III. 2 Prévention et promotion de la santé. Flashcards

Aspic

1
Q

Définition de la santé

A

Etat complet de bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité (OMS, 1946)
→ idéal de santé
→ définit la santé comme une aptitude à contrôler son existence, à satisfaire ses besoins et à s’accomplir
→ apporte une dimension individuelle et collective

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

2 modèles sous-jacents de la santé (selon Burn, 1988)

A

MODELE BIOMEDICALE (fermée)

  • la maladie est principalement organique
  • affecte l’individu
  • demande une approche curative (diagnostic + traitement)
  • par des médecins formés aux sciences biologiques

MODELE GLOBAL (ouvert)

  • la maladie résulte de facteurs complexes, organiques, humains et sociaux
  • affecte l’individu et son entourage
  • demande une approche continue de la prévention à la réadaptation
  • par des professionnels de santé collaborant ensemble, formés aux sciences biologiques et humaines
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Prévention de la santé : définition

A

Ensemble des mesures visant à éviter et à réduire le nombre et la gravité des maladies et accidents (OMS)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Classification OMS de la prévention

A

PREVENTION PRIMAIRE
Limiter le risque, en supprimant ou réduisant la probabilité d’occurence et l’incidence du phénomène dangereux
→ empêcher la survenue d’une maladie
→ concerne la population saine (non touchée par le phénomène)

PREVENTION SECONDAIRE
Détecter précocement la maladie, à un stade où elle est guérissable
→ limiter la durée, gravité, dissémination
→ concerne une population malade symptomatique
↪ dépistages

PREVENTION TERTIAIRE
Combattre le sinistre si celui-ci survient : c’est la prévision, la protection
→ limiter l’étendue et/ou la gravité des conséquences, la progression et les complications
→ concerne une population malade symptomatique.

PREVENTION QUATENAIRE = palliative
Accompagnement de l’invalidité et du processus de la mort chez la personne en fin de vie
→ concerne une population malade à un stade évolué de la maladie
→ ne vise pas l’amélioration de la santé stricto sensu

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Différents types de dépistage

A
  • ciblé sur la pathologie : phénylcétonurie à la naissance
  • généraliste : facteurs de risques cardio-vasculaires
  • obligatoire : contrôle sérologique des dons de sang
  • systématiquement proposé : VIH et grossesse
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Limites de la prévention OMS

A
  • classification universellement admise facilitant les échanges entre acteurs, mais
    • fait référence à la maladie et non à la santé : la prévention est classée selon le stade de la maladie/
    ↪ comment classer certaines actions indépendantes d’une maladie?
    • elle a été établie pour les maladies aigues et est mal adaptée aux maladies chroniques qui sont d’étiologie multi factorielle, d’évolution séquentielle, à l’origine desquelles le comportement de l’individu n’est pas étranger.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Classification de la prévention (Gordon & San Marco, 1982, adaptée)

A

Cette classification est non plus basée sur le moment de l’intervention mais sur la population à laquelle elle s’applique (cible) : elle supprime la dichotomie entre soin et prévention. Elle est fondée sur l’approbation de sa santé par la population cible.

PREVENTION UNIVERSELLE
- pour tous, qq soit son état de santé
- concerne l’éducation pour la santé et la promotion de la santé
(ex : PNNS)

PREVENTION SELECTIVE = ORIENTEE
- pour les sujets exposés, les différents sous-groupes en fonction de leurs risques spécifiques
- concerne la prévention des maladies
(ex : vaccination)

PREVENTION CIBLEE
- pour les malades
- consiste à apprendre à gérer le traitement pour éviter la survenue de complications
( ex : ETP : éducation thérapeutique pour le patient)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Prophylaxie

A

Prophylaxie = prévention dirigée contre une maladie

Elle fait référence à des procédés médicamenteux (chimioprophylaxie) et à des campagnes de prévention et à des “bonnes pratiques” adaptées comme l’hygiène.
→ processus liant la prise de conscience d’un risque constaté ou pressenti à une réponse médicale ou préventive.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

