Le système somesthésique - Cours 2 Flashcards

1
Q

Décrivez la douleur

A

Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable résultant d’une lésion tissulaire - réelle ou potentielle ou décrite en de tels termes
La douleur n’est donc pas l’expression directe d’un évènement sensoriel, mais le produit d’un processus cérébral élaboré qui découle d’une variété de signaux neuronaux

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2
Q

Quels sont les 3 dimensions de la douleur?

A

1- Sensorielle-discriminante : intensité, emplacement, qualité et durée de la douleur
2- Affective-motivationnelle : désagrément et envie d’éviter le désagrément
3- Cognitive-évaluative : attention/distraction, valeurs culturelles, suggéstion hypnotique

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3
Q

Qu,est-ce que le système antérolatéral?

A

Traite des sensations la chaleur et le froid non douloureux, les démangeaisons causées par l’histamine, les stimulations mécaniques lentes du toucher sensuel ainsi que les sensations désagréables causées par une activité musculaire intense ou soutenue (Couche I de la moelle épinière)
Il joue aussi un rôle clef dans le caractère intérocéptif de la douleur qui est intimement lié aux conséquences émotionnelles de celle-ci

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4
Q

Concernant le système antérolatéral, qu’est-ce qui augmente et diminue la douleur?

A

-Le froid diminue la douleur provoquée par une brûlure; le chaud l’exagère
-Le stress diminue la douleur : Des blessures majeures ne provoquent pas de douleur initialement (ex. lors du combat)
-L’attention augmente la douleur : La douleur est exagérée le soir quand on essai de dormi et qu’il n’y a pas de distractions
-Le placebo (effets analgésiques des substances inactives) : 75% des patients (post-chirurgie) rapportent un bon contrôle de leur douleur suite à une injection de placebo; effet bloqué en présence de naloxone (antagoniste aux opiacés)

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5
Q

Quel faisceau est associé à la dimension sensori-discriminative?

A

Le faisceau spinothalmique : Aspect discriminait de la douleur
Emplacement
Intensité
Nature de la stimulation

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6
Q

Quelles émotions sont liées à la dimension affective-motivationnelle de la douleur?

A

Désagrément
Peur
Anxiété
Réponses autonomiques

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7
Q

Quelles régions sous-corticales sont associées à la dimension affective-motivationnelle de la douleur?

A

-Subdivisions de la formation réticulaire
-Substance grise périaqueducale
-Couches profondes du colliculus supérieur
-Noyau parabrachial du tronc cérébral

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8
Q

Quelles parties du noyau parabrachial du tronc cérébral est associé à la dimension affective-motivationnelle de la douleur?

A

Amygdale : peur, codage, mémoire désagréable
Hypothalamus : Rythme biologique
Noyaux thalamiques infraliminaires et médians : Module le caractère affectif de la douleur

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9
Q

Qu’est-ce qui transmet des signaux nociceptifs vers le cortex pour la dimension affective-motivationnelle de la douleur?

A

Insula : monitoring de l’intérieur du corps
Cortex cingulaire antérieur : prise de décision

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10
Q

Décrivez la matrice de la douleur

A

Réseau distribué de neurones impliqué dans la perception de la douleur

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11
Q

Par rapport au cerveau, où sont réparties les structure appartenant à la dimension affective motivationnelle et sensori-discriminative de la douleur?

A

Affective-motivationnelle : Ventral
Sensori-discriminative : Dorsal

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12
Q

Quel est le “chemin” de la dimension sensoriel-discriminative?

A

Système antérolatéral
Noyau ventral postérieur
Cortex somesthésique (S1, S2)

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13
Q

Quel est le “chemin” de la dimension affective-motivationnelle?

A

Système antérolatéral
Formation réticulaire, colliculus supérieur, substance grise périaqueducal, hypothalamus, amygdale
Et Noyaux thalamiques de la ligne médiane
Cortex cingulaire antérieur, cortex insulaire

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14
Q

Quels sont les 4 types de douleur?

A

Nociceptive
Inflammatoire
Neuropathique
Dysfonctionnelle

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15
Q

Expliquez la douleur nociceptive

A

Douleur aigüe dont la source est habituellement facilement identifiable et qui résulte de l’activité des nocicepteurs à la suite d’un dommage potentiel ou avéré

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16
Q

Expliquez la douleur inflammatoire

A

Douleur à durée variable (aigüe ou chronique) qui résulte de la sensibilisation des nocicepteurs lors de l’inflammation

17
Q

Expliquez la douleur neuropathique

A

Douleur persistante (chronique) qui résulte d’un dommage aux fibres nerveuses

18
Q

Expliquez la douleur dysfonctionnelle

A

Aucun signe de pathologie périphérique ou centrale (ex. syndrome de flbromyalgie)

19
Q

Que se passe-t-il lors de l’inflammation?

