Leçon 3 : types de savoirs Flashcards

1
Q

Côté positif des mythes

A

La science prend racine dans ses mythes, elle se développe lorsque ses mythes sont remis en question

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Q

Vrai ou faux : Les psychopathes ne ressentent pas la peur.

A

Faux. Les psychopathes ressentent la peur; mais
perçoivent moins distinctement le danger.

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3
Q

Caractéristiques des mythes

A

-Les mythes découlent parfois de faits vérifiés mais généralisés
-Ou complètement détachés de la réalité ; croyances folcloriques
-Fait partie de notre bagage de connaissances et influence facon de voir le monde

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4
Q

Biais

A

Les biais sont des formes de pensée erronées qui ont tendance à être systématiquement utilisées dans diverses situations.

Sont à la base de jugements érronnés typiques. En être conscient pour les éviter.

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5
Q

Utilité des biais

A

-Trier et choisir l’information importante;
-Faire du sens dans des situations de dissonances;
-Se mettre rapidement en action lorsque nécessaire.

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6
Q

Biais de disponibilité

A

Tendance à privilégier les informations immédiatement disponibles à notre mémoire, en particulier lorsqu’elles sont stéréotypées.

Exemple : quelle est la première cause de décès des Américains en Iran ? Attentats… mais plutôt accident de la route

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7
Q

Biais de confirmation

A

Tendance à chercher des indices qui valident nos croyances.

Exemple : être à l’affût des informations qui confirment le fait qu’il y a davantage d’accidents les nuits de pleine lune.

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8
Q

Biais rétrospectif

A

Tendance à affirmer, après l’occurrence d’un événement, que l’événement
était prévisible.
(Déni du hasard)

Exemple : Je le savais depuis le début !

À retenir : ce biais questionne la notion de responsabilité, peut être
évité en analysant les données disponibles avant la survenue de
l’événement en question.
EX. voir autres scénarios possibles.

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9
Q

Biais de cadrage

A

Tendance à être influencé par la façon dont un problème est présenté.
EX. 40% de pluie : parapluie
60% de temps sec : pas de parapluie

EX. en psychologie : les décisions prises selon la façon de présenter
les probabilités de réussite d’un traitement (traitement des phobies positif : si 60% taux réussite vs 40% taux échec)

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10
Q

Erreur fondamentales d’attribution

A

Tendance à surestimer le rôle des facteurs personnels et à sous-estimer le rôle des facteurs contextuels pour expliquer un comportement.

Exemple : qu’est-ce qui explique qu’une personne sans-abri trébuche ? Sous alcool… vs trou dans chaussée

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11
Q

L’erreur ultime d’attribution (1)

A

Tendance à attribuer des causes différentes au comportement des personnes en fonction de leur groupe d’appartenance

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12
Q

L’effet acteur-observateur (2)

A

Tendance a attribuer des causes externes a son propre comportement et des causes internes au comportement des autres

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13
Q

Le biais d’auto-complaisance (3)

A

Tendance à attribuer la cause de sa réussite a ses qualités propres et ses échecs a des facteurs indépendants de soi

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14
Q

Illusion de corrélation

A

Tendance à percevoir une relation entre deux événements distincts.

Pourtant chaque groupe a le même ratio, mais groupe B plus d’info sur lui donc pense + fréquent

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15
Q

Comment la cooccurrence de deux événements devient une fausse
corrélation ?

A

-Un observateur est plus attentif aux stimuli distinctifs plutôt qu’aux stimuli non distinctifs et l’encodage de cette information est accrue;
-L’impression subjective qu’il existe une relation entre des événements survenant de
façon simultanée est accrue.

Stéréotypes société ;
nous empêche de poser les questions fondamentales,
phénomènes paraissent évidents

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16
Q

Croyance en un monde juste

A

Tendance à croire que les gens obtiennent ce qu’ils méritent, et méritent
ce qui leur arrive.

Cette croyance est le plus souvent en jeu dans des situations de
dissonances cognitives et peut mener à développer des stratégies pour
restaurer la consonance.
(EX. enfant gravement malade :
-compenser le préjudice (annuler victimisation)
-coupable et le punir
-injustice est provisoire (prépare un bonheur a venir))

17
Q

Désirabilité sociale (ou effet Hawthorne)

A

Tendance à modifier son comportement naturel afin de répondre à ce qui
est attendu.
Exemple : la télé-réalité (modifie comportement quand on se sait observé)

sujets sensibles comme revenus, conformité avec doses de medicament prescrit, violence, intolérance, actes illégaux, actes charitables

18
Q

Effet Barnum (ou effet Forer)

A

Tendance à trouver une signification personnelle dans une affirmation
pouvant s’appliquer à n’importe qui.
Exemple : l’horoscope (Validation personnelle/ subjective)

19
Q

Comment pouvoir nous fonder sur nos conclusions et nous en servir comme principe général pour prévoir un comportement dans toutes situations et conditions

A

Éviter erreurs de jugement en agissant de façon systématique et objective

Étapes franchies par scientifiques : réunir et vérifier info, expliquer relations et communiquer info aux autres = méthode scientifiques

20
Q

Est-ce qu’il y a plusieurs types de savoir?

