Klein Flashcards
introjection
désir de prendre en soi les perceptions et les expériences qu’on a eu avec un objet extérieur
projection
attribuer à une autre personne, et non à notre propre corps, nos sentiments et pulsions. Il est possible de projeter des bonnes et des mauvaises images
clivage
séparation des pulsions incompatibles et seul moyen qu’à l’enfant de gérer les bons et les mauvais aspects d’eux même et des objets extérieurs. S’il n’est pas rigide et extrême, il peut être un mécanisme positif et aidant non seulement pour les enfants mais les adultes. À l’inverse il mène à la répression pathologique
identification projective
mécanisme dans lequel l’enfant sépare les parties inacceptables de lui-même, les projette sur un autre objet et les introjecte dans lui-même sous une forme changée. En les reprenant, la personne s’identifie à l’objet
phantasmes
représentations psychiques de pulsions inconscientes du ça, grâce à eux, les enfants possèdent des images inconscientes du bon et du mauvais
objets
les humains ont des pulsions innées qui sont dirigées vers certains objets. Chez l’enfant, la première relation d’objet est avec le sein de la mère, mais elle s’étend rapidement à d’autre objets
objets introjectés
désir d’intérioriser l’objet dans des termes physiques et concrets
position schizoïde-paranoïaque
marquée par un sentiment paranoïaque d’être persécuté et une séparation interne et externe des objets en tant que bon et mauvais. Le moi se sépare, cette position arrive dans une période où la perception du monde extérieure du moi est subjective et fantaisiste
position dépressive
marquée par l’anxiété de perdre l’objet aimé, couplé à la culpabilité d’avoir voulu le détruire. Résolue quand l’enfant imagine qu’il a fait réparation pour ses transgressions passées et qu’il reconnait que sa mère ne partira pas pour toujours et reviendra
intériorisation
lorsqu’une personne prend en elle un aspect du monde extérieur et organise ces introjections en un cadre psychologique qui a un sens. (Moi, surmoi, complexe d’Œdipe)
moi
le sens qu’on a de nous-même. Peut sentir les forces de destruction et d’amour et les gérer en les clivant, les projetant ou en les introjectant. Pour qu’on moi uni émerge, il faut premièrement qu’il se sépare, comme il est forcé d’interagir avec les forces opposées de vie et de mort
surmoi
émerge tôt dans la vie, n’est pas une prolongation du complexe d’Œdipe et est très dur et cruel. Le surmoi produit des sentiments d’infériorité, de culpabilité et de terreur (surmoi early). Pour gérer cette anxiété, le moi doit mobiliser de la libido contre les pulsions de mort.
complexe d’oedipe
commence dans les premiers mois de la vie, couvre le stade oral et anal et atteint son apogée au stade génital. Une partie importante est la peur de représailles de la part d’un parent pour punir leur envie de vider le corps du parent. Établit une attitude positive autant pour le garçon et la fille envers l’objet gratifié et évite l’objet mauvais et terrifiant (sein ou pénis) la résolution du complexe d’Œdipe dépend de la capacité de l’enfant à laisser les parents être ensemble et avoir des relations sexuelles
états internes
très contrastés
Frustration / colère / désespoir / terreur / agonie
S’intéresse particulièrement à la terreur et l’angoisse
Contentement / paix / béatitude / nirvana
Passe d’un à l’autre très rapidement
idéalisation
Mauvais soi + mauvais sein = objet idéalement mauvais/destructeurs ET soi idéalement mauvais/destructeur
Bon soi + bon sein = objet idéalement bon/protecteur ET soi idéalement bon/protecteur
Idéalisation aide à maintenir le clivage