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Microbiologie > M3S2 pathologie humaines d'origine mycotique > Flashcards

M3S2 pathologie humaines d'origine mycotique Flashcards

• Connaître les principaux champignons induisant des pathologies chez l’homme

1
Q

Quelles sont les caractéristiques des candidas?

A
  • Levures
  • habitat: flore commensal tube digestif humain mais également flore transitoire cutanée
  • contamination favorisée par l’excès d’humidité, plaies, déséquilibre de la flore résistante (savon, désinfectant)
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Q

Quelle est la principale espèce pathogène des candida ?

A

Candida albicans

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3
Q

Quels pathologies provoque candida albicans?

A
  • les candidoses cutanées
  • les candidoses génitales
  • candidoses digestives
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4
Q

Quelles sont les caractéristiques des candidoses cutanées?

A
  • Relativement fréquentes
  • En général que des conséquences mineures

ex : le muguet buccal du nourrisson
(plaques blanches sur la langue et lésions au niveau de la muqueuse des joues, du palais ou au coin des lèvres)

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5
Q

Quelles sont les caractéristiques des candidoses génitales?

A
  • courantes chez la femme
  • douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie)
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6
Q

Quelles sont les caractéristiques des candidoses digestives (voire viscérales)?

A
  • mettre la vie en danger lorsqu’elles surviennent chez des sujets fragiles
  • surtout œsophage et buccale mais peut toucher tous les segments du tube digestif
  • dysphagie parfois majeure
  • les diarrhées
  • les nausées
  • symptômes influencent l’état nutritionnel du patient (dénutrition)
  • nécessitent une prise en charge rapide avec la mise en place d’un traitement efficace adapté.
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7
Q

Quelles sont les caractéristiques des aspergillus?

A
  • moisissures
  • omniprésente dans le milieu naturel (spore dans l’air)
  • contamination par inhalation
  • opportuniste
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8
Q

Quelle est la principale espèce pathogène d’Aspergillus ? autres exemples

A
  • A. fumigatus

Mais aussi :
- A. flavus
- A. versicolor
- A. niger
- A. nidulans

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9
Q

Caractéristiques des infections par Aspergillus fumigatus?

A
  • sans conséquence le plus souvent
  • mais pour les sujets fragiles (patients atteints de mucoviscidose, de broncho-pneumopathie chronique)
  • symptômes similaires à l’asthme (toux sèche, difficultés respiratoires).
  • les sinusites aspergillaires (inflammations chroniques des sinus), et
  • chez les patients les plus fragiles, peut se propager à d’autres organes, on parle alors d’aspergillose invasive.
  • Dans tous les cas de figure, sans diagnostic ni traitement, des complications graves sont à redouter (aigües ou chroniques) pouvant mettre en danger la vie des patients.
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10
Q

Caractéristiques des infections par Aspergillus flavus ?

A

Cette moisissure sécrète de l’aflatoxine

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11
Q

Caractéristiques des infections par Aspergillus versicolor?

A

Cette moisissure est à l’origine des mycoses des ongles

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12
Q

Caractéristiques des infections par Aspergillus niger et nidulans?

A

Cette moisissure est à l’origine d’asthme “aspergillaire”

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13
Q

Quelles sont les caractéristiques des Mucor ?

A
  • opportuniste
  • contamination aérienne (spores)
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14
Q

Quelles sont les caractéristiques des mucormycoses?

A
  • rares mais particulièrement graves
  • chez les patients diabétiques et immunodéprimés
  • voies respiratoires supérieurs
  • DD avec aspergillose
  • traitement rapide capitale !!
  • mortelle dans la moitié des cas
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15
Q

Quelles sont les caractéristiques des dermatophytes
?

A
  • moisissure
  • infection cutanée
  • souvent chronique
  • entre autre : “pied de l’athlète”
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16
Q

Quelles sont les caractéristiques du “pied de l’athlète”?

