Cas clinique Flashcards

1
Q

Monsieur Elie Kopter doit bénéficier d’avulsions multiples avec

régularisation de crête associée.

Ce patient est sous Préviscan (1cp/j - . cp/j) depuis plusieurs années en

prévention d’une maladie thrombo-embolique veineuse des membres

inférieurs.

Vous décidez de réaliser les avulsions en une seule séance.

Quelle est la conduite à tenir face à ce patient ?

A

RISQUES:

– Augmentation du saignement per-opératoire

– Hémorragie post-opératoire

EVALUATION DU RISQUE HEMORRAGIQUE

ACTES A RISQUE MODERE:

  • Surfaçage radiculaire
  • Implant unitaire
  • Avulsions en secteur localisé

ACTES A HAUT RISQUE HEMORRAGIQUE:

AVULSIONS:

  • Dents incluses
  • Plus de 3 dents
  • Différents cadrans
  • Actes en zone inflammatoire
  • Dents temporaires
  • Dents au parodonte amoindri

Chirurgie parodontale

  • Chirurgie muco-gingivale
  • Implants multiples avec lambeau

INDICATIONS DES AVK, MOLECULES UTILISEES : NIVEAU D’ANTICOAGULATION

Prévention de la formation ou de l’extension d’un caillot

Dérivés de l’indanedione

– 1- Fluindione 1/2 vie = 31 h : retour à la normal au bout de 3-4 jours si arret

  • PREVISCAN® 20mg
  • Dérivés de la coumarine

– 2- Acénocoumarol 1/2 vie = 8 à 10 h

  • SINTROM® 4mg
  • MINISINTROM 1mg

Retour au bout de 1 à 4 jours si arret

– 3- Warfarine 1/2 vie = 35 à 45 h

• COUMADINE® 2 mg, 5 mg

Retour à la normal au bout de 4-5 jours si arret

Evaluation du risque hémorragique chez un patient sous AVK :

Taux de Prothrombine (TP)

– Normale = 100%

• TQ exprimé en INR

– Test qui reflète l’activité de facteurs

vitamine K dépendants II, VII, X

– INR = TQ patient / TQ témoin élevé à la puissance ISI

– Limite la variabilité des résultats selon le kit de mesure

Il existe une zone thérapeutique de l’INR en fonction de la pathologie

Facteurs favorisants les accidents hémorragiques :

  • Association des AVK avec AAP :

– Prothèses valvulaires

– Stents endocoronaires

  • Âge
  • Médicaments associés :

– Sulfamides hypoglycémiants

• Pathologies associées :

– Insuffisance rénale sévère

– Insuffisance cardiaque sévère

– ATCD d’AVC

– HTA instable

Risque de l’arret ou de la modification du traitement AVK :

Risque thromboembolique augmenté

• Augmentation du risque :

– de 0,02 à 1% selon les études

– séquelles dans 70 à 75% des cas

Donc recommandations actuelles = poursuite AVK

Parfois relais des AVK par héparine mais rare recommandations

Geste déconseillé : ALR

Gestes indiqués :

Anesthésie locale avec vasoconstricteur

  • Chirurgie atraumatique
  • Parage soigneux
  • Sutures
  • Compression locale
  • Agent hémostatique local
  • Colles biologiques

INR < 3 :

COMPRESSION

LOCALE

AGENT

HEMOSTATIQUE LOCAL

ACIDE TRANEXAMIQUE

SUTURES

INR < 3

COMPRESSION

LOCALE

AGENT

HEMOSTATIQUE LOCAL: SURGICEL

ACIDE TRANEXAMIQUE : EXACYL :

Diluer 2 ampoules dans un volume équivalent d’eau froide

• puis faire un bain de bouche passif pendant 3 minutes.

• Renouveler l’opération 4 fois/jour tant qu’il y a des saignements

SUTURES

INR > 3

Prise en charge hospitalière :

– Compression locale

– Sutures

– Acide tranéxamique

– Colle Biologique conseillée : tissukol kit

INR > 4

Prise en charge hospitalière

• Report de l’intervention Pour rééquilibrer à un INR compris entre 3 et 4

Interactions medicamenteuses :

Contre-indications absolues :

miconazole

phénylbutazone

Association déconseillée ou nécessitant des précautions d’emploi : car inhibition ou potentialisation des AVK

Anti-inflammatoires par voie générale (AINS et AIS)

Antibiotiques

Pénicillines, Cephalosporines,

Macrolides sauf Spiramycine,

Nitro-5-imidazolés,

Fluoroquinolones

Cycline par voie générale

Antifungiques: Fluconazole, Itraconazole

CAT en cas d’hémorragie post-opératoire :

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2
Q

Un patient de 60 ans se présente en

consultation pour une réhabilitation

prothétique

• Le plan de traitement nécessite les avulsions de 26, 27, 35, 36 et 38

Antécédents:

¢ Infarctus du myocarde en 2006

¢ Pose de 2 stents coronaires

¢ HTA équilibrée

Traitement préventif secondaire :

¢ Mesures générales (régime, activité physique)

¢ AAP (clopidogrel)

¢ Bêta-bloquants

¢ IEC

¢ Hypolipidémiants

risque(s) en pré-opératoire, peropératoire et post-opératoire ?

A

OBJECTIFS :

• Evaluer le risque médical (contact avec

le médecin traitant ou cardiologue)

• Rechercher et d’identifier, en dehors du

maintien du traitement par AAP, les

facteurs susceptibles de potentialiser le

saignement

• Apprécier le degré d’autonomie et de

coopération du patient

L’infarctus du myocarde (IDM) est une

nécrose ischémique du myocarde dont

l’étendue dépasse 2 cm2

L’incorporation d’un matériel étranger dans la paroi de l’artère entraine une

réaction inflammatoire précoce puis chronique, détonateur d’une hyperplasie néo

intimale.

• Les stents dits « actifs » inhibent cette néoformation par inhibition de la

prolifération et de la migration des cellules musculaires lisses par libération de

médicaments : rapamycine (Cypher) et paclitaxel (Taxus).

• Les stents actifs sont néanmoins plus à risque de thrombose plaquettaire d’où la

nécessité d’associer une double antiaggrégation (aspirine + clopidogrel).

LES ANTI-°©‐AGRÉGANTS PLAQUETTAIRES

• Anti-.‐activateurs:

inhibition

COX

ou

de

ADP

– AINS

• Acide

ac.tyl-.‐salicylique

:

Asp.gic

.

,

Catalgine.,

Kard.gic

.

• Flurbiprof.ne:

C.butid

50.

– Dipyridamol

:

Persantine.,

Cl.ridium.

– Ticlopidine

:

Ticlid

250.

– Clopidogrel:

Plavix

75.

A.

Ac.

-.‐

Salicylique

+

clopidogrel:

Duoplavin.

• anti-.‐aggr.gants

plaquettaires:

inhibition

de

la

liaison

fibrinog.ne

/

r.cepteur

plaquettaire

– anti

GPIIb-.‐IIIa

:

R.opro.,

Integriline.

Aucun examen biologique n’est

actuellement

suffisamment performant pour prédire le

risque hémorragique lié à la prise d’un

AAP. La prescription d’un temps de

saignement (TS) en préopératoire est

inutile.

L’évaluation du risque de saignement

repose donc essentiellement sur

l’interrogatoire médical et l’examen

clinique

[Recommandation de grade A]

L’arrêt du traitement par AAP réduit le

risque de saignement péri opératoire

• La poursuite du traitement par AAP

majore théoriquement le risque de

saignement per et postopératoire

2 STRATEGIES

S’OPPOSENT:

ARRET

(AVEC OU SANS

SUBSTITUTION)

OU

POURSUITE

(SANS

MODIFICATION)

En période postopératoire immédiate,

l’arrêt des AAP n’augmente pas la

fréquence des accidents

thromboemboliques

• L’arrêt du traitement par AAP avec ou

sans traitement substitutif par un autre

AAP, augmente de façon significative

la morbidité et la mortalité en cas de

survenue d’un accident

thromboembolique pendant la période

postopératoire

risque de saignement plus élevé,

c’est surtout le risque

cardiovasculaire qui prédomine

L’arrêt du traitement par aspirine à faibles

doses (75 et 325mg.j-1) avant une

intervention de chirurgie buccale,

parodontale ou implantaire,

n’est pas justifié

• L’arrêt du traitement par clopidogrel avant

une intervention de chirurgie buccale,

parodontale ou implantaire, n’est pas justifié

• Le recours systématique à une prise en

charge hospitalière n’est pas justifié.

