qui utilisaient pour traitement de choix la psychothérapie
Les psychiatres étaient les seuls professionnels à offrir des traitements en santé mentale
Les changements apportés au DSM-III sont dramatiques et proposent essentiellement:
o Une approche basée sur les symptômes et un évitement de considérations étiologiques (accent sur le visible plutôt que sur l’invisible)
o Définition des maladies sur une cause médicale
o Accent sur les symptomes
Quelles sont les pressions qui ont faconner le DSM3
Le remboursement des frais de psychothérapie
Il fallait des traitements efficaces pour de vraies maladies
Assurance ne paye pas pour la psychanalyse
La désinstitutionnalisation
Pas assez de traiter les YAVIS (young, attractive, verbal, intelligent, successful)
Les psychotiques se font mettre dans la rue –> impossible de s’en occuper avec de la psychanalyse
Donc le psychanalyse doivent se réorienter pour aider les psychotiques mit à la rue
La montée des autres disciplines professionnelles en santé mentale
Les psychologues faisaient de la psychothérapie à coût moindre, donc les psychiatres deviennent plus des médecins que des psychologues
La justification de l’efficacité des traitements par la recherche empirique
Fallait un diagnostic précis et fidèle pour étudier les traitements
Les psychiatres perdent le monopole et font de la santé mentale une chose médicale pour garder leur monopole –> commence à faire du diagnostic médicale et de la pharmacologie
Effets du DSM-3
Médicalisation de la psychiatrie
Élimination de la psychanalyse
Les compagnies pharmaceutiques se sont emparées de l’opportunité de traiter tous ces troubles « distincts » –> trouble distinct = pillule différente
Les chercheurs du domaine biomédical devenaient plus influents que les cliniciens
Quel est le problème des cases de symptomes à cocher dans le DSM3
On pouvait donner plusieurs maladies à une personne = comorbidité –> Multiplication des diagnostic
Problème régler avec un modèle dimensionnel –> création du DSM 5
Mis en branle avec la volonté de changer de paradigme: passer d’un modèle catégoriel-syndromal à un modèle dimensionnel-biologique
Explique le modèle du DSM5
Variation génétique qui a impact sur système biologique, qui ont un impact sur différentes structures, qui ont un impact sur des domaines de la psychopathologie comme l’humeur, qui eux mène vers des symptomes cliniques
Ceci fait en sorte qu’il n’y a pas de comorbidité et des diagnostic plus précis sur des dimensions biologique
Différences entre DSM5 et DSM-IV
Diagnostic multiaxial abandonné
o Tout les diagnostiques sont sur 1 axe
Ordre des chapitres:
o chronologie neurodéveloppementale (On passe des troubles avec vulnérabilité biologique vers les troubles en ayant pas) –> commence avec les troubles à l’enfance
o troubles intériorisés, extériorisés, troubles neurocognitifs, autres
Quelques diagnostics ajoutés, quelques-uns éliminés
Comorbidité TPB et autre trouble Depresison Dysthimie TSPT Abus de substance
Qu’est-ce que ca nous amene à demander
50 % des gens qui ont un TPB ont une dépression majeur
70% des gens qui ont un TPB ont la dysthimie
30% des gens qui ont un TPB ont un TSPT
35% des gens qui ont un TPB ont un trouble d’abus de substance
Est-ce qu’on donne plusieurs maladies pour 1 diagnostique?
Définition de l’humeur
Comment on en parle en psychiatrie?
État affectif durable (entre quelques heures et quelques jours ou plus) dont le déclencheur est plus ou moins précis et qui est ressenti de manière diffuse
Classiquement, la psychiatrie définit des troubles de l’humeur qui font intervenir soit la dépression (unipolaire) ou la manie (bipolaire)
Théorie des humeurs d’hippocrate
Comment peut-on qualifier cette théorie?
le sang (cœur) – joyeux
la bile noire (rate) – dépressif
la bile jaune (foie) – colérique
la lymphe (cerveau) – calme/froid
Est donc un modèle explicitement biologique de l’affectivité.
