M2S2 Le rôle de virus dans les pathologies humaines Flashcards

• Comprendre le rôle des virus dans les pathologies humaines

1
Q

Epidémiologie et évolution des diarrhées digestives d’origine virale?

A

Ce sont les diarrhées les plus importantes en termes de fréquence, notamment dans les collectivités, et plus particulièrement celles d’enfants.
Elles surviennent par épidémies ou micro épidémies, sont très contagieuses et généralement d’évolution rapide et bénigne.

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2
Q

Quel est le mode de contamination des diarrhées digestives d’origine virale?

A

La contamination est le plus souvent fécale orale et la transmission se fait soit directement entre les individus, soit par le biais des aliments ou de l’eau.

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3
Q

Quel sont les conséquences des diarrhées digestives d’origine virale pour les population fragile?

A

Les prématurés, nouveau-nés, malades chroniques, personnes âgées, immunodéprimés sont susceptibles de développer des pathologies graves pouvant entraîner la mort, le plus souvent par déshydratation.

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4
Q

Quelles sont les principales souches de virus provoquant des diarrhée ?

A
  • entérovirus
  • rotavirus
  • parvovirus
  • virus Norwalk
  • coronavirus
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5
Q

Exemples de famille d’entérovirus et leurs symptômes

A
  • Virus Coxackie:
    agents de diarrhées notamment estivales
  • Echovirus
    agents de diarrhées banales chez l’enfant mais pouvant parfois provoquer des atteintes cardiaques, méningées…
  • Poliovirus
    agents de la poliomyélite, maladies à porte d’entrée intestinale ou pharyngée, mais qui ont un tropisme pour le système nerveux moteur au niveau de la moelle rachidienne, avec parfois des séquelles définitives.
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6
Q

Epidémiologie et symptômes des rotavirus

A

Ils sont responsables d’épidémies surtout durant l’hiver, avec diarrhées et vomissements. Ils représentent une cause importante de décès par déshydratation chez les jeunes enfants.

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7
Q

Symptômes et mode de contamination des parvovirus?

A

Agents de diarrhées banales provoquées surtout par l’ingestion de fruits de mer contaminés.

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8
Q

Symptômes provoqué par des virus Norwalk?

A

Agent de diarrhées avec nausées et vomissements d’évolution bénigne. Ils appartiennent (tout comme les parvovirus) à la famille des petits virus ronds.

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9
Q

Symptomatologie coronavirus ?

A

Rarement retrouvés chez l’homme mais pouvant provoquer des colites nécrosantes chez le nourrisson.

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10
Q

Voie de transmission du HAV?

A

C’est un virus à transmission alimentaire ou hydrique

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11
Q

Durée d’incubation de l’HAV

A

Sa durée d’incubation est relativement courte, comprise entre 20 et 45 jours.

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12
Q

Symptomatologie de l’hépatite A?

A

Signe clinique:
- ictère (coloration jaune de la peau et des muqueuses)
- les troubles digestifs (diarrhée, nausées, vomissements)
- grande asthénie.

Signe biologique:
- destruction des hépatocytes (élévation des transaminases et des gammaglutamyl-transférases).

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13
Q

Evolution et traitement de l’hépatite A

A

La durée de ces symptômes est variable, mais généralement les signes cliniques disparaissent au bout d’une ou deux semaines alors que les signes de laboratoire peuvent persister jusqu’à six mois. La maladie ne devient jamais chronique et bénéficie d’un traitement préventif par vaccination.

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14
Q

Mode de contamination du HBV

A
  • transmission sanguine
  • sexuelle (MST)
  • « verticale » = de la mère à l’enfant. Se fait très rarement pendant la grossesse car le virus ne peut traverser le placenta intact. En revanche, elle est difficile à éviter lors de l’accouchement.
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15
Q

Population à risque du HBV

A
  • les individus à partenaires multiples, quelle que soit leur orientation sexuelle
  • les professions médicales et paramédicales
  • les patients polytransfusés
  • les sujets aux toxicomanies intraveineuses.
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16
Q

Durée d’incubation du HBV

A

Son incubation est longue (jusqu’à 140 jours) et les signes cliniques parfois peu apparents.

Ce virus peut être associé au HDV qui est un virus incomplet, incapable d’accomplir son cycle viral en absence du HBV. L’évolution peut se faire vers l’hépatite chronique, la cirrhose voire le cancer hépatique.

