Insuffisance aortique Flashcards
Définir l’IA ?
Fuite de sang de l’aorte vers le ventricule gauche en DIASTOLE.
Valvulopathie peu fréquente, prévalence augmente avec l’âge.
Décrie l’anatomie de la valve et de la racine aortique qui sont toutes deux potentiellement impliquées dans la génèse d’un IA.
Racine aortique :
- anneau aortique sur lequel s’insèrent les feuillets valvulaires.
- Sinus de Valsalva.
- Jonction sinolublaire
- Aorte initiale
Valve aortique : 3 feuillets valvulaires (tricuspide), appelés cusp ou sigmoïdes :
- 1 antéro-droite en regard du sinus aortique antérodroit, 1 cup antéro-gauche en regard du sinus antéro gauche, une cusp non coronarien.
L’IA est une valvulopathie longtemps bien tolérée ?
OUI
Décrire les conséquences d’une IA chronique ?
- Surcharge mixte du VG :
VOLUMETRIQUE (volume sanguin régurgité en diastole = augmentation de la précharge) et BAROMETRIQUE (augmentation du volume d’éjection systolique = augmentation de la postcharge aggravée en cas d’HTA ou sténose)/
Retentissement sur le VG:
Remodelage avec hypertrophie excentrique et pariétale (maintien de la FEVG pendant des années), puis altération de la contractilité et compliance du VG.
Au niveau aortique :
- augmentation de la PAS et diminution de la PAD
Cliniquement:
on a une hyperpulsatilité artérielle par augmentation de la PA différentielle.
Dans les IA importantes chronique : quelle est la conséquence à redouter ?
Une hypperfusion coronaire par baisse importante de la PAD.
Cette hypoperfusion participe à la fibrose myocardique.
Quelle est l’étiologie principale d’une IA aigue ? Quelles sont les conséquences ?
IA aigue : souvent due à une EI elle est volumineuse et brutale : on une augmentation des pressions de remplissage du VG qui conduisent à un OAP .
Ca peu aussi être : une dissection aortique aigue atteignant l’anneau aortique, une rupture d’anévrisme d’un sinus aortique, une origine traumatique.
Elle est audible à l’auscultation.
La circulation coronaire est particulièrement pénalisée du fait de deux choses:
- augmentation des contraintes pariétales en diastole
ET
- baisse de la PAD.
Comment sont classées les 3 principales étiologies des IA ?
Selon le mouvement des cusp :
Type 1 : mouvement valvulaire normal
Type 2 : mouvement valvulaire excessif : prolapsus
Type 3: mouvement valvulaire restreint.
Décrire l’IA de type 1 : avec un mouvement normal des cusp : quelles sont les anomalies pouvant expliquer l’IA ?
- La dilatation de l’anneau aortique : enpêchant la coaptation des cusp. (généralement associé à une dilatation de la racine de l’aorte).
- Dilatation de la racine de l’aorte : Marfan, Ehler danlos, idiopathiqu, sur bicuspidie aortique, aortite.
- Perforation ou destruction partielle d’une cusp : dans l’EI +++
A quel risque exposent la maladie annuloectasiante et la dilatation de l’aorte ascendante ?
Au risque de rupture ou dissection aortique.
*en cas de maladie annuloectasiante on note un aspect “piriforme” ou “en bulbe d’oignon” de la racine aortique.
Décrire les étiologies de l’IA avec mouvement excessif des cusp : le type 2 : prolapsus.
On peut le voir dans une valve tricupside mais avec une dystrophie (acquise) ou dysplasique (congénitale), ou bien dans une bicuspidie. Plus rarement le prolapsus est la conséquence d’un trauma ou infection ou secondaire à une CIV.
Décrire l’IA avec mouvement restreint des cusp : le type 3.
Quand parle-t-on de RESTRCTION VALVULAIRE ?
Quelles sont les étiologies ?
On parle de restriction valvulaire quand le mouvement d’au moins une cusp est restreint : se fermant non pas sur le plan des autres cusp mais au dessus de ce plan vers l’aorte.
Etiologies:
- RAA (associé à une sténose: maladie aortique). On à des lésions progressive avec épaississement et rétraction des bords libres créant un orifice central.
- Lésions médicamenteuses toxiques induite par dérivés d’ergot de seigle, anorexigènes.
- Rarement : rumeur endocrine carcinoïde sécrétant de la sérotonine, radiothérapie médiastinale
Clinique de l’IA :
signes fonctionnels ?
Fonctionnels: asymptomatique ++, parfois dyspnée d’effort, rarement angor d’effort et parfois de repos. (les signes au repos sont de mauvais pronostic)
Clinique de l’IA :
signes physiques: auscultation, palpation, signes périphériques ?
Auscultation :
Souffle diastolique ++ de durée variable dans la diastole.
Prédomine au foyer aortique et irradie le long du bord sternal gauche. Mieux entendu quand le patient est assis ou debout penché en avant en expiration.
- souffle holodiastolique si IA importante ou proto-mésodiastolique si moins importante.
- souffle systolique éjectionnel d’accompagnement au foyer aortique du fait de l’augmentation de la FEVG.
- roulement de Flint apexien : sténose mitrale fonctionnelle quand l’IA gêne l’ouverture mitrale. Ou bruit de galop témoin d’une IA sévère.
Palpation : déviation du choc de pointe en bas et à gauche.
Périphérique:
- hyperpulsatilité des pouls artériels++
- battements apparent au niveau du cou
- élargissement de la différentielle.
Comment est l’ECG ?
Normal, rythme sinusal généralement.
Une FA ou des ESV est de mauvais pronostic.
Typiquement: HVG de type diastolique, avec ondes R amples en précordiales gauches et ondes T positives..
Comment est la radio ?
IA modérée: normale.
IA volumineuse chroniques: augmentation de l’index cardiaque.
Débord aortique.