Développement affectif Flashcards

1
Q

À quelle âge l’enfant développe-t-il la reconnaissance de l’autre, l’empathie, l’altruisme et la capacité à se mettre è la place des autres?

A

Vers 7 ans. Avant ça, l’égocentrisme est normale de manière naturelle à l’enfance.

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2
Q

Vrai ou Faux : L’empathie est souvent percevable avant 7 ans?

A

Vrai, dès 2 ans on peut remarquer que les enfants adaptent le niveau de jeu pour que le petit frère, la petite soeur ait du plaisir aussi

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3
Q

Donner une définition de l’estime de soi

A

C’est une perception et donc, subjective. Ce n’est pas une vérité, c’est la façon dont on s’auto-évalue, le regard qu’on porte sur nous-même
- Perception positive ou négative entretenue à son sujet
- La valeur qu’on s’accorde en tant que personne dans différents domaines (dans nos qualités physiques, intellectuelles, interactionnelles, etc.)
- L’évaluation qu’on fait de soi-même

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4
Q

Décrire l’estime de soi (appréciation subjective du soi) selon William James

A

Haute estime de soi : Si ses succès sont égaux ou supérieurs à ses aspirations

Basse estime de soi : Si ses aspirations dépassent ses réussites

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5
Q

Quelle est la critique de l’estime de soi selon William James?

A

Chacun a ses objectifs, certains sont plus hauts que d’autres. Cela dit, les objectifs de chacun doivent être adaptés à son environnement. Cette définition ne tient pas compte de l’environnement des enfants, ni de leur âge.

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6
Q

Décrire l’estime de soi (appréciation subjective du soi) selon Charles H. Cooley

A

Miroir social (Looking-glass self) : c’est le principe de l’intériorisation des perceptions

Croire fondamentalement quelque chose sur toi ou sur les autres et s’arranger pour que cette perception soi vrai (Puisque ma perception de moi-même est négative j’ai l’impression que celles des autres envers moi est aussi négative. Je cherche ensuite les informations qui confirment ma perception négative)

Haute estime de soi : Si les autres ont une haute opinion de lui

Basse estime de soi : Si les autres n’ont pas une haute opinion de lui. La personne intériorise leur opinion négative

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7
Q

Quel est notre travail selon Charles H. Cooley en termes d’estime de soi

A

En tant que psychoéducateur, on doit individualiser les attentes, les objectifs, les forces et les limites de chacun. Les enfants ne naissent pas égaux et donc, ce sont des facteurs importants dans la construction de l’estime personnelle. Celle-ci se base d’ailleurs dans la relation d’attachement parent-enfant

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8
Q

Selon le modèle de Susan Harter, qu’est-ce que le soi réel et le soi idéal?

A

Soi réel : Image de soi, ce que l’enfant est. La perception que j’ai de la personne que je suis présentement
Soi idéal : Ce que l’enfant aimerait être. Ce que je voudrais être/atteindre

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9
Q

À quoi réfère la divergence du modèle de Susan Harter?

A

C’est l’écart entre le soi réel et le soi idéal

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10
Q

Qu’arrive t-il lorsque l’écart entre le soi réel et idéal et trop grand?

A

L’estime de soi est négative/affecté, puisqu’il y a pression de performance, de perfection au lieu de s’accepter

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11
Q

Qu’arrive t-il si l’écart entre le soi réel et idéal est petit?

A

Mon estime personnelle sera plus forte puisque c’est un objectif atteignable. La motivation est la base de tout changement

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12
Q

Compléter la phrase suivante : Pour se permettre l’adaptation des attentes et des objectifs selon les différents contextes dans lesquelles on se retrouve, il faut se permettre une _____

A

Pour se permettre l’adaptation des attentes et des objectifs selon les différents contextes dans lesquelles on se retrouve, il faut se permettre une AUTOÉVALUATION

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13
Q

Pourquoi les gens en dépression ont-ils une perception beaucoup plus prêt de la réalité objective?

A

Parce qu’ils ont tendance à avoir une perception plus négative de soi et n’ont pas nécessairement d’objectifs irréalistes. On dirait même que les gens qui ne présentent pas de symptômes dépressifs ont tendance à se surestimer.

