Critère plus en détails Flashcards

1
Q

Selon Gunderson qu’est-ce qui est au coeur de TPB

A

L’intolérance à la solitude –> c’est pourquoi c’est le premier critère

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2
Q

Dans le critère 1, pourquoi dit-on que c’est principalement lié à des enjeux développementaux

A

On parle d’un manque de constance d’un bon objet interne, ou de la capacité à s’autocalmer, qui permet habituellement une autonomie psychologique

La solitude est vécue comme une perte de soi, car l’autre est vécu comme un complément de soi à qui revient d’assumer la fonction psychologique qui n’a pas été intériorisée –> perdre l’autre fait en sorte que la personne TPB n’arrive plus à se réguler soi-même

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3
Q

Comment le critère 1 se manifeste

A

Supplier, menacer, crise de rage, pleurer à l’annonce qu’une personne significative quitte

Il faut voir des efforts pour empecher l’autre de quitter

N’inclut pas les réactions contra-abandonniques, comme rejeter avant d’être rejeté

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4
Q

Différence entre TPB et personne dépendante affective par rapport à la solitude (Critère 1)

Cependant, les 2 troubles semblent présenter des facettes différentes de la dépendance:

A

Le borderline réagit à l’abandon avec des sentiments de vide affectif, de rage et des revendications

Alors que la personnalité dépendante réagit en devenant plus soumise (va surtout pas faire de vague) et elle recherche de façon urgente une relation de substitution

Cependant, les 2 troubles semblent présenter des facettes différentes de la dépendance:
• TPB: besoin d’un autre car peut pas réguler ses émotions tout seul
• TPD: besoin d’être pris en charge car peut pas se débrouiller (ex. prendre des décisions) tout seul

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5
Q

Quelle est le critère 2 plus en détails

Évolution d’une relation considérant ce critère

A

Quand les choses va bien, TOUT VA BIEN

Quand les choses vont mal, tout va mal

Clivage instable avec les personnes qui sont intimes

 Si une personne devient importante, elle est perçue comme pouvant combler les manques précoces et elle est idéalisée
 Puisqu’elle ne peut combler les manques, la personne devient décevante et le borderline devient enragé, faisant basculer le clivage vers le mauvais
 Malgré la frustration, le borderline ne peut quitter le proche: le chaos, répétition de relations passées, est préférable à l’abandon… et le cycle recommence –>addiction au chaos relationnel

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6
Q

Quelles sont les 3 composantes nécessaire pour le critère 2

A

A) Pattern de relations instables, caractérisées par des conflits et menaces de séparation (ou périodes de séparation)

B) Ces relations doivent être intenses, c’est-à-dire que des émotions fortes doivent être présentes (euphorie, infatuation, colère, ressentiment, désespoir)

C) La personne doit vivre la relation en l’idéalisant à certains moments et en la dévalorisation à d’autres moments (Aucune ambiguité, la personne est toute bonne ou toute mauvaise)

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7
Q

Critères 3 selon Kernberg

A

Est inspiré des travaux de Kernberg sur l’identité diffuse retrouvée dans l’OPB (organisation de la personnalité borderline)

 Pour Kernberg, la diffusion de l’identité est la caractéristique qui différencie l’OPB de l’OPN (Organisation névrotique)

 Une identité normale et consolidée correspond à l’expérience subjective d’un sens stable et réaliste de soi

 La forme pathologique de l’identité consiste dans un sens instable, polarisé et irréaliste de soi

 Peut être subtile et requiert l’utilisation de la clarification et la confrontation pour l’évaluer
Ex. contradictions dans la perception de soi en entrevue: été enfant sage – plus tard, rapporte des souvenirs de crises intenses et répétées

 Montrer le décalage entre les différences subtiles soulignées par K et celles, assez massives, évaluées par le DSM.

