Les Troubles Flashcards
Combien de temps doit durer la préoccupation excessive liée au TAG, trouble anxieux généralisé ? et Quel est le critère essentiel pour diagnostiquer le TAG ?
La préoccupation excessive liée au TAG doit durer au moins 6 mois, la plupart du temps.
Le critère essentiel pour diagnostiquer le TAG est la difficulté à contrôler les inquiétudes excessives.
Combien de symptômes parmi les six suivants sont nécessaires pour le diagnostic de TAG ?
Pour diagnostiquer le TAG, au moins trois des six symptômes suivants doivent être présents de manière régulière pendant les 6 derniers mois :
a) Agitation ou sensation d’être tendu.
b) Fatigue fréquente.
c) Difficultés de concentration ou trous de mémoire.
d) Irritabilité.
e) Tensions musculaires.
f) Problèmes de sommeil (difficulté à s’endormir, sommeil interrompu ou agité).
Comment le TAG doit-il affecter le fonctionnement d’une personne pour qu’il soit diagnostiqué ? Et Quelles situations excluent le diagnostic de TAG selon le DSM-5 ?
Pour diagnostiquer le TAG, il est nécessaire que l’anxiété excessive entraîne une détresse significative ou perturbe le fonctionnement de la personne, que ce soit dans sa vie sociale, professionnelle ou d’autres domaines importants.
Le diagnostic de TAG est exclu si la perturbation est due aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale, ou si une autre condition mentale explique mieux les symptômes.
Combien de symptômes sont nécessaires pour diagnostiquer un EDC (Episode dépressif Caractérisé) et quels sont ils ?
1) Pour diagnostiquer un Trouble Dépressif Caractérisé, au moins cinq des symptômes sur 9 doivent être présents pendant une période d’au moins deux semaines.
2)
1 Humeur dépressive présente toute la journée.
2 Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir quasiment toute la journée.
3 Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (variation supérieure à 5% sur un mois) ; diminution ou augmentation de l’appétit tous les jours.
4 Insomnie ou hypersomnie, presque tous les jours.
5 Agitation ou ralentissement au niveau psychomoteur presque tous les jours, constaté par les autres.
6 Fatigue et perte d’énergie presque tous les jours.
7 Sentiment de culpabilité ou manque de valorisation de soi, de manière excessive ou inappropriée presque tous les jours.
8 Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (observé par le sujet ou un tiers).
9 Pensées de mort récurrentes (pas seulement la peur de mourir) et idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide, ou plan précis pour se suicider.
Quels sont les deux symptômes clés requis pour ce diagnostic EDC ? Quel impact doivent avoir les symptômes pour diagnostiquer un EDC ?
Soit une humeur dépressive, soit une perte d’intérêt ou de plaisir doivent être présents.
Les symptômes doivent causer une détresse significative ou altérer le fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Quelles conditions excluent le diagnostic d’un EDC ?
Quelle condition supplémentaire est requise pour diagnostiquer un Trouble Dépressif Caractérisé ?
L’EDC ne doit pas être mieux expliqué par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques. Il ne doit pas non plus avoir été précédé par un épisode maniaque ou hypomaniaque.
Pour diagnostiquer un Trouble Dépressif Caractérisé, il ne doit jamais y avoir eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque.
Quels sont les critères pour diagnostiquer le Trouble Panique ?
Pour diagnostiquer le Trouble Panique, les critères sont les suivants :
- Avoir des attaques de panique inattendues et récurrentes.
Elles sont caractérisées par la survenue d’au moins quatre des treize symptômes spécifiques énumérés, tels que des palpitations, la sensation d’étouffement, des nausées, la peur de mourir, etc.
- De plus, au moins une de ces attaques doit être suivie d’une période d’un mois ou plus de peur persistante de nouvelles attaques de panique ou de leurs conséquences, ainsi que d’un comportement inadapté en relation avec les attaques, comme l’évitement de certaines situations.
