Maladie cardio-vasculaire Flashcards
Définition de l’HTA et étiologies
Définition : HTA se définit par une PAS ≥140mmHg et ou une PAD ≥90mmHg. F de R CV : IC, AVC, arthérogenèse.
Etiologie : patients obèses, population à forte consommation de sel. Plus élevée chez la femme et le sujet noir.
Classification de l’HTA
HTA
I
HTA
II
HTA
III
Hypertendus
equilibrés
Hypertendus non equilibrés
Systolique isolée
Maligne
PAS
140-
159
160-
179
≥180
<140
≥140
≥140
>210
PAD
90-99
100-109
≥110
<90
≥90
<90
>130
PEC médicale de l’HTA
Non médicamenteuse
Médicamenteuse
Hygiéno diététique : arrêt du tabac/alcool, réduction pondérale, restriction sondée + exercice physique
ACa, IEC, ARA II
Diurétiques, beta-bloquants
Répercussions buccales de l’HTA
Dues à la maladie
Dues au traitement
Aucune répercussion directe sur la cavité buccale
Xérostomie, hyposialie, altération du gout
Lichen, hyperplasie gingivale, toxidermie ulcéreuse
Synthèse des risques de l’HTA
Type de risque
OUI
NON
Infectieux
π
Hémorragique
π
RH per-opératoire et post-opératoire
Anesthésique
π
Précaution vis-à-vis des VC : dose maximale de 0,04mg. 2 cartouches à 1/100 000 ou 4 cartouches à 1/200 000. Au-dela utiliser des carpules sans VC.
Médicamenteux
π
Risque IM
Autres
π
Risque de crise hypertensive ou HO
PEC générale de l’HTA
- Interrogatoire médical, contacter le médecin traitant : état de santé, pathologies associées et traitements actuels
- Mesurer la PA du patient avant les soins et s’assurer de la prise des médicaments hypertenseurs avant acte
- Prémédication sédative : MEOPA ou anxiolytique
- Précautions vis à vis du risque anesthésique : limiter la dose totale de VC, test d’aspiration et injection lente
- Précautions vis à vis du risque hémorragique : prévoir du matériel d’hémostase en cas de saignement per-op. Assécher le site opératoire par tamponnement. A la fin compression post-opératoire (compresses ou prothèses) + sutures étanches
- Précautions vis à vis crise hypertensive (C,V, tb vision, acouphènes) : SAMU ou HO : relever doucement en fin
- Précautions vis à vis IM :
- Corticoides : diminution effet hypertenseur
- AINS : déconseillés car risque d’insuffisance rénale aigue, élévation de la kaliémie et diminution de l’action hypotensive
- Antifungiques : a eviter si ACa car risque majoré d’EI car diminution de leur métabolisme hépatique
PEC spécifique de l’HTA
HTA équilibrée
HTA non équilibrée
HTA grade I
HTA grade II
HTA grade III
Tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales
Seuls les soins urgents seront réalisés et nécessitent une PEC hospitalière
Tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales
Des : MEP d’une sédation pour intervention longue tel que A° multiples, chirurgie paro/endo
Signe de souffrance = SAMU.
Risque médical accru = unique prescription médicamenteuse pour soulager douleur ou traiter une infection + appel médecin pour avis.
Risque médical non accru = uniquement acte sans risque hémorragique ou soins d’urgence en respectant les précautions générales.
Des : sédation pour acte chir et endo. Intervention lourde = PEC hospitalière
Signe de souffrance = SAMU.
Risque médical accru = unique prescription médicamenteuse pour soulager douleur ou traiter une infection + appel médecin pour avis.
Des : uniquement acte de prévention
Rq : si le médecin traitant n’est pas disponible appel du SAMU.