La médecine du travail

A

Agence publique indépendante qui est en collaboration avec

  • Comité d’Hygiène, de sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) : instance décisionnelle obligatoire dans les entreprises > 50 employés
  • inspecteur du travail
  • infirmier du travail

Ses buts sont :

  • contrôle médical des salariés : vérification de l’aptitude à son poste
  • étude de l’amélioration des conditions de travail

Le décret du 28 juillet 2004 a apporté une réforme dans laquelle la visite médicale passe de tous les ans à tous les 2 ans.
Remarque : le Plan National Santé-Environnement (PNSE) s’occupe de l’habitat, de la santé et du travail ⚠

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

La médecine scolaire

A

Gérée par l’Education Nationale.
Ses buts sont
- promouvoir la santé physique et psychique des jeunes scolarisés
- favoriser l’insertion des jeunes handicapés
- faire de l’école un lieu de vie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Rôle de l’ARS dans l’établissement d’une politique de prévention

A
  • Avoir en son sein une direction dédiée à la prévention
  • Affirmer une politique de santé prioritaire associant la gestion de crise, une culture de la gestion du risque, impliquant la participation de chacun à la conduite de sa santé
  • Structurer les acteurs de la prévention en région : prendre appui sur les schémas régionaux d’éducation pour la santé (SREPS), les pôles régionaux de compétence en éducation pour la santé, les volets prévention des SROS (schéma régional d’organisation sanitaire), sur les travaux des observatoires régionaux de santé, sur les efforts de l’Assurance maladie et des établissements de santé pour structurer l’éducation thérapeutique du patient.
  • Organiser une formation de formateurs, à l’éducation thérapeutique comme à éducation pour la santé, multiprofessionnelle, concernant des personnels de statuts différents, n’ayant jamais bénéficié de formation commune
  • suivre et encadrer la généralisation de l’application de cette nouvelle prise en charge en validant les structures autorisées à intervenir dans ce champ, et en établissant avec elles des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens
  • Organiser une évaluation de l situation, des besoins, des structures, des résultats et du suivi
  • Contribuer à développer la recherche en prévention
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Promotion de la santé : définition ?

A

Reconnue lors de la première conférence internationale pour la promotion de la santé en 1986 au cours de laquelle a été ratifiée la Charte d’Ottawa

Promotion de la santé = processus qui confère aux populations les moyens d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé et d’améliorer celle-ci.

→ perçue comme une ressource de la vie quotidienne et non comme le but de la vie
→ concept positif mettant en valeur les ressources sociales, individuelles, physiques qui sont des conditions préalables à la santé :
“La santé exige un certain nombre de conditions et de ressources préalables, l’individu devant pouvoir notamment : se loger, accéder à l’éducation, se nourrir convenablement, disposer d’un certain revenu, bénéficier d’un écosystème stable, compter sur un apport durable de ressources, avoir droit à la justice et à un traitement équitable”.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Moyens en promotion de la santé

A

Ils sont définis par 5 stratégies d’intervention de la charte d’Ottawa
1) Elaboration de politiques publiques saines : tous les secteurs des politiques publiques (social, éducation, emploi, loisir, environnement, habitat…) sont concernés par la santé et à tous les niveaux (national et local)

2) Renforcement de l’action communautaire : pour promouvoir la santé, il ne suffit pas de mobiliser les décideurs mais il faut une participation effective et concrète d l’ensemble de la communauté pour la fixation des priorités (dont les priorités de santé), la prise de décision et l’élaboration des stratégies de planification
→ place grandissante du secteur associatif dans les décisions publiques

3)) Création de milieux favorables “supportifs” : conservation des ressources naturelles et soutien des communautés par leur milieu physique et social qui les supporte véritablement dans leurs efforts de changement de comportement