A
  • fréquemment des athlètes mais aussi sédentaire
  • d’hygiène des pieds insuffisante, du port fréquent de chaussures trop serrées, mal aérées ou en matières favorisant la transpiration
  • peau située entre les orteils
  • rougeurs, des fissures, des cloques, un assèchement et finit par peler
  • inconfort et démangeaisons
  • DD candida
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17
Q

Quelles peuvent être les complications d’un “pied d’athlète”?

A
  • l’atteinte des ongles (onychomycose),
  • voire en l’absence de traitement et donc en cas de persistance chronique des lésions, une infection profonde par d’autres micro-organismes comme des bactéries pathogènes de type Streptococcus ou Staphylococcus.
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18
Q

Quels sont les deux aspects de toxicité présenté par les champignons?

A
  • toxicité extrinsèque
  • toxicité intrinsèque
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19
Q

D’où provient la toxicité extrinsèque des champignons ?

A

Elle est liée à leur capacité à accumuler des éléments présents dans le milieu environnant : des métaux lourds comme le cadmium, le plomb, le mercure, des éléments radioactifs comme le césium ou encore certains pesticides.

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20
Q

D’où provient la toxicité intrinsèque des champignons ?

A

Elle est liée à la production de molécules toxiques présentes dans la cellule et jouant un rôle de structure, ou libérées dans le milieu : ce sont les mycotoxines

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21
Q

Quels sont les principaux genres de champignons à toxicité intrinsèque?

A

Aspergillus
Penicillium
Fusarium

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22
Q

Qu’est ce qu’un métabolite secondaire?

A

Ce sont des métabolites produits par les champignons pendant la phase stationnaire de leur développement, après les stades de multiplication et de croissance. Elles proviennent donc de voies métaboliques qui ne sont pas indispensables à leur cycle de vie.

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23
Q

A quel genre de métabolite appartient les mycotoxines?

A

Elles sont qualifiée de métabolites secondaires

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24
Q

Comment s’effectue la contamination humaine par des mycotoxines ?

A

A partir de divers aliments, notamment les graines de céréales et d’oléagineux, qui constituent des substrats riches en glucides et en lipides.

Les facteurs favorisant l’apparition de mycotoxines sont d’ailleurs les mêmes que ceux favorables à la croissance des moisissures : chaleur, humidité, présence d’oxygène, altération des graines (« portes d’entrée »).

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25
Q

Quel est le processus de contamination des aliments par des mycotoxines ?

A

Les mycotoxines, présentes dans les hyphes et les spores, diffusent dans les aliments qu’elles contaminent et font donc partie des contaminants naturels fréquents de l’alimentation. Elles sont stables sur le plan chimique et très résistantes à la chaleur, ce qui accentue leur dangerosité puisque leur présence est à craindre même dans des aliments transformés et/ou cuits.

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26
Q

Quelles sont les conséquences des intoxications par mycotoxine?

A

Les mycotoxines peuvent être responsables d’intoxications pour le bétail (grand consommateur de céréales dans l’élevage productiviste).

Les cas d’intoxications aigües par des mycotoxines chez l’homme sont rares, mais la réflexion actuelle semble davantage se tourner vers les risques d’une intoxication chronique liée à la consommation répétée de faibles doses de certaines mycotoxines.

Une fois encore, le cas de figure chez l’homme reste rare, puisqu’il évitera spontanément de consommer des aliments moisis et que les mycètes spécifiquement utilisées dans l’IAA ne sécrètent pas de mycotoxines.

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27
Q

Quels sont les effets à long terme des mycotoxines? à court terme?

A

Ils sont puissants et très variés :

  • mutagénicité (propriétés tératogènes, cancérogènes),
  • cytotoxicité (néphrologique, hépatique),
  • neurotoxicité,
  • perturbations endocriniennes…
  • On peut ajouter les effets liés à une intoxication ponctuelle consécutive à une ingestion accidentelle importante (signes digestifs le plus souvent de type diarrhées).
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28
Q

Quels sont les mycotoxines les plus surveillées de par leur pathogénicité pour l’homme?

A

Il existe une centaine de mycotoxines connues.
- les toxines produites par Aspergillus et Penicillium,
- les toxines produites par Fusarium,
- l’ergotamine.