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8
Q

Perturbation de l’identité selon le DSM

A

Définie par une instabilité marqué persistante de l’image ou de la notion de soi

Doit être différente de l’identité incertaine attendue à certaine âges ou niveaux de développement

Des exemples:
Retournements brutaux et dramatiques de l’image de soi: objectifs, valeurs, convictions religieuses, désirs professionnels, identité sexuelle, type de fréquentation, etc.
Peut toucher le sentiment fondamental de soi (ex. bon ou mauvais)
Peut changer en fonction des personnes que le TPB fréquente (personnalité «as if»)
Peut avoir l’impression de ne pas avoir d’identité, surtout lorsque seul ou dans une situation ambiguë et peu structurée
Ex. du DSM: ces individus peuvent passer brutalement d’une position où ils quémandent de l’aide – à l’idée qu’ils ont le droit de se venger pour les mauvais traitements reçus dans le passé

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9
Q

Critère 4 plus en détails

A

L’élément central de ce critère est l’incapacité à exercer un contrôle sur l’impulsion de se comporter de façon « gratifiante » à court terme mais potentiellement destructive à long terme

L’impulsivité peut être chronique ou en réaction à certains stresseurs
 Revient au même finalement : est une façon de réguler une souffrance plus ou moins chronique

Ne pas faire une application mécanique du critère : ce ne sont pas des comportements qui sont évalués (comme conduire en état d’ébriété), mais l’impulsivité à faire des choses pour s’auto-réguler

Ne pas oublier qu’il faut trouver deux sphères d’impulsivité (même pour le travail)

Des exemples:
• dépenser sans pouvoir se le permettre
• avoir des relations sexuelles avec des personnes que l’on ne connaît pas ou des relations non protégées
• boire trop ou consommer des drogues (même sphère)
• conduire dangereusement
• avoir des épisodes de boulimie

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10
Q

Quelle est le critère 5

A

Comportements ou menaces suicidaires ou d’automutilation

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11
Q

Critère 5 plus en détails :
Fonctions psychologiques

Déclencheur

Différence Borderline et dépressif

A

Les gestes autoagressifs servent plusieurs fonctions psychologiques (voir notes de cours), mais ils sont souvent renforcés par des réactions de « sauvetage » de l’entourage
 Renforcer par le soutien social de l’entourage suivant l’automutilation

Ces comportements sont souvent précipités par des menaces de séparation ou de rejet

Ces comportements aident à identifier une comorbidité borderline chez des patients dépressifs ou anxieux
 Borderline : Plusieurs tentatives pour avoir l’attention ou être un appel à l’aide
 Dépressif : Arrive car personne désespérée

Ces gestes doivent être répétés, récurrents

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12
Q

Qu’est-ce que l’Automutilation dans le critère 5

A

L’automutilation renvoie à des comportements qui blessent la personne sans intention suicidaire
• Par exemple : se couper ou égratigner ses avant-bras, se brûler avec une cigarette, se frapper la tête, se mordre, etc.

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13
Q

Dans quel cas peut-on ne pas donner le critère 5

A

Ne pas attribuer le critère pour quelqu’un qui a des pensées suicidaires seulement.

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14
Q

Critère 6

A

Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur

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15
Q

Critère 6 plus en détails

A

L’instabilité est surtout vue comme la variation à partir d’un état d’humeur habituel vers la dépression, colère, ou anxiété (définition des versions du DSM-III)
 État neutre vers un état anxiété, colère ou tristesse
 On part de 0 à 100 facilement

IMPORTANCE SUR LA DYSPHORIE

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16
Q

Quels sont les 7 types d’instabilité émotionnel de Joenigsberg

A

Changements fréquents dans les catégories affectives
• Changements fréquent entres les émotions négatives

Perturbation dans l’intensité affective
• Les émotions sont vécues intensément

Montée de l’intensité émotionnelle excessivement rapide
• 0 à 100 rapidement

Délai dans le retour au niveau de base
• Prend du temps à revenir à la normale

Réactivité excessive aux signaux psychosociaux
• Déclencher facilement
• Quelqu’un nous regarde bizarre, on va être fâcher immédiatement

