Fées de langue Flashcards

1
Q

Présent aspect ø

A
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2
Q

Prétérit aspect ø

A
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3
Q

BE (verbe ou auxiliaire)

A

agreg interne 2005, 2006,

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4
Q

DO (verbe / auxiliaire / proforme de reprise )

A

agreg interne 2005, 2009

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5
Q

HAVE (verbe lexical ou auxiliaire)

A

agreg interne 2012

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6
Q

V-ING (verbal > participial > gérondif > nominal)

A

agreg interne 2003, 2005, 2007 (x2), 2008, 2009, 2010, 2012, 2013,

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7
Q

-EN

A

agreg interne 2013?

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8
Q

aspect HAVE -EN / HAVE + V-EN

A

agreg interne
2004, 2007, 2013

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9
Q

aspect BE-ING / BE + V -ING

A

agreg interne 20007

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10
Q

HAVE BEEN + V-ING

A

double aspect, voir notes

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11
Q

passif (d’action / d’état)

A

agreg interne 2007, 08, 09, 2010, 2013, la construction passive, 2004 d’agreg interne

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12
Q

verbes inaccusatifs

A
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13
Q

négation

A

agreg interne 2003, 04, 05, 2010

Introduction : Plusieurs types de négation existent : négation non linguistique (gestes, signes, dessins, etc.), négation logique, négation linguistique. Nous ne prendrons en compte que la négation linguistique, qui inclut la négation lexicale, la négation syntaxique ainsi que la négation implicite
(étudiée à partir de marqueurs du texte).

Après avoir présenté une typologie des différents marqueurs de négation, nous prendrons en compte la portée de la négation, les phénomènes de négation totale et de négation partielle – ou négation locale.

(Le sujet doit être le cas échéant redéfini. Dans le cadre d’une épreuve de linguistique, il faut se limiter à l’étude des marqueurs et de l’implicite appréhendé au travers des marqueurs.)

  1. Négation lexicale :
    1.1. par dérivation : préfixe en un- : unusual (1) ; préfixe n- : never (21) ; nor (33) [never & nor peuvent éventuellement aussi être considérés comme des composés] 1.2. par composition (no + N) : nothing (25)

1.3. par le sémantisme du mot : rarer (32). Il s’agit de termes marquant une quasi-négation, que l’on pourrait gloser dans le cas de rarer par not often. On peut aussi inclure dans cette sous-partie des verbes à « connotation négative » tels que dread, fear ou darken (pour ce dernier verbe, on peut
noter la possibilité d’une graduation ; degré plus ou moins grand de darkness).

  1. Négation grammaticale / syntaxique

2.1. no : no shepherdess (2). Dans ce cas, no est un déterminant du nom (shepherdess). Avec no + N, l’appartenance à la classe des « shepherdesses » est niée ; il y a négation de l’existence de toute occurrence quelle qu’elle soit (glose : there was no shepherdess). Avec not + a N, il y aurait construction d’une occurrence pour la nier (glose : not a shepherdess but Flora = Flora was not a
shepherdess).

2.2. not : construction AUX. NOT + V (comme en anglais contemporain): your greatness hath not been used to fear (19); your resolution cannot hold (37); I be not thine (45). Dans le texte de Shakespeare, la négation peut se construire sans le support d’un auxiliaire : it not becomes me (7). Il s’agit d’une étape dans l’évolution de la langue. L’emploi d’un auxiliaire tel que do se développe à partir de la période moyen-anglaise comme support de négation et son utilisation n’est pas encore
systématique à la Renaissance. La possibilité de nier directement le verbe peut être exploitée pour des questions de rythme. L’élément négativant peut être placé après le verbe : since my desires run not before mine honour (34) ; darken not the mirth o’th’feast. (42) ou avant : it not becomes me (7). En anglais contemporain, dans des structures plus ou moins figées, pour des raisons d’emphase, la négation ne peut être placée qu’après le verbe lexical (par exemple, I think not).

2.3. marqueurs corrélatifs : no + but : nothing but jollity (25); were never for a piece of beauty rarer, nor in a way so chaste (33); since my desires run not before mine honour, nor my lusts burn hotter …(34): paraphrase run not … and my lusts burn not. Nor n’a pas d’indépendance référentielle
par rapport à la première proposition ; ce marqueur peut être glosé par « and not + négation » (et de manière intéressante, and… not plutôt que not… or que l’on peut penser reconnaître dans nor) ; and montre le caractère lié de la deuxième proposition : since my desires run not before mine honour, and my lusts burn not hotter. [Il est à remarquer qu’il n’y a pas de marqueurs corrélatifs dans : no shepherdess, but Flora
(2), puisque Flora n’est pas « shepherdess ». Une glose pourrait être : there is no shepherdess ; however, there is Flora].

