Cours 1 Flashcards
Pourquoi dit-on que le TPB est à la limite de plusieurs entités psychopathologiques
o Controverse autour de l’étiologie
o Comorbidité importante (concomitance, cooccurence)
Beaucoup de comorbidités et ca ressemble à beaucoup de chose
Le TPB est caractéristé par?
Caractérisé par des relations interpersonnelles marquées par la dépendance, une instabilité émotionnelle et de l’impulsivité
L’organisation mentale du TPB est?
Associé à une organisation mentale spécifique
o Processus psychologiques sous-jacents aux symptômes (ex. clivage).
Critères du TPB dans le DSM-5
Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés (pas critère 5)
Sensible à l’abandon, car ils pensent qu’ils sont mauvais
Réaction forte quand la personne à l’impression d’être abandonner
N’importe quel effort pour eviter l’abandon SAUF automutilation et menace de suicide
Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre des positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation
Il faut que ca soit instables, intenses et polarisés
Relation en montagne russe avec les gens important pour cette personne
Ex : Partager des détails intimes apres 2 rencontres, demander des choses/actions très tot dans une relation, basculer de l’idéalisation à la dévalorisation
Oscillations d’Attitudes causés par déception par une personne dont le soutien était idéalisé, puis dont le rejet ou l’abandon est anticipé
Perturbation de l’identité: instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi
La perception de soi et la manière de se concevoir (Qui devrait etre stable) est instable de manière pathologique
Avec ou sans la présence d’une influence extérieur (Autre personne)
Relier par rapport à comment la personne se sent –> change pour se sentir mieux
Sentiment de ne plus exister survient quand le sujet ressent l’absence d’une relation significative, de soutien et de support
Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (ex. dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie) (pas critère 5)
Impulsivité agréable, mais qui va trop loin et qui mène vers du négatif, car c’est en excès
Dans le but de se réguler pour se sentir mieux quand on va pas bien
Il faut 2 domaines d’impulsivité
Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations
Il faut que ca arrive plusieurs fois
Utiliser pour réguler les relations intrapersonnelles et interpersonnelles
Les comportements d’automutilations peuvent survenir pendant des expériences de dissociation, car elles soulagent souvent la ersonne en la rassurant sur le fait qu’elle est capable de sentir quelque chose ou en lui permettant d’expier son sentiement d’etre mauvaise
Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex. dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus que quelques jours)
Changement de l’humeur très rapidement (0 à 100 rapidement ou facilement)
Manque de résilience face à l’affect
Sentiments chroniques de vide
Sentiment de manque
Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (ex. fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
Arrive quand la personne a l’impression que son partnaire le néglige, n’en donne pas assez, n’Est pas assez attentionnées ou risque de le quitter
Souvent suivi de honte et culpabilité et contribuent à l’impression qu’a l’individu d’Etre mauvais
Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères
La personne devient paranoiaque et a des symptomes dissociations
Sentiment disparait quand le stresseur disparait
Caractéristiques associées en faveur du diagnostic TPB
Certains individus qui ont un TPB peuvent se saboter avant d’arriver à un but (Quitter l’école à la dernière session)
Certains présentent des symptomes psychotiques pendant des périodes de stress
Peuvent être rassurés par des objets transitionnels que par la relation aavec une autre personne
Décès et handicap physique possible du a l’abus de drogue et automutilation
Perte d’emploi, études interrompues et échecs conjugaux fréquents
Antécédants dans l’enfant d’abus physiques, sexuels, négligence parentale, conflits parentaux ou perte/séparation des parents précoce
Comorbidités o Troubles dépressifs o Troubles bipolaires o Troubles de l’usage d’une substance o Troubles de conduties alimentaires o PTSD o TDA/TDAH o Autres troubles de personnalités
Prévalence TPB dans différents groupes
- 1.6 à 5.9% en moyenne
- 6% dans les structures de soins primaires
- 10% chez les individus vue en consultation psychiatrique
- 20% chez les patients hospitalisés dans les services psychiatriques
- Décroit dans les groupes plus âgés
Développement et évolution du TPB
- Mode le plus fréquent est instabilité chronique au début de l’âge adulte avec des épisodes notables de perte du contrôle des affects et des impulsions ainsi qu’un recours important aux systemes de soins et de santé mentale