A

OUI plusieurs types de savoir
Einstein : le savoir est limité alors que l’imagination englobe le monde, stimule le progrès et suscite l’évolution

21
Q

Comment les connaissances sont produites ?

A

Science = méthode de production des connaissances qui utilise démarche scientifique pour obtenir savoir savant

22
Q

Types de savoir

A

Savant
Clinique
Expérientiel
Profane

23
Q

Savoir savant (1)

A

Connaissances
standardisées produites en
science par la recherche

24
Q

Savoir clinique (2)

A

Connaissances
professionnelles acquises par l’expérience de travail

25
Savoir expérientiel (3)
Connaissances personnelles acquises par l’expérience du phénomène
26
Savoir profane (4)
Connaissances populaires acquises par une transmission plus ou moins organisée (Locale et diversifié, Savoir commun)
27
Tous les types de savoirs peuvent-ils contribuer au développement des connaissances? Non
Savoirs profane et expérientiel jugés primitifs et erronés. Savoirs clinique, profane et expérientiel jugés inutiles au processus de production des connaissances; Seul le savoir clinique fondé sur le savoir savant pourrait être considéré.
28
Tous les types de savoirs peuvent-ils contribuer au développement des connaissances? Oui
Savoirs clinique, profane et expérientiel perçus comme une valeur ajoutée au savoir savant. Perçus comme une opportunité d’ouverture à d’autres points de vue. Contre balancer le rigide. Explique pourquoi protocoles fonctionne pas pour certains nouvelles questions de recherche avec point morts de la recherche
29
Exemple de contributions associés à la considération des différents savoirs
1. Afin de solutionner un problème (croud sourcing) 2. Afin de produire et diffuser des connaissances a.Écriture collaborative b. Production participative 3. Afin de réseauter les personnes concernées par un problème (développement de nouvelles TIC -> facilite mise en relation de nombreux acteurs)
30
Enjeux et défis associés à la considération des différents savoirs
-Reconnaître les pseudo-savoirs; -Utiliser ces savoirs avec respect (pas dénigrer personnes ou communautés) -Prévoir des mécanismes de synthèse critique (doctissimo : pas de médiateur -> on retrouve n'importe quoi) -Éviter de romancer la participation des personnes concernées (usagers ou participants).
31
La psychologie : une science / discipline ?
OUI : discipline centrale du savoir scientifique Moyen-Âge : théologie et philo Après : physique et maths Aujourd'hui : pas juste 1 source -> 7 sciences centrales (maths, physique, chimie, science de la terre, médecine, science sociale)
32
Critiques de la science de la psychologie
-Impression que la psychologie relève du « gros bon sens » -Incompréhension à l’égard de l’opérationnalisation des concepts étudiés (concepts abstraits liés a des objets mesurables) -Absence de « grande théorie » (but : consensus théorique)
33
Nature de la science
Ensemble de méthodes logiques et empiriques permettant l’observation systématique de phénomènes réels dans le but de les comprendre. Définitions complémentaires -Ensemble des connaissances structurées qui découlent de l’application de ces méthodes; -Ensemble de sciences spécifiques définies par leurs phénomènes d’intérêt (biologie, psycho, physique, astronomie) -Application des connaissances scientifiques (EX. sur résilience communautaire lors désastre naturel)
34
Le rôle d’un chercheur consiste à confirmer ses hypothèses ?
Le rôle d’un chercheur consiste plutôt à contribuer au développement des connaissances, ce qui implique d’explorer plusieurs hypothèses et d’éviter les biais lorsqu’il les évalue à la lumière de ses résultats. Ensuite infirmer et confirmer.
35
Un nombre suffisant de preuves découlant d’expérimentations scientifiques rigoureuses permettent de prouver une théorie avec certitude ?
La certitude est insaisissable en science. Les conclusions sont des approximations. Plus est vérifié par tests rigoureux + degré confirmation est grand et c'est raisonnable de l'accepter MAIS pas certitude
36
Qualités des bonnes théories scientifiques
1. Juste : correspond aux observations 2. Consistante : comporte peu d’exceptions intra et inter-théoriques 3. Étendue : s’applique à d’autres phénomènes 4. Parcimonieuse : est simple 5. Fructueuse : offre de nouvelles pistes 6. Réfutable : mesurable 7. Reproductible : peut être répétée (reproduire résultats en utilisant mêmes données et stratégies d'analyse découvertes 1 chercheur = portée scientifique limitée réplication = avancement connaissances, augmentation crédibilité)
37
Pseudoscience
-Tendance à invoquer des hypothèses ad hoc (issu de secours, éviter élément opposition) -Absence d’autocorrection; -Accent mis sur la confirmation plutôt que la réfutation; -Tendance à placer le fardeau de la preuve sur les sceptiques (EX. si prouve pas le monstre du Lochness existe pas c'est qu'il existe) -Tendance à s’appuyer sur les anecdotes; -Évitement de l’évaluation scientifique par les pairs; -Absence de connectivité (incapable apuyer connaissances scientifiques existantes) -Langage hermétique (prétendre respectabilité scientifique) BREF : Les pseudosciences tendent à éviter les informations contradictoires et échappent ainsi à l'autocorrection essentielle au progrès scientifique.
38
Avantage de savoir reconnaître les erreurs de raisonnement et les biais cognitifs
Permet d’éviter des situations de discrimination et d’injustice.