Dans le DSM5 changement de la classification des troubles dépressifs
Les troubles dépressifs ne sont plus classés avec les troubles bipolaires
Quels sont les principaux troubles dépressifs du DSM5
Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle
Mais trouble de l’enfance
Trouble dépressif caractérisé (majeur)
Trouble dépressif persistant (dysthymie)
Trouble dysphorique prémenstruel
Critères pour trouble dépressif caractérisé
A. Au moins 5 des symptômes suivants sont présents pendant un même période de 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins un des symptômes est soit 1), soit 2)
o 1) humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne (ex. se sent triste ou vide, sans espoir) ou observée par les autres (ex. pleure)
o 2) diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres)
o 3) perte ou gain de poids significatif (ex. modification du poids corporel excédant 5% en 1 mois) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours
o 4) insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
o 5) agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement)
o 6) fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
o 7) sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade)
o 8) diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres)
o 9) pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider
B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale
o Note: les critères A-C définissent un épisode dépressif caractérisé
o Note: attention au deuil…
D. La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie ou d’autres troubles psychotiques
E. Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque
Particularité avec critères 1 et 2 du trouble dépressif caractérisé
Les deux parle de l’humeur
Parle de vide et d’anhédonie –> ressemble au TPB
Différentes formes de trouble dépressif caractérisé
mélanclique : triste, ne mange pas, ne dort pas
Atypique : mange beaucoup, dort beaucoup
Quel est le critère le plus somatique du trouble dépressif caractérisé
5) agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement)
Quels sont les critères végétatifs/biologique de la dépression
3) perte ou gain de poids significatif (ex. modification du poids corporel excédant 5% en 1 mois) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours
4) insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
5) agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement)
6) fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
SE TRAITE BIEN AVEC LA MÉDICATION
Quel critère ressemble à la psychose affective dans le T.D.C
7) sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade)
Dépression mélancolique critères (Dépression qui est biologique)
A. L’un des éléments suivants a été présent au cours de la période la plus grave de l’épisode actuel:
o 1) perte de plaisir pour toutes ou presque toutes les activités (Il existe une absence quasiment complète – et pas seulement une diminution – de la capacité de prendre du plaisir.)
o 2) absence de réactivité aux stimuli habituellement agréables (ne se sent pas beaucoup mieux, même temporairement, lorsqu’un événement agréable survient)
B. Trois éléments (ou plus) parmi les suivants:
o 1) qualité particulière de l’humeur dépressive caractérisée par un abattement profond, un sentiment de désespoir et/ou une morosité ou ce que l’on appelle habituellement une anesthésie affective (vécu différemment que les sentiments ressentis après la perte d’un proche)
o 2) dépression régulièrement plus marquée le matin
o 3) réveil matinal précoce (au moins 2 heures avant l’heure habituelle du réveil)
o 4) agitation ou ralentissement psychomoteur marqué
Les modifications psychomotrices sont quasiment toujours présentes et observables par d’autres.
o 5) anorexie ou perte de poids significative
o 6) culpabilité excessive ou inappropriée
Critères trouble dépressif persistant
A. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, plus d’un jour sur 2, signalée par la personne ou observée par les autres, pendant au moins 2 ans (Si pas dépressif pendant 2 mois, on arrête le compteur)
B. Quand le sujet est déprimé, il présente au moins 2 des symptômes suivants:
o 1) perte d’appétit ou hyperphagie
o 2) insomnie ou hypersomnie
o 3) baisse d’énergie ou fatigue
o 4) faible estime de soi
o 5) difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions
o 6) sentiments de perte d’espoir
C. Au cours de la période de 2 ans de perturbation thymique, la personne n’a jamais eu de période de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les symptômes des critères A et B
D. Les critères de trouble dépressif caractérisé peuvent être présents d’une manière continue pendant 2 ans
E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis
F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique (plusieurs sont énumérés)
G. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance (ex. une drogue donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une autre affection médicale (ex. hypothyroïdie)
H. Les symptômes entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
Quels sont les modèles de la dépression
Normal et pathologique
Modèle normal de la dépression
Réaction à une perte: tristesse, peine
Modèle pathologique de la dépression
Manque d’émotion positive, d’auto-renforcement, lié à une carence: anhédonie, manque de vitalité, d’énergie
Résignation apprise (learned helplessness): impuissance douloureuse
Habitué de se faire dire toujours non, on apprend à être résigné
Soi critiqué, dévalorisé, abîmé par les attaques: culpabilité, honte (manque d’estime de soi), auto-agression (dépression autocritique)
Soi incomplet, ayant subi une perte inélaborable: vide, détresse (dysphorie) (dépression anaclitique)
Perte précoce qui fait un manque interne
Deuil pathologique et DSM-IV
Selon le DSM-IV, un deuil pathologique est un épisode dépressif suite à une perte qui (1 sur les 6) (5 critère de dépression sur 9) : o Dure plus de 2 mois o Perturbe le fonctionnement de façon marquée o A pour symptôme: Un manque marqué d’estime de soi Des idées suicidaires Des symptômes psychotiques Un ralentissement psychomoteur
Les 6 signes constituent ce qui différencie une « dépression non-compliquée » (réaction normale à un stresseur, ou tristesse) d’une « dépression compliquée » (épisode de dépression majeure; Wakefield, et al., 2017). Les dépressions non-compliquées constituent entre 17 et 45% des cas de dépression majeure diagnostiqués avec le DSM.
