1
Q

Quels outils Mazet propose pour distinguer le normal du pathologique chez l’adolescent ?

A
  1. les moyens psychologiques dont l’adolescent dispose
  2. la répétition et la durée des manifestations symptomatiques
  3. la réaction du sujet à ses propres contradictions et aux conflits externes qu’elle provoque
  4. l’évaluation des réactions
  5. le déplacement systématique des conflits internes vers les rapports avec l’extérieur
  6. l’impuissance à régler les contradictions
  7. la tolérance du milieu, ou son intransigeance, ou sa démission
  8. le hasard des rencontres, des situations et des évènements
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2
Q

Parmi les critères permettant d’apprécier le pathologique chez l’adolescent, on parle des moyens psychologiques dont l’adolescent dispose, de quoi s’agit-il ?

A

un adolescent qui n’a pas présenté dans son enfance de difficultés notables de développement et qui semble avoir été pleinement épanoui dans son milieu familial a des moyens psychologiques souvent solides

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3
Q

Parmi les critères permettant d’apprécier le pathologique chez l’adolescent, on parle de la répétition et de la durée des manifestations symptomatiques, de quoi s’agit-il ?

A

des manifestations répétitives sur une durée longue sont de moins bon pronostic qu’une intensité momentanée

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4
Q

Parmi les critères permettant d’apprécier le pathologique chez l’adolescent, on parle de l’évaluation des réactions , de quoi s’agit-il ?

A

il convient d’opposer
- les réactions qui ne stérilisent pas l’activité de l’adolescent
et
- les réactions qui laissent la place à des organisations pathologiques internes qui se stabilisent et perdent tout lien avec la situation réelle

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5
Q

Parmi les critères permettant d’apprécier le pathologique chez l’adolescent, on parle du déplacement systématique des conflits internes vers les rapports avec l’extérieur, de quoi s’agit-il ?

A

le déplacement systématique des conflits internes vers les rapports avec l’extérieur sous la forme d’une opposition intense et perpétuelle ou de passages à l’acte n’est pas un élément favorable

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6
Q

Parmi les critères permettant d’apprécier le pathologique chez l’adolescent, on parle de l’impuissance à régler les contradictions, de quoi s’agit-il ?

A

l’impuissance à régler les contradictions, soit sous la forme du fantasme de totale liberté des pulsions, soit sous la forme d’un complet renoncement pulsionnel sans changement ni aucune forme intermédiaire

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7
Q

Selon Mazet, dans la distinction du normal et du pathologique chez l’adolescent, les réaménagements internes et les nouvelles conduites à l’adolescence ont fait comparer le processus de l’adolescence à une crise avec sa double dimension, laquelle?

A
  • bouleversement

- caractère temporaire à évolution incertaine

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8
Q

Selon Mazet, qu’est-ce qui est le plus important au point de vue pronostique concernant les symptômes des adolescents ?

A
  • que les comportements ne se figent pas
  • que l’adolescent donne l’impression, par exemple au cours d’un ou plusieurs entretiens successifs, de pouvoir passer d’une attitude à une autre
    et
  • que les contradictions dans lesquelles il vit ne soient pas à l’origine d’angoisse ou de souffrance trop vive, source alors de fuite ou de passages à l’acte répétitifs
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9
Q

Quelles sont les 3 théories adoptant un point de vue cognitivo-comportemental sur les facteurs de la dépression ?

A
  • Fester et Lewinson : la dépression serait liée à un comportement social négatif, comme l’agression, le retrait ou la recherche de support négatif
  • Seligman et Peterson : l’impuissance apprise et les attributions
  • Beck : triade négative
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10
Q

Selon Beck, de quoi découle la dépression ?

A

d’une vision négative de soi, du monde et du futur
Les personnes dépressives auraient tendance à prendre les évènements négatifs comme des occasions pour s’auto-accuser et se dévaloriser.

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11
Q

Quelle est la théorie de Seligman et Peterson concernant l’origine de la dépression ?

