Clinique CM Chap 3 Flashcards

1
Q

Qu’est ce que la psychopathologie et comment s’enrichie t elle?

A

résumé : La psychopathologie est la branche de la psychologie qui étudie, évalue, diagnostique et traite la souffrance psychique. Elle se base sur des descriptions spécifiques pour différencier les troubles, utilisant une approche clinique interprétative. En se concentrant sur les interactions concrètes avec des individus souffrant de troubles psychiques, elle enrichit les connaissances dans ce domaine.

détaillé :

Définition de la psychopathologie :

La psychopathologie est une sous-discipline de la psychologie qui se concentre sur l’étude, l’évaluation, le diagnostic, l’aide et le traitement de la souffrance psychique, quelle qu’en soit la source (Pedinielli, 2002).

Nature de la psychopathologie :

C’est une discipline interprétative qui se base sur des descriptions spécifiques permettant de différencier les divers troubles psychiques. Elle demeure donc concrète, pratique et clinique dans son approche.
Approche clinique psychanalytique :

La psychopathologie clinique psychanalytique est un outil utilisé pour examiner, analyser et interpréter les éléments qui se manifestent dans la relation avec le sujet, tels que les attitudes et les contre-attitudes.

Fondement de la psychopathologie :

Elle s’appuie sur des interactions concrètes avec des individus souffrant de troubles psychiques pour produire des interprétations qui contribuent à enrichir les connaissances dans le domaine de la psychopathologie.

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2
Q

L’analyse des phénomènes pathologiques comporte deux niveaux complémentaires, lesquels ?

A

Niveau 1 - Description des aspects psychologiques :

Identification et description des signes concrets d’un trouble psychologique (ex : symptômes de la dépression).

Niveau 2 - Théories explicatives psychologiques des troubles :

  • Explique le “pourquoi” et le “comment” des troubles.
  • Étudie l’origine (étiologie) et les mécanismes sous-jacents (pathogénie) des troubles.
  • Exemple : association d’une phobie sociale à des expériences traumatiques d’enfance et à des pensées déclencheuses d’anxiété.
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3
Q

Quelles sont les deux grandes perceptions du normal et du pathologique ?

A

Contexte d’évolution du sujet et influence sociale :

La perception du normal et du pathologique dépend du contexte social, économique et culturel dans lequel le clinicien évolue, ainsi que du contexte vécu par le sujet.

Conceptions majeures :

a) Conception discontinuiste :

Opposition nette entre le normal et le pathologique.
Vue médicale distinguant clairement les maladies de la normalité ou de la santé mentale.

b) Conception continuiste :

  • Considère la maladie et la santé comme un continuum, allant de la normalité aux formes les plus sévères de la pathologie mentale.
  • Difficulté à établir une frontière stricte entre normal et pathologique.
  • Inspirée de la perspective psychanalytique du symptôme.

Cette synthèse résume les deux principales perceptions du normal et du pathologique : la conception discontinuiste qui oppose nettement le normal au pathologique, et la conception continuiste qui considère la maladie et la santé comme un continuum sans frontière claire entre les deux.

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4
Q

qu’est ce que la structure de personnalité ?

A
  • Structure de la personnalité : désigne un mode de fonctionnement psychique, mode d’organisation inconscient : névrose, psychose, états limites, perversion.
  • Névrose : phobique, obsessionnelle, hystérique.
  • Psychose : paranoïaque, schizophrénique.
  • Etats-limites et perversion
  • Se constitue dans les premières années de la vie et existe chez chacun, sujet malade ou sujet sain.
  • Organise l’articulation des mécanismes intrapsychiques (mécanismes de défenses, conflits, angoisses, relations d’objet)
  • Si la structure est soumise à de trop fortes difficultés internes et/ou externes, on peut assister à une décompensation.
  • Décompensation = apparition des phénomènes pathologiques (symptômes et signes concrets).
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5
Q

Qu’est ce que Le fonctionnement névrotique ? (3)

A
  • Elle concerne une organisation psychique centrée autour du principe de réalité.
  • Cette structuration psychique se caractérise par l’intégration :
  • de la problématique œdipienne,
  • l’existence de conflits internes entre désirs et défenses
  • et la présence d’une angoisse dite de castration (culpabilité) qui infiltre tous les domaines de la vie psychique.
  • Tant que la structure reste « compensée » (fonctionnement sain), il n’y a pas ou peu de manifestations symptomatiques.
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6
Q

Qu’est ce que les processus primaires et secondaires ?