Origines de l’HTA
- HTA primaire : aucune cause clairement identifiée
- HTA secondaire : cause identifiée tel que origine hormonale (phéchromocytome, thyroide), rénale, grossesse, médicamenteux : prise au long cours d’AINS, contraceptifs oraux et ciclosporine
- HTA systolique isolée : due à la perte d’élasticité de l’aorte liée à l’athérosclérose
- HTA maligne
Définition de l’angor stable et instable et signes cliniques
Définition : Maladie coronarienne qui survient lorsque les artères du cœur sont obstruées par une plaque d’athérome. Elle peut être chronique = angor stable = angine de poitrine ou aigue = angor instable = IdM.
Signes cliniques : douleur rétrosternale, irradiation dans épaules/avant-bras, poignets, mâchoires
Classification de l’angor
Classe I
Les activités quotidiennes ne sont pas limitées. L’angor survient lors d’efforts soutenus, abrupts ou prolongés
Classe II
Limitation discrète lors des activités quotidiennes (l’angor survient lors de la marche rapide par exemple)
Classe III
Limitation importante de l’activité (l’angor survient en montant l’escalier sur un étage par exemple)
Classe IV
Impossibilité de mener la moindre activité physique sans douleur
PEC médicale de l’angor
Non médicamenteuse
Médicamenteuse
Chirurgicale
Hygiéno diététique : arrêt du tabac/alcool, réduction pondérale, restriction sondée + exercice physique
ACa, IEC, beta-bloquants
Trinitrine, Agonistes K+, AAP/AC, hypolipémiants
Angioplastie coronaire : stent
Pontage coronaire
Qu’est ce qu’un stent?
Un stent coronaire est un minuscule tube ajouré métallique expansible qui aide à éviter de nouvelles obstructions ou un rétrécissement de l’artère après une angioplastie. Le stent est mis en place à titre permanent.
Opération de pose d’un stent
Comme pour une angioplastie, le stent est monté sur un minuscule ballonnet que l’on gonfle à l’intérieur de l’artère coronaire pour repousser les plaques et rétablir le flux sanguin. Une fois les plaques écrasées contre la paroi de l’artère, le stent constitue un échafaudage miniature étayant la paroi de l’artère. Le ballonnet est ensuite dégonflé et retiré et le stent reste en place dans l’artère coronaire pour la maintenir ouverte. Chez certains patients, il peut être nécessaire de placer plusieurs stents selon la longueur de la partie obstruée.
La pose de stents présente un avantage par rapport à l’angioplastie au ballonnet seule car les stents assurent un soutien structural permanent qui aide à empêcher la réapparition du rétrécissement de l’artère (resténose), bien que la survenue d’une resténose reste possible.
Stents à libération de médicaments (stents actifs)
Outre leur fonction d’étayer l’artère coronaire, certains stents de nouvelle génération sont revêtus d’un médicament destiné à réduire la resténose.
Les stents nus (stents sans médicament) aussi bien que les stents à libération de médicament peuvent rouvrir efficacement les artères coronaires. Le choix est effectué par le médecin, en fonction des caractéristiques individuelles à chaque patient.
Répercussions buccales de l’angor
Dues à la maladie
Dues au traitement
Aucune répercussion directe sur la cavité buccale
Xérostomie, hyposialie, altération du gout
Lichen, hyperplasie gingivale, toxidermie ulcéreuse
Lésions hémorragiques : pétéchies, purpura, bulles H
Synthèse des risques liés à l’angor
Type de risque
OUI
NON
Infectieux
π
Pas de risque d’infection focale lié au stent
Hémorragique
π
Traitement AAP : risque de saignement per et post-opératoire
Anesthésique
π
Précaution vis-à-vis des VC : dose maximale de 0,04mg. 2 cartouches à 1/100 000 ou 4 cartouches à 1/200 000. Au-dela utiliser des carpules sans VC.