A

1) Les personnes dépressives apprennent à se percevoir comme ayant peu de contrôle sur leur environnement.
-> La séparation peut constituer un cas particulier d’impuissance apprise : les tentatives de retrouver les parents sont vaines, ainsi l’enfant pense que ce qu’il fait n’a pas d’influence sur ce qui peut lui arriver.
2) La personne dépressive se croit responsable des évènements négatifs (attributions internes) et perçoit les causes de ses problèmes comme stables et applicables à toutes les situations (attributions globales)
A l’inverse, elle a des attributions externes instables et spécifiques lorsqu’il s’agit d’expliquer les évènements positifs

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12
Q

En 4 lignes maximum, décrivez par quoi se manifeste le trouble du langage réceptif chez l’enfant

A
  • Il se manifeste par une limitation dans la compréhension du langage
  • pour laquelle les capacités de l’enfant sont significativement au-dessous de ses autres capacités (capacités motrices ou cognitives non verbales)
  • l’acuité auditive, le fonctionnement intellectuel, la communication sociale, la manipulation d’objets et les jeux de l’enfant sont par ailleurs normaux
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13
Q

A quels autres troubles sont souvent associés les troubles du langage de type réceptif ?

A
  • les troubles de l’apprentissage
  • le déficit de l’attention
  • un trouble anxieux
  • les troubles du comportement
  • les troubles de l’humeur
  • des difficultés d’adaptation
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14
Q

Comment peuvent se traduire les déficits au niveau de la pragmatique de la communication ?

A
  • une limitation des actes de langage utilisés
  • difficulté à maintenir un sujet de conversation
  • difficulté à initier des interactions
  • manque d’assurance dans une conversation
  • incapacité à utiliser les formes de discours appropriées
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15
Q

Quelles sont les possibilités de traitement du trouble de déficit de l’attention et hyperactivité ?

A
  • l’approche médicale
  • la psychothérapie
  • la prise en charge pédagogique de l’enfant
  • la modification du comportement de Barkley
  • la psychomotricité
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16
Q

Comment agit l’approche médicale sur le TDAH ?

A

avec des stimulants du système nerveux central qui ont un effet calmant sur les enfants souffrant de ce trouble. Ce traitement augmente leur attention et réduit l’activité motrice

17
Q

Comment agit la psychothérapie aux parents sur le TDAH ?

A
  • permet un soutien aux parents
  • peut travailler sur la faible estime de lui de l’enfant qu’il forme suite aux difficultés relationnelles et scolaires qu’il rencontre
18
Q

Comment agit la prise en charge pédagogique de l’enfant sur le TDAH ?

A

par la mise en place de programmes adaptés à leurs difficultés d’attention et de concentration : cela passe par une aide individuelle et/ou des classes spécialisées dans l’accueil d’enfants souffrant de ce type de troubles

19
Q

Comment agit le programme de modification du comportement de Barkley sur le TDAH ?

A

Il s’agit de travailler sur la non-complaisance et les comportements perturbateurs des enfants.
Ce travail passe par l’information des parents, leur entraînement à donner des ordres et l’instauration d’un système de jetons

20
Q

Comment agit la psychomotricité sur le TDAH ?

A

Cette approche orientée vers le corps a pour but que l’enfant apprenne à contrôler son hyperkinésie et à avoir une meilleure coordination motrice. On a alors recours à la relaxation et à une rééducation psychomotrice qui consiste à corriger les gestes adéquats

21
Q

Les troubles des conduites alimentaires peuvent-ils être considérés comme des addictions comportementales ?

A

oui

22
Q

On retrouve une dépression majeure chez quelle proportion des enfants souffrant d’anxiété généralisée ?

A

un tiers

23
Q

Les troubles de type réceptif peuvent se traduire à différents niveaux, lesquels ?

A
  • le vocabulaire
  • les unités grammaticales
  • la syntaxe (ordre des mots)
  • la compréhension du discours
  • l’usage de la langue
24
Q

Qu’est-ce que le trouble d’évitement chez l’enfant ?

A

Fait partie des troubles anxieux
L’enfant a peur d’être en compagnie de personnes non familières (enfants ou adultes).
Ainsi il adopte un comportement d’évitement : il évite les situations où il risquerait de se trouver avec quelqu’un qu’il ne connaît pas.