A

Les processus primaires et secondaires sont des concepts issus de la théorie psychanalytique, développée par Sigmund Freud. Ces termes décrivent deux modes de fonctionnement de l’esprit et de la pensée.

Processus primaires :

  • Ces processus sont caractéristiques du fonctionnement de l’esprit à un stade précoce du développement.
  • Ils sont basés sur le principe de plaisir, cherchant la satisfaction immédiate des pulsions et désirs sans tenir compte des contraintes de la réalité.
  • Leur fonctionnement repose sur des associations libres, l’absence de logique ou de notion de temps, et la tendance à la condensation (fusion de plusieurs idées en une seule).
  • Les rêves, les fantasmes et les symptômes névrotiques sont souvent associés à ces processus primaires.

Processus secondaires :

  • Ils représentent un mode de pensée plus avancé, développé ultérieurement au cours du développement psychique.
  • Ces processus sont gouvernés par le principe de réalité, prenant en compte les contraintes et les exigences du monde extérieur.
  • Ils se caractérisent par une pensée logique, rationnelle, organisée, basée sur la perception du temps et de l’espace.
  • Les processus secondaires permettent la planification, l’anticipation des conséquences et la résolution de problèmes.

En résumé, les processus primaires se rapportent à un fonctionnement mental primitif, impulsif et orienté vers la gratification immédiate des désirs, tandis que les processus secondaires impliquent une pensée plus élaborée, tenant compte de la réalité extérieure et permettant une adaptation plus efficace aux contraintes environnementales.

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7
Q

Quels sont les repères clinique de la névrose? 6

A

Repères cliniques de la névrose :

Qualité du rapport à la réalité :

  • Témoigne d’une intégration effective de la réalité externe.
  • Double jeu des processus primaires et secondaires :
  • Prévalence des processus secondaires permettant un compromis entre le principe de plaisir et le principe de réalité.
    Soutenu par le refoulement et le retour du refoulé.

Registre conflictuel :

  • Impliqué dans la dynamique du conflit œdipien.
  • Confrontation des désirs et des interdits (Surmoi, complexe œdipien, identifications sexuelles).

Relation d’objet :

Implique une triangulation connotant le conflit œdipien.
Réalisée sur un mode objectal et génital : l’objet existe et est recherché.

Organisation défensive :

  • Caractérisée par la force du refoulement et les stratégies défensives propres à l’hystérie, la névrose obsessionnelle ou la phobie.
  • Contrôle variable des exigences du principe de plaisir par le principe de réalité.

Atténuation de l’angoisse :

  • Par l’intervention de mécanismes de défense tels que l’isolation, le déplacement, la conversion, et parfois l’agir (mécanisme distinct car non intrapsychique).

Ces repères cliniques fournissent des indications sur les aspects caractéristiques de la névrose, incluant le rapport à la réalité, les processus psychiques, le conflit œdipien, la relation à l’objet, les défenses mises en place et l’atténuation de l’angoisse par divers mécanismes psychiques.

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8
Q

Comment se fait la décompensation névrotique ?

A

Cause principale :

Perte de contrôle par le sujet par “l’angoisse”, à la fois principale cause et principal symptôme de la maladie névrotique.

Évolution de l’angoisse :

L’angoisse s’intensifie, évolue en crises incontrôlables et devient difficile à gérer.

Elle oriente le patient vers deux grandes dérives :

a) Repli ou activisme pathologique :

Transformation de l’angoisse en un activisme pathologique, qu’il soit moteur (obsessionnel ou compulsif), mental (phobie), fantasmatique (hystérie) ou interprétatif (hypochondrie).

b) Transformation nécessaire pour rester “socialisé” :

Ces transformations de l’angoisse sont les seuls moyens pour l’individu de rester « socialisé », de maintenir une certaine adaptation à son environnement.

Cette synthèse met en lumière la décompensation névrotique, où la perte de contrôle de l’angoisse conduit à des transformations diverses de cette angoisse, parfois pathologiques, servant de mécanismes pour maintenir une certaine adaptation sociale.

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9
Q

Quels sont les symptômes de la névrose hystérique ?

A

Comporte deux grandes catégories de symptômes :
somatiques et psychiques

1) Symptômes somatiques :

Troubles de la motricité et du tonus tels que tremblements, hoquets, toux spasmodiques, faiblesse musculaire, contractures, pseudo-paralysies, crampes.