• Seule l’association aspirine + clopidogrel

doit faire préférer une prise en charge en

milieu hospitalier

Précautions hémostase :

Technique d’avulsion douce et révision

soignée de l’alvéole

• Une technique et une hémostase

chirurgicales rigoureuses constituent des

mesures préventives essentielles pour

limiter le risque de complications

hémorragiques périopératoires chez les

patients sous AAP

• Une suture des berges de la plaie

opératoire et une compression locale sont

indispensables

• Le recours à des hémostatiques locaux

résorbables est conseillé

[Accord professionnel]

Compression

Eponges hémostatiques

sutures etanches

Colle cyanoacrylate

Précautions pré-opératoires :

Evaluer le risque médical (contact avec

le médecin traitant ou cardiologue)

• Rechercher et d’identifier, en dehors du

maintien du traitement par AAP, les

facteurs susceptibles de potentialiser le

saignement

• Apprécier le degré d’autonomie et de

coopération du patient

Reduire anxiété :

INFORMATION

• PROCEDURES PHARMACOLOGIQUES :

– Mélange protoxyde d’azote et oxygène

(usage hospitalier)

– Antihistaminiques

– Benzodiazépines

Anesthésie :

Pas de contre indication pour

l’ anesthésie locale

• L’anesthésie locorégionale du nerf

alvéolaire inférieur est déconseillée

Les vasoconstricteurs associés à une

solution anesthésique ne sont pas

contre-indiqués chez un sujet

hypertendu stabilisé par le traitement

antihypertenseur

• Une prise en charge hospitalière est

préférable lors d’une instabilité

tensionnelle

Dans les fibrillations auriculaires

équilibrées l’utilisation d’anesthésiques

locaux avec vasoconstricteur est

indiquée

• Les patients sous digoxine et ceux

atteints d’arythmies atrio-ventriculaires

doivent être traités sous monitorage en

milieu hospitalier.

Les vasoconstricteurs associés à une

solution anesthésique ne sont pas

contre-indiqués dans les cardiopathies

coronariennes stabilisées

• Les patients sous bêta-bloquants cardiosélectifs

peuvent recevoir des

anesthésies locales avec

vasoconstricteur (adrénaline 1 / 200 000)

• Contre indication :

Phéochromocytome

– Irradiation cervico-faciale

– Injection intra-osseuse (arythmies)

Prescriptions post-opératoire :

Prescription d’antalgiques

(recommandations de l’HAS 2005)

  • Prescription de soins locaux
  • Prescription d’acide tranéxamique en

solution buvable de 10ml (Exacyl®)

– A diluer dans 20 à 40 ml d’eau froide

– En bain de bouche passif 3 à 4 fois par jour

pendant une semaine

• Patient traité par AAP :

– AINS contre indiqués (grade A)

• Remise d’une fiche et de conseils

postopératoires au patient

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Q

Un patient de 69 ans présente des

lésions carieuses et parodontales sur 5

dents mandibulaires résiduelles

• Vous envisagez leur avulsion

Antécédents:

¢ Porteur d’une

prothèse valvulaire

mécanique

Traitements:

¢ SINTROM® 4 mg

1 cp par jour

¢ INR = 4

Le(s) risque(s) ?

ET

CONDUITE A

TENIR

SPECIFIQUE

A

L’ENDOCARDITE

INFECTIEUSE

• L’endocardite bactérienne ou

infectieuse (EI) est secondaire à la

greffe et la prolifération d’un agent

infectieux (bactérien ou fongique) au

niveau de l’endocarde valvulaire au

décours d’une bactériémie

• Incidence 20 à 30 cas par million

d’habitants en France par an

(1 500 cas)

• Mortalité entre 15 et 25%

Les probabilités de survenue d’une EI sont

plus faibles après une procédure invasive

qu’après l’exposition à une bactériémie de

hasard associée aux activités quotidiennes

• L’antibioprophylaxie, même si elle est

efficace à 100%, ne peut prévenir qu’un

petit nombre de cas d’EI

• L’utilisation d’antibiotiques n’est pas

dénuée de risque

• Le maintien d‘une bonne hygiène buccodentaire

visant à prévenir la bactériémie

liée aux activités quotidiennes peut

contribuer davantage à la prévention de

l’EI qu’une antibiothérapie prophylactique

Cardiopathies à haut risque d’endocardite infectieuse

• Prothèse valvulaire (mécanique ou bioprothèse) ou matériel

étranger pour une chirurgie valvulaire conservatrice (anneau

prothétique…).

  • Antécédent d’endocardite infectieuse.
  • Cardiopathie congénitale cyanogène :
  • non opérée ou dérivation chirurgicale pulmonaire-systémique
  • opérée, mais présentant un shunt résiduel,
  • opérée avec mise en place d’un matériel prothétique sans fuite

résiduelle, seulement dans les 6 mois suivant la mise en place,

  • opérée avec mise en place d’un matériel prothétique avec

shunt résiduel.

actes contre-indiqués chez les patients à haut risque d’endocardite

infectieuse :

  • anesthésie intraligamentaire ;
  • traitement endodontique des dents à pulpe non

vivante, y compris la reprise de traitement canalaire ;

• traitement endodontique des dents à pulpe vivante en

plusieurs séances ou sans champ opératoire (digue) ;

  • amputation radiculaire ;
  • transplantation ;
  • réimplantation ;
  • chirurgie périapicale ;
  • chirurgie parodontale ;
  • chirurgie implantaire et des péri-implantites ;
  • mise en place de matériaux de comblement ;
  • chirurgie préorthodontique des dents incluses ou

enclavées

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Q

Monsieur Bob HO

  • Patient de 53 ans
  • Atteint d’un Lymphome non Hodgkinien
  • Traitements: Chimiothérapie ( 1 cure tous les 15 jours) de

consolidation.

• Indication d’avulser 43, 44 et 45

Quelle est votre prise en charge?

Quels examens complémentaires prescrivez vous?

douleurs à la mastication sur le secteur mandibulaire gauche.

• L’anamnèse médicale met en évidence une perturbation de la lignée

blanche découverte fortuitement en cours de bilan.

• L’examen endo-buccal met en évidence une tuméfaction vestibulaire

ferme en regard des dents 35, 36 et 37.

• Quelle sera votre conduite à tenir face à ce tableau clinique ?

A

Bilan biologique

– Globules blancs: 15 109 /l

– Neutrophiles 25%

– Lymphocytes 68 %

– Plaquettes: 50 000/mm3

Valeur normales :

Globules blancs: 4 à 9 109 /l

– Neutrophiles : 50 à 85%

– Lymphocytes 20 à 40 %

– Plaquettes: 150 à 450 000/mm3

Risque tumoral

Risque d’être en face d’une lésion tumorale lymphomateuse

  • de première localisation (rare)
  • ou de seconde localisation (métastase)

=> évaluer localement et régionalement la lésion

=> risque de flambée tumorale si acte chirurgical

=> biopsie intéressante si suspicion

Risque infectieux

Risque infectieux local, régional et général lié à la possible immunodépression

=> évaluer la neutropénie

=> antibioprophylaxie péri-opératoire

=> hospitalisation ou non

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Q

Une patiente présentant une érythroblastopénie constitutionnelle

vient consulter pour des avulsions.

  • Elle s’inquiète également de douleurs linguales.
  • Elle présente une fatigue importante au repos
  • CAT
A
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6
Q

Une patiente vient en consultation pour des mobilités dentaires avec une

infection au niveau de 43 (suppuration au collet)

• Elle a en sa possession un orthopantomogramme prescrit par son

généraliste

Elle est actuellement traitée pour un cancer du sein limité, sans

envahissement des chaînes ganglionnaires

– Son traitement est constitué de 5 fluoro-uracyle et de cysplatyl.