4) réorientation des services de santé : la promotion de la santé demande un vrai bouleversement de la logique actuelle des services trop exclusivement orientés vers des soins techniques, nécessaires mais non suffisants :
- une meilleure prise en compte des besoins de santé donc de tous les déterminants de la santé
- un décloisonnement entre les activités préventives et curatives

5) Acquisition des aptitudes individuelles : la promotion de la Santé donne aux gens la capacité de promouvoir leur santé et leur qualité de vie grâce :
- à l’information
- à l’éducation pour la santé
- aux aptitudes indispensables à la vie (comme l’esprit critique et l’autonomie) qui permettront de faire des choix judicieux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Recommandatiosnde la HAS

A

HAS = autorité publique indépendante à caractère scientifique, dotée de la personnalité morale et disposant de l’autonomie financière.
But : Contribuer au maintien d’un système de santé solidaire et au renforcement de la qualité des soins, au bénéfice des patients

Trois activité principales :

1) Evaluation et recommandations
2) Accréditation et certification
3) Conception et mise à disposition d’outils, guides et méthodes afin d’améliorer la prise en charge des patients

Intérêts des recommandations de la HAS

  • Etablir l’état des connaissances en matière de stratégies diagnostiques et thérapeutiques
  • Contribuer à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins à l’hôpital et en médecine libérale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Promotion de la Santé à l’hôpital : intérêts ?

A
  • Améliorer la qualité des soins, conditions de vie et de travail, la satisfaction des salariés, patients et leurs proches
  • Favoriser la mise en oeuvre de programmes et d’actions de promotion de la santé à l’échelon local et régional, notamment en établissant des conventions pluriannuelles objectifs et de moyens avec les intervenants spécialisés en promotion de la santé
  • Promouvoir la mise en oeuvre en région de programmes et d’actions de promotion de la santé de qualité, c’est-à-dire en s’appuyant sur des référentiels partagés, et des recommandations de bonnes pratiques, favorisant la pluridisciplinarité et l’intersectorialité, intégrant des protocoles d’évaluation rigoureux.
  • Soutenir la recherche et l’expertise en promotion de la santé, en finançant des projets de recherche dans ce domaine et en favorisant les échanges entre chercheurs et acteurs du terrain.

→ en lien avec l’Inpes/Santé Publique France

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Education pour la santé : définition

A

Ensemble des moyens qui permettent d’aider les personnes et les groupes à adopter des comportements favorables pour leur santé et celle des autres

-rentre dans le cadre de la loi du 4/03/2002: liberté des choix sur les modes de vie grâce à des informations préalables sur leur santé.

→ une des méthodes d’intervention en prévention entre information et persuasion.
D’après le modèle biomédical, les personnes ont une meilleure santé si elles sont mieux informées et les méthodes persuasives comme le port de la ceinture de sécurité ou les vaccins obligatoires sont efficaces
Mais les gens informés ne changent pas forcément de comportement et les modifications de comportement obtenus par la persuasion relèvent plus di conditionnement que du libre choix éclairé.

17
Q

Institutions / éducation de la santé

A

L’éducation pour la santé mise en place par le ministère de la Santé

  • Caisse Nationale d’Assurance maladie (CNAM) :

→ oriente et finance Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (Inpes) : développement de l’éducation pour la santé, mise en oeuvre des programmes de prévention, expertise et conseil, faisant maintenant partie de la nouvelle agence nationale de Santé Publique “Santé Publique France”

→ propose des thèmes aux Comités Régionaux d’Education pour la Santé (CRES) qui travaillent en collaboration avec les ARS et les Comités Départementaux d’Education pour la Santé (CODES) = développent l’éducation pour la santé dans les départements

18
Q

Santé Publique France

A

Depuis 1er mai 2016, création d’une agence nationale de santé publique appelée “Santé Publique France” reprenant les missions, personnels et obligations de 3 agences sanitaires :