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14
Q

Décrire l’estime de soi positive selon Susan Harter

A

L’enfant doit :
- Penser que quelque chose est important (avoir un but)
- Percevoir qu’il est lui-même assez compétent
- Percevoir que les autres l’évalue comme compétent

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15
Q

Compléter la phrase suivante : De façon générale, nous avons tendance à sélectionner les situations, activités, relations dans lesquelles nous avons une _____ _____ ______ _____

A

De façon générale, nous avons tendance à sélectionner les situations, activités, relations dans lesquelles nous avons une IMAGE POSITIVE DE SOI

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16
Q

Établir les étapes du développement et la stabilité de l’estime de soi

A

4 à 8 ans :
- Compétences (cognitives et athlétiques)
- Adéquation personnelle (social + comportement + apparence physique)
- Estime de soi surévaluée

8 à 12 ans (conceptualisation cognitive) :
- Scolaire/académique (cognitive + comportement)
- Sociale
- Physique (capacités athlétiques + apparence)
- Chute de l’estime de soi en 2e et remontée en 4e

12 ans et + :
S’ajoutent;
- Développement et maintien d’amitié
- Relations sentimentales
- Compétences professionnelles
- Stabilité ou légère hausse de l’estime de soi

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17
Q

Quelles sont les différentes sources d’influence de l’estime de soi?

A
  • Influences sociales
  • Influence du développement cognitif
  • Influence de la culture
  • Impacts des stéréotypes sexuels
18
Q

Décrire l’influence social sur l’estime de soi

A

À la période préscolaire :
- Influence des parents
- Contrôle/autonomie (Est-ce que je suis
surprotégé? Est-ce que j’ai un parent hélicoptère
qui enlève tout les obstacles dans mon chemin à
ma place? Ces parents font en sorte que l’enfant
ne développe pas de nouvelles habiletés, il peut
se sentir incompétent)
- Soutien (Aide-t-il son enfant au besoin?)
- Participation (Participe t-il avec son enfant dans
les jeux, la créativité, etc.?)

19
Q

Décrire l’influence du développement cognitif sur l’estime de soi

A
  • Rôle des stades cognitifs : Où est rendu mon enfant dans son développement, dans sa perception de lui et des autres, de sa compréhension de la vie, etc.
  • Influence des processus cognitifs (dont attribution causale, relation de cause à effet) : Quand je fais quelque chose, il y a des conséquences, un résultat
20
Q

Décrire l’influence de la culture sur l’estime de soi

A

Rôle de la comparaison sociale : Société collectiviste VS individualiste

21
Q

Décrire l’influence des stéréotypes sexuels sur l’estime de soi

A

Idées préconçues sur les gens dès la naissance

22
Q

Quel est le lien entre l’estime de soi et les habiletés sociales?

A

Sentiment d’adéquation dans les relations interpersonelles

23
Q

Quelles sont les 4 composantes de l’estime de soi?

A
  • La connaissance de soi
  • Le sentiment de sécurité
  • Le sentiment de compétence
  • Le sentiment d’appartenance
24
Q

Qu’est-ce que la connaissance de soi?

A

La connaissance de :
- Ses forces (les optimiser)
- Ses limites (les pallier, les accepter)
- Ses intérêts (les mettre en application)
- Influence notre attirance pour certains individus
- Permet de faire des activités qui nous plaisent
(permet de rencontrer des individus qui partagent ces
intérêts avec nous)

25
Q

Qu’est-ce que le sentiment de sécurité?

A

L’enfant a besoin de se sentir en sécurité pour explorer son environnement, différentes façons de faire, qui il est, etc. Il faut sentir qu’on est aimer peu importe la personne qu’on est.

26
Q

Quels sont les différents types de sentiment de sécurité?

A
  1. Physique : besoin de base, sécurité réelle
  2. Psychologique : s’apparente à la confiance, en lien
    avec les biais perceptifs, sécurité perçue
27
Q

Qu’est-ce que le sentiment de sécurité et la connaissance de soi amènent?

A

Ils amènent au fait de s’assumer : dans ses forces, ses limites, ses intérêts

Ils amènent au fait de s’accepter

Ils amènent l’affirmation de soi auprès des autres

28
Q

Qu’est-ce que le sentiment de compétence?