Deuil pathologique = dépression = maladie
o deuil compliqué ou prolongé: plus long et plus de détresse. Environ 10% des endeuillés.
Un critère d’exclusion empêchait d’attribuer un ÉDC si le deuil n’était pas jugé pathologique
Deuil pathologique et DSM5
La version 5 du DSM élimine le critère d’exclusion du deuil
o Est remplacé par une discussion du deuil et de la dépression dans le texte
Logique: la perte d’un proche n’est pas un stresseur différent des autres stresseurs qui sont à la base d’un épisode dépressif
o La perte d’un emploi par exemple
Certains critiques pensent que l’on aurait plutôt dû élargir le critère d’exclusion à tous les contextes de perte
Donc, différence entre DSM-IV et DSM5 sur le deuil
DSM-IV on dit qu’après 2 mois après le deuil on dit que la personne a une dépression version deuil si elle a des symptomes
DSM5 on dit que n’importe quel perte peut faire ca donc pas necessaire depression du au deuil, mais dépresison simple
Différence entre dépression borderline et dépression majeure
Les auteurs s’entendent pour dire que la dépression borderline est qualitativement ou phénoménologiquement différente de la dépression majeure
Avec ou sans dépression majeure, et en contrôlant l’effet de l’intensité de la dépression, la dépression vécue par une personne ayant un TPB est plus interpersonnelle
La depression borderline se manifeste par:
o Un sentiment de vide
o Un sentiment de solitude
o Du désespoir vis-à-vis des relations d’attachement
o Une affectivité négative (dysphorie) diffuse et labile
Une analyse qualitative de l’expérience de la tristesse chez des borderline a été associée aux thèmes suivants:
Une analyse qualitative de l’expérience de la tristesse chez des borderline a été associée aux thèmes suivants:
o Agression (Relations agressive avec d’Autres)
o Relation brisée par l’autre
o Affects négatifs indifférenciés
o Soi inadéquat
o Expériences débordantes (Perte de contrôle émotionnel)
o (Pas d’expérience de perte)
C’est l’Autre qui est en contrôle de la relation, ce n’Est pas de la tristesse, mais plutôt du vide
Le borderline semble donc se vivre comme endommagé par une relation saturée d’hostilité et de ruptures subies
Caractérstiques atypiques du trouble dépressif caractérisé
A. Réactivité de l’humeur (i.e. que les événements positifs réels ou potentiels améliorent l’humeur)
o La réactivité de l’humeur est la capacité à se sentir mieux lorsque quelque chose d’agréable se produit (ex. une visite des enfants, des compliments). L’humeur peut redevenir euthymique (non triste) même pendant des périodes prolongées si les circonstances extérieures restent favorables.
B. 2 (ou plus) des caractéristiques suivantes:
o 1) prise de poids ou augmentation de l’appétit significatif significative
La majoration de l’appétit peut se manifester par une augmentation évidente de la prise de nourriture ou par un gain de poids.
o 2) hypersomnie
L’hypersomnie peut comprendre soit une augmentation de la durée de sommeil nocturne, soit des siestes en journée conduisant à au moins 10 heures de sommeil par nycthémère (ou au moins 2 heures de plus qu’avant la dépression).
o 3) membres « en plomb » (i.e. sensation de lourdeur, « de plomb », dans les bras et les jambes)
Les membres en plomb correspondent à une sensation de lourdeur, de plomb, de pesanteur, habituellement dans les bras ou les jambes. Cette sensation est habituellement présente pendant au moins une heure par jour mais elle persiste souvent sans interruption pendant de nombreuses heures.