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17
Q

Prévention du HBV

A
  • du préservatif,
  • le contrôle du matériel médical et des produits sanguins
  • l’utilisation de matériel d’injection à usage unique pour les toxicomanes
  • la césarienne systématique chez les mères porteuses du virus.
  • Le vaccin est d’une bonne efficacité et les produits actuellement proposés ont moins d’effets secondaires que les premières générations de vaccins.
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18
Q

Mode de transmission et traitement de HCV

A

C’est un virus transmis par voie sanguine (transfusionnelle). Sa fréquence a beaucoup diminué depuis l’introduction du contrôle obligatoire du sang.

(Aucun vaccin mais antiviraux)

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19
Q

Evolution HCV

A

L’évolution se fait souvent vers une hépatite chronique et cirrhose, ce qui fait de cette hépatite la principale cause infectieuse de cirrhose.

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20
Q

Particularité du HDV

A

Le virus de l’hépatite D (HDV) est un virus incomplet, ce qui signifie qu’il est incapable de coloniser des cellules vivantes et d’accomplir son cycle seul.

Il utilise pour devenir pathogène la présence du HBV. C’est la raison pour laquelle les hépatites B peuvent se compliquer par une surinfection à HDV

La contamination se fait de la même manière que pour le HBV. L’évolution en cas de double contamination B et D est nettement plus rapide et dangereuse, avec des taux d’apparition de la cirrhose qui dépassent les 30 %.

21
Q

Evolution et épidémiologie HEV

A

C’est l’agent d’une hépatite d’évolution rapide vers l’insuffisance hépatique, survenant surtout chez les femmes africaines enceintes. Elle reste exceptionnelle dans d’autres zones et les cas sont des cas d’importation.

22
Q

Mode de transmission et évolution HEV

A

Sa transmission est incertaine, probablement favorisée par les conditions précaires d’hygiène. La mortalité est très élevée (supérieure à 20 %), mais il n’est pas rapporté des cas d’évolution chronique.

23
Q

Mode de transmission VIH

A

Le virus de l’immunodéficience humaine acquise (VIH) justifie d’une transmission par voie sexuelle (homo ou hétérosexuelle) ou sanguine.

24
Q

Particularité du VIH

A

Sa particularité majeure est de coloniser les cellules du système immunitaire, notamment les lymphocytes T, en diminuant ainsi la capacité de l’organisme à se défendre. Il possède également une transcriptase inverse, ce qui lui permet de modifier durablement l’activité cellulaire et parfois d’induire un cancer

25
Q

Différence SIDA et séropositivité

A

L’infection est connue comme « séropositivité » alors que l’association d’infections opportunistes est connue comme SIDA (syndrome d’immunodéficience humaine acquise).

26
Q

Evolution VIH

A

L’infection est surtout grave du fait des infections répétées contre lesquelles l’organisme n’est pas capable de se défendre : toxoplasmose, tuberculose, infections virales diverses

27
Q

Prévention et traitement VIH

A

La principale mesure préventive est l’usage du préservatif (ainsi que le contrôle des produits sanguins).
Le traitement est basé sur des associations particulièrement actives de molécules antivirales. Ce traitement très contraignant induit de nombreux effets secondaires et ne permet en aucun cas l’élimination du virus, juste le ralentissement de son cycle viral

28
Q

Qui assure l’immunité humorale ?

A

Les lymphocytes B par sécrétion d’anticorps

29
Q

Qui assure la défense face aux agressions virales?

A

Les lymphocytes T

30
Q

Comment s’organisent les défenses antivirales d’un organisme?

A
  • d’une protection au niveau de la porte d’entrée (non spécifique)
  • protection au niveau du milieu interne
31
Q

Quels éléments représentent un protection antivirale au niveau des portes d’entrée?

A
  • l’intégrité de l’épithélium cutané et des muqueuses.
  • Le rôle protecteur du mucus
  • barrière spécifique: les anticorps de type IgA
  • certaines substances contenues dans les sécrétions (salivaire, lacrymale etc.) jouent un rôle protecteur (lysozyme).
32
Q

Quels éléments représentent un protection antivirale au niveau du milieu interne? Quel est leur mode d’action

A
  • Les lymphocytes T responsables de la reconnaissance et de la destruction des cellules infectées ainsi
  • les anticorps efficaces lorsque les particules virales se retrouvent libres (entre la fin d’un cycle et le début du suivant). L’action des anticorps consiste notamment en une neutralisation des molécules de surface virale, ce qui limite ou abolit leur capacité de couplage à la membrane de nouvelles cellules.
33
Q

Qu’est ce que la vaccination?

A

Il s’agit d’une méthode d’immunisation active, par injection de virus inactivés ou de fragments de particule virale. Le principe de la méthode consiste à induire la réaction de défense sans risquer de provoquer la maladie.