Quels sont les symptômes qui caractérisent une attaque de panique ?
Une attaque de panique est caractérisée par la survenue de quatre ou plus des treize symptômes suivants :
Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération cardiaque.
Transpiration.
Tremblements ou secousses musculaires.
Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
Sensation d’étranglement.
Douleur ou gêne thoracique.
Nausée ou gêne abdominale.
Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide, ou impressions d’évanouissements.
Frissons ou bouffées de chaleur.
Paresthésie (sensations d’engourdissement ou de picotement).
Déréalisation (sentiment d’irréalité) ou dépersonnalisation (impression d’être détaché de soi).
Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
Peur de mourir.
Quels sont les symptômes spécifiques qui ne sont pas comptabilisés pour le diagnostic de Trouble Panique ?
Certains symptômes en lien avec la culture, tels que des acouphènes, des douleurs au cou, des céphalées, des cris ou pleurs incontrôlables, ne doivent pas être comptés parmi les quatre symptômes nécessaires au diagnostic.
Quelle est la condition nécessaire pour qu’un diagnostic de Trouble Panique soit posé ?
Quelles conditions excluent le diagnostic de Trouble Panique ?
En plus des attaques de panique, il doit y avoir une peur persistante d’avoir de nouvelles attaques de panique ou de leurs conséquences, ainsi qu’un comportement inadapté en relation avec les attaques, pendant au moins un mois.
Le diagnostic de Trouble Panique est exclu si la perturbation est due aux effets physiologiques d’une substance (comme une drogue d’abus ou un médicament) ou à une autre condition médicale. De plus, la perturbation ne doit pas être mieux expliquée par un autre trouble mental, tel que le trouble d’anxiété sociale, la phobie spécifique, le trouble obsessionnel-compulsif, le syndrome de stress post-traumatique, ou le trouble d’anxiété de séparation.
Quels sont les critères pour diagnostiquer une Phobie Spécifique ?
La Phobie Spécifique est diagnostiquée si les critères suivants sont remplis :
- Il y a une peur ou une anxiété intense concernant un objet ou une situation spécifique.
- L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
- Il y a un évitement actif ou une réaction de peur intense envers l’objet ou la situation.
- La peur est disproportionnée par rapport au danger réel.
- La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, généralement d’une durée de 6 mois ou plus.
- La phobie provoque une souffrance significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Quelles conditions excluent le diagnostic de la Phobie Spécifique ?
Comment la Phobie Spécifique se distingue-t-elle des autres troubles anxieux ?
Le diagnostic de Phobie Spécifique est exclu si les symptômes sont mieux expliqués par un autre trouble mental, comme la phobie sociale, le trouble obsessionnel-compulsif, le syndrome de stress post-traumatique, l’anxiété de séparation ou l’anxiété sociale.
La Phobie Spécifique se distingue des autres troubles anxieux, car la peur ou l’anxiété sont spécifiquement liées à un objet ou à une situation particulière, et elles ne sont pas mieux expliquées par d’autres troubles mentaux.
Quels types de stimuli phobogènes peuvent être spécifiés ?
Quelle est la principale caractéristique de la Phobie Spécifique ?
Les stimuli phobogènes spécifiques peuvent inclure des catégories telles que les animaux, l’environnement naturel, les injections, les situations spécifiques, ou d’autres stimuli qui suscitent une peur intense.
La principale caractéristique de la Phobie Spécifique est la peur ou l’anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique, qui provoque une souffrance significative ou une altération du fonctionnement.
Comment se manifeste la peur ou l’anxiété chez les enfants atteints de Phobie Spécifique ?
Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
Quels sont les deux composants principaux du TOC (Trouble Obsessionnel Compulsif) ?
Le TOC est composé d’obsessions et de compulsions. Les obsessions sont des pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes, tandis que les compulsions sont des comportements ou actes mentaux répétitifs.