o 4) la sensibilité au rejet dans les relations est un trait durable (i.e. qu’elle n’est pas limitée aux épisodes de trouble thymique) qui induit une altération significative du fonctionnement social ou professionnel
Contrairement aux autres caractéristiques atypiques, la sensibilité pathologique au rejet est un trait d’apparition précoce et qui persiste quasiment pendant tout l’âge adulte. La sensibilité au rejet est présente quand la personne est déprimée et quand elle ne l’est pas, mais elle peut s’exacerber au cours des périodes dépressives.
C. Ne répond pas aux critères « avec caractéristiques mélancoliques » ou « avec caractéristiques catatoniques » au cours du même épisode
Potentiel de switch dans le mood est peut etre un aspect bipolaire
Critères pour épisode hypomaniaque/maniaque
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec une augmentation anormale et persistante de l’activité ou du niveau d’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, pendant au moins 4 jours consécutifs
B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation de l’énergie ou de l’activité, au moins 3 des symptômes suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont présents avec une intensité significative et représentent un changement notable par rapport au comportement habituel:
o 1) augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur
o 2) réduction du besoin de sommeil (ex. le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil)
o 3) plus grande communicabilité que d’habitude ou désir constant de parler
o 4) fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent
o 5) distractibilité (ex. l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou non pertinents) rapportée ou observée
o 6) augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice
o 7) engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (ex. la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables)
Ressemble au critère 4 du TPB (Impulsivité). Mais souligner que la source ou fonction est différente… On veut combler un vide en TPB
C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors période symptomatique (Vous êtes différent)
D. La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont manifestes pour les autres
E. La sévérité de l’épisode n’est pas suffisante pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social, ou pour nécessiter une hospitalisation. S’il existe des caractéristiques psychotiques, l’épisode est, par définition, maniaque (PAS PSYCHOTIQUE)
F. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (ex. substance donnant lieu à abus, médicament ou autre traitement).
Critères bipolaire de type 2
A. Les critères ont été rencontrés pour au moins un épisode hypomaniaque et au moins un épisode dépressif caractérisé
B. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque
C. L’apparition de(s) l’épisode(s) hypomaniaque(s) et de(s) l’épisode(s) dépressif(s) n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant, ou un autre trouble spécifié ou non spécifié du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques
D. Les symptômes de dépression ou l’imprévisibilité causés par l’alternance fréquente entre des périodes de dépression et d’hypomanie entraînent une souffrance importante ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
Critères trouble cyclothymique
A. Existence pendant au moins 2 ans de nombreuses périodes pendant lesquelles des symptômes hypomaniaques sont présents sans que soient réunis les critères d’un épisode hypomaniaque et de nombreuses périodes pendant lesquelles des symptômes dépressifs sont présents sans que soient réunis les critères pour un épisode dépressif caractérisé
B. Durant la période de 2 ans décrite ci-dessus, les périodes hypomaniaques et dépressives ont été présentes au moins la moitié du temps et la personne n’a pas connu de plus de 2 mois consécutifs sans les symptômes
C. Les critères pour un épisode dépressif caractérisé, maniaque ou hypomaniaque n’ont jamais été réunis
D. Les symptômes du critère A ne sont pas mieux expliqués par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou un autre trouble spécifié ou non spécifié du spectre de la schizophrénie ou un autre trouble psychotique
E. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ou à une autre affection médicale (ex. hyperthyroïdie)
F. Les symptômes entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
- Préciser si avec détresse anxieuse
Décrit le spectre bipolaire
Prévalence selon Akiskal
Le trouble de référence est le trouble bipolaire I (au moins un épisode maniaque avéré)
Le spectre est un continuum de troubles se situant entre un état d’humeur normale et le trouble bipolaire I (bipolar spectrum)
Selon Akiskal, la bipolarité est sous-estimée; elle constituerait 50% des troubles de l’humeur (plutôt que le 20% reconnu aujourd’hui) et toucherait 5% de la population
o le spectre bipolaire inclut entre autres le trouble bipolaire II, les caractéristiques atypiques de la dépression majeure et le TPB
Spectre bipolaire selon Akiskal
Trouble bipolaire I: présence de manie
Trouble bipolaire I½: dépression avec hypomanie « élargie » (sous-manie)
Trouble bipolaire II: dépression avec hypomanie
Trouble bipolaire II½: dépressions cyclothymiques
Trouble bipolaire III: hypomanie associée à la prise d’antidépresseurs
Trouble bipolaire III½: bipolarité masquée – et démasquée – par l’abus de stimulants
Trouble bipolaire IV: dépression hyperthymique (dépression tardive sur tempérament hyperthymique)
Autres (bipolaires V et VI?): dépression avec caractéristiques atypiques, troubles saisonniers, etc. À mieux documenter empiriquement
Tempérament cyclothymique selon Akiskal
Pattern chronique mais sous-clinique d’alternance de l’humeur (6% de la population)
Passent quelques jours dans chaque phase et peu de temps dans un état normal (euthymique)
Switch dans plusieurs domaines : cognitifs, comportementales, humeur
Diathèse cyclothymique selon Akiskal
Pourquoi certains ne sont pas d’Accord?