– Elle vient de finir sa troisième cure

  • Elle est allergique à l’amoxicilline
  • CAT ?
A

Numération formule sanguine

– Globules blancs totaux: 2 109 / l

– Numération plaquettaire 100 000/mm3

• Contact chimiothérapeute pour connaître la date de la prochaine

cure

Globules blancs totaux: 2 109 4 109

– Polynucléaires neutrophiles 50 à 85 %

éosinophiles 1 à 4 %

basophiles 0 à 1 %

– Mononucléaires lymphocytes 20 à 40 %

monocytes 2 à 10 %

– Numération plaquettaire 80 000/mm3 150 000 < N< 400 000

RISQUES:

– Infectieux

– Hémorragique

– Défaut de cicatrisation

Antibiothérapie (dalacine)

  • Réaliser l’intervention la semaine précédent la prochaine cure
  • NFS avant l’intervention
  • Si OK: Avulsion de toutes les dents sous antibioprophylaxie jusqu’à

complète cicatrisation

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7
Q

Monsieur Charles Otto Fraize ,46 ans

  • Se plaint de brulures de la langue
  • Ex clinique: Langue dépapillée et pâleur muqueuse

Quels examens complémentaires prescrivez vous?

Examen clinique complémentaire

– Pâleur des téguments

– Ongles cassants

– Tachycardie

– Fatigue

– Réduction de l’ouverture buccale

– Cheilite angulaire

Examens complémentaires

– Nombre: 4, 6 106

– Hémoglobine: 7 g/ 100ml

– Hématocrite: 45%

– Volume globulaire moyen: 90 μm

– Concentration Corpusculaire Moyenne en Hb : 25%

– Fer sérique: 30 μg / 100 ml (N = 60 - 170 μg / 100 ml)

A

Examens complémentaires

– Nombre: 4 106 à 5 106/mm3

– Hémoglobine: 13< N < 18 g/ 100ml

– Hématocrite: 40 <n></n>

<p>– Volume globulaire moyen: 85 <n>

<p>– Concentration Corpusculaire Moyenne en Hb</p>

<p>32 &lt; N&lt; 38 %</p>

<p>– Fer sérique: 60 - 170 μg / 100 ml</p>

<p>=&gt; Anémie avec hypochromie et déficience en fer: anémie ferriprive</p>

<p>Diagnostic:</p>

<p>Anémie par déficience du métabolisme du fer</p>

<p>Origines:</p>

<p>déficience nutrictionnelle</p>

<p>Perte sanguine (ulcère, tumeur gastro-intestinale, règles)</p>

<p> </p>
</n></p>

</n>

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8
Q

Infection sur 74 et 75. Patient porteur d’une prothèse valvulaire

  • Il présente des douleurs modérées.
  • Il est sous Sintron (1/4 cp par jour)
  • Quelle est votre attitude thérapeutique, que prescrivez-vous?
A

Cardiopathies à haut risque d’endocardite infectieuse

• Prothèse valvulaire (mécanique ou bioprothèse) ou matériel

étranger pour une chirurgie valvulaire conservatrice (anneau

prothétique…).

  • Antécédent d’endocardite infectieuse.
  • Cardiopathie congénitale cyanogène :
  • non opérée ou dérivation chirurgicale pulmonaire-systémique
  • opérée, mais présentant un shunt résiduel,
  • opérée avec mise en place d’un matériel prothétique sans fuite

résiduelle, seulement dans les 6 mois suivant la mise en place,

  • opérée avec mise en place d’un matériel prothétique avec

shunt résiduel.

actes contre-indiqués chez les patients à haut

risque d’endocardite infectieuse :

  • anesthésie intraligamentaire ;
  • traitement endodontique des dents à pulpe non vivante, y

compris la reprise de traitement canalaire ;

• traitement endodontique des dents à pulpe vivante en

plusieurs séances ou sans champ opératoire (digue) ;

  • amputation radiculaire ;
  • transplantation ;
  • réimplantation ;
  • chirurgie périapicale ;
  • chirurgie parodontale ;
  • chirurgie implantaire et des péri-implantites ;
  • mise en place de matériaux de comblement ;
  • chirurgie préorthodontique des dents incluses ou

enclavées.

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9
Q

Un patient de 56 ans vient nous consulter pour une infection

dentaire.

A l’interrogatoire, le patient nous déclare qu’il a eu un infarctus

du myocarde

Il présente des douleurs dentaires cotées à l’EVA: 8/10

A l’examen clinique le vestibule est comblé , rouge , douloureux

A la radio, 36 et 37 présentent une image radioclaire.

Il s’agit d’abcès apicaux.

Quelles questions poser ?

Le patient nous déclare avoir avoir eu l’infarctus il y a 3 mois.

Il est maintenant sous

β-bloquants (tildiem)

AVK (previscan 1/j)

anti-aggregant plaquettaire (aspégic 100 1/j)

Il présente également un prolapsus valvulaire mitral sans

souffle.

Il n’a pas eu d’interventions chirurgicales depuis plusieurs

années.

Quels sont les risques ?

Crise de récidive de l’infarctus

Saignement per-opératoire +++

Hémorragie post-opératoire

Risque d’infection focale : néant

A

Crise de récidive de l’infarctus

Saignement per-opératoire +++

Hémorragie post-opératoire

Risque d’infection focale : néant

CAT et Stress

Prémédication sédative.:

peros: benzodiazépines (peu d ’effets cardio-dépresseurs)
iv: sédation en milieu hospitalier

Soins: courte durée, sous anesthésie

CAT et prescription:

antalgiques non contre-indiqués

AINS à éviter

barbituriques, narcotiques C.I..

CAT et Saignement :

Saignement per-opératoire +++

Hémorragie post-opératoire

Contacter le cardiologue

  • AVK: Ne pas arrêter si INR< 2,5
  • AAP: pas d’arrêt des AAP

HOSPITALISATION OBLIGATOIRE

Hémostase locale

– (compresse hémostatique, acide tranexamique, compression)

• Surveillance hémostase

– (acide tranexamique, surveillance)

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10
Q

Ella Lapêche

  • Patiente de 31 ans
  • ATCD: crise angor en 2005. Il est aujourd’hui

stable.

  • Elle a une hypertension traitée
  • Elle a un Stent actif
  • Traitements: Béta bloquant, Kardegic, Plavix, Vasten
  • Souffre d’une cellulite circonscrite aigue suppurée

d’origine 36 en voie de fistulisation

Quelle est votre prise en charge?

Quels examens complémentaires prescrivez vous?

A

Risques:

– Risque crise angor, infarctus

– Risque thrombus

– Risque hypertensif

– Saignement per-opératoire +++

– Hémorragie post-opératoire

– Risque d’infection focale : néant

Forme légère :

– douleur 1 fois / mois à l’effort

Forme modérée :

– douleur 1 fois / semaine à l’effort

– douleur avec fréquence modifiée depuis

peu

• Forme sévère : (angine de poitrine

instable) :

– douleur quotidienne ou fréquence

modifiée depuis peu

– apparaît même au repos

  • actes au fauteuil
  • Actes chirurgicaux simples avec

Trinitrine®

• Chirurgie importante : milieu

hospitalier

  • pas de soins au fauteuil
  • Actes chirurgicaux : milieu

hospitalier sous monitoring

Stent nu ou actif pas d’arret des AAP

Quantification de la TA - prise de la TA en cas de doute

– Identification d’une instabilité

– Suivi du traitement ?

– Prise des anti-hypertenseurs avant l ’acte chirurgical

90

100

110

interventions longues: sédation

TA diastolique

interventions rapides: pas de précaution

actes de prévention

acte chirurgical et endodontie: sédation

intervention chirurgicale lourde: hôpital

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11
Q

Mme Husse Anne se présente pour des avulsions multiples (15

dents dont les 4 dents de sagesse incluses). L’indication

d’avulsion est confirmée.

  • Elle rapporte une maladie de Willebrand
  • CAT
A

Maladie de Willebrand

– Type I : déficit quantitatif partiel du facteur de W.

