La moelle épinière et le contrôle du mouvement - Cours 10 Flashcards
Expliquez ce que sont les systèmes descendants
Cortex moteur : Planification, commande et guidage des mouvements volontaires
Centres du tronc cérébral : mouvements de base et de contrôle postural
Quel est le rôle des ganglions de la base?
Filtrage des commandes appropriées du début du mouvement
Quel est le rôle du cervelet?
Coordination sensorimotrice du mouvement en cours
Quel est le circuit de la moelle épinière et du tronc cérébral?
Les neurones de circuits locaux intègrent des afférences sensorielles et des systèmes descendants destinées aux motoneurones
Les motoneurones a reçoivent des signaux des neurones de circuits locaux et des systèmes descendants et envoit aux muscles squelettiques
Dans quoi la moelle épinière est-elle impliquée ?
- Les activités réflexes
- Les automatismes (locomotion, nage, respiration…)
- L’intégration des messages en provenance de la périphérie et du cerveau: c’est un centre d’integration sensori-motrice.
Bref la production de patrons d’activités musculaires coordonnés en fonction des informations qu’elle intègre.
Expliquez le réflexe myotatique rotulien
A– Les fibres intrafusales du fuseau neuromusculaire (récepteur sensoriel du muscle) détectent un étirement involontaire du muscle suite au stimulus.
B– Leurs fibres afférentes Ia excitent monosynaptiquement les motoneurones α qui innervent les fibres extrafusales du même muscle.
C- Le potentiel d’action se rend à la jonction neuromusculaire.
D- Ce phénomène entraîne l’extension de la jambe. C’est la réponse du muscle face à son propre étirement.
A-D = circuit monosynaptique.
E– Au même moment, un interneurone inhibiteur est également stimulé par les afférences sensorielles. Ce dernier va empêcher tout message nerveux d’arriver sur le motoneurone efférent associé au muscle antagoniste (– sur le schéma) : ce dernier ne peut plus se contracter = inhibition réciproque qui implique un circuit polysynaptique
Expliquez le réflexe achilléen
1- Stimulus = percussion du tendon d’achille provoque
2- un étirement des fuseaux neuromusculaires des muscles qui s’y attachent (muscles soléaires et gastrocnémiens du mollet).
3- Leurs fibres afférentes Ia excitent monosynaptiquement
4- les motoneurones α. Les axones efférents des motoneurones envoient leurs décharges dans le même nerf
5- vers la jonction neuromusculaire
6- qui fait contracter les fibres extrafusales des muscles extenseurs de la cheville qui produisent une extension
7- (ou flexion plantaire) de la cheville (comme si vous étiez sur la pointe des pieds).
Que permet l’inhibition réciproque dans le réflexe achilléen?
L’inhibition réciproque permet le relâchement du muscle antagoniste. Elle permet une meilleure efficacité des muscles agonistes en inhibant les muscles antagonistes. Les interneurones inhibiteurs inhibent les motoneurones des muscles fléchisseurs. Quand les extenseurs se contractent, les fléchisseurs se relâchent (l’inverse est aussi vrai). Circuit disynaptique.
Quel est le “problème” dans le réflexe achilléen?
Le motoneurone α active uniquement les fibres musculaires extra-fusales, qui permettent de contracter le muscle. Mais lorsque le muscle est contracté, le fuseau neuromusculaire (récepteur sensoriel du muscle) est détendu et devient inefficace pour transmettre les informations sur la longueur du muscle…
Le fuseau neuromusculaire ne peut plus signaler les changements de longueur, les afférences Ia sont inactives et n’excitent plus adéquatement les motoneurones.
Donc si on avait seulement les fibres Ia et les motoneurones alpha le muscle ne pourrait avoir qu’une longueur fixe, ce qui serait inadéquat lors de tâches où la précision est importante ou lors de perturbations imprévisibles…
Quelle est la “solution” au “problème” du réflexe achilléen?
Innervation Gamma :
- Le fuseau neuromusculaire reçoit donc une innervation motrice par l’intermédiaire du motoneurone γ, et une innervation sensitive par les afférences sensorielles.
