Le développement cognitif Flashcards

1
Q

Expliquer le développement cognitif selon l’approche béhavioriste

A

L’apprentissage, soit la modification du comportement résultant de l’expérience, est au coeur du développement

Même si l’humain possède la capacité innée d’Apprendre, l’apprentissage comme tel ne se produit qu’avec l’expérience

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2
Q

Expliquer l’apprentissage par conditionnement répondant (conditionnement classique)

A

Réagir de façon réflexe/involontaire à un stimulus qui, à la base, est neutre. Le stimulus a été associé à celui qui provoque habituellement une même réponse.

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3
Q

Expliquer l’apprentissage par conditionnement opérant

A

Apprentissage basé sur le renforcement ou la punition. L’apprenant agit sur son environnement.

L’enfant apprend a manifester un comportement particulier pour obtenir une réaction spécifique.

Comme base de sécurité, on peut intervenir pour renforcer un comportement positivement (sourire, association de privilèges, dire merci, etc.)

Le conditionnement permet à l’enfant d’apprendre des comportements volontaires (crier ou rire). Il apprend qu’il a du contrôle sur son environnement.

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4
Q

Quelle est la différence entre une motivation intrinsèque et extrinsèque?

A

Motivation intrinsèque : J’ai envie de me dépasser pour être fier de moi, pour ma propre satisfaction personnelle, etc.

Motivation extrinsèque : Vient de l’extérieur (éducation démocratique, axé sur le processus et non sur le résultat final seulement, retourner la question à l’enfant, etc.)

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5
Q

Expliquer l’approche systémique

A

Évaluation du niveau de développement de l’enfant. Donne des indicateurs sur les forces ou les retards de développement.
- Comparer les performances de l’enfant à des normes établies à partir d’observations d’un grand nombre d’enfants selon son groupe d’âge
- Question à l’entourage
- Y a-t-il eu des particularités dans la conception, l’accouchement, etc.?

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6
Q

Expliquer le stade sensorimoteur de Piaget

A

C’est le premier stade de développement cognitif, de la naissance à environ 2 ans. Il existe 6 sous-stades.

Chaque stade est préalable au suivant.

Sensoriel et moteur, la découverte du monde passe par les sens et par la motricité, la capacité de locomotion. Ultimement, la motricité fine pour avoir un contrôle sur son environnement.

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7
Q

Quels sont les 6 sous-stades sensorimoteur du développement cognitif selon Piaget?

A

Sous-stade 1 : On est dans les réflexes (succion)

Sous-stade 2 : Réactions circulaires primaires

Sous-stade 3 : Réactions circulaires secondaires

Sous-stade 4 : Coordination des schèmes secondaires

Sous-stade 5 : Les réactions circulaires tertiaires

Sous-stade 6 : Les combinaisons mentales

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8
Q

Expliquer le sous-stade 1 du stade sensorimoteur du développement cognitif selon Piaget

A

Dans les réflexes (succion)

De la naissance à 1 mois.

L’exercice des réflexes.

Il n’a pas acquis le schème de la permanence de l’objet.

Le bébé exerce ses réflexes et parvient à les maîtriser jusqu’à un certain point. Il ne coordonne pas l’information provenant de ses sens.

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9
Q

Expliquer le sous-stade 2 du stade sensorimoteur du développement cognitif selon Piaget

A

Les réactions circulaires primaires.

De 1 à 4 mois.

Il n’a pas acquis le schème de la permanence de l’objet.

Notion de répétition parce que c’était plaisant.Le bébé reproduit des comportements, d’abord survenus par hasard, qui lui donnent des sensations agréables. Ses activités sont centrées sur son corps plutôt que sur l’environnement. Il manifeste ses premières adaptations acquises.

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10
Q

Expliquer le sous-stade 3 du stade sensorimoteur du développement cognitif selon Piaget

A

Réactions circulaires secondaires.

De 4 à 8 mois.

Le bébé peut chercher un objet caché s’il en voit une partie.