– Type II : déficit qualitatif du facteur

– Type III : déficit quantitatif complet

• Diagnostic

– Temps de saignement

– Temps de céphaline activateur (T.C.A.)

– Taux de plaquettes

– Dosage du facteur VIII

– Dosage immunologique du facteur vW

– Dosage de l’activité cofacteur de la ristocétine

Protocole MINIRIN( Desmopressine ):

J - 7 Essai efficacité Minirin

H -1 TP, TCA, Fibrinogène, dosage FVIII et

Minirin

H0 Dosage FVIII et Facteur de Willbrand,

ionogramme, acte chirurgicale, hémostase

J + 1 Minirin

Exacyl (500 mg, 2 comprimés 3/J)

Bain de Bouche Exacyl

Anesthésie :

• Anesthésie Générale et Régionale CONTRE INDIQUEES

– Hématose Locale :

Eponge ou compresses hémostatiques / Sutures étanches / Colle

Exacyl

– Compression à l’aide de compresses imbibées d’acide tranéxamique

• Pendant 10 minutes :

– toutes les heures le 1er jour

– toutes les 2 heures le 2ème jour

– toutes les 3 heures le 3ème jour

– Bains de bouche antiseptiques sont à débuter après les 3 premiers jours

(compressions)

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12
Q

Mme Maurt Adèle, âgée de 42 ans, doit subir des avulsions multiples. A

l’interrogatoire, on apprend qu’elle présente une prothèse valvulaire

mitrale avec un souffle résiduel et qu’elle est traitée quotidiennement par

Sintrom ® (1comprimé).

Certaines dents présentent des poches parodontales qui peuvent être

traitées par lambeau d’assainissement et curetage radiculaire.

Est-ce que des examens complémentaires sont indiqués ?

Quelle est votre conduite à tenir et les précautions à prendre vis à vis de ce

patient pour réaliser ce traitement chirurgical ?

A

ZONES THERAPEUTIQUES DE L’INR EN FONCTION DE L’INDICATION DU TRAITEMENT AVK

INR entre 2 et 3 :

  • Thrombose veineuse post-op
  • fibrillation auriculaire
  • prothèse vavlvulaire biologique : 3 premiers mous
  • prothése mécanique en position tricuspide ou aortique sans facteur de risque

INR entre 3 et 4,5 :

  • Retrecissement mitral
  • prothèse mécanique mitrale ou aortique avex facteur de risque embolie
  • Cardiopathies à haut risque d’endocardite infectieuse

• Prothèse valvulaire (mécanique ou bioprothèse) ou matériel

étranger pour une chirurgie valvulaire conservatrice (anneau

prothétique…).

  • Antécédent d’endocardite infectieuse.
  • Cardiopathie congénitale cyanogène :
  • non opérée ou dérivation chirurgicale pulmonaire-systémique
  • opérée, mais présentant un shunt résiduel,
  • opérée avec mise en place d’un matériel prothétique sans fuite

résiduelle, seulement dans les 6 mois suivant la mise en place,

  • opérée avec mise en place d’un matériel prothétique avec

shunt résiduel.

actes contre-indiqués chez les patients à haut

risque d’endocardite infectieuse :

  • anesthésie intraligamentaire ;
  • traitement endodontique des dents à pulpe non vivante, y

compris la reprise de traitement canalaire ;

• traitement endodontique des dents à pulpe vivante en

plusieurs séances ou sans champ opératoire (digue) ;

  • amputation radiculaire ;
  • transplantation ;
  • réimplantation ;
  • chirurgie périapicale ;
  • chirurgie parodontale ;
  • chirurgie implantaire et des péri-implantites ;
  • mise en place de matériaux de comblement ;
  • chirurgie préorthodontique des dents incluses ou

enclavées.

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13
Q

Monsieur Labrosse Adam, 58 ans, vient vous consulter pour une réhabilitation

dentaire.

Quels éléments recherchez vous ?

Conduite à tenir

A
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14
Q

Monsieur Larry Bambelle présente un carcinome de la paroi latérale

du pharynx T1NOMO.

Le comité carcinologique a décidé un traitement par radiothérapie. Le

patient vous est adressé pour remise en état de la cavité buccale avant

son traitement

A
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15
Q

Monsieur Larry Bambelle présente un carcinome de la paroi latérale

du pharynx T1NOMO.

Le comité carcinologique a décidé un traitement par radiothérapie. Le

patient vous est adressé pour remise en état de la cavité buccale avant

son traitement

A
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16
Q

Madame Aude Hébussavabien est actuellement suivie pour un

cancer du sein. La dernière cure de chimiothérapie a eu lieu il y a

2 mois. Elle a des métastases osseuses et est sous Zométa (1

injection/mois) depuis 1 an et demi.

  • Elle présente une fracture de 13
  • Conduite à tenir

Globules blancs totaux: 6 109

– Polynucléaires neutrophiles 61 %

éosinophiles 3 %

basophiles 1%

– Mononucléaires lymphocytes 30%

monocytes 5%

– Numération plaquettaire 250 000/mm3

A

Risque:

– Nécrose osseuse liée aux bisphophonates:

Évaluer le risque d’ONM et informer le

patient

– Antibiothérapie de couverture, à large

spectre, débutée la veille du geste

jusqu’à cicatrisation muqueuses

– Anesthésie locale faiblement ou non

adrénalinée

– Geste le plus atraumatique possible

– Régularisation alvéolaire (+ faire ce

que la nature ne fera plus)

– Sutures pour fermeture étanche

– Poursuite de l’ATB jusqu’à cicatrisation

muqueuse

– Instauration de soins locaux et

surveillance

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17
Q

Un patient de 34 ans vous consulte pour

des douleurs mandibulaires gauches

• Vous envisagez l’avulsion de 37 et 38

dans le même temps

Antécédents:

¢ Diabète Insulino

Dépendant

¢ Allergie aux

pénicillines

Traitements:

¢ ACTRAPID ®

¢ INSULATAR ®

Quel(s) risque(s) détectez-vous ?

• Quels examens complémentaires

prescrivez-vous ?

A

BUTS:

– Contrôler si le diabète est

équilibré ou non afin de prévenir

un risque infectieux éventuel

(anciennement risque A)

– Dépister un éventuel diabète

MOYENS:

– Glycémie à jeun, de préférence le

matin

– (Glycémie maximale journalière)

– Hyperglycémie orale provoquée:

• A 2 et 4 heures

– Hémoglobine glycosilée (Hb1Ac):

• Reflet de la glycémie moyenne sur 3

mois

Glyc.mie

.

jeun

N<1,15

g/l

N<1,3

g/l

HGOP

N<1,4

g/l

Hb1Ac

<6%

chez

le

sujet

non

diabétique

Entre

6

et

9%

chez

le

diabétique

équilibré

>9%

chez

le

diabétique

non

équilibré

INDICATIONS :

– Chez un patient diabétique

connu:

• Insulino dépendant ou non

– Chez un patient dont le diabète

n’était pas connu:

• Face à une difficulté de cicatrisation après

un acte chirurgical

• Suite à des infections multiples et

récidivantes non expliquées

Chez le diabétique equilibré : pas de précautions particulières

Chez le diabètique non equilibré :

  • retard de cicatrisation
  • risque infectieux
  • precautions :
  • Antibioprophylaxie : patients considérés comme immunodéprimés

– Intervention après un repas et dextro

– Préférer la noradrénaline comme

vasoconstricteur (…)

Equilibre ? = glycémie maximale journalière

+ Hémoglobine glycosilée

• Si déséquilibre important:

– Antibiothérapie prophylactique :

• Macrolide apparenté = clindamycine (car

allergie aux pénicillines):

• Pas d’autres examens complémentaires

particuliers

MAIS

– Etre en mesure de faire un dextro

– Détecter le malaise hyperglycémique (donc

éviter les prises de sucres intempestives)

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18
Q

Un patient de 36 ans vous consulte pour

une remise en état de la cavité buccale

• Vous envisagez l’avulsion de 17 dents

délabrées

Antécédents:

¢ Alcoolisme chronique

¢ Tabagisme :

2 paquets par jour

¢ Ancien héroïnomane

¢ Cirrhose hépatique

¢ Quel(s) risque(s) détectez-vous ?