  • InVS : Institut de veille sanitaire
  • Inpes : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé
  • Eprus : Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires$

→ dans le cadre de la nouvelle loi de modernisation de notre système de santé publique
→ but : doter la France d’un établissement d’excellence regroupant l’ensemble des mission de santé publique (prévention, promotion de la santé, surveillance et observation de l’état de santé de la population, veille et alerte, préparation et réponse aux crises sanitaires… avec un axe “populationnel” fort
→ établissement public administratif sous tutelle du ministère chargé de la Santé

19
Q

7 principes fondateurs

A
  • excellence scientifique et l’expertise collective (collégiale et contradictoire)
  • indépendance et la transparence des avis et recommandations (dans le respect de règles d’éthique et de déontologie)
  • présence sur tout le territoire national, y compris Outre-Mer, afin de renforcer la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé

→ dans les domaines de la veille, de la surveillance et de l’alerte sanitaire
→ dans le domaine de la prévention et de la promotion de la santé

  • le fonctionnement en réseau en consolidant le système national de veille et de surveillance, et en se dotant de dispositifs d’intervention à l’efficacité prouvée.
  • le travail en partenariat
    → renforcer les compétences du réseau national de santé public
    → collaborer plus fortement avec la recherche
    → s’ouvrir à l’Europe et à l’international : donner une place à l’agence sur la scène internationale dans le contexte de la mondialisation, valoriser l’expertise française
    => La France, au même titre que de nombreux pays, se dote d’une agence de référence et d’excellence à l’image des Centers of Disease Control and Prévention (USA) ou du Public Health England (UK)
    → moderniser les systèmes d’inflation à l’ère du big data
  • l’ouverture aux parties prenantes et à la société civile
  • la force d’intervention
20
Q

Missions de Santé Publique France

A
  • observation épidémiologique et surveillance de l’état de santé de la population
  • veille sur les risques sanitaires menaçant les populations
  • promotion de la santé et la réduction des risques pour la santé
  • développement de la prévention et de l’éducation pour la santé
  • préparation et réponse aux menaces, alertes et crises sanitaires
  • lancement de l’alerte sanitaire
21
Q

Organisation de Santé Publique France

A

1 direction générale
10 directions scientifiques et transversales
5 directions assurant le support et le soutien à l’activité

• Les instances de gouvernance
La gouvernance de SPF repose sur un principe fondateur d’ouverture et de dialogue, garant de l’expertise collective et de la transparence. Elle est organisée autour de 4 conseils :

→ conseil d’administration : chargé de se prononcer sur les grandes orientations stratégiques de l’agence, son programme d’activité et les moyens humains et financiers nécessaires à l’exercice de ses missions

→ conseil scientifique : chargé de veiller à la qualité et à la cohérence de la politique scientifique de l’agence

→ comité d’éthique et de déontologie : chargé de veiller au respect des règles éthiques et déontologiques applicables à l’agence, à ses personnels et à ses collaborateurs occasionnels.

→ comité d’orientation et de dialogue: chargé de préciser les attentes et interrogations de la société en matière de santé publique.

L’agence a également sous son autorité des Cellules d’intervention en région (CIRE), placées au plus près des directeurs généraux des ARS

22
Q

InVS

A

Etablissement public placé sous la tutelle du ministère chargé de la santé, faisant partie de Santé Publique France depuis 1 mai 2016

Il réunit les missions de surveillance, de vigilance et d’alerte dans tous les domaines de la santé publique.

L’InVS dispose d’antennes régionales : les CIRE (cellules inter-régionales d’Epidémiologie), capable de décliner localement son savoir-faire et de relayer son action. les CIRE sont localisées au sein des Directions régionales des affaires sanitaires et sociales Drass, au plus près de l’autorité sanitaire.

23
Q

Missions de l’institut de veille sanitaire ?