Selon Akiskal, le TPB serait l’expression de la même diathèse que pour le trouble bipolaire: un tempérament cyclothymique
Le TPB devrait donc être compris comme un trouble de l’humeur, et non comme:
o un trouble impulsif
o la conséquence de carences du développement
o ou comme causé par des expériences traumatiques
Implications: le traitement devrait tenter de réduire l’effet de cette diathèse, par la médication principalement
Tous ne sont pas d’accord: certains affirment que la qualité de l’humeur chez le TPB est distincte (voir Gunderson qui suit)
Stabilisateurs humeur ont pas effet sur TPB (sauf anticonvulsivants sur impulsivité). Antidépresseurs ont effet sur impulsivité également, et sur dysphorie.
Différence entre TPB et bipolaire 2 selon gunderson
Labilité de l’humeur
Affects
Patterns de comportements prototypique
Défense
Labilité de l’humeur/impulsivité
TPB : due à une sensibilité interpers.
Bipolaire 2 : Autonome et persistante
Affects
TPB: Profond, intenses ; ils évoquent une réponse empathique forte
Bipolaire 2 : Manque de profondeur ou de souffrance ; difficile d’être empathique
Pattern de comportements prototypique
TPB : cherche de l’aide ; cherche l’Exclusivité, est sensible au rejet
Bipolaire 2 : Commence des activités initiées pas soi mais laissées incomplètes; les autres doivent finir la job
Défense
TPB :Clivage ; polarise la réalité et, si confronté, devient en colère ou change de polarité
Bipolaire 2 : Déni; ignore la réalité indésirable et, si confronté, dénie sa signification émotionnelle
Différence fondamentale: bipolaire II n’est pas relationnel…
Pour faire un bon diagnostique selon le DSM 5 il faur 2 choses lesquels
- Catégorie définis claire
- Un jugement clinique pouvant catégoriser
L’évaluation diagnostique requiert un jugement clinique à propos d’une catégorie d’expérience qui s’éloigne qualitativement de la normalité (approche catégorielle: la dépression majeure est qualitativement différente de la tristesse)
Quel est le gold standard de l’évaluation des troubles mentaux
Le « gold standard » de ce genre d’évaluation est une entrevue semi-dirigée visant à assurer une couverture systématique des troubles et critères diagnostics
Pourquoi un client ne peut pas s’autoévaluer
Pas de jugement d’Expert
Pourquoi le DSM5 est différent des approches dimensionnelles
DSM :tu l’as ou pas
Dimensionnelle : sur un continuum
Différencier EDC de deuil
Deuil
Sentiments prédominants de vide et perte
Dysphorie dans le deuil est susceptible de diminuer d’intensité au fil des jours et des semaines et survient par vagues que l’on qualifie d’affres de la douleur (tendance à être associées à des pensées ou des souvenirs de la personne décédée)
La douleur du deuil peut être accompagnée par des émotions positives et par de l’humour
préoccupations et des souvenirs concernant la personne décédée
ÉDC
Plutôt une humeur dépressive persistante et une incapacité à anticiper la joie ou le plaisir
L’humeur dépressive d’un ÉDC est plus persistante et n’est pas liée à des pensées ou des préoccupations spécifiques.
Pas accompagner par des émotions positives ou humour
Ruminations autocritiques ou pessimistes