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29
Q

Quelles sont les toxines produite par Aspergillus et Penicillium?

A
  • l’aflatoxine
  • l’ochratoxine A (OTA)
  • la patuline
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30
Q

Quelles mycètes produisent des aflatoxines?

A

A. flavus –> afla = A. fla…
A. parasiticus

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31
Q

Dans quel aliment peut on trouver des aflatoxines?

A
  • céréales (blé, orge, maïs)
  • les graines oléagineuses (arachides, noix, lin)
  • plus rarement dans les épices (mais qui peuvent alors contaminer tous les aliments !)
  • certains fruits à coques (pistaches)
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32
Q

Quelles sont les types majeurs d’aflatoxines?

A
  • B1 (blue) la plus courante et la plus toxique
  • B2
  • G1 (green)
  • G2
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33
Q

Quels peuvent être les dérivés métaboliques de l’aflatoxine B1?

A

M1 et M2 (Milk)
Ils sont produits par les ruminants nourris avec des aliments contaminés et pouvant donc se retrouver dans le lait et les produits laitiers.

34
Q

Quelles conséquences B1 peut elle avoir sur la santé humaine ?

A
  • cancérogène (foie)
  • hépatotoxicité (jusqu’à la nécrose)
35
Q

Quel est le seul agent reconnu comme étant un facteur étiologique chronique du cancer du foie?

A

Aflatoxine B1

36
Q

Quelles sont les règlementations en matière de sécurité alimentaire pour limité les risques d’intoxication au aflatoxines ?

A

Les aflatoxines constituent l’un des sujets de préoccupation majeur de l’OMS.

Elles présentent de fait des teneurs maximales autorisées faibles et surtout réglementées, de l’ordre de quelques μg/kg, ainsi que des doses journalières admissibles inférieures à 0,5 μg/kg/j.

37
Q

Quels mycètes produisent l’ochratoxine?

A

Aspergillus (A. carbonarius et A. ochraceus)
Penicilium (P. verrucosum et P. nordicum)

38
Q

Dans quel milieu trouve t-on de l’ochratoxine?

A

Ces moisissures sont ubiquitaires et dispersées dans l’environnement par de nombreux vecteurs (air, eau, animaux).

39
Q

Dans quel aliment trouve t-on de l’ochratoxine?

A
  • les céréales produites en zone tempérée (pain et produit de panification sèche)
  • le raisin et ses dérivés (vin, jus de raisin, raisins secs)
  • les fruits secs,
  • le café
  • les réglisses

Le développement de ces moisissures se faisant en périphérie des aliments considérés, les enveloppes extérieures (son des céréales) sont davantage contaminées.

40
Q

Quels symptômes provoquent les OTA?

A

Elle est cytotoxique et peut atteindre le sang, le foie et les reins.

Ses effets pathogènes chez l’homme sont principalement d’ordre néphrotoxique, cette toxine étant d’ailleurs associée à une pathologie rénale appelée néphropathie endémique des Balkans.

Elle est de plus classée comme potentiellement cancérogène pour l’homme sur la base d’effets expérimentaux indéniables constatés sur des rongeurs.

41
Q

Quelles peuvent être les recommandations aux consommateurs en matière d’hygiène domestique préventive contre les risques de contamination à l’OTA?

A
  • le stockage des denrées concernées dans des endroits secs, à l’abri de l’humidité
  • en cas de contamination visible par des moisissures, l’élimination de tout ou partie de l’aliment concerné.
42
Q

Quelles sont les particularités en matière de résistance de l’ochratoxine ?

A

Elle est très résistante à la chaleur, elle n’est donc pas éliminée par les traitements thermiques classiques utilisés dans l’IAA (pasteurisation/stérilisation).

En revanche, certains produits antifongiques sont utilisés pour détruire les spores des moisissures produisant l’OTA

43
Q

Quelles sont les règlementations en matière de sécurité alimentaire pour limité les risques d’intoxication au aflatoxines ?