A

Se senti fier de soi, bâtir la confiance que je suis capable et que je suis bonne. Croire être capable de relever de nouveaux défis.
- En connaissant ses forces
- En connaissant ses intérêts
- Choix d’activités qui mettent en valeurs nos capacités
- Avoir des attentes réalistes quant au niveau de performance

29
Q

Qu’est-ce que le sentiment d’appartenance?

A

Sentiment profond d’être connecté à quelqu’un, à quelque chose
- Quand on se connait
- On fait des activités qui nous rejoigne
- On les partage avec des gens qui nous ressemblent
- On sent qu’on fait partie d’un groupe

30
Q

Dans le développement émotionnel, quels sont les apprentissages émotionnels?

A
  • Reconnaitre ses émotions
  • Exprimer ses émotions
  • Gérer ses émotions
31
Q

Quels sont les 6 émotions primaires?

A
  • Le dégout
  • La surprise
  • La tristesse
  • La joie
  • La colère
  • La peur

Ce sont les premières émotions qu’un bébé manifeste, exprime. C’est universel. Dans les premiers jours, on va ressentir ces émotions-là.

32
Q

Avant d’arriver à gérer ses émotions, on doit…

A
  • Arriver à les reconnaitre (comment mon ressenti émotionnel influence ma relation avec l’autre?)
    • Ressenti physiologique/émotionnel,
      manifestations physiques : est-ce que c’Est
      agréable ou non?)
  • Arriver à les exprimer
33
Q

Qu’est-ce que l’auto compassion?

A

Ressentir de la compassion pour soi-même. Le droit de se donner le droit de ressentir nos émotions, de les accueillir sans jugement.

34
Q

Qu’est-ce que l’humanité commune?

A

Quand on ne se sent pas bien et qu’on a l’impression d’être la seule à se sentir de la sorte. Se sentir seule est une grande source de souffrance pour l’être humain. Par contre, personne n’est réellement seul!

35
Q

Vrai ou Faux : On peut s’attendre à ce que les enfants gères et reconnaissent leurs émotions aussi bien que les adultes

A

Faux, lorsque les enfants ont un débordement émotif il sont en crise.

36
Q

Pourquoi est-il important d’Accompagner son enfant dans ses crises, l’expression de ses émotions, de l’aider à reconnaitre ses émotions?

A

Puisque autrement, l’enfant risque d’intérioriser le fait qu’il ne peut pas ressentir ou exprimer certaines émotions. L’enfant devient seul avec la régulation de ses émotions. Si je me sens seul pour vivre cette émotion, il est possible que je ne me sente pas en sécurité. Il faut donc être une présence sécurisante pour accompagner l’enfant dans ses apprentissages émotionnels.

37
Q

Quels sont les caractéristiques de la reconnaissance de ses émotions?

A
  • Savoir ce qu’on ressent
  • Savoir si c’est agréable ou non
  • Savoir ce qui se passe dans notre corps
38
Q

Nommer des stratégies de gestion des émotions

A
  • Trouver les situations qui provoquent l’émotion
    ressentie (l’enfant ne sera pas nécessairement apte
    à reconnaitre n’où vient son émotion, soit d’un
    manque de sommeil)
  • Reconnaitre les manifestations physiques
  • Prendre une pause et réfléchir aux solutions
    possibles (les enfants ne se rappellent pas toujours
    vraiment ce qui s’est passé. Il est important de
    prendre une pause, s’éloigner de sa source de
    frustration)
  • Choisir la solution la plus adéquate
39
Q

Donner des exemples de solutions pour la gestion des émotions

A

Trouver un moyen pour se calmer
- Besoin d’être seul? (le time out n’est pas nécessairement la meilleure technique, mais peut faire du bien à certaines enfants)
- Besoin de parler avec un ami/adulte?
- Besoin de se défouler? (tant que cela ne blesse personne, c’est correct)
- Besoin de se concentrer sur une activité plaisante?
- Besoin de temps?

40
Q

Que peut-on faire en prévention des explosions de colère?

A

Indices de temps : Il faut cependant s’adapter aux besoins des enfants. Est-ce que c’est sécurisant de savoir ce qui s’envient?