- Déficience et risque de suicide plus élevé chez les jeunes et décroit avec l’âge
- Thérapie prend effet après 1 an et les individus deviennent plus tables vers la trentaine/quarantaine
Facteurs de risque et pronostiques
- 5x plus fréquentes chez les parents biologiques du premier degré des sujets atteints que dans la population générale
- 75% des cas sont des femmes
Que doit faire le clinicien avec les troubles borderline, dépressifs et bipolaires
o Clinicien doit s’assurer que le mode de comportement a eu un début précoce et une longue évolutions pour pas diagnostiqué un trouble bipolaire
Différence entre histrionique et borderline
Borderline se distingue par son côté autodestructeur, par la rupture violente de relations proches et par des sentiments de vide profond et de solitude
Différence entre borderline et schizotypique
Idées persécutoires et des illusions peuvent être présentes dans la personnalité borderline comme dans la personnalité schizotypique mais ces symptomes sont plus transitoires, présentant plus de réactivité interpersonnelle et répondant davantage à l’effet structurant de l’environnement dans la TPB
Différence entre borderline et paranoiaques/narcissiques
Se distingue par la relative stabilité de l’image de soi, par l’absence relative de l’aspect autodestructeur, de l’impulsivité et peur de l’abandon
Différence entre borderline et antisocial
Dans antisocial, la manipulation est utilisée pour obtenir un gain, pouvoir ou avantage matériel, alors que borderline c’Est pour avoir de l’attention
Différence entre dépendante et borderline
Borderline réagit à l’abandon avec des sentiments de vide affectif, de rage et des revendications tandis que la personne dépendante réagit en devenant petit à petit plus sereine et soumise et elle recherche de manière urgente une relation de substituion qui lui apportera soutien et soins. Borderline a un mode typique de relations intenses et instables et pas dépendante
Différenciation de TPB et autres affectations
Affection médicale : TPB doit âs être mélanger avec des changements de personnalité causés par une autre affection médicale sur le SNC
Substance : TPB doit se distinguer des symptomes causés par l’usage persistant d’une substance
Problèmes identités : TPB doit se distinguer d’un probleme de l’identité dont le cadre est réservé aux soucis concernant l’identité liés à une phase du développement (Adolescence) qui ne sont pas considérés comme un trouble mentale
Pourquoi on garde le terme borderline et pas un autre nom
Le terme borderline réfère à 2 sens, lesquels?
Le terme en tant que tel ne veut rien dire mais on le garde dû à son histoire
une condition qui s’apparente à une autre, bien établie (ex. forme atténuée de schizophrénie)
une condition qui occupe une région floue entre deux niveaux de fonctionnement mental difficilement différentiables (ex. entre névrose et psychose)
Qui sont les premiers à investiguer les troubles
Les égyptiens
Décrit la théorie des fluides corporels
le sang (cœur) – joyeux
la bile noire (rate) – dépressif
la bile jaune (foie) – colérique
la lymphe (cerveau) – calme/froid
Un excès de 1 cause un trouble –> on fait des saignées
Que fait Emil Kraepelin?
la démence précoce (schizophrénie) et la maniaco-dépression étaient différenciées et acceptées
Décrit différentes entités en psychopathologie
Vise à identifier les différentes pathologies en regardant les symptômes
Quels sont les différents groupes de personne au 19e siècle
On parle ici de la psychose vs. La normalité
o Les« fous ont une psychose »
Démence précoce ou maniaco-dépression VS. Normalité
o Les« fous ont une psychose »
Psychose vs. Criminalité? Vs. Normalité
o Première tentative de décrire un groupe « limite ».
o Criminalité comme 3e catégorie –> situé entre la normalité et la psychose
Quels sont les 4 A de la schizophrénie de Eugen Bleuler
- ambivalence
- pensée autistique
- émoussement de l’affect
- relâchement des associations
Au 20e siècle, les individus qui n’étaient pas suffisamment malades pour être schizophrène étaient considérés comme?
des schizophrènes borderlines
Au 20e siècle la schizophrénie était considérer comme
coupure, une partie de sa personnalité qui n’est pas normale
Quelles étaient les catégories de personnes au 20e siècle
Schizophrénie / Maniaco-dépression VS. Normalité
o Maniaco-dépression devient bipolaire
Schizophrénie borderline VS. Normalité
o Premier sens de limite. Voir l’aspect dimensionnel dans l’intensité de la « psychose »: la schizophrénie borderline est une forme atténuée de schizophrénie.
o Sur la frange entre les 2
Comment Freud séparait-il la personnalité
Avec Freud, on définit des formes non psychotiques de maladie mentale (névroses avec symptômes) ainsi que des troubles du caractère (personnalité): névrose hystérique, névrose obsessionnelle-compulsive, etc.
