Clinique CM Chap 2 Flashcards
quelle est la conception psychanalytique du symptôme ? (5)
- Le sujet s’en plaint, le fait souffrir, le pousse à consulter
- se présente comme quelque chose à supprimer car est encombrant, inconfortable
- demande à être soulagé mais soulagement pas simple à obtenir
- inertie du symptôme : tend à résister au traitement
- définie comme “au delà du principe de plaisir” (Freud, 1920)
Le symptôme est défini selon 3 caractéristiques, lesquelles ?
Inertie du symptôme
sens du symptôme
valeur de satisfaction pulsionnelle du symptôme
Définissez l’inertie du symptôme (3):
- butée à l’interprétation
- résistance du patient à voir disparaître le symptôme
- satisfaction cachée présente dans le symptôme
Qu’est ce que le “sens” du symptôme ? (3)
- est ce qui est en attente d’être déchiffré (car refoulement)
- manifeste un “vouloir dire” à l’œuvre
- apparaît comme une énigme
Qu’est ce que la valeur de satisfaction pulsionnelle du symptôme ?
- La satisfaction sexuelle à l’œuvre (satisfaction substitutive)
- vient à la place d’une satisfaction sexuelle qui n’a pas eu lieu, ou qui n’a pas pu se réaliser pleinement
Selon Freud, comment interpréter correctement le symptôme ?
Par la mise en relation avec un premier événement sexuel, une rencontre traumatique.
Quel est le terme anciennement utilisé en médecine que Freud se réapproprie en psychanalyse ?
Blessure avec Effraction, avec l’idée de conséquences sur l’ensemble du fonctionnement psychique
Quelles sont les avancées importantes sur le concept de traumatisme, qui a été remanié à plusieurs reprises ?
- Élaboration et abandon de la neurotica pour la théorie de l’après coup (qu’est ce que la neurotica ?)
- Développement du point de vue économique du traumatisme
- enjeux narcissiques du traumatisme
Qu’est ce que la neurotica et pourquoi Freud l’abandonne t il ?
- ou appelé “théorie de la séduction” ( car freud appelle l’acte sexuelle “séduction”), le sujet névrotique est victime d’une forme d’agression sexuelle imposée de l’extérieur par un parent
- Mais pour lui, il serait improbable que toutes ses patientes aient subis une agression sexuelle de la part d’un parent
- ainsi ce n’est plus l’agression qui est l’organisateur principal de la névrose mais plutôt le fantasme de celle ci
Développer la première avancée sur le traumatisme sexuel en après coup :
- Dans ses études sur “l’hystérie et L’esquisse” 1895, Freud explique que la majorité de ses patients se remémorent d’expériences de séduction, vécues passivement et avec effroi “pouvant aller de simples avances en paroles ou par gestes jusqu’à un attentat sexuel”
- démontre comment ce type de traumatisme se produit en deux temps, en après coup :
- le premier : avant coup : un enfant subit un acte qui sera refoulé et écarté de la conscience grâce au refoulement
- le deuxième : l’après coup : survient après la puberté, alors qu’un scène semblable à la première réactive le souvenir et lui confère une connotation sexuelle traumatique
=> C’est donc la façon par laquelle le psychisme compose avec le premier événement, qui, s’il est traumatique, va se refouler puis faire retour dans le préconscient et se manifester sous forme de symptômes.
Quelle est la deuxième avancée du traumatisme ?
- Freud, du point de vue topique “économique”, parle d’“effraction”.
I* l imagine que l’on a une membrane “pare-excitante” comme une barrière défensive, censée protéger l’appareil psychique en amortissant les excitations extérieures et permet aussi un travail psychique en emmagasinant des quantités pulsionnelles.
- Ainsi, le traumatisme est vu comme une effraction de cette membrane, une rupture, à cause d’un manque de préparation psychique de l’appareil, qui n’arrive pas ni à lier et transformer ce qui lui arrive car la charge émotionnelle, psychique de l’événement est trop grande.
- Le sujet est alors sidéré, n’arrivant pas à s’approprier correctement ce à quoi il est confronté.
- Le principe de plaisir (1920), selon Freud, est mis en échec car l’appareil psychique s’efforce de “se rendre maître de ces excitation, d’obtenir leur immobilisation psychique d’abord, leur décharge progressive ensuite”
Quelle est la troisième avancée du traumatisme ?
- Pour Freud, le traumatisme serait engendré par la perte d’objet ou figures relationnelles significatives (qui auraient une importance narcissique)
- Cette perte dans l’enfance peut donc avoir des atteintes précoces au Moi et entraîner des blessures narcissiques en ayant des conséquences sur le développement du sentiment d’exister en tant qu’être totale et intègre.
- Voir Sandor Ferenczi avec sa théorie de la confusion des langues (1925), qui souligne le rôle de l’objet “réel”, les effets déni, ou de la disqualification de la souffrance traumatique de l’individu.
Aujourd’hui on peut distinguer 2 types ou catégories de traumatisme définit par Bokanowski, 2017, quels sont ils ?
- 1 : les traumatismes en tant qu’organisateurs ou traumatismes organisateurs :
- il sont en lien avec les troubles des processus secondaires dans le fonctionnement psychique
- ils n’entravent pas les possibilités du fonctionnement psychique
- ils apparaissent après une perte objectale ou d’ordre narcissique dont le deuil ou le dépassement n’ont pas pu être possible pendant l’organisation psychosexuelle de l’enfance
- il y a un sentiment d’irréparable (en lien avec des ruptures, déceptions ou abandons).
- 2 : Différents des traumas :
- le fonctionnement des traumas perturbe l’organisation de l’économie pulsionnelle et de la symbolisation
- Ils sont très précoces
- Ils démontrent une qualité médiocre d’un objet approprié (la mère par exemple ou autre figure d’attachement), qui n’est pas en mesure sur le plan psychique d’ être disponible pour recevoir et transformer les projections de l’enfant (un psychisme en voie de développement).
- Si l’investissement maternel est déficient, l’objet primaire qu’elle est pour l’enfant, manquera de contenance, et ne permettra pas à l’enfant de métaboliser les décharges pulsionnelles.