A

La réglementation européenne datant de 2006 (complétée en 2010 pour les épices et les réglisses) fixe les teneurs maximales à ne pas dépasser dans les produits alimentaires destinés à la consommation humaine ou utilisés pour l’alimentation du bétail (porcs et volailles notamment).

44
Q

Par quel mycète est produite la patuline ?

A

Penicillium (P. patulum)
Aspergillus (A. clavatus)

45
Q

Dans quels aliments retrouve t-on la patuline?

A
  • Nombreuses céréales
  • fruits,
    La principale source de contamination reste la pomme et ses dérivés (jus, compote, cidre).
46
Q

Quelles sont les conséquences sur la santé d’une intoxication à la patuline ?

A

Les cas d’intoxications aigües sont rares car les concentrations présentes dans ces aliments sont trop faibles.

En revanche, une intoxication chronique est possible, caractérisée par son activité anti-cholinestérase : la patuline inhibe l’activité de cette enzyme, utilisée par les synapses à acétylcholine (neurotransmetteur musculaire), ce qui peut entraîner des paralysies.

47
Q

Quels sont les toxines produites par Fusarium?

A
  • Les fumonisines
  • Les zéaralénone
  • Les trichothécènes
48
Q

Quelles sont les caractéristiques des fumonisines?

A
  • sécrétées des moisissures du genre Fusarium
  • colonisation de différents végétaux, notamment les graminées
  • provoquant des fusarioses (maladie des végétaux)
49
Q

Quels sont les différents types de fumonisines ?

A

On dénombre une quinzaine de composés regroupés en plusieurs types.

Les fumonisines de type B sont les plus toxiques. La fumonisine B1 se développe notamment sur le maïs et possède une résistance importante qui lui permet de rester présente dans les produits dérivés (semoule, farine).

50
Q

Quelles sont les conséquences sur la santé humaine d’une intoxication à la fumonisine ?

A

Des intoxications aigües sont possibles, avec symptomatologie digestive (diarrhées, vomissements), mais restent plutôt rares.

En revanche, cette mycotoxine présente une toxicité chronique (neurotoxicité, néphrotoxicité) et est cancérigène chez certains animaux, notamment les chevaux. Son implication dans l’apparition du cancer de l’œsophage chez l’homme est également suspectée.

51
Q

Quel mycète produit la zéaralénone ?

A

Fusarium gramineum

52
Q

Où trouve t-on la zéaralénone?

A

Sur différentes céréales, en particulier le maïs et le blé.

53
Q

Quelles sont les conséquences sur la santé humaine d’une contamination au zéaralénone ?

A

Sa structure, proche de celle des œstrogènes, en fait un perturbateur endocrinien potentiel, affectant ainsi les fonctions reproductrices de certaines espèces animales (porcs et moutons en particulier).

54
Q

Quel mycète produit les trichothécènes ?

A

différentes espèces de Fusarium

55
Q

Qu’est ce que le déoxynivalénol (DON)?

A

Le déoxynivalénol (DON), faisant partie de la large famille des trichothécènes constitue l’une des mycotoxines les plus fréquemment rencontrées dans les aliments.

56
Q

Où retrouve t-on les trichothécènes?

A

Dans les céréales comme le blé, l’orge ou le maïs.

57
Q

Quelle est la résistance des déoxynivalénol ?

A

Elle est très stable donc résistante au stockage prolongé ainsi qu’aux différents traitements et transformations subis par ces matières premières.

58
Q

Quelles sont les conséquences sur la santé humaine d’une contamination par le déoxynivalénol ?

A

Les intoxications aigües sont possibles, en particulier dans les troupeaux de bétail nourris aux céréales et aux tourteaux de graines ou de fruits oléagineux (soja, colza, tournesol).

Mais le DON présente également une toxicité chronique, avec hémorragie (hématotoxicité), symptomatologie gastro-intestinale (entérotoxicité) ainsi que des propriétés mutagènes et cancérigènes.

59
Q

Quel mycète produit l’ergotamine?