  1. Négation totale et négation partielle (locale). La négation peut porter sur l’ensemble de la relation prédicative : <become - me> dans To chide at your extremes it not becomes me (7). Elle peut aussi ne porter que sur une partie de celle-ci : Apprehend nothing but jollity (25) que l’on peut gloser par apprehend nothing except jollity. L’élément qui suit but (jollity) échappe à la négation.

La négation porte sur le degré en 34 : [Their transformations were never for a piece of beauty rarer,/ Nor in a way so chaste], since my desires/Run not before mine honour, nor my lusts/Burn hotter than my faith. Il s’agit d’une négation partielle puisque ce qui est nié, ce n’est pas la mise en relation
sujet/ prédicat (comme s’il était écrit : my lusts do not burn hot), mais un degré de la notion <hot> (not hotter than my faith).</hot>

Une restriction peut être introduite au moyen d’une proposition en if comme dans la phrase suivante dans laquelle une négation partielle (I cannot be mine own if …) est suivie d’une négation absolue (I be not thine) : For I cannot be Mine own, nor anything to any, if I be not thine (43-15) 4. Ellipse / rôle anaphorique de not : Or I’ll be thine, my fair, or not my father’s (44). La deuxième proposition peut être glosée comme suit: or I’ll not be my father’s ; not reprend et nie I’ll be (mais on peut aussi dire que not nie un élément qui est élidé).

  1. Négation implicite.
    Lift up your countenance as it were the day of celebration (49).
    On peut dire qu’il y a négation implicite véhiculée par l’irréel as it were ; cet énoncé peut être glosé de la façon suivante : it is not the day of celebration.

Enfin, les questions rhétoriques des l. 21-24 appellent des réponses négatives (I don’t know; I can’t say) : How would he look to see his work, so noble, Vilely bound up? What would he say? Or how should I, in these my borrowed flaunts, behold The sternness of his presence?

Texte : William Shakespeare, The Winter’s Tale, IV.4.
(Penguin Shakespeare, 2005, p. 63-65)

Conclusion : La négation peut s’exprimer grâce à des moyens lexicaux et grammaticaux.

Shakespeare l’utilise de manière complexe pour nuancer les propos des personnages, pour laisser deviner au spectateur le sens de façon implicite.

NB : Des remarques étymologiques sont acceptées, mais pas exigées. Pour mémoire, dans no est présent l’élément négativant n- (I.E. */n/, latin et langues latines nĕ, ex n-ullus, n-euter; n-ōn, all. nein). En vieil-anglais, la forme la plus courante était nā : n- + ā. L’adverbe ā signifiait always, ever, continuously. Une variante ō s’est développée, et existait de façon indépendante, de la même façon que ā.

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14
Q

les auxiliaires modaux (+ pseudo + négation)

A

2007, 2002?

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15
Q

USED TO vs WOULD

A
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16
Q

verbes à particule vs prépositionnels

A

agreg interne Faits de langue 2004
Les verbes prépositionnels et à particules idem 2006

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17
Q

notion / domaine notionnel

A

agreg interne 2007

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18
Q

générique vs spécifique

A

2010 (Ø N (-S) / THE N (-S) dans l’expression du
générique)

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19
Q

qualitatif vs quantitatif

A
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20
Q

niveaux d’énonciation

A
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21
Q

dénombrable vs indénombrable

A
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22
Q

articles (Ø, A, THE)

A

agreg interne 2004, 2005, 2007

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23
Q

quantifieurs SOME, ANY, NO, EACH, EVERY, ALL

A

agreg interne 2006, 2007, 2010, 2011

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24
Q

GN1 OF GN2 / GN2 ‘S GN1 / N2-N1

A

2006 agreg interne - relation internominale

2011: N OF N/N’S N, Les structures N+N
2012: Les structures N+N

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25
Q

double génitif (a friend of mine)

A

2010 agreg interne
2006 agreg interne - relation internominale

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26
Q

THAT (déterminant / proforme / conjonction / pronom relatif / adverbe)