La psychopathologie est séparée en: névrose, psychose et perversion; la psychose est vue comme intraitable
Quelle était le traitement de Freud et ses résultats
On s’aperçoit que bien des patients réagissent mal à la cure
Cure type devient le révélateur de l’organisation borderline;
-Le fait que des borderline réagissent mal à la cure devient un argument pour inspirer un approche thérapeutique appropriée entre autres: ne pas traiter un borderline comme un névrotique.
o Freud parle de Névrose hystérique chez les femmes et les névroses obsessionnelles compulsives (pensées intrusives mais pas délirantes, le TOC), ont des symptômes
o Cure passe par la cure psychanalytique, capter des élément de l’inconscient, personnes névrotiques PEUVENT mal réagir (critique + sentir que psy est fâché)
o Les gens borderline ne fonctionnent pas bien en analyse, le transfert ne sera pas névrotique mais plus psychotique, la personne borderline aura la certitude que son psy la juge et est fâché et réagissent mal mène les psychanalystes à se questionner sur ce trouble
Différence entre psychose et névrose
La normalité est une névrose pas trop sévère
2 manifestations de la névrose :
1) avec symptômes
2) trouble de personnalité (avant = trouble du caractère)
Psychose/perversion/névrose
o Par exemple le fétichisme, pour lui il y a un peu de psychose (pas de différenciation des sexes, très psychanalytique), ressemble un peu à la criminalité… seront regroupés en organisation borderline de la personnalité
Qui est le premier a utiliser le terme borderline et avec quelle observation fait-il ca
Année
Le terme borderline a été utilisé la première fois en 1921 par un analyste, Thomas Vernor Moore, qui y voyait une « forme fruste » de la dépression psychotique en mettant en évidence l’importance de facteurs héréditaires (forme proche ou atténuée de trouble bipolaire)
Fruste = rudimentaire, grossière…
Donc, toujours dans l’univers d’une presque psychose… Pas encore le terme borderline qu’on connait
Comment sépare-t-on les personnes dans l’ère de la psychanalyse
Psychose (Schizo/maniaco-dépression, schizo borderline, trouble bipolaire borderline, dépression psychotique borderline)
Névrose
Les TPB sont vus comme des psychotiques légers
Qui a mit le terme Borderline sur la map et comment en parle-t-il?
En quelle année
C’est Adolph Stern (1938) qui a mis le terme de borderline « sur la map ».
du narcissisme de certains patients, qui idéalisaient et dévalorisaient l’analyste
de leur difficulté à gérer le stress par l’expression d’hémorragie psychique
de leur hypersensibilité à la critique
de leur propension à extérioriser les conflits (blâmer les autres)
Comment Adolph Stern sépare les personnes
Psychose/schizophrénie/maniaco-dépression
Trouble borderline
Névrose
Qu’on fait les personne suivantes :
Schmideberg (1947) Robert Knight (1953) John Frosch (1954)
o Schmideberg (1947) parle de patients borderlines, fonctionnant à un niveau intermédiaire entre la névrose et la psychose, stables dans leur instabilité, problèmes d’humeur et de comportement, vies chaotiques
o selon Robert Knight (1953), les borderlines forment une groupe dans le continuum entre la névrose et la psychose
o John Frosch (1954) a mis l’accent sur le trouble impulsif et il a suggéré de remplacer le terme borderline par caractère psychotique: il a parlé du problème de l’expérience de la réalité
Comment Kernberg distingue les organisations de la personnalité et leurs caractéristiques
L’organisation borderline comporte deux caractéristiques importantes
Sur quoi met-il l’accent?
Kernberg (1967) distingue trois organisations de la personnalité: névrotique, borderline et psychotique
Les 2 caractéristiques les distinguent de l’organisation psychotique en gardant une bonne compréhension de la réalité et de l’organisation névrotique en ayant une identité diffuse (vs bien intégrée chez les gens névrotiques)
Il met l’accent sur l’utilisation du mécanisme de défense de clivage, qui scinde les représentations de soi et des autres en deux extrêmes (bon-mauvais)
Définition d’organisation mentale
processus psychologiques sous-jacents aux symptômes (ex. clivage).