Le bébé s’intéresse davantage à l’environnement il répète les actions qui produisent des résultats intéressants. Quoique intentionnelles, ses actions ne sont pas orientées vers un but.

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11
Q

Expliquer le sous-stade 4 du stade sensorimoteur du développement cognitif selon Piaget

A

Coordination des schèmes secondaires.

De 8 à 12 mois.

Le schème de la permanence de l’objet se développe, mais le bébé cherchera encore un objet dans sa première cachette, même si on le déplace, sous ses yeux, vers une autre cachette.

Le comportement devient plus délibéré et orienté vers un but, Le bébé peut prévoir des événements.

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12
Q

Expliquer le sous-stade 5 du stade sensorimoteur du développement cognitif selon Piaget

A

Les réactions circulaires tertiaires.

De 12 à 18 mois.

Le bébé peut suivre les déplacements d’un objet, mais comme il est incapable d’imaginer un mouvement qu’il ne voit pas, il ne cherchera pas un objet ailleurs que là où il l’a vu disparaître.

Le bébé manifeste de la curiosité et varie intentionnellement ses actions pour en voir les effets. Il explore activement son univers dans le but de découvrir comment un objet ou une situation peut offrir de la nouveauté. Il essaie des activités nouvelles et résout des problèmes simples par essais et erreurs.

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13
Q

Expliquer le sous-stade 6 du stade sensorimoteur du développement cognitif selon Piaget

A

Les combinaisons mentales

De 18 à 24 mois.

Le schème de l’objet permanent est complètement formé.

Le bébé peut maintenant se représenter mentalement certains comportements. Il a élaboré un premier système de symboles qui lui permet de prévoir des événements sans avoir besoin de poser un geste concret. Il n’a donc plus besoin de recourir à l’apprentissage par essais et erreurs pour résoudre des problèmes simples.

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14
Q

Expliquer ce qu’est la permanence de l’objet

A

Comprendre que si l’objet disparaît, il existe encore; les objets et les personnes continuent d’exister en dehors de nous, même si on ne les perçoit plus.

Au moment où un enfant ne voit plus un objet, il va arrêter de chercher. Cela se produit aussi avec les personnes.

Se construit graduellement durant le stade sensorimoteur (émerge vers 8 mois).

Apprend à faire la distinction entre lui-même et le monde environnant. Avant, c’est comme si tout était le prolongement de lui-même.

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15
Q

Pourquoi la stimulation de l’enfant est-elle importante?

A

Le développement est soutenu par la stimulation qui est reçu dans un environnement.

Un enfant qui va être stimulé a plus de probabilité de développer et d’appliquer les apprentissages.

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16
Q

Qu’est-ce que la causalité?

A

Vers 4-6 mois, le bébé comprend qu’il a un pouvoir sur son environnement. C’est une combinaison de la sphère “moteur” et “cognitif”. La compréhension de la causalité peut apparaître avant 1 ans - selon la stimulation reçue (PAD et PEX).

C’est le terme utilisé par Piaget pour désigner le fait que l’enfant comprend peu à peu que certains événements en causent d’autres.

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17
Q

Vrai ou faux : Temps et aussi longtemps que le stade sensorimoteur n’est pas complètement franchi par l’enfant, sa capacité d’imaginer et de se rappeler mentalement des objets ou des actions est limitée.

A

Vrai

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18
Q

Vrai ou faux : Piaget a surestimé les capacités cognitives des enfants

A

Faux, c’est le contraire. Il a sous-estimé les capacités cognitives des enfants.

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19
Q

Qu’est-ce que l’imitation?

A

Moyen d’apprentissage important.

Imitation invisible : Imitation réalisée avec des parties du corps que l’on NE peut voir, par exemple la bouche. Commence vers l’âge de 9 mois.

Imitation visible : Succède l’imitation invisible, imitation réalisée avec des parties du corps que l’on peut voir, par exemple les mains ou les pieds.

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20
Q

Qu’est-ce que l’imitation différé?