A

Lors de l’inflammation, certains peptides sécrétés par les fibres C contribuent aux symptômes suivants :
-Chaleur et rougeur :
Activation des nocicepteurs
Action de la CGRP
Vasodilation

-Oedème :
Activation des nocicepteurs
Action de la substance P
Extravasation du plasma

-Bradykinine, 5-HT, ATP (des plaquettes), Prostaglandine, Histamine et H+ activent les nocicepteurs

19
Q

Qu’est-ce que la sensibilisation périphérique

A

La substance P et des facteurs de croissance (Nerve Growth Factor) sont sécrétés en périphérie ce qui augmente l’excitabilité des nocicepteurs
La substance P n’a aucun mécanisme de recapture. Elle a tendance à diffuser autour du site de relâche ce qui augmente l’excitabilité des nocicepteurs avoisinants; causant ainsi une zone d’hyperalgie secondaire (peau intacte autour de la lésion qui gagne en sensibilité)
On retrouve des taux élevés de substances P chez les patients qui souffrent de douleur chronique

20
Q

Expliquez la sensibilisation centrale

A

En réponse au NGF, les fibres C initient la synthèse de Brain Derived Neurotrophic Factor qui augmente l’excitabilité des neurones postsynaptiques après sa relâche dans la fente synaptique
La substance P est relâchée par les fibres C, mais pas les Ad. La stimulation répétée des fibres C cause une relâche de plus en plus grande de substance P dans la fente synaptique de la corne dorsale, ce qui augmente le nombre de canaux ioniques à la surface du neurone postsynaptique et donc l’efficacité du glutamate qui augmente leur excitabilité (“Wind-up”)

21
Q

Qu’est-ce que l’hyperalgie?

A

Réponse exagérée aux stimuli douloureux
La douleur persiste même en l’absence de stimulation (ex. suite à une entorse)

22
Q

Qu’est-ce que l’allodynie?

A

Douleur provoquée par les stimuli normalement non douloureux (ex. toucher léger après un coup de soleil)
Sans stimulation, il n’y a pas de douleur

23
Q

Expliquez la douleur fantôme

A

Réorganisation de SI chez les amputés
La représentation corticale du membre amputé prend de l’expansion
Anesthésie locale en plus de l’anesthésie générale peut limiter les effets

24
Q

Qu’est-ce que la théorie du portillon?

A

Théorie par laquelle le flux des afférences AB qui innervent les mécanorécepteurs de bas seuil activent des interneurones qui, à leur tour, inhibent les signaux provenant des nocicepteurs. Cette théorie explique d’ailleurs la réaction naturelle que l’on a de frotter un membre que l’on vient de cogner afin de se soulager

25
Q

Expliquez la régulation centrale

A

-Stimulation des afférences nociceptives provoque la douleur via l’activation des neurones à l’origine des voies spinothalamiques (portillon ouvert)
-Stimulation des afférences AB (en présence de la douleur) diminue la transmission de la douleur au niveau de la corne dorsale via l’activation d’un interneurone inhibiteur (portillon fermé)
-Effet segmentaire (il faut activer les afférences AB innervant la même région)
-Ce mécanisme inhibiteur explique les effets analgésiques provoqués par le TENS (transcutaneous electrical nerveux stimulation) et la stimulation de la moelle épinière (ex. via des électrodes implantés dans l’espace péridurale)

26
Q

Qu’est-ce que la modulation descendante?

A

L’une des principale structure du tronc cérébral qui sont à l’origine des effets analgésiques de la modulation descendante de la douleur est la substance grise périaqueducale (SPG) du mésencéphale
La SPG inhibe la transmission de l’influx nerveux dans la corne dorsale en activant, entre autres, des interneurones à enképhaline via le noyau du raphé, qui réduisent l’efficacité synaptique entre les neurones de 1er et de 2e ordre en sécrétant des opioïde endogène

27
Q

Qu’est-ce qui a un effet analgésique sur la modulation descendante?

A

La stimulation électrique de la SGP - Analgésie Provoquée par la Stimulation électrique du cerveau (APS ou SPA, stimulation-produced analgesia)
L’injection de morphine dans la SGP
*Abolition du réflexe de retrait (réflexe nociceptif de flexion ou RIII)

28
Q

Qu’est-ce qui bloque les effets analgésique de la modulation descendante?

A

L’injection de naloxone (antagoniste aux opioïdes) dans le noyau raphé magnus
Une section bilatérale des cordons dorso-latéraux
(si on bloque le chemin, on abolit les effets de la modulation descendante)

29
Q

Où se trouvent les récepteurs opioïdes et les opioïdes endogènes?

