I. Préambule Flashcards
1
Q
Pourquoi la distinction normal / pathologique est-elle si délicate chez l’enfant ?
A
- car il s’agit d’un continuum avec interpénétration des deux univers
- la présence d’une symptomatologie, même bruyante n’est pas suffisante pour distinguer le pathologique du normal car les symptômes font partie du développement de l’enfant
- il convient d’évaluer les symptômes de l’enfant dans une trajectoire maturative
2
Q
Pulsions épistémophiliques
A
désir de connaître, curiosité
3
Q
Quelles sont les 5 caractéristiques permettant de distinguer le normal du pathologique proposés par Miljkovitch et Lajudie ?
A
- Ce qui est pathologique interfère de façon significative avec le bien-être et l’épanouissement du sujet ou avec sa bonne adaptation au milieu familial ou scolaire
- La fréquence, la sévérité et la chronicité des symptômes déterminent leur caractère pathologique
- Pour être pathologique, un problème doit être suffisamment généralisé et envahissant
- Les conditions d’observation et la source d’information influencent grandement sur les données recueillies et les conclusions
- Dans un contexte clinique, il existe un phénomène dit de “halo”, c’est à dire une tendance exagérée à considérer des comportements comme symptomatiques
4
Q
Quels sont les critères proposés par Anna Freud pour délimiter le normal et le pathologique chez l’enfant ?
A
- les lignes de développement
- la notion de progression inégale
- la tolérance à la frustration
- le pouvoir de sublimation
- la capacité à maîtriser l’angoisse
- l’équilibre entre les tendances progressives et les tendances régressives
5
Q
“Il n’y a pas qu’une façon d’être normal pour un enfant”, qui a dit cela ?
A
Mazet et Houzel, 1996