A

Selon Piaget, ne se développe pas avant 18 mois.

Je reproduit les comportements des autres dans mes jeux. Jouer permet à l’enfant de faire des apprentissages, de se comprendre et de comprendre le pouvoir qu’il peut avoir sur le monde autour de lui.

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21
Q

Pourquoi dit-on que Piaget a sous-estimé les capacités cognitives des enfants?

A

Parce qu’on se rapport beaucoup aux situations véritablement vécues par l’enfant pour le développement de l’empathie, par exemple.

Quand on leur donne des tâches ancrées dans leur quotidien, dans leur réalité le taux de réussite est nettement plus élevé que les tests qu’on leur faisait passer avant et qui étaient souvent loin de leur réalité, de ce qu’ils connaissaient.

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22
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de la double représentation?

A

Les enfants de moins de 3 ans ont de la difficulté à comprendre les relations spatiales à cause de la nécessité de garder en tête plus d’une représentation mentale en même temps.

On croit qu’il est difficile pour lui de se représenter mentalement en même temps une image et l’objet qu’elle représente.

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23
Q

Expliquer ce qu’est l’habituation selon la théorie du traitement de l’information

A

C’est l’exposition répété à un stimulus réduit ou stoppe une réponse.

Elle permet à l’individu d’économiser son énergie et de se concentrer sur les éléments nouveaux de l’environnement qui attirent son attention.

On considère l’habituation comme un signe de maturation, puisque cette capacité augmente dans les 10 premières semaines de vie.

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24
Q

Compléter la phrase suivante : “Selon la théorie du traitement de l’information (perception et mémoire), le cerveau apprend à _____ et à _____ certaines _____ qui ne sont pas ______”

A

Selon la théorie du traitement de l’information (perception et mémoire), le cerveau apprend à INHIBER et à DISCRIMINER certaines STIMULI qui ne sont pas PRIORITAIRES

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25
Q

Expliquer ce que sont les habiletés perceptuelles selon la théorie du traitement de l’information

A

Préférence visuelle de l’enfant selon le temps passé à observer.

Préférence pour la nouveauté.

***Mêmes observations au niveau auditifs.

26
Q

Expliquer ce qu’est l’attention selon la théorie du traitement de l’information

A

Un des indices de l’efficacité du traitement de l’information.

Attention conjointe : La base des interactions sociales, de l’acquisition du langage et de l’empathie (parce qu’on se décentre de soi-même, on s’intéresse à quelque chose qui intéresse une personne aussi). C’est la capacité de porter attention à la chose que quelqu’un d’autre regarde ou montre. Apparaît vers l’âge de 12 mois, quand l’enfant est capable de regarder dans la direction du regard de l’adulte.

27
Q

Expliquer la mémoire selon la théorie du traitement de l’information

A

La maturation neurologique est un facteur crucial du développement cognitif.

Mémoire implicite/procédurale : Comment je fait pour faire quelque chose, comment j’arrive à marcher (mon corps, éventuellement, l’apprend et le sait).

Mémoire explicite/déclarative intervention dans le rappel volontaire : Se rappeler de certaines situations, certaines personnes, certaines événements.

Mémoire de travail (6-12 mois) : À court terme, l’enfant pourra se rappeler certaines procédures à suivre pour effectuer une tâche. Cela est directement lié au cortex préfrontal.

28
Q

Expliquer le stade préopératoire de Piaget

A

L’étape que traverse l’enfant de 2 à 6 ans. C’est le deuxième stade du développement cognitif, au cours duquel l’enfant peut se représenter mentalement des objets qui ne sont pas physiquement présents. Ces représentations sont toutefois limitées par le fait que l’enfant ne peut encore penser logiquement.

29
Q

Quels sont les 2 sous-stades du stade préopératoire de Piaget?

A

La pensée préconceptuelle : De 2 à 4 ans. Caractérisé par la fonction symbolique via le langage, le jeu symbolique et l’imitation différée. L’enfant peut se représenter un objet absent et imiter une situation dont il se souvient.