Troubles sensitifs incluant hyperesthésies, douleurs abdominales, céphalées, douleurs mictionnelles, dysménorrhées.

Troubles neuro-végétatifs affectant le système gastro-intestinal, cardio-respiratoire et gynécologique.

2) Symptômes psychiques intermittents :

Amnésie psychogène, souvent lacunaire, analogue à l’amnésie infantile, avec des difficultés de concentration et d’inhibition intellectuelle.

Fugue psychogène : départ soudain avec perte de mémoire du passé et parfois adoption d’une nouvelle identité.
Persistance d’épisodes de somnambulisme chez l’adulte.

Cette synthèse résume les symptômes de la névrose hystérique, incluant les manifestations somatiques variées ainsi que les symptômes psychiques intermittents caractéristiques de ce trouble.

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10
Q

quels sont les symptômes psychique de la névrose obsessionelle?

A

OBSESSION ET/OU COMPULSION
* Le sujet obsessionnel compulsif souffre d’obsessions ou de compulsions, ou des deux.

⇢ Les obsessions sont des pensées ou des images récurrentes envahissantes qui créent de l’anxiété.

⇢ Les compulsions sont des comportements répétitifs émis en réaction aux obsessions ou pour prévenir ou réduire un malaise, ou encore pour prévenir un événement malheureux.

PRINCIPE DE REALITE
* Le sujet souffrant d’obsessions/compulsions doit être en mesure de reconnaître la nature irrationnelle ou excessive de ses comportements

TYPES D OBSESSIONS
* Les trois principales variétés d’obsessions sont :

⇢ L’obsession phobique : Il s’agit de la crainte spécifique d’un objet où l’angoisse apparaît à la simple évocation mentale de l’objet ou de la situation responsable de la crainte obsédante. Elle persiste en l’absence de l’objet (à la différence de la phobie).

⇢ L’obsession idéative : Il s’agit de ruminations obsédantes souvent très aliénantes, où le sujet est assiégé par des idées centrées sur la morale, la religion, la philosophie, la métaphysique, etc. ou des idées désagréables ou culpabilisées concernant des mots grossiers ou sacrilèges, des chiffres, des noms, l’ordre, la symétrie,

⇢ L’obsession impulsive : C’est la crainte de commettre un acte absurde, sacrilège ou criminel. Le terme de phobie d’impulsion est considéré comme synonyme. L’acte redouté n’est pratiquement jamais commis

TYPES DE COMPULSIONS
* Les compulsions : Ce sont des actes qui partagent le caractère des obsessions : phénomènes répétés et pénibles qui s’imposent de façon contraignante au sujet, impossibles à différer, reconnus comme absurdes, gênant le fonctionnement social.

⇢ Les plus fréquentes sont : les compulsions de lavage, contre l’obsession de saleté, ou de vérification contre la crainte de commettre une erreur (fermeture des portes, des robinets, du gaz).

  • Les rituels : ont souvent un caractère conjuratoire et magique, destinés à prévenir d’éventuelles catastrophes. L’acte n’a plus la logique d’une compulsion de lavage ou de vérification.

⇢ L’angoisse augmente si le sujet tente de résister à l’accomplissement de ces rites. La crainte d’avoir commis une imperfection au cours du rite entraîne la répétition de celui-ci. L’accomplissement de ces rituels peut nécessiter plusieurs heures par jour

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11
Q

Qu’est ce que la névrose phobique ?

A

Définition : Névrose centrée sur la phobie comme symptôme principal.

Caractéristiques générales :

Névrose où le symptôme principal est la phobie.
Implique des mécanismes de défense spécifiques et des modes d’évitement pour remplacer l’angoisse interne par la peur d’un danger externe.

Système défensif :

La phobie agit comme une défense contre l’angoisse.
Concentration de l’angoisse sur un objet ou une situation redoutés pour libérer le reste du fonctionnement psychique de cette charge d’angoisse.

Apparition et manifestations :

La phobie se manifeste lors de l’exposition à l’objet phobogène et s’apaise en son absence.
Démesure de la peur par rapport au danger réel encouru.

Types de phobies : Trois formes principales :

a) Agoraphobie : peur des endroits où il serait difficile de s’échapper.

b) Phobies sociales : peur du regard ou du jugement des autres. Peur du regard négatif d’autrui, avec crainte de comportements embarrassants.
Anxiété anticipatoire, symptômes physiques, perturbation cognitive avant et pendant la confrontation à la situation redoutée.

c) Phobies simples : peur d’objets spécifiques comme des animaux, des éléments naturels ou des objets potentiellement dangereux.