A

2007 2008 2010 2011 2012 agreg interne

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27
Q

THIS / THAT déterminant ou proforme

A

2011 agreg interne

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28
Q

IT

A

2004, 2008, 2009, 2010, 2012, agreg interne

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29
Q

adjectifs

A

agreg interne 2002, 2003, 2005, 2006, 2008

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30
Q

comparatifs / superlatifs

A

agreg 2010 interne

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31
Q

FOR / OF / AND / OR / BUT / TO

A
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32
Q

WHAT (pronom interrogatif / relatif à antécédent fusionné / exclamatif)

A
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33
Q

subordonnées (complétives, adverbiales, relatives)

A

relatifs (WHICH / THAT / Ø…)

34
Q

conjonctions de subordination (THAT vs Ø)

A
35
Q

causatives / résultatives

A
36
Q

coordination

A

fait de langue agrég interne 2002

37
Q

AS

A

Mignot pp.43-44 / Gardelle pp.92-95 &204-208 / Pennec&Delorme pp.133-136)

agreg interne 2004

38
Q

extraposition / clivage / dislocation / topicalisation

A
39
Q

structures à montée / à contrôle

A
40
Q

procédés formation des mots (affixation / composition – dont adj en N-ED / conversion)

A
41
Q

Les modaux

A

fait de langue agrég interne 2002 x2, 2006, 2007, 2008, 2012, 2013

2012: Un sujet sur « les modaux », par exemple, n’est pas un sujet sur« l’expression de la modalité », et inversement : si dans un cas la diversité des modes d’expression de
la modalité est possible, et même attendue (« l’expression de la modalité »), un sujet sur « les
modaux » invite à se concentrer explicitement sur ce qui mérite cette appellation.

42
Q

Les formes en WH-

A

fait de langue agrég interne 2002, 2010

Questions: 2006

43
Q

L’insertion du discours

A

fait de langue agrég interne 2002

44
Q

Unités lexicales composées

A

fait de langue agrég interne 2002

45
Q

THE

A

fait de langue agrég interne 2002
pourquoi pas la détermination?
+2004, 2005, 2007

46
Q

Les marqueurs de fléchage

A

(texte : « Poverty and Inequality », New Society) 2002 agreg interne

47
Q

DID

A

fait de langue agrég interne 2002 (texte : John Donne, « The Anatomy of the World »)

48
Q

Les formes d’adjectifs substantivés

A

fait de langue agrég interne 2002 (texte : « A Poor Show in the Poverty War »)

49
Q

Les bases verbales sans flexion

A

fait de langue agrég interne 2002 (texte : John Donne, Love’s Growth)

50
Q

Les marqueurs modaux de la sphère du possible

A

fait de langue agrég interne 2002 (texte : E. Wharton, The Custom)

51
Q

Les formes de nominalisation lexicale

A

fait de langue agrég interne 2002 (texte : Alan Walker, « Rural Poverty… »)

52
Q

TO

A

agreg interne 2003, 2005, 2006

53
Q

La négation

A

agreg interne
(texte : J. Donne, The Autumnal) – 2003
rapport 2004, 2005,

54
Q

L’expression du degré

A

interne, 2013 ; interne 2004, 2005, 2011

55
Q

L’interrogation

A

interne, 2013

56
Q

WILL et SHALL

A

agreg interne 2004, 2009, 2010, 2012

57
Q

Les relatives

A

agreg interne 2004, 2005, 2007, 2008, 2011, 2013

58
Q

L’expression de l’hypothétique

A

agreg interne 2004 + + 2013 hypothèse et de la condition

59
Q

Le prétérit

A

agreg interne 2004, 2013

60
Q

L’expression de la possibilité

A

2004 agreg interne

61
Q

Le participe passé

A

2004 agreg interne

62
Q

Les marques du singulier et du pluriel

A

2005 agreg interne

63
Q

comparaison

A

2005, 2010, 2011 agreg interne

64
Q

L’alternance passé – présent

A

agreg interne 2005, 2009

65
Q

La composition nominale et adjectivale

A

agreg interne 2005

66
Q

Les adverbes

A

2005, 2006, 2007, 2009, 2012 de l’agreg interne

Problématique.
Le sujet proposé est « les adverbes » : se pose d’emblée un problème de classification. La question est soulevée de savoir quels éléments appartiennent à cette catégorie d’ « adverbes », et quels sont les critères qui peuvent être retenus pour rendre compte de la classification de tel ou tel élément
linguistique en tant qu’ « adverbe ». Les critères de classification peuvent être morphologiques, syntaxiques (position dans l’énoncé), sémantiques. Tout en constituant des classes de mots, les catégories grammaticales traditionnelles, comme nom, verbe, adjectif, sont hétérogènes; il pourra
donc s’agir, pour un sujet comme celui-ci, de montrer pourquoi tel et tel élément appartient à la catégorie, et à proposer des pistes d’analyse, à partir des exemples présents dans le texte, sur ce qu’est un « adverbe ».