25
Q

Etiologie de la dépression selon le point de vue psychanalytique

A

Plusieurs théories psychanalytiques :

  • la perte de l’objet d’amour entraine un sentiment d’agressivité qui dans la dépression est retourné contre soi. Cela donne lieu à la souffrance psychique , à la dévalorisation et au sentiment de culpabilité, particulièrement vers 7-8 ans
  • à la fin de la période de latence et durant l’adolescence, l’Idéal du Moi se dégage du Surmoi. Il y a ainsi un jugement surmoïque qui constate un écart entre l’Idéal du Moi et le Moi. Ainsi apparaît le sentiment de culpabilité et de dévalorisation.
  • Mélanie Klein a introduit l’idée d’une position dépressive. Dans cette position, l’enfant se rend compte de l’unicité de l’objet (bon et mauvais ne font qu’un). Il réalise que les attaques agressives qu’il adressait au mauvais objet sont aussi orientées vers le bon objet, ce qui provoque un sentiment de culpabilité puis un désir de réparation. Si l’enfant reste fixé dans cette position, il devient dépressif de par la crainte qu’il a de perdre son bon objet, à cause de ses tendances agressives
26
Q

Le trouble du langage de type expressif chez l’enfant peut prendre plusieurs formes, lesquelles ?

A
  • vocabulaire
  • grammaire
  • pragmatique
27
Q

Dans le trouble du langage de type expressif, les troubles au niveau du vocabulaire peuvent se traduire par :

A
  • l’étendue du vocabulaire : une utilisation persistante de certains mots spécifiques (qui sont souvent des mots peu informatifs comme “chose” ou “machin”)
  • la difficulté à trouver ses mots, souvent marquée par de longues hésitations
  • des erreurs dans l’utilisation du vocabulaire (substitutions : “table” au lieu de “chaise”, erreurs correspondant à des descriptions fonctionnelles : “choses pour s’assoir” plutôt que “chaise”, généralisations excessives : “chose” au lieu de “chaise”, jargon)
  • > ils peuvent affecter la totalité du lexique de l’enfant ou être limités à seulement certains types de mots. Dans ce cas, l’enfant peut sembler disposer d’un vocabulaire riche, mais des déficits spécifiques peuvent être repérés lors d’une évaluation systématique
28
Q

Dans le trouble du langage de type expressif, les troubles au niveau de la grammaire peuvent se traduire par :

A
  • une simplification ou une omission de structures grammaticales (“maman voiture”, “papa porte chaussures noires”),
  • des structures grammaticales limitées (emploi exclusif du présent ou de la voie active)
  • un agencement inapproprié des mots (“voiture maman a”)
  • une combinaison inappropriée de formes grammaticales
  • > parmi les structures grammaticales les plus souvent omises, il y a les prépositions, les pronoms indéfinis, les verbes auxiliaires, les conjonctions, les négations et les terminaisons de verbes
  • chez les enfants les plus âgés, les moins atteints, les formes linguistiques peuvent être très proches de celles produites par les enfants non atteints, la différence essentielle réside dans le fait que la variété des formes produites n’est pas aussi grande, les déficits grammaticaux peuvent entraîner des limitations dans la complexité des phrases construites
29
Q

Dans le trouble du langage de type expressif, les déficits au niveau de la pragmatique de la communication peuvent se traduire par

A
  • une tendance à répondre à côté ou de façon inappropriée
  • une limitation des actes de langage utilisés
  • une difficulté à maintenir un sujet de conversation
  • une difficulté à initier des interactions
  • un manque d’assurance dans une conversation
  • une incapacité à utiliser les formes de discours appropriées (ex : formules de politesse, argot)
    + difficultés d’expression au niveau non verbal
    + discours décousu, diffluent : longues pauses, hésitations, points essentiels difficiles à saisir
    -> certains points seraient seulement retardés alors que d’autres seraient déviants
30
Q

Quels sont les critères permettant de distinguer le normal du pathologique chez l’enfant selon R. Miljkovitch et de Lajudie ?

A
  • ce qui est pathologique interfère de façon significative avec le bien-être et l’épanouissement du sujet ou avec sa bonne adaptation au milieu familial ou scolaire
  • la fréquence, la sévérité et la chronicité des symptômes déterminent leur caractère pathologique
  • pour être pathologique, un problème doit être suffisamment généralisé et envahissant
  • les conditions d’observation et la source d’information influent grandement sur les données recueillies et les conclusions
  • dans un contexte clinique, il existe un phénomène dit de “halo”, c’est à dire une tendance exagérée à considérer les comportements comme symptomatiques
31
Q

Ce qui est pathologique interfère de façon significative avec le bien-être et l’épanouissement du sujet ou sa bonne adaptation au milieu familial ou scolaire : que signifie ce 1er critère de distinction entre normal et pathologique chez l’enfant ?