¢ Quels examens complémentaires prescrivez-vous ?

A

LES HEPATITES

– Processus inflammatoire

caractérisé par une nécrose

hépatocellulaire diffuse ou en

foyer dont l’origine peut être :

  • Virale
  • Médicamenteuses
  • LA CIRRHOSE

– Processus de fibrose dont

l’origine peut être :

  • Toxique (alcool)
  • Virale (VHC)

BUTS:

– Evaluer :

• Le risque

hémorragique

• La fonction hépatique

(élimination)

EVALUER LA SYNTHESE

DES PROTEINES DE LA

COAGULATION

ADAPTER LES

PRESCRIPTIONS

TRANSAMINASES

– ASAT

  • N < 14 UI/L
  • Si > 500 UI/L

– ALAT

• 5 < N <23 UI/L

– Intérêt ASAT/ALAT

  • N = ASAT/ALAT <1
  • Si ASAT/ALAT > 1
  • Si ASAT/ALAT >4

GAMMA GT (γGT)

– 20 < N 30 UI/L

– Si > 30 UI/L

– Augmentation drastique des γGT

Désordre

hépato-biliaire

MAIS

variation importante en

fonction de l’âge, du sexe, de

l’ethnie, de l’alimentation…

d’où la nécessité de l’associer

aux transaminases

GAMMA GT (γGT)

. 20 < N 30 UI/L

. Si > 30 UI/L

. Augmentation drastique des γGT

PLUSIEURS FAISCEAUX

D’ARGUMENTS

SEUL UN BILAN COMPLET

PEUT CONFIRMER UNE

ATTEINTE HEPATOCELLULAIRE

Adapter les prescriptions péri-opératoires :

Molécules à élimination rénale

(comme l’amoxicilline)

Mais antalgique de type PARACETAMOL

possible

Bains de bouche sans alcool à 48 heures

elle-.‐m.me

et

par

l’hyperspl.nisme

souvent

associ.

– Valeurs

normales

>

150

000/mm3

• Pas

de

risque

h.morragique

– Valeurs

anormales

si

<

150

000/mm3

• Risque

h.morragique

mineur:

100

000-.‐150

000

• Risque

h.morragique

majeur:

50

000-.‐100

000

• Risque

h.morragique

cataclysmique:

<50

000

Prise en charge

hospitalière

Recommandation en fonction de la lumération plaquettaire et TP

Bilan sanguin

– γGT (sûrement >30 UI/ml)

– ASAT/ALAT (sûrement >1 car intoxication

alcoolique)

– Numération plaquettaire

– TP, TCA

– Sérologie VHC (?)

• Avulsions en plusieurs séances

– Conservation du pool plaquettaire et des

protéines plasmatiques

– Eviter le surdosage en anesthésique

(difficulté à l’anesthésie due à la

toxicomanie)

• Hémostase locale soigneuse

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19
Q

Une patiente de 64 ans vous est

adressée par le service de néphrologie

pour bilan pré-greffe rénale

• Vous envisagez l’avulsion de 17 et 18

mobiles

Antécédents:

¢ Insuffisance rénale

chronique

¢ En attente de greffe

Traitement:

¢ Dialyse

extracorporelle tous

les 2 jours

Quelle est votre prise en

charge ?

¢ Quels examens complémentaires

prescrivez-vous ?

A

BUTS :

– Dépister/contrôler une

pathologie rénale

– Adapter les prescriptions périopératoires

  • Personnes âgées
  • Insuffisants rénaux chroniques
  • Greffés rénaux

MOYENS : CLAIRANCE DE LA CREATININE

– La CLAIRANCE est le coefficient d ’épuration

d ’un tissu. Il explore le débit de filtration

glomérulaire (DFG)

– Le DFG est la capacité d ’élimination dans le

temps du glomérule, unité fonctionnelle rénale

– Clairance de la créatinine (formule de

Cockroft) = proportionnelle à la filtration

glomérulaire

– Mais ne varie que si 60 à 75% des néphrons

sont atteints

– Donc diagnostic souvent tardif….

INDICATIONS :

– HTA

– Diabète

– Protéinurie

– Hématurie persistante (en dehors

d ’une infection basse)

– Affection urologique (lithiase,

affection prostatique…)

– Insuffisance cardiaque

– Anémie normocytaire arégénérative

CLAIRANCE DE LA CREATININE :

– 120 l/j < N < 200 l/j

• Chez l’homme : 140 l/j < N < 200 l/

j

• Chez la femme : 120 l/j < N < 180

l/j

NORMALE 80 à 120

IRC MODEREE < 60

IRC SEVERE < 30

IRC TERMINALE < 10

Dialyse péritonéale

Hémodialyse

Diurétiques

H.matologiques:

– An.mies

– Anomalies

leucocytaires

(lymphop.nie,

trouble

de

la

chimiotaxie

et

de

la

phagocytose)

• Troubles

de

l’h.mostase:

– Thrombop.nie

et

thrombopathie

(inhibition

du

facteur

III

plaquettaire/

agr.gation

(GPIIb/GPIIa)

PAtients immunodéprimés et antibioprophylaxie

Chez les patients ayant une clairance

altérée:

– Tous les médicaments à élimination extrarénale

sont possibles et ne nécessitent pas de

précautions particulières

– Tous les médicaments à élimination rénale

sont tolérés MAIS leur posologie doit être

adaptée

– Tous les médicaments potentiellement

néphrotoxiques sont contre-indiqués:

  • Produits de contraste iodés
  • Aminosides
  • AINS (IR fonctionnelle)
  • Chez les sujets âgés:

– Diviser la posologie par 2

Planifier l’acte

– Entre deux dialyses

– Si le jour de la dialyse (avant celle-ci)

  • Antibioprophylaxie
  • Hémostase locale soigneuse
20
Q

Une patiente de 50 ans vous consulte pour

recherche de foyers infectieux avant irradiation

par iode 131 dans le cadre du traitement de son

hyperthyroïdie. Vous devez avulser 46.

Antécédents:

¢ Hyperthyroïdie

Traitement:

¢ Carmimazole

(Antithyroïdien)

Quels sont les risques pour ce type de patient ?

¢ Quelle sera votre prise en charge ?

A

Maladie de Basedow (90% des cas)

  • Maladie de Plummer (goitre toxique nodulaire)
  • Thyroïdite subaigüe, l’hyper thyroïdite
  • Secondaire à une tumeur pituitaire, un tératome ovarien

Hypothyroïdisme Hyperthyroïdisme

Frilosité Intolérance au chaud

Insuffisance de sudation Excès de sudation

Sécheresse et refroidissement de

la peau

Peau chaude et humide

Perte des cheveux

Perte d’appétit Appétit accru

Gain de poids Perte de poids

Bradycardie Tachycardie

Angine de poitrine Insuffisance cardiaque

Constipation Diarrhée

Retard de la pensée, troubles de

la mémoire

Irritabilité

Traitements

m.dicaux

– Anti-.‐thyro.diens

de

synth.se

  • m.thimazole
  • propylthiouracile

(PTU)

– β-.‐bloquants

• Traitement

ionisant

– Iode

131

radio-.‐marqu.e

• Traitements

chirurgicaux

– Thyro.dectomie

totale

– Ex.r.se

du

nodule

(m.

de

Plummer)

Risques

en

pratique

quotidienne

– Crise

de

tachycardie,

arythmie

fibrillation

ventriculaire

– Crise

thyrotoxique

:

exacerbation

des

signes

et

des

sympt.mes

(lors

d’une

infection,

de

fi.vre,

d’une

chirurgie,

d’une

agitation

anormale

Combattre

efficacement

l’infection

!

Antibioth.rapie

agressive

si

infection

locale

Antibioprophylaxie

p.ri-.‐op.ratoire

dans

tous

les

cas

Hyperthyro.diens

non

contr.l.s:

vaso-.‐constricteurs

contre-.‐indiqu.s

CAT

et

irradiation

par

iode

131

:

RAS

HYPOTHYROIDISME

Traitement

m.dical

– Traitement

hormonal

.

substitutif

.