Changements endogènes chaotiques, arbitraires, ou à cycles rapides
• Pas un bon critère, ici c’est plutôt de la bipolarité

Expression émotionnelle hyperdramatique
• !!!Expression!!! des émotions intenses (Vraiment dans la facon dont c’est exprimé)

17
Q

Différence du DSM-3 et DSM5 par rapport au critère 6

A

Notion de réactivité élargie dans le DSM-IV-TR et DSM-5: laisse la place à
 Un passage rapide d’un état affectif à un autre
 L’intensité des expériences affectives, dont surtout la dysphorie

18
Q

Donc dans le DSM5 par rapport au critère 6, quels sont les 4 sous-critères à retenir

A

Changements fréquents dans les catégories affectives
• Changements fréquent entres les émotions négatives

Perturbation dans l’intensité affective
• Les émotions sont vécues intensément

Montée de l’intensité émotionnelle excessivement rapide
• 0 à 100 rapidement

Réactivité excessive aux signaux psychosociaux
• Déclencher facilement
• Quelqu’un nous regarde bizarre, on va être fâcher immédiatement

!!!JUSTE 1 EST NÉCESSAIRE POUR METTRE LE CRITÈRE 6!!!

19
Q

Critère 7 plus en détails

A

Le vide est la souffrance fondamentale du TPB
 Se fait sentir surtout lorsque le borderline est seul ou dans une relation à long terme, après la phase d’idéalisation
 Reflète l’état de dysphorie fondamentale qui doit être régulée par des comportements impulsifs
 C’est un peu le sens de soi naturel qui revient au galop, le manque d’un bon objet interne qui vitalise le quotidien, et sans l’excitation supplémentaire, le borderline se sent vide
 Le sentiment de vide est associé aux sentiments d’ennui, d’être creux, seul ou sans substance
 IL MANQUE QUELQU’UN D’AUTRE À L’INTÉRIEUR DE NOUS, UNE BONNE PRÉSENCE CALMANTE ET VALIDANTE

20
Q

Différence entre vide et ennui dans le critère 7

A

Dans le DSM, on peut lire que le borderline s’ennuie facilement et recherche en permanence une occupation

Dans les versions du DSM-III et DSM-III-R, ce critère contenait des « sentiments de vide et d’ennui »

On a ensuite évalué que l’ennui ne discriminait pas bien le TPB (survient chez les narcissiques)

Donc, ne pas appliquer mécaniquement : il faut que l’ennui corresponde à un sentiment d’être incomplet
• Et non un manque de stimulation ou de gratifications narcissiques (du TP narcissique)

Il faut le sentiment d’être incomplet

21
Q

Critère 8 plus en détails

Va de pair avec quel autre critère?

Cause de la crise

Après la crise?

A

Selon le DSM, ce critère renvoie surtout à la question de l’intensité de la colère
 L’aspect « inapproprié » réfère à l’intensité de la colère qui n’est pas proportionnelle à la cause
 Overréaction

Le manque de contrôle peut se manifester par des manifestations physiques extrêmes comme frapper des gens ou lancer des objets

Lien avec le critère 7 –> colère pour pas avoir de vide

Vision de la priorité donnée à la destructivité et sa gestion est très kleinienne… Dire un mot sur les inspirations théoriques de Kernberg.
 Pas obliger d’être comme ca, peu se manifester par être méchant, sarcastique avec les autres

Prend un jugement clinique pour évaluer l’aspect inapproprié de la colère.

La colère est souvent provoquée par l’impression qu’un proche néglige le borderline, ne s’occupe pas assez de lui, n’est pas assez attentionné ou risque de le quitter

L’accès de colère est souvent suivi de honte et de culpabilité qui contribuent à le faire sentir « mauvais »

La colère peut s’exprimer par des cris, des propos très sarcastiques ou des paroles très virulentes, des abus physiques ou accès de violence conjugale, des menaces, la destruction de propriété, etc.