La pensée intuitive : De 4 à 6-7 ans. Compréhension basée sur ses perceptions et son intuition (plutôt que logique). C’est une forme de pensée à sens unique qui ne tient pas compte des liens entre les situations et qui conduit à des conclusions souvent illogiques.

30
Q

Qu’est-ce que la fonction symbolique?

A

C’est la capacité de l’enfant à utiliser certains symboles (mots, nombres ou images) qui ont pour lui une signification. Utilisation de symboles pour représenter un objet ou une situation. Par exemple : un objet en devient un autre.

31
Q

Qu’est-ce que la capacité de représentation?

A

Les enfants peuvent penser à une personne, à un objet absent ou à un événements qui ne se déroule pas dans le présent.

32
Q

Qu’est-ce que la compréhension de l’identité?

A

Les enfants savent que des modifications superficielles ne changent pas la nature des choses.

33
Q

Qu’est-ce que la compréhension des liens de causalité (causes et effets)?

A

Les enfants réalisent que les événements ont des causes. Quelque chose cause quelque chose d’autre.

34
Q

Qu’Est-ce que la compréhension des nombres?

A

Les enfants peuvent compter et gérer les petites quantités

35
Q

Quels sont les différents types de progrès cognitifs au stade préopératoire de Piaget?

A

Capacité de représentation

Fonction symbolique

Pensée intuitive

Compréhension de l’identité

Compréhension des liens de causalité

Capacité de classifier

Compréhension des nombres

36
Q

Qu’est-ce que la capacité de classifier?

A

Les enfants classent les objets, les personnes et les événements en catégories significatives.

Pas encore au point : Par couleur, par forme, etc. Le type de classification peut changer en cours de route.

37
Q

Qu’est-ce que la pensée intuitive?

A

L’enfant commence à pouvoir exercer un certain raisonnement - basé sur l’intuition et non sur l’analyse - sur le monde qui l’entoure.

38
Q

Quelles sont les limites de la pensée préopératoire?

A

Centration

Égocentrisme

Animisme

Non-conservation

Irréversibilité

Transduction

39
Q

Qu’est-ce que la centration?

A

La tendance à se concentrer sur un seul aspect d’une situation en négligeant tous les autres. Cela a des répercussions è la fois sur la compréhension du monde physique et sur celle des relations sociales. L’enfant ne peut pas opérer de décentration.

40
Q

Qu’est-ce que l’égocentrisme?

A

Forme de centration qui n’a rien avoir avec l’égoïsme. C’est une caractéristique de la pensée préopératoire qui rend impossible la prise en compte du point de vue d’une autre personne. Être centré sur son expérience et pensé que c’est la même chose pour les autres. Pas possible de recourir à l’empathie à ce stade. Le parent peut ramener la situation à l’enfant pour lui faire comprendre les sentiments, réactions des autres par rapport à une situation.

41
Q

Qu’est-ce que l’animisme?

A

Tendance à concevoir les objets inanimés comme possédant des caractéristiques humaines. C’est une forme d’égocentrisme.

42
Q

Vrai ou faux : Piaget a obtenu des réponses qui l’ont amené à conclure que les enfants éprouvent de la difficulté à distinguer ce qui est vivant de ce qui ne l’est pas, surtout lorsque les éléments non vivants sont en mouvement.

A

Vrai

43
Q

Qu’est-ce que la non-conservation?

A

Capacité de comprendre que deux quantités égales (liquide, poids, nombre, surface, etc.) restent égales malgré leur transformation apparente si rien ne leur est enlevé ou ajouté. Les enfants ne comprennent pas complètement ce principe avant le stade des opérations concrètes.

44
Q

Qu’est-ce que l’irréversibilité?

A

L’enfant ne comprend pas que certaines actions ou opérations sur un objet peuvent être faites en sens inverse pour revenir à l’état initial de l’objet. Limite de la pensée préopératoire qui amène l’incompréhension de la réversibilité d’une action.