Comment Kernberg sépare les gens
Organisation psychotique
Organisatin névrotique
Organisation borderline
Comment Grinker sépare le domaine borderline et que fait son équipe
Il divisait le domaine borderline en 4 champs :
a) la frange psychotique,
b) le syndrome central (acting de la colère, dépression, identité branlante, investissement vacillant des autres),
c) le type as-if,
d) la frange névrotique (dépression anaclitique, anxiété, caractère névrotique/narcissique)
Son équipe (de Chicago) a souligné l’importance de l’affect de colère comme seul ou principal affect
Montre plusieurs niveaux et la colère derrière le trouble
Que fait Gunderson et Singer
Ont proposé le terme trouble de personnalité borderline (1975)
Ont développé une entrevue pour la mesure du trouble, le DIB
Ces travaux ont favorisé la définition de l’entité clinique en terme de trouble de personnalité (d’organisation > à syndrome > à trouble de personnalité
Propose que c’est un trouble de la personnalité et pas un symptome ou autre
Différence entre trouble d’organisation et syndrome
Trouble organisation perosonnalité : décrit des mécanismes comme le clivage
Quand on dit syndrome : On dit que c’est un trouble mentale comme la dépression et pas un trouble de la personnalité
Définition de syndrome
- Méd. Association de plusieurs symptômes, signes ou anomalies constituant une entité clinique reconnaissable, soit par l’uniformité de l’association des manifestations morbides, soit par le fait qu’elle traduit l’atteinte d’un organe ou d’un système bien défini. affection, maladie. Syndrome clinique, biologique.
Comment sont séparer les gens dans l’Axe 1 dsm-3
Psychose
Syndrome borderline
Névrose
Différence entre AXE 1 et AXE 2 DSM-3
1 : psychose ou névrose
2: trouble de personnalité borderline
Dans le DSM-3 les critères sont un mélange des formulations de Kernberg et de Gunderson, lesquels?
- Impulsivité soulignée par les deux
- Relations polarisées (clivage) et diffusion de l’identité par Kernberg
- Auto-agression, colère excessive et incapacité à être seul par Gunderson
Différence entre syndrome borderline de Grinker et Organisation borderline de Kernberg
Syndrome borderline de Grinker : Plus large que le trouble borderline
Différence entre DSM3 et 4 par rapport au TPB
Qu’Arrive-t-il dans le DSM-IV par rapport au diagnostique TPB
Les critères du DSM-III ont été tous conservés (un peu corrigés), avec l’addition du critère des dérapages paranoïdes ou dissociatifs suite à un stresseur au DSM-IV (Critère 9)
Le TPB est une entité étroite maintenant séparée de la schizophrénie
Comment l’étiologie tente de subdiviser le TPB
a) trouble de l’humeur;
b) facteur traumatique (abus sexuels entre autres) et comorbidité avec le PTSD et le trouble dissociatif (donc le TPB serait un trouble dissociatif de l’identité);
c) lien avec l’impulsivité agressive et le spectre du trouble compulsif-impulsif
Qu’Arrive-t-il dans le DSM-V
Intégration des axes I, II et III
o Donc, fin du diagnostic multiaxial il n’y a plus d’axe
Tentative de redéfinir en profondeur les TP dans le DSM-5
o Proposition rejetée et mise en section III du DSM-5 (emerging measures and models)
Qui est le premier à avoir parler de névrose?
Freud
V/F les formulations de Kernberg face au TPB démontre des niveaux d’organisation de la personnalité
Faux
- Même si la formulation de Kernberg s’applique à des niveaux d’organisation de la personnalité, elle renvoie davantage à des niveaux d’organisation mentale, dont la personnalité n’est qu’une manifestation
Évolution de comment on appel le TPB
Pour Stern lorsqu’on dit «naissance officielle du TPB», donc c’est «trouble borderline» 1938
Puis Kernberg le voit ce trouble comme une «organisation de la personnalité» donc ajouter la notion de personnalité 1967
Grinker comme un «syndrome» (axe I, seulement les symptômes) 1968
Gunderson qui amène le terme «trouble de la personnalité borderline» (axe II) 1975