Nous rappellerons que plusieurs plans sont toujours envisageables et qu’il ne s’agit pas de « reproduire » les corrigés ; on trouvera ci-dessous des éléments de commentaire possibles pour traiter la question.

TYPOLOGIE

On rappellera que les critères d’appartenance à une catégorie linguistique sont de plusieurs ordres ;

On peut utiliser notamment :

  • La morphologie : les éléments d’une même catégorie ont des caractéristiques morphologiques communes (ex. un N prend – typiquement – un –s au pluriel ; un adjectif en anglais est invariable…) ;
  • La distribution : les éléments d’une même catégorie s’emploient dans les mêmes environnements syntaxiques : par exemple, un élément (X) se situant dans une configuration (X) adj N est typiquement un déterminant ; ce qui prémodifie un adjectif, est, justement, typiquement un adverbe ;
  • Le remplacement/ la substitution : un élément d’une catégorie donnée est remplacé par un élément d’une même catégorie lors d’un test de remplacement.

Ces tests peuvent être employés pour montrer dans quelle mesure on a bien affaire à une catégorie unique [cf. ces formes hétérogènes sont cependant en distribution complémentaire avec d’autres adverbes, ce qui prouve leur appartenance à la catégorie], mais, en même temps, ils permettront de montrer l’hétérogénéité de la classe.

Une piste pouvant être explorée est qu’il y en a certains qui sont plus « centraux » que d’autres, tandis que certains exemples, tout en étant traditionnellement classés comme tels, et en répondant bien au moins à une partie des tests traditionnels, ont un plus grand degré de particularité.

On peut traiter dans cette optique successivement de critères permettant de constituer une typologie :

morphologie ; critères sémantico-syntaxiques (portée) ; sémantisme.

A.MORPHOLOGIE DES ADVERBES

Les formes étant dans ce texte à la fois nombreuses et variées, le candidat veillera à choisir des exemples représentatifs, tout en veillant à ne pas oublier un pan important de la question.

  • LES ADVERBES EN –LY : On peut considérer comme étant (les plus) typiques les adverbes obtenus par une dérivation à partir d’une base adjectivale à laquelle on ajoute le suffixe –ly: apparently (1), forcibly (3), nearly (3) ; softly (17) ; totally (27) ; immediately (31) ; hastily (36) ; obliquely (50); drily
    (55); helplessly (56); unwillingly (65); stiffly (66). Point commun: base adjectivale + suffixe -ly.
    On note une modification orthographique dans le cas de drily (55). Unwillingly est également préfixé ; helplessly est construit sur un adjectif par ailleurs déjà construit par dérivation (help- + -less ; + -ly).

On note cependant que la présence du suffixe –ly n’est pas un indice suffisant du fait que l’élément en question est un adverbe : dans le texte, le cas de likely (40) permet de le rappeler ; il s’agit d’un adjectif, et non d’un adverbe.
Le texte propose aussi le cas d’une double possibilité de formation d’un adverbe à partir d’un même adjectif : hard (48)/ hardly (60). A partir de la même base, on obtient deux adverbes différents, morphologiquement, mais la différenciation est également sémantique (dur(ement) vs presque).

  • FORMES DERIVEES, MAIS SUR D’AUTRES MODES : on peut citer les cas de somehow (9) ; hitherto (27) ; again (17 ; 53 ; 70) [diachroniquement, préfixe a-]; never [n- + ever] (69); together (9).
  • FORMES NON-DERIVÉES3 : C’est le cas des adverbes déictiques now (27), here (70); de too (41; 49) ;
    de l’adverbe de négation not (38) ; very (66 ; en synchronie) ; on peut également citer le cas de less
    dans less… than (27)…
  • CAS DE SO; est-il toujours adverbe? Il l’est dans so great that it… (29), où il prémodifie un adjectif, dans …had so wound himself among gimp cords in some few moments (39-40); il est toujours possible de penser qu’il a un fonctionnement adverbial dans I fancy so (18), et dans a foot or so (6).

(Cependant, un remplacement pouvant également se faire avec des formes nominales (cf. it), le statut de ces quelques cas peut donc être (en partie) discuté – si ce sont (bien) des adverbes, ils occupent ici des positions également susceptibles d’être occupées par des GN ; il faut alors prendre garde lors de l’application des tests ; si un test de remplacement est fait avec « a foot or three », cela
ne « prouve » pas qu’il s’agit d’un adverbe.)