– L.vothyrox

– stress

-.‐

infection

chirurgie

coma

myxoed.mateux

(peu

fr.quent)

Risques

en

cas

d’hypothyro.disme

Antibioth.rapie

agressive

si

infection

locale

Antibioprophylaxie

p.ri-.‐op.ratoire

dans

tous

les

cas

Eviter

les

antalgiques

narcotiques

(dextropropoxyph. ne,
cod. ine,

tramadol)

Proscrire les BZP

21
Q

Un homme de 65 ans vous consulte pour

l’apparition de douleurs sur 46. La dent est

nécrosée et doit être traitée endodontiquement

Antécédents:

¢ BPCO

Traitement:

¢ Bronchodilatateur

¢ Apport exogène en

oxygène

¢ Quels sont les risques pour ce type de patient ?

¢ Quelle sera votre prise en charge ?

A

Bronchite

chronique

– S.cr.tion

excessive

de

mucosit.s

au

sein

de

l’arbre

bronchique

.

l’origine

d’une

toux

productive

d’au

moins

3

mois

durant

chacune

des

2

ann. es
pr. c.dentes

• Emphys.me

– Compression

des

voies

a.riennes

bronchiques

par

distension

pulmonaire.

– Destruction

des

parois

alv.olaires

Le

tabagisme

est

la

principale

cause

de

la

broncho-.‐pneumopathie

chronique

obstructive

et

est

responsable

de

80%

de

ces

derni.res.

Le

tabagisme

passif

augmente

.galement

les

risques

de

d.velopper

la

maladie.

• Une

d.ficience

en

alpha

1-.‐antitrypsine

d’origine

g.n.tique

peut

aussi

.tre

une

cause

d’

emphys.me

mais

cette

cause

est

rare

(moins

d’1%).

• Un

asthme

chronique

peut

.galement

.voluer

vers

une

BPCO.

• La

pollution

atmosph.rique

joue

un

r.le

certain.

Insuffisance

respiratoire

chronique

– Clich.s

radiographiques

caract.ristiques

de

dilatation

thoracique

– Modification

des

gaz

art.riels

Bronchodilatateurs

– Atropine

(Atropine

Aguettant™)

– M.thylxanthine

– Agonistes

β

2

adr.nergiques

(Ventoline™,

Bricanyl™)

  • Cortico.des
  • Expectorants
  • Antibiotiques

(en

cas

d’infection

ou

surinfection

bronchique)

• Apport

exog.ne

en

oxyg.ne

Soins

en

cabinet

si

patient

asymptomatique

• Si

n.cessit.

de

s.dation

– Antihistaminiques

(Atarax™)

(dessiccation

de

la

muqueuse

bronchique)

– Contre-.‐indication:

• Barbiturique

narcotiques

• benzodiaz.pines

– (d.pression

respiratoire

centrale)

Position

assise

• Si

patient

sous

oxyg.noth.rapie:

– risque

d’inhibition

de

la

respiration

• Pas

d’utilisation

de

la

digue

• En

cas

de

changement

d’attitude

:

– arr.t

de

soins

– prise

d’un

bronchodilatateur

22
Q

Un patient de 81 ans vous consulte pour

des infections récidivantes Son état

dentaire nécessite plusieurs avulsions et

des traitements endodontiques. Il a une

spondylarthrite ankylosante et pour le

soulager, il est sous Cortancyl 5 mg/j

depuis 5 mois.

Antécédents:

¢ Pathologie articulaire

inflammatoire

Traitement:

¢ Corticoïdes

¢ Quelle sera votre prise en charge ?

A

Insuffisance

surr.nalienne

lente

– origines:

F

primitive:

Maladie

d

’Addison

F

secondaire

.

une

infection,

.

une

tumeur

F

origine

auto-.‐immune

F

secondaire

.

un

traitement

cortico.de

au

long

cours

Insuffisance

surr.nalienne

aigu.

– origines:

pouss.e

d

’insuffisance

chronique

/

forme

d’entr.e

d.compensation

lors

d

’un

stress,

traumatisme

erreur

th.rapeutique

• =>

tableau

clinique

dramatique:

– troubles

digestifs

majeurs

– colapsus

cardio-.‐vasculaire

avec

chute

tensionnelle

– D.shydratation

importante

– Modification

ioniques

importantes

– adynamie,

signes

neurologiques

– Accentuation

de

l’hyperpigmentation

• Tt:

restauration

de

la

vol.mie,

apport

de

glucocortico.des

CAT

et

insuffisance

surr.nalienne

– Bilan

m.dical:

Traitement

actuel

??

Consultation

m.dicale

si

pas

de

traitement

Test

au

synact.ne

– Traitement

pr.ventif

but:

.viter

une

crise

aigu.

d

’insuffisance

surr.nalienne

J 0: dose de maintenance de cortisol doublé ou triplée

ou :

Acétate hydrocortisone im de J-1 à J+1

J 1, J 2: diminution quotidienne de 50% jusqu’à dose initiale

CAT et corticothérapie alternée:

(avec ou non insuffisance surrénalienne)

• pratiquer les soins le jour de la prise.

Hospitalisation ou soins en ambulatoire ?:

– Selon la stabilité de la maladie, selon les pathologies

associées, selon l’intervention

CAT et stress:

– doit être réduit au maximum

– benzodiazépine, narcotiques, barbituriques CI si S. de

Cushing connexe

– protoxyde d ’azote +++

CAT et infection:

– antibioprophylaxie péri-opératoire

23
Q

Un patient de 81 ans vous consulte pour

des douleurs et des infections

récidivantes coté gauche

Antécédents:

¢ Polyarthrite rhumatoïde

¢ Prothèse de hanche

Traitement:

¢ Rémicade

¢ aspirine

Quel(s) risque(s) détectez-vous ?

¢ Comment les gérer ?

A

Etiologie:

Interaction

de

facteurs

g.n.tiques

et

environnementaux

avec

le

syst.me

immunitaire

cellulaire

et

humoral

et

les

tissus

synoviaux

• Facteurs

d.clenchants

(chocs

.motionnels,

m.nopause,

facteurs

d’environnement)

• Manifestations

articulaires

Synovite

Stimulation

des

IgG

Agr.gats

intra

articulaires

Autoanticorps

(facteur

rhumato.de)

Destruction

du

cartilage

et

de

l’os

sous-.‐jacent

N.o

tissus

osseux

et

fibreux

Perte

de

mobilit.

Manifestations

extra-.‐articulaires

– Asth.nie

– Manifestations

dermatologiques

et

buccales

(Nodules

rhumato.des,

syndrome

sec)

– Manifestations

cardiovasculaires

(p.ricardite,

vascularite,

valvulite)

– Manifestations

pulmonaires

(.panchement

pleural,

fibrose)

– Manifestations

neurologiques

(neuropathies)

– Manifestations

h. matologiques
(an. mie,

thrombocytose)

– Hyperplasie

lympho.de

AINS

• Cortico.de

(prednisone

5

.

15

mg/j)

• M.thotrexate

– En

association

avec

anti

TNFα

ou

antiCD20

– Autres

en

d.veloppement

• Anti-.‐palud.ens

de

synth.se

:

• chloroquine

(Nivaquine.)

  • hydroxychloroquine(Plaqu.nil.)
  • Sels

d’or

(Allochrysine)

  • immunosuppresseurs:
  • cyclophosphamide,

azathioprine,

cyclosporine

Anémie

Thrombopénie

leucopénie

agranulocytose

Risque de saignement

Insuffisance

surrénalienne

Risque infectieux

Bioth.rapies = risque infectieux

:

– Anti-.‐TNFαEtanercept

(Enbrel.)

• Infliximab

(Remicade.)

• Adalimumab

(Humira.)

  • Golimumab(Simponi.),
  • Certolizumab(Cimzia.)

– Anti-.‐CD

20:

Rituximab(Mabthera.)

– Anti-.‐IL6R:

Tocilizumab(Actemra.)