Symptômes associés :

  • Anxiété anticipatoire, symptômes physiques et perturbation des fonctions cognitives.
  • Intensité de l’anxiété lors de l’exposition et conduites d’évitement indiquent la gravité de la pathologie.
  • Situations phobogènes : Prise de parole en public, exécution de tâches sous le regard d’autrui, initiation de conversations, attirer l’attention, etc.

Impact sur le comportement : Conduites d’évitement variés, parfois handicapants.

Cette synthèse résume la névrose phobique, une névrose caractérisée par la présence de la phobie comme symptôme central, avec diverses manifestations et impacts sur le comportement en réponse aux stimuli phobogènes.

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12
Q

Faites une synthèse de la névrose

A

▪ Absence de délire ;
▪ Adaptation au système de réalité maintenue ;
▪ Le sujet est conscient du caractère pathologique de ses troubles ;
▪ Le sujet souffre de ses symptômes ;
▪ Il critique ses symptômes ;
▪ Il est en mesure de demander de l’aide et des soins ;
▪ Le conflit psychique oppose les pulsions inconscientes et les interdits

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13
Q

Quel est le fonctionnement psychotique ?

A

Altération du sens de la réalité et de l’identité :

Le fonctionnement psychotique implique une altération du sens de la réalité et une perturbation du sentiment d’identité.

Caractéristiques du fonctionnement psychotique :

Développement fragmentaire et fragile du moi, associé à un sentiment d’identité défectueux.
Présence d’une angoisse de morcellement, caractérisée par des craintes d’éclatement, de dépersonnalisation et d’envahissement, entraînant une perte du sentiment d’exister et d’être soi.

Mode de relation particulier :

Le fonctionnement psychotique présente un mode de relation où la distinction entre le moi et le non-moi est confuse, avec une absence de réelle distinction entre soi et les autres.

Cette synthèse résume les caractéristiques principales du fonctionnement psychotique, mettant en lumière l’altération du sens de la réalité, la fragilité du sentiment d’identité, la présence d’une angoisse de morcellement et la confusion entre le moi et le non-moi dans les relations.

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14
Q

Quels sont les repères cliniques de la psychose ?

A

Qualité du rapport à la réalité :

Altération extrême de la perception, projection délirante ou hallucinatoire, risque d’envahissement du moi par les processus primaires.

Jeu des processus primaires et secondaires :

Émergence des processus primaires, centrés sur le plaisir immédiat, débordements pulsionnels, absence de fonction de symbolisation.

(Les processus primaires sont des opérations mentales basées sur le principe de plaisir, privilégiant la satisfaction immédiate des désirs sans tenir compte des contraintes de la réalité.

Les processus secondaires désignent un mode de pensée plus avancé, gouverné par le principe de réalité, impliquant une pensée rationnelle, logique et capable de planification.)

Registre conflictuel :

Conflit entre la réalité et les besoins pulsionnels, déni de la réalité, construction d’une nouvelle réalité (délire), éclatement identitaire et angoisse de morcellement.
Relation d’objet :

Relation dite fusionnelle avec une indifférenciation Moi / non-Moi, absence de relation objectale sur un mode génital, moi morcelé.
Organisation défensive :

Déni de la réalité, projection, clivage du moi, pouvant entraîner des phénomènes de dédoublement, dépersonnalisation ou déréalisation.
L’échec du narcissisme conduit à un repli autistique, désinvestissement des objets de la réalité et construction d’une nouvelle réalité plus ou moins radicale en fonction du degré de régression.
Cette synthèse résume les repères cliniques de la psychose, mettant en avant les altérations de la perception, l’émergence des processus primaires, les conflits avec la réalité, l’éclatement identitaire, les caractéristiques de la relation d’objet et les mécanismes de défense propres à ce trouble psychique.

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15
Q

comment se fait la décompensation psychotique ?

