Leçon 3 : types de savoirs Flashcards
Côté positif des mythes
La science prend racine dans ses mythes, elle se développe lorsque ses mythes sont remis en question
Vrai ou faux : Les psychopathes ne ressentent pas la peur.
Faux. Les psychopathes ressentent la peur; mais
perçoivent moins distinctement le danger.
Caractéristiques des mythes
-Les mythes découlent parfois de faits vérifiés mais généralisés
-Ou complètement détachés de la réalité ; croyances folcloriques
-Fait partie de notre bagage de connaissances et influence facon de voir le monde
Biais
Les biais sont des formes de pensée erronées qui ont tendance à être systématiquement utilisées dans diverses situations.
Sont à la base de jugements érronnés typiques. En être conscient pour les éviter.
Utilité des biais
-Trier et choisir l’information importante;
-Faire du sens dans des situations de dissonances;
-Se mettre rapidement en action lorsque nécessaire.
Biais de disponibilité
Tendance à privilégier les informations immédiatement disponibles à notre mémoire, en particulier lorsqu’elles sont stéréotypées.
Exemple : quelle est la première cause de décès des Américains en Iran ? Attentats… mais plutôt accident de la route
Biais de confirmation
Tendance à chercher des indices qui valident nos croyances.
Exemple : être à l’affût des informations qui confirment le fait qu’il y a davantage d’accidents les nuits de pleine lune.
Biais rétrospectif
Tendance à affirmer, après l’occurrence d’un événement, que l’événement
était prévisible.
(Déni du hasard)
Exemple : Je le savais depuis le début !
À retenir : ce biais questionne la notion de responsabilité, peut être
évité en analysant les données disponibles avant la survenue de
l’événement en question.
EX. voir autres scénarios possibles.
Biais de cadrage
Tendance à être influencé par la façon dont un problème est présenté.
EX. 40% de pluie : parapluie
60% de temps sec : pas de parapluie
EX. en psychologie : les décisions prises selon la façon de présenter
les probabilités de réussite d’un traitement (traitement des phobies positif : si 60% taux réussite vs 40% taux échec)
Erreur fondamentales d’attribution
Tendance à surestimer le rôle des facteurs personnels et à sous-estimer le rôle des facteurs contextuels pour expliquer un comportement.
Exemple : qu’est-ce qui explique qu’une personne sans-abri trébuche ? Sous alcool… vs trou dans chaussée
L’erreur ultime d’attribution (1)
Tendance à attribuer des causes différentes au comportement des personnes en fonction de leur groupe d’appartenance
L’effet acteur-observateur (2)
Tendance a attribuer des causes externes a son propre comportement et des causes internes au comportement des autres
Le biais d’auto-complaisance (3)
Tendance à attribuer la cause de sa réussite a ses qualités propres et ses échecs a des facteurs indépendants de soi
Illusion de corrélation
Tendance à percevoir une relation entre deux événements distincts.
Pourtant chaque groupe a le même ratio, mais groupe B plus d’info sur lui donc pense + fréquent
Comment la cooccurrence de deux événements devient une fausse
corrélation ?
-Un observateur est plus attentif aux stimuli distinctifs plutôt qu’aux stimuli non distinctifs et l’encodage de cette information est accrue;
-L’impression subjective qu’il existe une relation entre des événements survenant de
façon simultanée est accrue.
Stéréotypes société ;
nous empêche de poser les questions fondamentales,
phénomènes paraissent évidents
Croyance en un monde juste
Tendance à croire que les gens obtiennent ce qu’ils méritent, et méritent
ce qui leur arrive.
Cette croyance est le plus souvent en jeu dans des situations de
dissonances cognitives et peut mener à développer des stratégies pour
restaurer la consonance.
(EX. enfant gravement malade :
-compenser le préjudice (annuler victimisation)
-coupable et le punir
-injustice est provisoire (prépare un bonheur a venir))
Désirabilité sociale (ou effet Hawthorne)
Tendance à modifier son comportement naturel afin de répondre à ce qui
est attendu.
Exemple : la télé-réalité (modifie comportement quand on se sait observé)
sujets sensibles comme revenus, conformité avec doses de medicament prescrit, violence, intolérance, actes illégaux, actes charitables
Effet Barnum (ou effet Forer)
Tendance à trouver une signification personnelle dans une affirmation
pouvant s’appliquer à n’importe qui.
Exemple : l’horoscope (Validation personnelle/ subjective)
Comment pouvoir nous fonder sur nos conclusions et nous en servir comme principe général pour prévoir un comportement dans toutes situations et conditions
Éviter erreurs de jugement en agissant de façon systématique et objective
Étapes franchies par scientifiques : réunir et vérifier info, expliquer relations et communiquer info aux autres = méthode scientifiques
Est-ce qu’il y a plusieurs types de savoir?
OUI plusieurs types de savoir
Einstein : le savoir est limité alors que l’imagination englobe le monde, stimule le progrès et suscite l’évolution
Comment les connaissances sont produites ?