45
Q

Qu’est-ce que la transduction?

A

L’enfant établit un lien de causalité, logique ou non, entre deux événements, sur la seule base de leur occurence commune. Déduire que le premier événement, même s’il n’est pas relié, est la cause du deuxième.

46
Q

Qu’est-ce que la tâche des trois montagnes?

A

On y illustre l’égocentrisme de l’enfant au stade préopératoire. L’enfant est incapable décrire les montagnes selon le point de vue de la poupée. Selon Piaget, selon illustre l’incapacité de l’enfant à imaginer un point de vue différent du sien. On considère cependant que la majorité des enfants font preuve d’égocentrisme principalement dans des situations qui dépassent leur expérience immédiate.

47
Q

Expliquer la théorie de l’esprit

A

Prise de conscience des processus mentaux et capacité de comprendre et de prévoir que les autres peuvent avoir des pensées, des intentions et des croyances qui leur sont propres.

Permet de comprendre et de prévoir le comportement d’autrui.

Rend l’environnement socialement intelligible.

Permet de moduler, de rendre ses réponses sociales plus malléables.

48
Q

Expliquer la prise de conscience de la pensée

A

De trois à cinq ans, les enfants commencent à comprendre que les pensées se passent dans la tête, que nous pouvons penser à des choses réelles ou imaginaires, qu’une personne peut penser à des objets même en ayant les yeux fermés et le oreilles bouchées, et que penser constitue une action différente de celles de voir, parler ou toucher.

49
Q

Vers trois à cinq ans, au moment de la prise de conscience de la pensée, les enfants ont-ils conscience de la continuité de la pensée?

A

Non, les enfants croient généralement que l’activité mentale a un début et une fin. Ce n’est pas avant le milieu de l’enfance qu’ils se rendent compte que la pensée est continuellement active.

50
Q

Comment expliquer les fausses croyances et la tromperie?

A

Pour comprendre qu’une personne peut avoir des fausses croyances, il faut que l’enfant ait d’abord pris conscience qu’on peut se faire une représentation mentale de la réalité et que celle-ci peut parfois être erronée.

L’incapacité des enfants de 3 ans à reconnaitre les fausses croyances peut découler de leur pensée égocentrique.

Ce n’est pas avant l’âge de 6 ans que les enfants réalisent que deux personnes qui voient ou entendent la même chose peuvent l’interpréter différemment.

51
Q

Pourquoi peut-on dire que le mensonge chez l’enfant est un progrès cognitif?

A

Volontairement, l’enfant cherche à implanter chez l’autre une idée différente de la réalité. Pour pouvoir mentir, l’enfant doit auparavant contrôler son impulsion d’être franc. En fait, c’est la tromperie qui est une tentative destinée à créer une fausse croyance dans la pensée de quelqu’un d’autre.

52
Q

Qu’est-ce que la pensée magique?

A

Façon d’interpréter la réalité selon laquelle tout est possible.

À trois ans, les enfants peuvent faire semblant et son capables de reconnaitre que quelqu’un d’autre fait semblant. Ils savent aussi que faire semblant est intentionnel. PAR CONTRE, la ligne qu’ils tracent entre la fantaisie et la réalité est parfois mince, n’est pas toujours très nette.

La pensée magique a tendance à décliner vers la fin de l’âge préscolaire.

53
Q

Quelles sont les diverses influences du développement de la théorie de l’esprit?

A

L’attention sociale : capacité à porter attention à son entourage

Sorte de discours à la maison : peut avoir un effet sur la compréhension des états mentaux

Stimulation par l’encouragement du jeu de faire semblant : stimulation de l’acquisition d’habiletés liées à la théorie de l’esprit (dans l’imaginaire, l’enfant est obliger d’adopter une perspective différente de la sienne)

Être bilingue : compréhension qu’on objet ou une idée peut être représenté de différentes façons, devoir ajusté son langage aux différentes personnes

Maturation du cerveau

54
Q

Expliquer brièvement la théorie du traitement de l’information : Le développement de la mémoire

A

On perçoit une amélioration de la capacité d’attention ainsi que la vitesse et l’efficacité du traitement de l’information.