A

Décompensation psychotique :

Perte d’équilibre psychique et apparition de symptômes :

La décompensation psychotique survient suite à une perte d’équilibre psychique, déclenchant des symptômes en lien direct avec la structure psychique du sujet.
Nature des symptômes :

La forme des symptômes est déterminée par le mode de fonctionnement spécifique du sujet.
Plusieurs éléments symptomatiques communs aux psychoses :
Méconnaissance de l’état morbide.
Gravité des troubles affectant la capacité à répondre aux exigences de la vie quotidienne.
Perturbations identitaires et perte de contact avec la réalité.
Perte de contact avec la réalité et émergence du délire :

La perte de contact avec la réalité se manifeste par la disparition du sens commun et la construction d’une nouvelle réalité, substituée à la réalité perdue, que le sujet croit et adhère : le délire.
Le délire est complexe, pouvant inclure un ou plusieurs mécanismes et thèmes.
Caractéristiques des idées délirantes :

Les idées délirantes diffèrent du mensonge, de l’idée fausse ou de la fabulation.
Elles se caractérisent par une croyance individuelle, un décalage avec la réalité, une certitude inébranlable et un caractère excessif.
Cette synthèse met en évidence les points clés de la décompensation psychotique, notamment la perte de contact avec la réalité, l’émergence du délire et les caractéristiques des idées délirantes, tout en soulignant l’impact sur l’identité et la gravité des troubles associés aux psychoses.

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16
Q

psychose chronitque, schizo

A

Schizophrénie :

Définition et symptômes principaux :

La schizophrénie est caractérisée par une “coupure de l’esprit”, entraînant une perte de contact avec la réalité et souvent un conflit entre le Moi et la réalité.
Elle associe trois troubles majeurs : dissociation de la personnalité, délire paranoïde et autisme.
L’entrée dans la schizophrénie peut être graduelle ou brutale.
Manifestations de la dissociation :

Dissociation de la sphère de la pensée avec des altérations du cours de la pensée, troubles du langage, pensée déréelle, etc.
Dissociation affective incluant indifférence, régression affective et sexuelle, automutilation, ambivalence affective.
Dissociation dans la sphère corporelle avec apragmatisme, attitudes contradictoires, manifestations catatoniques.
Délire paranoïde :

Délire polymorphe, flou, changeant dans le temps, dominé par des idées de persécution, d’influence, de mégalomanie, de thèmes religieux, etc.
Présence d’hallucinations, illusions et interprétations.
Symptômes autistiques :

Rupture de la vie mentale avec le monde extérieur, repliement sur soi-même, création d’un monde intérieur hermétique à autrui.
Cette synthèse met en lumière les caractéristiques principales de la schizophrénie, notamment les symptômes dissociatifs, le délire paranoïde et les manifestations autistiques associées à cette psychose chronique.

17
Q

paranoa

A

Délires paranoïaques systématisés :

Ces délires se manifestent par des idées délirantes organisées en systèmes, associant des pathologies de la croyance.
Ils se distinguent par leur ordre, leur cohérence et leur clarté.
Caractéristiques des délires paranoïaques :

Ces psychoses présentent des idées délirantes permanentes, auxquelles le sujet adhère inébranlablement tout en conservant une perception conforme à la réalité.
Le sujet reste ancré dans la réalité et conserve ses capacités d’adaptation, à l’exception du secteur délirant de sa pensée.
Obsessions et rituels dans la paranoïa :

Les idées obsédantes et les rituels chez les sujets paranoïaques diffèrent des symptômes obsessionnels présents dans la névrose.
Dans la paranoïa, l’obsession est liée à une interprétation délirante que le sujet ne perçoit pas comme pathologique, contrairement à la névrose obsessionnelle où le sujet en est conscient et en souffre.
Types de délires paranoïaques :

Le délire d’interprétation.
Le délire de relation ou de référence, une illusion délirante de l’attention de l’autre.
Les délires passionnels, tels que l’érotomanie (illusion d’être aimé) et la jalousie (illusion d’être trompé par l’être aimé).
Cette synthèse met en avant les spécificités de la paranoïa, notamment ses caractéristiques délirantes systématisées, les différences entre les obsessions et rituels paranoïaques par rapport à ceux de la névrose, ainsi que les types de délires paranoïaques.