  • ADVERBES EN WH-. On rappellera l’existence d’adverbes relatifs, interrogatifs, exclamatifs (voir grammaires). Il n’y en a qu’un seul exemple dans ce texte: She hardly knew why (60) (cf. Why did she do it ? Position syntaxique de : She did it unconsciously, etc.) ; why occupe la place d’un adverbe ; il
    est, en l’occurrence, adverbe interrogatif.
  • Certaines des formes à valeur spatiale sont des adverbes à part entière (upwards, l. 44, adverbe dérivé) ; mais le texte comporte des exemples de verbes à particule : shrink away (8) ; looked down (49), went on (61) ; burst out (20)… On pourra donc évoquer les FORMES HOMOPHONES AVEC LES
    PRÉPOSITIONS, et PREFIXES.

Si ces particules n’ont pas toutes les caractéristiques associées à d’autres adverbes (leur distribution et leur(s) emploi(s) sont particuliers), ces éléments viennent qualifier le verbe et par conséquent sont considérés comme entrant dans la catégorie générale des adverbes (cf. particule adverbiale). [Le texte permettait de comparer éventuellement les emplois de certains termes qui peuvent s’employer en tant que préposition ou particule adverbiale. Sans glisser vers un autre
sujet, il était possible de faire un test rapide pour illustrer l’appartenance à la catégorie adverbiale de ceux qui viennent d’être cités : par exemple, over (44), etc., qui sont des prépositions. Certaines de ces formes peuvent donc également être employées comme préfixes (overthrown, 27).]

  • Les FORMES HOMOPHONES AVEC CELLE DES ADJECTIFS :

He looked hard into her eyes (48) [comparer : hardly (60)] ; very (en diachronie) ; close (1). Dans le cas de hard, et historiquement, de very, on peut remarquer le fait qu’un adjectif soit utilisé, sans marque de dérivation apparente, comme un adverbe (cf. en français : Travailler durement, mais aussi travailler dur).

  • Pour certaines formes, l’appartenance à la catégorie « adverbe » peut éventuellement être discutée ; c’est le cas, par exemple, de : such (38, 55, 63) ; so dans so much dignity… as (65). Leur positionnement, devant un déterminant, n’est possible que pour une liste fermée d’items. Elles peuvent recevoir dans différentes approches une analyse ou bien en tant que « prédéterminants » (catégorie spécifique), ou bien en tant qu’ « adverbes ».
  • FORMES ATYPIQUES. C’est le cas notamment de the, dans the better (68) ; si the est bien entendu en anglais employé majoritairement comme déterminant, on peut se demander quel est son statut
    dans une telle expression : on constate que the peut en effet être remplacé ici par un adverbe : much better/ absolutely better/ terribly better…

On rappellera aussi que Yes et No (glosables par : Absolutely, Indeed, etc.) sont également considérés comme étant des adverbes.

  • On peut éventuellement noter que l’on aurait des cas à la frontière de la catégorie, ou dont la nature peut être discutée ; il était éventuellement possible (selon le temps…) d’évoquer le statut des «mots du discours » comme Oh (16) traditionnellement intégrés dans une catégorie des
    « interjections », mais un rapprochement peut être envisagé avec des adverbes (‘I am a man.’/ ‘Oh !’ // ‘I am a man.’ / ‘Really !’ / ‘Indeed!’…). Il était, toujours éventuellement, possible d’évoquer le cas de nevertheless 61, que l’on peut penser être proche d’une conjonction de coordination comme but;
    cependant, la distribution de nevertheless en fait clairement en anglais quelque chose d’autre qu’une conjonction, car les positions que peut occuper nevertheless ne sont pas celles qu’occupent les coordonnants :

It nevertheless seemed coming to no end/ *it and / but seemed coming to no end…

Nevertheless n’est donc pas une conjonction ; il s’agit bien d’un adverbe.

[Sans que cela soit attendu, le fait qu’un adverbe puisse remplacer un GP (et donc le lien GP/GAdv) pouvait éventuellement être évoqué, par exemple avec without ceremony (64), cf. unceremoniously, mais à condition de ne pas oublier les questions centrales ; la gestion du temps doit
amener à sélectionner ce qui est le plus pertinent.]