Médicamenteux
π
Risque IM
Autres
π
Risque de syndrome coronarien aigu ou HO + thrombose au niveau du stent si arrêt des AAP
PEC générale d’un angor
- Interrogatoire médicale, contacter le médecin traitant : état de santé, pathologies associées et traitements
- Prémédication sédative : MEOPA ou anxiolytique
- Privilégier des séances courtes + si trinitrine le patient doit l’avoir pendant le soin
- Précautions vis à vis du risque anesthésique : limiter la dose totale de VC, test d’aspiration et injection lente
- Précautions vis à vis du risque hémorragique : prévoir du matériel d’hémostase en cas AAP
- Précautions vis à vis HO : relever doucement en fin de soins, si douleur en cours de soins = SAMU
- Précautions vis à vis IM :
- Antibiotiques : CI erythromycine avec les statines car risque d’atteinte musculaire et rabdomyolyse
- AINS : déconseillés si IEC ou beta-bloquant. CI si AAP car augmentation du risque ulcérogène et RH.
- Antifungiques : a eviter si Aca car risque majoré d’EI car diminution de leur métabolisme hépatique. CI itraconazole/kétoconazole avec les statines car risque d’atteinte musculaire et rabdomyolyse
- CI narcotiques et barbituriques car cardio-dépresseurs
PEC spécifique de l’angine de poitrine
Angor de Classe I
Tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales
Angor de Classe II
Tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales
Angor de Classe III
Décision à prendre avec le cardiologue : PEC en cabinet en respectant les précautions générales ou PEC hospitalière
Angor de Classe IV
PEC hospitalière
PEC spécifique de l’angine de poitrine
≤ 30 jours
30 jours à 6 mois
≥ 6 mois
Seuls les soins urgents seront réalisés et nécessitent une PEC hospitalière car patient classe IV.
Sinon différer l’intervention de un mois.
Possibilité de pratiquer les actes restaurateurs et prophylactiques.
En présence de pathologies CV, IR, diabète, angor Classe III ou IV, IC, arythmie, ATCD d’AVC, anémie : seuls les soins urgents seront réalisés et nécessitent une PEC hospitalière
Si aucune de ces pathologies : après accord du cardiologue tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales. Si possible attendre le délai de 6 mois.
Privilégier une séance courte.
Chirurgie simple possible
Chirurgie complexe attendre 1 an
Tous les soins sont possibles en respectant les précautions générales
PEC spécifique d’un patient porteur d’un stent
PEC spécifique d’un patient porteur d’un stent : le risque est lié au traitement associant en général de l’aspirine et/ou du clopidogrel durant la première année qui suit la pose du stent.
- Si stent nu : Association Plavix + aspririne les 4 premières semaines ou pendant 12 mois. Pas besoin d’arrêter les AAP pour acte chirurgical
- Si stent actif : Association Plavix et aspirine les 6 premiers mois voire à vie. Contacter le cardiologue pour soit supprimer un des 2 AAP sois réaliser l’intervention en milieu hospitalier sans supprimer AAP
Insuffisance cardiaque congestive : définition, etiologies et signes cliniques
Définition : état dans lequel le cœur n’est plus à même d’assurer efficament la perfusion des organes périphériques au repos où à l’effort.
Etiologie : cardiopathie, cardiotoxicité, maladies générales tel que phéochromocytome.
Signes cliniques : dyspnée au repos ou efort, œdème des chevilles, hépatomégalie, trouble du rythme
Classification de l’insuffisance cardiaque
Classification : selon la sévérite
Classe I
Les activités quotidiennes ne sont pas limitées. Pas de symptômes
Classe II
Limitation légère de l’activité : à l’aise au repos mais l’activité ordinaire entraîne fatigue, palpitations, dyspnée
Classe III
Réduction marquée de l’activité physique : à l’aise au repos mais une activité moindre entraine fatigue, palpitations, dyspnée
Classe IV
Limitation sévère : symptômes présents même au repos
PEC médicale de l’insuffisance cardiaque
Non médicamenteuse
Médicamenteuse
Chirurgicale
Restriction sodée, suppression alcool/tabac, PEC diabète, lutte contre la sédentarité, activité physique adaptée
Diurétiques, IEC, betabloquants, ARA II, Anti-aldostérone, vasodilatateurs, catécholamines, oxygénation du patient.
AC, AAP
Défibrillateur implantable
Transplantation cardiaque
Pastie mitrale, angioplastie