A

Les récepteurs opioïdes se trouvent dans la SGP et au niveau de la corne dorsale
Les opïodes endogènes (produits par le corps) se trouvent dans les régions impliquées dans l’APS (SGP, bulbe, corne dorsale)

30
Q

Quelles sont les actions des opioïdes au niveau de la corne dorsale?

A

Présynaptique : Diminution de la libération de glutamate (conductance Ca++) et diminution de la durée du Potentiel Synaptique Excitateur (PPSE)
Postsynaptique : Hyperpolarisation (conductance K+) et diminution de l’amplitude du PPSE

31
Q

Quels sont les effets de l’utilisation d’opioïdes?

A

-Utilisation ponctuelle :
Constipation (récepteurs opioïdes - sphincters)
Nausée, vomissement, dépression de la respiration, etc. (action au niveau du tronc cérébral)
Démangeaisons
Effets minimisés en utilisant des injections localisées (intrathécale - dans l’espace sous-arachnoïdien) ou des timbres périphériques (patches)

-Utilisation chronique :
Tolérance
Toxicomanie

32
Q

Quel était l’hypothèse évalué dans l’article de Caterina et al. (2000)?

A

Les récepteurs capsaicines VR1 des neurones sensitives contribuent à la sensibilité chimique et thermique. Leur activation elle-même est responsable de la sensation de douleur in vivo

33
Q

Par rapport aux méthodes, comment ont-ils testé leur hypothèse?

A

Supprimer un exon codant des membranes transmembranaire du canal VR1 des souris, puis, comparer sur des cellules en culture ou des souris :
-L’augmentation de calcium
-L’augmentation de courant
-La sensibilité. des nerfs
-La réponse physique sur la patte
-Nocieption triguminal avec du sucre
-Température corporelle
-L’effet du pH
-L’effet de la température
-L’activation des neurones de la couche V de la moelle épinière
-Le temps de réponse à la chaleur sur la queue et la patte
-La réponse à l’huile de moutarde

34
Q

Qu’est-ce qu’ils ont trouvé (résultats majeurs)? Est-ce qu’ils ont confirmé ou non leur hypothèse?

A

VR1 est nécessaire pour les effets nociceptifs, inflammatoires et hypothermique des composés vanilloïds. Les récepteurs VR1 sont aussi spécifiques à des température d’environ 43 degrés et plus
Diminution et non suppression de la douleur thermique
Diminution de la réponse à la douleur thermique, mais pas insensibles
Nécessaire pour la nociception acidique
“VR1 est requis pour la détection de stimuli nocifs, comme la chaleur et les protons. De plus, il est un médiateur critique de l’hyperalgesie thermique qui arrive lors de blessures ou de tissus. D’un autre côté, VR1 ne contribue pas aux blessure de nerfs d’hyperalgesie thermique”
VR1 responsable de la sensibilité chimique et thermique, mais pas mécanique

Donc oui

35
Q

Y’avait-il des limitations dans l’approche privilégiée?

A

Oui
1- Dit que les réponses à température modérée n’ont pas étés observés par Patch-Clamp sur les fibres C VR1-null et ne sait pas pourquoi
2- Réponses de températures différentes pour la queue et les pattes. Pas la même procédure pour les 2 donc résultats pas vraiment à la même température, ce qui ne devrait pas être le cas
3- Le “shacking” et le lichage de patte est subjectif pour la douleur, peut être causé par la peur
4- Culture de tissus peut avoir biaisé les résultats, pas milieu normal des neurones
5- L’intervalle des spires n’est pas donné
6- Ne mentionne pas l’âge et le sexe des animaux

36
Q

Est-ce qu’ils ont inclus des expériences contrôles? Quoi?

A

-Oui, pour chaque expérience, il y avait des contrôles pour comparer les résultats (ex. souris WT, neurone WT, etc.)
-Mécanique vs thermique : Modalité chimique montrant qu’il répond aux protons et aux rtx, mais pas à l’ATP
-Injection de solution saline vs avec capsaicine : Permet de savoir si l’injection elle-même apporte un effet différent, un stress
-Contrôle de 4 jours avec solution sucrée
-Transduction thermique à différentes température pour voir la gradation

37
Q

Quelle est l’implication des résultats de Caterina et al. (2000) pour comprendre la perception de la douleur?

A

Supporte le modèle selon lequel les médiateurs inflammatoires augmentent la réponse nociceptive thermique, en partie dû à leur action sur VR1. VR1 représente également une potentielle cible thérapeutique pour traiter des conditions de douleurs spécifiques qui arrivent avec un dommage tissulaire chronique (médicament) sans enlever la sensation mécanique

38
Q

Qu’est-ce qu’un contrôle?

A

Expérience montrant que le mécanisme qu’ils proposent est vraiment lié aux résultats