A
  • surveillance et observation permanente de état de santé de la population : recueil et traitement des données sur l’état de santé de la population à des fins épidémiologiques, en s’appuyant notamment sur des correspondants publics et privés constituant le réseau national de santé publique

-veille et vigilance sanitaire
• rassembler, analyser, actualiser les connaissances sur les risques sanitaires, leurs causes et évolutions
• détecter de manière prospective les facteurs de risque susceptibles de modifier ou d’altérer la santé de la population ou de certaines de ses composantes, de manière soudaine ou diffuse
• étudier et répertorier, par chaque type de risque, les populations les plus fragiles ou menacées

  • alerte sanitaire : informer sans délai le Ministre chargé de la Santé en cas de menace pour la santé de la population ou de certaines de ses composantes, quelle qu’en soit l’origine, et lui recommander toute mesure ou action appropriée pour prévenir la réalisation ou atténuer l’impact de cette menace.
  • contribution à la gestion des situations de crise sanitaire
    • propose aux pouvoirs publics toute mesure ou action nécessaire
    • participe à l’action européenne et internationale de la France, notamment à des réseaux internationaux de santé publique dédiés à la surveillance et à l’alerte sanitaire.
24
Q

Champs d’actions de l’InVS?

A

Les missions de l’InVS s’appliquent à l’ensemble des domaines de la santé publique :

  • les maladies infectieuses
  • les effets de l’environnement sur la santé
  • les risques d’origine professionnelle
  • les maladies chroniques et les traumatismes
  • les risques internationaux et tropicaux

→ Chaque année, l’InVS produit un rapport qui comporte :

  • la synthèse des données de veille sanitaire
  • des propositions et recommandations faites aux pouvoirs publics
25
Q

INPES : missions ?

A

Placé sous la tutelle du ministère de la Santé et faisant partie de Santé Publique France depuis le 1e mai 2016, l’Indes a pour missions :
- de mettre en oeuvre, pour le compte de l’Etat et de ses établissements publics, les programmes de santé publique : 11 programmes (neufs thématiques et 2 populationnels) structurent les activités de l’INPES : ils sont élaborés par les équipes pluridisciplinaires de l’institut, à partir des objectifs de santé publique définis par le ministère de la Santé

  • d’exercer une fonction d’expertise et de conseil en matière de prévention et d promotion de la santé
  • d’assurer le développement de l’éducation pour la santé sur l’ensemble du territoire
  • de participer, à la demande du ministre chargé de la santé, à la gestion des situations urgentes ou exceptionnelles ayant des conséquences sanitaires collectives, notamment en participant à la diffusion de messages sanitaires en situation d’urgence
  • d’établir les programmes de formation à l’éducation à la santé, selon des modalités définies par décret
26
Q

INPES : champ d’action ?

A

-Enquêtes, études, baromètres → état des lieux thème par thème pour tout savoir sur l’évolution des opinions et comportement en santé

-réalise des enquêtes et des études sur la santé des français qui permettent de
→ disposer d’indicateurs quantifiés sur les attitudes, connaissances, opinions et comportements de la population dans les différents domaines d’étude.

→ disposer d’indications sur la modification des comportements et donc l’impact des politiques de santé publique au fil du temps

→ de mieux comprendre les attentes de la population et des professionnels de santé ainsi que les freins à certaines pratiques
↪ préalable indispensable à la mise en oeuvre d’un epolitique de santé publique cohérente et efficace

Ces états des lieux font l’objet de publications :

  • soit générales (regroupant plusieurs thèmes de santé publique)
  • soit thématiques
27
Q

INPES est un soutien

A

soutien pour tous :

  • grand public
  • acteurs de terrain
  • professionnels

Pour répondre aux besoins de chacun :

  • soutenir les acteurs de terrain, associations, nouer des partenariats, attribuer des subventions
  • développer le travail en réseau avec les profesionnels
  • partager : rendez-vous annuel de 1300 professionnels de santé lors de la “journée de la prévention”