18
Q

Les psychoses aiguës

A

Psychoses délirantes aiguës (Bouffées délirantes) :

Caractéristiques générales :

État délirant transitoire, survenant brutalement, avec une symptomatologie variée et riche.
Résolution rapide et spontanée, avec retour à l’état antérieur.
Traits du délire :

Délire polymorphe et changeant, impliquant des thèmes divers : toute-puissance, filiation, persécution, influence.
Mécanismes délirants comprenant des hallucinations psychiques (représentations sensorielles sans stimulus réel) et psycho-sensorielles (auditives, visuelles, gustatives, olfactives, cénesthésiques, kinesthésiques).
Vécu du délire et fluctuations thymiques :

Conviction immédiate du délire avec des fluctuations émotionnelles intenses, de l’euphorie à l’angoisse et la tristesse.
Évolution vers la guérison en quelques jours ou semaines.
Évolution à long terme et traitement :

Persistance du délire au-delà du délai initial suggère un diagnostic différent et peut indiquer une évolution vers des psychoses chroniques.
Le traitement nécessite souvent une hospitalisation.
Cette synthèse met en lumière les traits spécifiques des psychoses délirantes aiguës ou bouffées délirantes, notamment leur apparition soudaine, leur polymorphisme délirant et leur résolution spontanée à court terme.

19
Q

▪ La psychose puerpérale

A

Phase dépressive transitoire post-accouchement :

Après l’accouchement, une phase dépressive banale et passagère peut se manifester, caractérisée par des ruminations, des troubles du sommeil (insomnie, cauchemars) et de l’agitation nocturne.
Cette période peut parfois annoncer l’apparition d’une psychose puerpérale, survenant généralement entre le 5ème et le 25ème jour après l’accouchement.
Symptômes de la psychose puerpérale :

Tableau confusionnel avec un vécu oniroïde centré principalement sur le nouveau-né : la naissance récente peut être niée, l’enfant est considéré comme n’étant pas encore né, n’ayant jamais existé, ou d’un sexe différent de celui déclaré à l’état civil.
Parfois, le vécu prend une tournure persécutoire avec des craintes que l’enfant soit en danger de mort, risque d’être tué ou enlevé.
Ces épisodes peuvent être accompagnés de variations émotionnelles rapides, passant de l’abattement dépressif à la stupeur ou à une angoisse intense.
Cette synthèse met en évidence les caractéristiques de la psychose puerpérale, décrivant une phase dépressive transitoire post-accouchement pouvant évoluer vers un état de confusion avec des vécus centrés sur l’enfant, parfois de manière persécutoire, et des variations émotionnelles intenses.

20
Q

Les psychoses affectives
▪ La psychose maniaco-dépressive

A

Psychose Maniaco-Dépressive (PMD) :

Différenciation de la dépression :

La PMD se distingue de la dépression par son aspect cyclique et transitoire, contrairement à la dépression caractérisée par une perte d’élan vital, un état dépressif chronique tout en conservant la conscience des troubles et le contact avec la réalité.
Caractéristiques de la PMD :

Forme complète ou bipolaire alternant des épisodes dépressifs ou mélancoliques et des phases maniaques séparées par des périodes sans manifestations thymiques ou psychotiques.
Évolution aiguë sur 6 à 8 mois avec un risque suicidaire constant, surtout lors de la levée de l’inhibition.
Accès mélancoliques : peuvent survenir suite à des conflits familiaux, un deuil, un surmenage, ou des affections somatiques. Plus fréquents chez les femmes, notamment à l’automne et en hiver, avec un début brutal et des symptômes dépressifs progressifs (baisse de rendement intellectuel, ralentissement psychomoteur).
Signes cliniques : humeur triste intense, inhibition psychomotrice, perturbations neuro-végétatives, idéation délirante à thèmes mélancoliques, idées suicidaires.
Accès maniaques :

Début brutal après des chocs émotionnels, des conflits affectifs, des difficultés professionnelles, ou des deuils récents.
Signes cliniques : hyperactivité inhabituelle, insomnie, accélération des processus intellectuels, excitation motrice, changements émotionnels rapides (du rire aux larmes), idées mégalomaniaques quasi-délirantes avec des projets grandioses et sentiments de grandeur.
Cette synthèse met en évidence les différentes phases de la Psychose Maniaco-Dépressive, décrivant les accès dépressifs et maniaques avec leurs symptômes spécifiques, ainsi que les aspects distinctifs par rapport à la dépression chronique.

21
Q

Synthèse sur la psychose

A

Ensemble morbide marqué par une rupture radicale avec la réalité et dont la gravité est importante ;
▪ Présence de délires ;
▪ Absence d’adaptation au système de réalité ;
▪ Le sujet est non conscient du caractère pathologique de ses troubles ;
▪ Le conflit psychique fait affronter le Moi et la réalité qui est rejetée ;
▪ Les pulsions s’extériorisent sous forme de productions délirantes et hallucinatoires : le sujet crée une néo-réalité conforme à son désir ;
▪ Le sujet psychotique cherche à annuler la réalité extérieure