A

Le tempérament des enfants diffère et il peut être plus ou moins en harmonie avec les situations dans lesquelles ils se trouvent

32
Q

La fréquence, la sévérité et la chronicité des symptômes déterminent leur caractère pathologique : que signifie ce 2e critère de distinction entre normal et pathologique chez l’enfant ?

A
  • un enfant qui pique quelques crises n’a pas pour autant un trouble oppositionnel (fréquence)
  • un enfant qui dit que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue n’a pas nécessairement des tendances suicidaires
  • un adolescent qui fume de la drogue avec ses amis ne présente pas pour autant un trouble psychologique (sévérité)
  • en général pour établir un diagnostic, on tient compte de la persistance des symptômes, au-delà de 6 mois dans bien des cas (chronicité)
33
Q

Pour être pathologique, un problème doit être suffisamment généralisé et envahissant : que signifie ce 3e critère de distinction entre normal et pathologique chez l’enfant ?

A
  • un seul symptôme n’est pas suffisant pour établir un diagnostic
  • une perturbation ne relève de la pathologie que si elle est généralisée
  • par ex pour être considérée comme pathologique, l’hyperactivité d’un enfant doit se présenter dans diverses circonstances (ex : école + maison) et en présence de personnes différentes (parents, instituteur, camarades)
34
Q

Les conditions d’observation et la source d’information influent grandement sur les données recueillies et les conclusions : que signifie ce 4e critère de distinction entre normal et pathologique chez l’enfant ?

A

Les variations peuvent dépendre de

  • la condition de l’enfant : par ex l’hyperactivité peut être perçue à l’école mais pas par les parents qui ont l’habitude de leur enfant ni par le psychologue qui est dans une situation e 1 to 1 particulière
  • l’observateur : généralement l’enfant est le meilleur informateur en ce qui concerne ses états mentaux. En revanche les troubles du comportement sont mieux perçus par l’entourage, malgré des risques d’exagération ou de minimisation
  • le contexte : ex les enseignants sont particulièrement sensibles aux problèmes de comportement parce qu’ils perturbent la classe et peuvent constituer un défi à l’autorité
  • les connaissances et les orientations des informateurs : un enseignant peut parler d’hyperactivité alors qu’il ne s’agit que de turbulences, les psychologues diffèrent dans leurs orientations théoriques
35
Q

Dans un contexte clinique, il existe un phénomène dit “de halo” : que signifie ce 5e critère de distinction entre normal et pathologique chez l’enfant ?

A
  • tous les comportements singuliers de l’enfant perturbé ne sont pas des symptômes
  • ce n’est pas non plus parce qu’un diagnostic a été porté que tous les symptômes présentés en relèvent
36
Q

Mazet pointe le fait que la puberté entraine des modifications physiologiques qui ont des répercussions psychologiques à 2 niveaux, lesquels ?

A
  • tant dans la réalité concrète

- qu’au niveau de l’imaginaire (conscient), du fantasmatique (inconscient) et du symbolique

37
Q

Comment Mazet explique-t-il le mouvement psychodynamique sous-jacent chez l’adolescent ?

A
  • le corps est devenu apte à agir les pulsions
  • dans le double registre de la sexualité et de l’agressivité
  • l’adolescent a un sentiment d’impuissance face aux changements pubertaires qui s’imposent à lui, même s’il les attend et les souhaite
  • > l’adolescent a besoin de se réapproprier son corps
  • le statut du corps à l’adolescence est ambigu : a la fois personnel et intime, mais demeure extérieur et étranger
  • > lieu privilégié d’expression des affects et des émotions + un langage et un moyen de communication
38
Q

Quel lien Mazet fait-il entre le corps et la violence chez l’adolescent ?

A
  • le corps peut se manifester dans le passage à l’acte impulsif, voire violent
  • le corps est présent au sein des modifications de la distance relationnelle qui se met en place chez beaucoup d’adolescents vis à vis de ses parents, avec parfois un sentiment de proximité, voire de promiscuité, insupportable, comme si la seule présence de ces derniers impliquait un contact quasi-physique, source de réaction de rejet, voire de dégoût