Science = méthode de production des connaissances qui utilise démarche scientifique pour obtenir savoir savant
Types de savoir
Savant
Clinique
Expérientiel
Profane
Savoir savant (1)
Connaissances
standardisées produites en
science par la recherche
Savoir clinique (2)
Connaissances
professionnelles acquises par l’expérience de travail
Savoir expérientiel (3)
Connaissances
personnelles acquises par
l’expérience du phénomène
Savoir profane (4)
Connaissances populaires
acquises par une
transmission plus ou moins
organisée (Locale et diversifié, Savoir commun)
Tous les types de savoirs peuvent-ils contribuer
au développement des connaissances? Non
Savoirs profane et expérientiel jugés primitifs et erronés.
Savoirs clinique, profane et
expérientiel jugés inutiles au
processus de production des
connaissances;
Seul le savoir clinique fondé sur le savoir savant pourrait être considéré.
Tous les types de savoirs peuvent-ils contribuer
au développement des connaissances? Oui
Savoirs clinique, profane et
expérientiel perçus comme une valeur ajoutée au savoir savant. Perçus comme une
opportunité d’ouverture à d’autres points de vue.
Contre balancer le rigide.
Explique pourquoi protocoles fonctionne pas pour certains
nouvelles questions de recherche avec point morts de la recherche
Exemple de contributions associés à la considération des différents savoirs
- Afin de solutionner un problème (croud sourcing)
- Afin de produire et diffuser des connaissances
a.Écriture collaborative
b. Production participative - Afin de réseauter les personnes concernées par un problème (développement de nouvelles TIC -> facilite mise en relation de nombreux acteurs)
Enjeux et défis associés à la considération des
différents savoirs
-Reconnaître les pseudo-savoirs;
-Utiliser ces savoirs avec respect (pas dénigrer personnes ou communautés)
-Prévoir des mécanismes de synthèse critique (doctissimo : pas de médiateur ->
on retrouve n’importe quoi)
-Éviter de romancer la participation des personnes concernées (usagers ou participants).
La psychologie :
une science / discipline ?
OUI : discipline centrale du savoir scientifique
Moyen-Âge : théologie et philo
Après : physique et maths
Aujourd’hui : pas juste 1 source -> 7 sciences centrales (maths, physique, chimie, science de la terre, médecine, science sociale)
Critiques de la science de la psychologie
-Impression que la
psychologie relève du « gros
bon sens »
-Incompréhension à l’égard
de l’opérationnalisation des
concepts étudiés (concepts abstraits liés a des objets mesurables)
-Absence de « grande
théorie » (but : consensus théorique)
Nature de la science
Ensemble de méthodes logiques et empiriques permettant l’observation
systématique de phénomènes réels dans le but de les comprendre.
Définitions complémentaires
-Ensemble des connaissances structurées qui découlent de
l’application de ces méthodes;
-Ensemble de sciences spécifiques définies par leurs phénomènes
d’intérêt (biologie, psycho, physique, astronomie)
-Application des connaissances scientifiques (EX. sur résilience communautaire lors désastre naturel)
Le rôle d’un chercheur consiste à confirmer ses hypothèses ?
Le rôle d’un chercheur consiste plutôt à contribuer au développement
des connaissances, ce qui implique d’explorer plusieurs hypothèses et
d’éviter les biais lorsqu’il les évalue à la lumière de ses résultats.
Ensuite infirmer et confirmer.
Un nombre suffisant de preuves découlant d’expérimentations
scientifiques rigoureuses permettent de prouver une théorie avec
certitude ?
La certitude est insaisissable en science. Les conclusions sont des approximations.
Plus est vérifié par tests rigoureux + degré confirmation est grand et c’est raisonnable de l’accepter MAIS pas certitude
Qualités des bonnes théories scientifiques
- Juste : correspond
aux observations - Consistante :
comporte peu
d’exceptions intra et
inter-théoriques - Étendue : s’applique
à d’autres
phénomènes - Parcimonieuse : est
simple - Fructueuse : offre
de nouvelles pistes - Réfutable :
mesurable - Reproductible :
peut être répétée (reproduire résultats en utilisant mêmes données et stratégies d’analyse
découvertes 1 chercheur = portée scientifique limitée
réplication = avancement connaissances, augmentation crédibilité)
Pseudoscience
-Tendance à invoquer des
hypothèses ad hoc (issu de secours, éviter élément opposition)
-Absence d’autocorrection;
-Accent mis sur la confirmation
plutôt que la réfutation;
-Tendance à placer le fardeau de la preuve sur les sceptiques (EX. si prouve pas le monstre du Lochness existe pas c’est qu’il existe)
-Tendance à s’appuyer sur les anecdotes;
-Évitement de l’évaluation
scientifique par les pairs;
-Absence de connectivité (incapable apuyer connaissances scientifiques existantes)
-Langage hermétique (prétendre respectabilité scientifique)
BREF : Les pseudosciences tendent à éviter les informations contradictoires et échappent ainsi à l’autocorrection essentielle au progrès scientifique.
Avantage de savoir reconnaître les erreurs de raisonnement et les biais cognitifs
Permet d’éviter des situations de discrimination et d’injustice.