- Le motoneurone alpha active seulement les fibres musculaires extra-fusales, qui permettent de générer une force (contraction).
- Le motoneurone gamma active les fibres musculaires intra-fusales qui permettent de maintenir une tension dans un muscle (contraction légère). Ces motoneurones reçoivent principalement des informations supraspinales. Ils ajustent la sensibilité des fuseaux à partir du cerveau.
Comment section fait la co-activation alpha-gamma?
Les motoneurones γ provoquent la contraction uniquement des fibres intra-fusales permettant au fuseau neuromusculaire de rester tendu malgré le rétrécissement du muscle lorsqu’il se contracte: les afférences Ia demeurent activent et la précision du mouvement augmente.
Que permet la co-activation alpha gamma?
La co-activation α-γ : 1) permet de maintenir la sensibilité des fuseaux neuromusculaires pendant le raccourcissement du muscle; 2) permet au fuseau de déterminer si le muscle se raccourcit pendant le mouvement.
Pourquoi la boucle gamma modifie le afin du réflexe myotatique?
- L’activité des motoneurones α et γ est influencée par les commandes supraspinales qui contrôlent la longueur du muscle au travers du réflexe myotatique et de la boucle gamma.
- Le cerveau via les voies descendantes peut ajuster la sensibilité des fuseaux par leurs projections sur les motoneurones γ et ainsi contrôler la quantité d’inputs sensoriels provenant des afférences Ia qui excitent directement les motoneurones α.
- Si l’activité des motoneurones γ est élevée, le même étirement du muscle (‘même coup de marteau’) va évoquer une réponse accrue du fuseau et il y aura augmentation de la fréquence de décharge dans les Ia (‘gain’ élevé). Si l’activité gamma est basse, le même étirement va évoquer peu de réponses du fuseau et la fréquence des Ia sera diminuée (‘gain’ diminué).
Cela sera important par exemple, lorsqu’on se tient debout dans un bus qui roule où l’ajustement du réflexe d’étirement (ce que l’on nomme le gain du réflexe) permettra de compenser les secousses qui accompagnent les brusques arrêts ou départs du bus.
Les motoneurones γ permettent d’augmenter le gain du réflexe d’étirement et le retour proprioceptif lors de tâches où la précision est importante ou lorsque les perturbations sont imprévisibles.
En résumé, comment se fait la modulation des circuits réflexes?
- Les voies supraspinales modulent directement ou indirectement la circuiterie spinale. Bien que l’implication du cerveau ne soit pas nécessaire pour engendrer une réponse réflexe, les réflexes spinaux peuvent être modifiés par le cerveau.
- Convergence interneuronale: Dans la plupart des réflexes, de nombreuses voies descendantes et afférences sensorielles convergent sur des interneurones communs. De telles convergences mettent les interneurones spinaux en mesure de fonctionner comme de véritables petits centres intégrateurs qui permettent l’interaction entre les signaux supraspinaux et les informations sensorielles venues de la périphérie. Ainsi, l’information périphérique peut corriger et ajuster la commande motrice descendante et, inversement, les centres supraspinaux peuvent contrôler la transmission dans les circuits réflexes.
Expliquez la généralisation des réflexes
- Il peut y avoir généralisation du réflexe à l’ensemble des autres membres: ces réflexes intéressent alors un très grand nombre de muscles et d’articulations
- Car il existe des neurones spinaux qui établissent des connexions longitudinales à + ou – longue distance d’un segment médullaire à l’autre, sans jamais sortir de la moelle: interneurones propriospinaux
Qu’est-ce que la locomotion?
Mouvements rythmiques sétéotypés
Expliquez ce qu’est des mouvements rythmiques stéréotypés
- Le cycle locomoteur est compose d’un phase d’appui/stance (extension) et d’une phase de balancement/swing (flexion)
- Alternance des muscles antagonistes (fléchisseurs/extenseurs) d’un côté. Lorsque les fléchisseurs sont actifs, les extenseurs se relâchent.
- Alternance droite/gauche des muscles agonistes. Lorsque que l’extenseur de la jambe gauche est actif, celui de la jambe droite est relâché (idem pour les fléchisseurs gauche vs droite)