34
Q

Durée d’action des vaccins

A

Le temps nécessaire à l’apparition des anticorps (molécules de l’immunité) est variable et leur persistance dans l’organisme peut être définitive (immunité à vie) ou temporelle (limitée à quelques années).

Dans ce dernier cas, des rappels de vaccin sont nécessaires de manière périodique. Pour certaines maladies (comme l’hépatite B), l’efficacité de la réaction immunitaire n’est atteinte qu’après plusieurs contacts avec le virus, ce qui suppose d’effectuer une, deux ou plusieurs administrations de vaccin.

35
Q

De quoi est dépendant l’effet du vaccin?

A

Il dépend de la capacité du système immunitaire à réagir, ce qui le rend inefficace voire dangereux chez les patients immunodéprimés. Cette immunité est dite « active » ou vaccinale.

36
Q

Qu’est ce que la sérothérapie ? Exemple

A

L’administration d’anticorps préalablement fabriqués par un autre organisme. (ex: polyomyélite)

37
Q

Avantages et inconvénient de la sérothérapie

A

Cette méthode est utile pour immuniser une population ou un individu de manière rapide (le sérum est directement efficace, il ne nécessite aucun délai).
La durée de protection en revanche est dépendante du temps de survie des anticorps dans l’organisme.

La vaccination et la sérothérapie peuvent être associées pour obtenir une protection immédiate (sérothérapie) et durable (vaccination).

38
Q

Qu’est ce que les virucides? Quels sont leur mode d’action ?

A

Des substances capables de réduire le nombre de particules virales et/ou d’inactiver les virus.

Certaines substances désinfectantes (détergents, éther) sont capables de détruire l’enveloppe virale.

D’autres sont capables de détruire les particules virales en attaquant la capside (eau de Javel et autres antiseptiques halogénés).

39
Q

Comment fonctionnent les médicaments antiviraux?

A

Ils sont basés sur la capacité de certaines molécules à inhiber une étape spécifique du cycle viral : l’adhésion et la reconnaissance, la pénétration ou encore la réplication de l’acide nucléique viral (inhibiteurs de l’ADN polymérase ou de la transcriptase inverse ; analogues de bases azotées, etc.).

Une grande partie de ces méthodes ont été développées dans le cadre de la lutte contre l’infection à VIH et/ou contre les virus de la famille des herpès viridae (mais elles pourraient être un jour également utilisées dans les infections virales impliquées dans la diététique)

40
Q

Qu’est ce que l’indice chimiothérapeutique?

A

Il permet d’évaluer l’efficacité d’un médicament antiviral, à savoir le rapport entre la dose minimum efficace pour inhiber la multiplication virale et la dose minimum toxique pour l’homme.

41
Q

Comment fonctionnent les antiviraux antirécepteurs membranaires?

A

Ils empêchent l’adhérence de la particule virale à la membrane cellulaire.

Il s’agit d’anticorps anti-récepteurs qui se fixent sur les récepteurs membranaires en les rendant inutilisables pour le virus.

Ou de faux récepteurs solubles qui fonctionnent comme des leurs, se couplent aux molécules virales et les neutralisent en rendant impossible leur couplage aux structures membranaires

42
Q

Comment fonctionne les antiviraux le inhibiteurs de la libération du génome viral?

A

Ce sont des molécules capables de bloquer la fusion entre la capside virale et la membrane cellulaire.

43
Q

Comment fonctionne les antiviraux inhibiteurs de la transcription et/ou réplication du génome viral?

A

Ce sont des antiviraux inhibiteurs de l’ADN et de l’ARN polymérase ou encore de la transcriptase inverse.

Dans cette même famille, on peut encadrer également les oligonucléotides non-sens (analogues structuraux des nucléotides), fragments de nucléotides ne codant pour aucun caractère et qui ont la capacité de s’insérer dans le génome viral lors de la transcription/réplication en le rendant inutilisable.

44
Q

Comment fonctionne les interférons?

A

Les interférons sont des glycoprotéines de la famille des cytokines faisant partie de l’arsenal des cellules de défense et qui empêchent la biosynthèse des protéines virales et/ou leur assemblage.

45
Q

Définition Larousse des cytokines

A

Molécules sécrétées par un grand nombre de cellules, en particulier les lymphocytes et les macrophages et impliquée dans le développement et la régulation des réponses immunitaires.

46
Q

Comment fonctionne les antiviraux inhibiteurs des protéases ou de de la neuraminidase?

A

Ils sont capables d’altérer la structure des protéines virales après leur production.

47
Q

Comment fonctionne les antiviraux inhibiteurs de la libération des nouvelles particules virales.

A

Ce sont des anticorps antiviraux

48
Q
A