22
Q

Critère 9 plus en détails

A

Critère 9: idéation persécutoire ou symptômes dissociatifs sévères

Ce critère est inspiré de l’observation en clinique de régressions psychotiques chez les borderlines en analyse ou dans le testing projectif
 En entrevue structurés : Plus névrotique
 En entrevue non0structurés (Tests pojectifs) : plus psychotique

Pour certains, ce critère revient à dire que les borderlines peuvent vivre des dérapages du sentiment de réalité, mais pas de l’épreuve de la réalité qui est conservée
 Les TPB ne sont pas capables de différencier ce qui arrive dans leur tête et ce qui arriver dans la vraie vie
 Ils ont le sentiment que c’est vrai

23
Q

Expériences paranoïdes et dissociatives

Durée

Disparait quand?

Symptomes

Croyances durant la crise

A

 Les manifestations paranoïdes ou dissociatives sont rarement suffisamment importantes pour justifier un diagnostic additionnel (comme trouble psychotique bref)
 Les stresseurs sont des pertes, réelles, imaginées ou anticipées, d’attention ou de soin de personnes proches (amoureux, parent, thérapeute)
 Dans ces cas, le retour des soins fait disparaître les symptômes (Quand le stresseur part, le délire part avec)
 Ces épisodes durent typiquement quelques minutes ou heures
 Quelques idées paranoïdes courantes : que des proches veulent empoisonner le borderline, ou lui faire du mal, ou lui sont infidèles derrière son dos
 Les symptômes dissociatifs incluent l’amnésie dissociative (perception d’avoir perdu le fil du temps), la dépersonnalisation (sentiment de détachement et d’étrangeté de soi-même) et la déréalisation (sentiment que le monde extérieur est irréel ou étrange)

24
Q

Dépersonnalisation/déréalisation dans critère

A

A. Expériences prolongées ou récurrentes de dépersonnalisation, de déréalisation, ou bien des 2:

Dépersonnalisation: Expériences d’irréalité, de détachement ou bien d’être un observateur extérieur de ses propres pensées, de ses sentiments, de ses sensations, de son corps ou des ses actes (ex. altérations perceptives, déformation de la perception du temps, impression d’un soi irréel ou absent, indifférence émotionnelle et/ou engourdissement physique)
o détachement de l’être (je suis personne, je n’ai pas de soi); détachement d’aspects de soi, comme sentiments (hypoémotionnalité), pensées (pensées pas les miennes, têtes remplie de coton), corps ou sensations (touché, proprioception, faim, soif, libido); sentiment d’être agent de soi (sentir comme robot, manquer de contrôle sur parole ou mouvements); coupure de soi avec une partie qui observe et l’autre qui a expérience (expériences hors de soi).

Déréalisation: Expériences d’irréalité ou de détachement du monde extérieur (ex. les personnes ou les objets sont ressentis comme étant irréels, perçus comme dans un rêve, dans un brouillard, sans vie ou bien visuellement déformés)
o sentiment d’être dans un brouillard, un rêve, une bulle, voit le monde à travers un voile, un mur de verre; monde vécu comme artificiel, sans couleur, sans vie; distorsions visuelles comme flou, ou plus d’acuité, champ visuel plus étroit ou plus large, à 2 dimensions ou plat, ou exagérément à 3 dimensions, ou appréciation altérée des distances (macropsia, micropsia); distorsion auditives où voix ou sons sont assourdis ou amplifiés.

25
Q

Durée pour avoir trouble psychotique bref

A

Trouble psychotique bref: de 1 jour à 1 mois de délire ou hallucination ou discours désorganisé ou comportement désorganisé, souvent en réaction à un stresseur.

Trouble « psychotique » du TP dure habituellement pas assez longtemps pour recevoir diagnostic de trouble psychotique bref. Si dure au moins un jour, peut recevoir le diagnostic.