Ils commencent aussi à former des souvenirs à long terme.

Ils ont une tendance à se concentrer sur les détails d’un événement qui sont plus faciles à oublier –> Fait en sorte qu’ils ont plus de difficulté à se rappeler d’un événement dans son ensemble (moins dans le big picture)

55
Q

Expliquer le fonctionnement de la mémoire par ses différents palliers

A

Types de mémoire : sensorielle, de travail et à long terme

Mémoire sensorielle : Réservoir temporaire pour toutes les informations sensorielles qui arrivent. Quand on ne porte pas attention à ces informations, elles s’estompent très rapidement. Ce type de mémoire change peu à partir de l’enfance.

Mémoire de travail : Les informations traitées et récupérées se trouvent dans la mémoire de travail. C’est le réservoir à court terme des informations avec lesquelles la personne travaille activement. Ses capacités de stockage sont limitées à plus ou moins 7 éléments.
- La croissance de la mémoire du travail permet le développement des fonctions exécutives (planification, réalisation d’activités mentales orientées vers un objectif précis).
- Un système exécutif central contrôle les processus d’encodage, permettant de transférer l’information encodé dans la mémoire à long terme.

Mémoire à long terme : Dernier réservoir qui jouit d’une capacité illimitée, qui conserve l’information pour de longues périodes et qui permet aussi de la récupérer.

56
Q

Pourquoi la capacité d’attention est-elle primordiale dans le développement du système exécutif central?

A

À mesure que les enfants se développent, leur habileté à diriger leur attention vers des stimuli précis en ignorant les informations non pertinentes et à modifier leur attention lorsque c’est nécessaire augmente considérablement. Il y a des liens entre la mémoire de travail et les fonctions exécutives parce que la rétention du matériel dans la mémoire du travail est contrôlée par l’attention qu’on lui prête. Si l’attention se déplace, le matériel est perdu.

57
Q

Quelle autre capacité implique les fonctions exécutives?

A

La capacité de se retenir, comme attendre son tour pour une activité excitante. Avec l’âge, ce contrôle augmente de plus en plus.

58
Q

Quels sont les 3 types de mémoire à long terme chez les enfants?

A

Mémoire générique : Mémoire qui produit des scénarios de routines familières servant à orienter le comportement.
- Débute autour de l’âge de deux ans, produit des
scénarios ou des lignes générales d’événements
familiers qui se sont répétés, mais sans détails
concernant le temps ou le lieu. Chaque scénario
contient des routines pour les situations qui reviennent
souvent; il permet à l’enfant de savoir à quoi s’attendre
et comment se comporter.

Mémoire épisodique : Mémoire qui renvoie à la conscience d’avoir vécu une expérience particulière dans un lieu et un temps déterminé.
- Les enfants se souviennent mieux des événements qui
sont nouveaux pour eux. Les détails des souvenirs génériques de situations fréquentes seront plutôt flous.

Mémoire autobiographique : Forme de mémoire épisodique. Mémoire qui renvoie aux souvenirs qui forment l’histoire de la vie d’une personne. Ce sont les souvenirs de la mémoire épisodique qui présentent une signification personnelle et spéciale pour l’enfant. Apparaît habituellement vers l’âge de 3-4 ans.

59
Q

Qu’est-ce que l’amnésie infantile ?

A

Incapacité, pour des adultes, de retracer des souvenirs de la mémoire épisodique qui se sont produits dans les premières années de la vie.

60
Q

Vrai ou Faux : L’acquisition du langage n’est pas nécessaire pour que les souvenirs persistent

A

Faux, cette acquisition est essentielle pour que les souvenirs persistent.

61
Q

Pourquoi certains souvenirs dirent-ils plus longtemps que d’autres?

A