– Anti-.‐CTLA4:

Abatacept(Orencia.)

Risque

infectieux

• Si

pas

d’infection:

antibioprophylaxie

• Si

infection

locale:

antibioth.rapie

massive

• Si

extension

r.gionale

de

l’infection

avec

/sans

signes

g.n.raux:

– Contact

avec

le

prescripteur

pour

arr.t

de

la

bioth.rapie

– antibioth.rapie

massive

PLUS

D’ANTIBIOPROPHYLAXIE

DANS

LES

CAS

DE

DE

PROTH.SE

ARTICULAIRE

24
Q

Monsieur Jean Philémon Pull est traité pour une insuffisance

ventriculaire.

Il présente une toux chronique, une dyspnée à l’effort, une fatigue.

Il est sous oxygène en continu, sous lasilix , Détensiel et sous

Catapressan.

Vous devez avulser 46.

Conduite à tenir

A
25
Q

Monsieur Abel Mir vous est adressé pour une remise en état de sa

cavité buccale. Un détartrage, des soins et des avulsions doivent être

réalisées.

Il présente un lymphome non Hodgkinien et termine dans 3 jours sa

cure de chimiothérapie.

Conduite à tenir

A
26
Q

d’une canine incluse dans le palais.

• L’examen clinique rapporte une petite taille, une obésité

modérée, une hypotricose, un goitre et une déficience

intellectuelle.

• Son accompagnant explique qu’il prend quotidiennement

du Lévothyrox.

• CAT

A
27
Q

Monsieur K. Nabice se présente pour une remise en état de la

cavité buccale. Il présente plusieurs foyers infectieux d’origine

dentaire.

  • L’interrogatoire rapporte une maladie d’Addison.
  • CAT
A

hypotension, retard d’éruption

asthénie, ventilation buccale => polycaries, gingivite

intolérence au stress, hyper pigmentation

hyperpigmentation,

Amaigrissement variable

Troubles digestifs (anorexie, dyspepsie)

troubles des électrolytes diminution Na, augmentation K, diminution Cl

=> surcharge hydrique

28
Q

Vous devez réaliser des avulsions multiples sur Monsieur Yves

Rogne (10 dents).

• Il vous informe qu’il est depuis 6 mois sous corticoides pour une

affection rhumatismale.

• CAT

A
29
Q

On vous appelle dans le service de médecine générale pour

Monsieur Harry Covert ,un patient qui présente des douleurs

dentaires au chaud et au froid.

  • A l’examen plusieurs dents sont à avulser, d’autres à soigner.
  • On vous informe qu’il a un adénome anté-hypophysaire en cours

de traitement.

• Conduite à tenir

A

Signes cliniques de la maladie de Cushing

– accumulation de graisse au niveau des espaces cervico-faciaux et du tronc

– peau fragile, ostéoporose, amyotrophie

– taches brunâtres sur les avant bras, vergetures horizontales sur l’abdomen

– hypertension, athéromatose diffuse

– diabète de type 2

– troubles psychiques

– virilisation des femmes et perte de la libido chez l’homme

– ostéoporose

– affaiblissement musculaire, susceptibilité aux contusions

– troubles psychiatriques de type dépressif et autolytiques

– retard de croissance

– manifestations buccales :

  • hypertrophie gingivale, hémorragies gingivales
  • risque d’infections bactériennes et fongiques accru

Traitement de la maladie de Cushing:

– Chimio thérapie

  • Anticortisoliques de synthèse (mithotane, dérivé du DDT)
  • Antimitotiques 5 fluoro-uracile

– Traitement chirurgical :

  • exérèse de l’adénome hypophysaire
  • corticosurrénalectomie mono ou bilatérale

– Radiothérapie : pour les tumeurs de l’anté hypophyse (cobalt)

Risques lors de la maladie de Cushing

– Infectieux

– Fracture mandibulaire

– Hypertension

– Saignement per-opératoire

– Chimiothérapie

30
Q

Monsieur Serge Ouin vient pour des avulsions . Il rapporte un

phéochromocytome

• CAT

A

tumeur des cellules chromaffines

symptomatologie vasculaire:

hypertension artérielle permanente

crises hypertensives paroxystiques

Choc adrénergique

symptomatologie non vasculaire:

amaigrissement

diabète

forme pseudo-hyperthyroïdienne

Tt: chirurgie, inhibiteurs des récepteurs adrénergiques

CAT

– Historique

de

la

maladie

– Contact

m.decin

traitant

– R.duire

le

stress

– Anesth.sie:

– Pas

de

vasoconstricteurs

Ou

– Utiliser

la

plus

petite

quantit.

possible

de

vasoconstricteur

– Surveiller

la

survenue

de

toute

crise

hypertensive

symptomatologie vasculaire:

hypertension artérielle permanente

crises hypertensives paroxystiques

Choc adrénergique

symptomatologie non vasculaire:

amaigrissement

diabète

forme pseudo-hyperthyroïdienne

Tt: chirurgie, inhibiteurs des récepteurs adrénergiques.

CAT

• Historique de la maladie

» Contact médecin traitant

  • Réduire le stress
  • Anesthésie:

» Pas de vasoconstricteurs

Ou

» Utiliser la plus petite quantité possible de vasoconstricteur

• Surveiller la survenue de toute crise hypertensive

31
Q

Un homme de 65 ans vous consulte pour l’apparition de

douleurs sur 46. La dent est nécrosée et doit être traitée

endodontiquement

Il rapporte une insuffisance broncho-pulmonaire chronique

depuis plus de 10 ans avec un essoufflement à la marche.

Il est sous oxygène en permanence, sous Atrovent et sous

bécotide.

CAT

A
32
Q

Une patiente vient consulter.

– Elle a un teint jaunâtre.

?qu’est que cela vous suggère ?

Comment le confirmer immédiatement ?

A
33
Q

qu’est que cela vous suggère ?

A
34
Q

Insuffisace hepato cellulaire

quelles questions poser?

A

ATCD médicaux

– Hépatite B, C

– Pathologie tumorale: cancer ou métastases hépatiques

– Intoxication alcoolique

Buts : évaluer :

– le risque hémorragique

– l’élimination hépatique

Afin de :

=> préparer le patient à

l’intervention et

=> adapter la prescription

Transaminases :

• ASAT :

– N< 14 UI/L

– Si N> 500 UI/L

=> destruction hépatocytaire

( coeur, muscles striés, foie, cerveau, rein )

• ALAT :

– 5 < N < 23 UI/L

( foie)

• Intérêt ASAT / ALAT :

– Normale: ASAT / ALAT < 1

– Si ASAT / ALAT > 2 = intoxication alcoolique

– Si ASAT / ALAT > 4 = hépatite aigue

Gamma glutamyl transpeptidase (γGT) :

  • 20 < N < 30 UI/L
  • Si γ GT > 30 UI/L :

– insuffisance hépatocellulaire (intoxication alcoolique)

– Insuffisance biliaire

• Variation en fonction de :

– âge, sexe, ethnie, morphologie

– Saison

• Doit être associé aux transaminases

Phosphatases alcalines :

– Leur augmentation est :

  • pathognomonique d’une cholestase (ictère)
  • d’origine hépatique ou pancréatique

– Seul un bilan hépatique complet permet de confirmer l’atteinte

hépatocellulaire

Bilirubine :

  • Bilirubine totale <1,2 mg/dl
  • Fraction non conjuguée :

– N < 15 % bilirubine totale

– N > 15 % => atteinte hépatique

• Doit être complété par bilan hépatique complet

Indications des bilans :

Chez les patients présentant :

– un profil d’ intoxication alcoolique

– des antécédents d’hépatite

– un ictère

Numération plaquettaire :

Altération possible par l’insuffisance hépatique elle-même et par

l’hypersplénisme souvent associé

– Valeurs normales > 150 000/mm3

• Pas de risque hémorragique

– Hypoplaquettose si < 150 000/mm3

  • Risque hémorragique mineur: 100 000-150 000
  • Risque hémorragique majeur: 50 000-100 000
  • Risque hémorragique cataclysmique: <50 000

Taux de Prothrombine (TP) +++

– Explore la voie intrinsèque

– N=100%

– Risque hémorragique si < 70%

• Temps de Céphaline Activée (TCA)

– Explore la voie extrinsèque

– Rapport malade/témoin

– N=1

– Risque hémorragique si > 1,5

Prescriptions péri-opératoires :

Antibiotiques de type pénicilline

Antalgique : glafénine

Bains de bouche sans alcool à 48 heures

Bilan de coagulation :

NFS

TP - TCA

TO/TS

Valeurs avoisinants la normale

Hémostase locale

Valeurs anormales

Pas d’intervention ambulatoire

Adresser le patient à un service

d’odontologie

Recommandations d’usage

35
Q

Monsieur Tony GENCYL , 60 ans, vous est adressé pour réalisation d’un

approfondissement vestibulaire maxillaire et ablation d’un frein lingual.