A

Claviceps purpurea (moisissure)

60
Q

Qu’est ce que l’ergotisme

A

Une maladie datant du Moyen-Âge provoqué par l’ergotamine issu de Claviceps purpurea.

Cette maladie n’existe cependant plus à l’heure actuelle du fait des traitements mécaniques lors de la récolte qui éliminent systématiquement l’ergot du seigle (« carapace » rigide, noire et allongée, qui entoure le grain).

61
Q

Quelles sont les caractéristiques de Claviceps purpurea ?

A
  • moisissure
  • contamine de nombreuse céréales (seigle)
  • provoque l’ergotisme
62
Q

Qu’est ce que l’ergotamine?

A

Substances alcaloïdes produite par Claviceps purpurea responsable d’intoxications alimentaires graves

63
Q

Quelles sont les conséquences sur la santé humaine de la contamination à l’ergotamine?

A
  • des hallucinations passagères, similaires à ce que provoque le LSD (psychotrope hallucinogène) ;
  • une vasoconstriction artériolaire puissante pouvant entraîner une perte de sensibilité voire des nécroses cutanées ou profondes avec gangrène des extrémités corporelles (doigts des pieds, des mains).
64
Q

Epidémiologie des mycotoxines

A
  • problèmes majeurs de l’agriculture actuelle (risque chronique)
  • présence d’au moins une mycotoxine dans plus d’un cas sur deux, avec une prédominance des aflatoxines et du déoxynivalénol
  • l’impact sur la durée et la qualité de vie des animaux, et par voie de conséquence sur les aliments d’origine animale destinés à l’homme, tend à devenir un enjeu de santé publique
65
Q

Quel est la limites des contrôles de qualités face au mycotoxine ?

A

Leur résistance dans le milieu extérieur et face aux procédés usuels de traitement des aliments amplifie d’autant plus le problème des contrôles de qualité sanitaire.

Il apparaît plus difficile à maitriser, sans compter que les principaux facteurs influençant leur développement (conditions climatiques) demeurent assez aléatoires.

66
Q

Quelle mesure a été établie afin de garantir la sécurité des consommateurs face au mycotoxine ?

A

Une règlementation européenne a été établie afin de déterminer les teneurs considérées comme tolérables au sein des aliments.

67
Q

Teneurs maximales d’aflatoxines (et B1) dans les céréales et dérivés:

A

Aflatoxine B1 : 2 μg/kg
Aflatoxines totales : 4 μg/kg

68
Q

Teneurs maximales d’aflatoxines (et B1) dans les épices:

A

Aflatoxine B1 : 5 μg/kg
Aflatoxines totales : 10 μg/kg

69
Q

Teneurs maximales d’aflatoxines dans le lait et produit laitiers:

A

Aflatoxine M1 : 0,05 μg/kg

70
Q

Teneurs maximales d’ochratoxine A. dans les céréales et dérivés:

A

3 μg/kg

71
Q

Teneurs maximales d’ochratoxine A. dans les raisins secs:

A

10 μg/kg

72
Q

Teneurs maximales d’ochratoxine A. dans le vins et nectar de raisins:

A

2 μg/kg

73
Q

Teneurs maximales d’ochratoxine A. dans le café soluble:

A

10 μg/kg

74
Q

Teneurs maximales de patuline dans les jus et nectar de fruit et cidre:

A

50 μg/kg

75
Q

Teneurs maximales de patuline dans les produit à base de morceau de pomme comme les compote et purée (sauf alimentation bébé):

A

25 μg/kg

76
Q

Teneurs maximales de déoxynivalénol dans les farines de céréales et pates sèches :

A

750 μg/kg

77
Q

Teneurs maximales de déoxynivalénol dans les pains pâtisseries, biscuits céréales (petit déj.) :

A

500 μg/kg

78
Q

Teneurs maximales de zéaralénone dans les farines de céréales sauf maïs:

A

100 μg/kg

79
Q

Teneurs maximales de zéarélénone dans les farines et semoule de maïs:

A

200 μg/kg

80
Q
A

500 μg/kg

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