L’interrogatoire médical et l’examen clinique de ce patient vous informe

qu’il présente une intoxication alcoolique. Il vous présente un bilan réalisé la

semaine précédente; le TP est à 60%..

Quelle est la conduite à tenir chez ce patient ( planification des actes, bilan

préopératoire, précautions, prescriptions … ) ?

A
36
Q

Monsieur Marc Hassin a été greffé rénal il y a 5 ans

après des années d’hémodialyse. Il a contracté une

hépatite B il y a 10 ans et a aujourd’hui une insuffisance

hépatocellulaire.

– Il prend quotidiennement Immurel (immuno

suppresseur)

– Il présente un accident d’éruption au niveau d’une

canine incluse sous un bridge. Il faut l’avulser.

– Quelle est la conduite à tenir ?

A

4 risques à prendre en compte:

Risque infectieux local / transmission virale

Risque de toxicité hépatique

Risque hémorragique

Greffe rénale

Immunosuppresseur

Hépatite B

Insuffisance hépatocellulaire

Risque fracturaire

Risque infectieux

Greffe rénale

Immunosuppresseur

Hépatite B

Insuffisance hépatocellulaire

• Risque de transmission de l’hépatite B

=> asepsie stricte / double protection personnelle

• Risque infectieux local lié à Imurel

=> antibioprophylaxie péri-opératoire

• Si insuffisance rénale associée: possibilité anomalie fonctionnelle leucocytaire

=> dépression immunitaire

=> antibioprophylaxie péri-opératoire

Risque de toxicité hépatique

Greffe rénale

Immunosuppresseur

Hépatite B

Insuffisance hépatocellulaire

• Évaluation du risque

– Contact avec le praticien traitant

– Dosage ALAT, ASAT

• Anesthésie

=> éviter anesthésique à fonction amide, halothane

• Prescription:

=> éviter:

analgésiques: aspirine, codéine, AINS

antibiotiques: tétracyclines

Risque hémorragique

Greffe rénale

Immunosuppresseur

Hépatite B

Insuffisance hépatocellulaire

• Lié à l’insuffisance hépatocellulaire:

– Altération de la voie intrinsèque

– Thrombocytopénie, thrombopathie

=> Numération plaquettaire

INR

TCA

• Si insuffisance rénale associée:

Trouble d’aggrégation des plaquettes

37
Q

Madame F., 61 ans vient consulter pour les avulsions de 31 et 41

mobiles

• A l’anamnèse on retrouve des extrasystoles ventriculaires

asymptomatiques. La patiente est traitée par un inhibiteur

calcique (Tildiem), du Kardégic 75 mg par jour

• Quelle est la conduite à tenir

A
38
Q

Un patient ayant subi il y a 8 ans une chirurgie d’exérèse d’un

carcinome épidermoïde de la base de la langue avec 5 semaines de

radiothérapie cervico-faciale vient consulter pour une remise en

état de la cavité buccale.

Il faut avulser 5 molaires mandibulaires résiduelles qui sont à l’état

de racine.

Conduite à tenir

A
39
Q

Vous devez faire des soins et faire une greffe gingivale à un

patient .

• Il vous informe qu’il prend du Marsalid, de l’Anafranil et du

Prozac quotidiennement.

  • Il vous rapporte une sécheresse buccale handicapante .
  • CAT
A
40
Q

Vous recevez un patient qui présente en bouche plusieurs racines

sans valeur prothétique : 46 et 36 ont une atteinte de furcation et

présentent une inflammation persistante se compliquant

régulièrement par une suppuration.

Ce patient est porteur du VIH.

Conduite à tenir

A

Bilans:

– Plaquettes : 60 000 / mm3

– CD 4: 250 /mm3

– CD8 : 430 /mm3

– Charge virale: 12500 copies / ml

CD4:

  • CD4/ CD8: si < 1: risque infectieux local ou général
  • Charge virale:

– Si < 50 copie/ml: maladie controlée

– Plus charge virale augmente, plus le risque de contamination augmente, plus

la maladie est sévère

41
Q

Vous devez faire des soins et faire une greffe gingivale à un

patient .

• Il vous informe qu’il prend du Marsalid, de l’Anafranil et du

Prozac quotidiennement.

  • Il vous rapporte une sécheresse buccale handicapante .
  • CAT
A
42
Q

Un patient âgé de 42 ans doit subir des avulsions multiples. A

l’interrogatoire, on apprend qu’il présente un prolapsus de la valve

cardiaque mitrale avec un souffle et qu’il est traité quotidiennement par

Sintrom ® (1comprimé).

Certaines dents présentent des poches parodontales qui peuvent être

traitées par lambeau d’assainissement et curetage radiculaire.

Est-ce que des examens complémentaires sont indiqués ?

Quelle est votre conduite à tenir et les précautions à prendre vis à vis de ce

patient pour réaliser ce traitement chirurgical ?

A
43
Q

état de la cavité buccale.

• L’interrogatoire révèle que Mr GAY a consulté il y a quelques semaines son

cardiologue qui n’a rien détecté à l’auscultation cardiaque mais qui a mis en

évidence uniquement par échographie une régurgitation valvulaire mitrale. Il

présente en outre depuis son enfance un asthme qui nécessite la prise d’un

broncho-dilatateur (Ventoline™) avant tout effort. Il nous dit également qu’il a

bénéficié il y a 10 ans d’un pontage aorto-fémoral. Depuis il prend

quotidiennement de l’acide acétyl salicylique (Aspégic 250 mg™)

• A l’examen clinique et radiologique de la cavité buccale, vous notez la présence

plusieurs racines à avulser, dont certaines sous-muqueuses et qui présentent des

foyers infectieux apicaux. Vous posez l’indication de leur avulsion qui paraît

difficile (alvéolectomie). Il présente en outre des poches parodontales traitables

chirurgicalement au niveau des deux prémolaires maxillaires droites.

• CAT

A
44
Q

Mr Jean BONOT se présente à votre consultation pour des

douleurs au niveau de l’hémi-mandibule gauche. 36 et 37 sont à

avulser pour des pathologies péri-apicales chroniques. 34 et 35

seront avulsées dans la même séance devant leur délabrement

coronaire.

• A l’interrogatoire, le patient nous rapporte

– une hypertension artérielle,

– un infarctus du myocarde traité par pontage aorto-coronarien.

– Suite à l’infarctus son cardiologue a préféré prescrire des

antivitamines K (Previscan : 1 cp et demi par jour) devant la

présence simultanée d’une artérite des membres inférieurs.

– Une,polyarthrite rhumatoïde traitée depuis plusieurs mois par

Cortancyl 20 mg/ jour.

• CAT

A
45
Q

Un patient de 73 ans vient consulter des incisives et canines

mandibulaires atteintes d’une parodontite chronique.

• Ce patient présente:

– Un diabète non équilibré (hypoglycémies fréquentes). Il prend

insulatard

– Un asthme. Il prend bronchodual, symbicort turbuhaler, ventoline

en cas de gène

– Un ulcère duodénal . Il prend pariet (ipp)

– Un stent depuis 1994

– Des troubles du rythme ventriculaire . Il prend isoptine

– 4 pontages fémoraux en 2009

– Une prothèse de hanche en 2010

– Il est également sous clopidogrel

• CAT

A