B.PORTEE DES ADVERBES/ DIMENSION SÉMANTICO-SYNTAXIQUE
Un adverbe porte normalement sur une unité autre que nominale: sur un V, un prédicat, un adjectif, une phrase, mais un autre point commun pourrait être cette qualification de ce qui n’est pas nominal, ou de ce qui est prédicatif.

L’adverbe peut porter sur ce qui est « verbal », mais il est important de distinguer ce qui modifie le prédicat, ou quelque chose à l’intérieur du prédicat, ainsi que les adverbes portant sur l’ensemble de la phrase. La plupart des adverbes du texte portent sur le prédicat, ou « sur le V », mais deux adverbes du texte sont des adverbes de phrase :

ADVERBE PORTANT SUR LE V / LE PREDICAT: Pinned it forcibly (3); We have got hitched together somehow (9); Bathsheba softly tugged again (17) ; …was now totally overthrown (27); She hastily replied (36); She had obliquely noticed that… (51); B pulled again (53)/ she pulled again (70); said the
soldier drily (V) (54-55); she exclaimed helplessly (56); She hardly knew why (60)/ she replied stiffly (65-66); You had never shown yourself to me… (69) ; It was immediately apparent that the military man’s spur had become entangled (31-32)…

On peut faire la différence entre des adverbes qui modifient le sémantisme du V, et ceux quimodifient le prédicat dans son ensemble (le choix d’un ou deux exemples peut suffire4). Ainsi drily, dans …said the soldier drily, qualifie-t-il la façon de parler, et le sémantisme du V ; en revanche, on
peut penser que somehow qualifie tout le prédicat [have got hitched together] ; somehow ne donne pas l’indication sur la façon d’être « hitched », mais sur la manière dont l’événement s’est produit.

ADVERBE DE PHRASE : En revanche, à la ligne 1 : …and a figure was apparently on the point of gliding past her when something tugged at her skirt and pinned it forcibly to the ground, apparently indique un point de vue qui porte sur l’ensemble de la relation prédicative; il s’agit d’un adverbe de phrase. Il est d’ailleurs (plus) facilement détachable en position initiale ou finale de l’énoncé, ou détaché entre
virgules (…, apparently, …). C’est la même chose pour nevertheless, dont on peut également considérer qu’il est adverbe de phrase.
[Un lien avec le sens peut déjà être évoqué ici, en relation avec ce que modifie l’adverbe (manière, degré…). Nous le reprenons plus bas afin de séparer plus clairement différents critères, mais le lien peut déjà être fait avec le sémantisme.]

AUTRES INCIDENCES
- On peut citer le cas spécifique des particules adverbiales (went on ; looked down…) en raison notamment de l’interaction entre le sémantisme du V et celui de la particule ;

  • ADJECTIFS : very little (66), so… (wound) that ; too strong to be… (49-50)
    !
  • PREPOSITION, OU GROUPE PREPOSITIONNEL: the genius loci at all times hitherto (26); ainsi peutêtre que radiated upwards into their faces (44) ; looked hard into her eyes (48).
  • On pourra aussi évoquer le cas suivant : he too stooped (41). Si too peut être considéré comme un adverbe portant sur le prédicat, on peut se demander, si, entre virgules, une portée sur le simple GN serait envisageable : He, too, stooped… S’il s’agit bien du lien entre he et le fait de se pencher qu’il
    est question, la portée ne serait pas sur le simple GN.

C.SEMANTIQUE DES ADVERBES
Il est également possible de travailler une typologie sémantique des adverbes, qui de nouveau, peut mettre en avant l’hétérogénéité sémantique de la catégorie, tout en interrogeant la possibilité qu’il puisse y avoir des points communs.
- CLASSIFICATION SÉMANTIQUE DES ADVERBES (ET/OU en lien avec remarques précédentes) : on trouve dans le texte divers types sémantiques : degré (too, so…) – fréquence (never, always…) – lieu (here ; hitherto, mais qui est employé ici dans un sens temporel) – anaphores (I fancy so)… Un lien avec la portée, et les positions possibles dans un énoncé donné (voir la partie précédente) peut être fait ; il est même souhaitable que cette corrélation soit mise en avant avec un ou deux
exemples, ex. un adverbe de degré avec portée « étroite » sur un adjectif (so great, par exemple) ; placement des adverbes de fréquence, des adverbes de modalité…

  • Il est éventuellement possible de revenir sur la question de l’unité sémantique de la catégorie, même s’il faut se garder de généralisations abusives, et, en réalité, sans fondement. La piste d’un lien par la qualification d’une relation, se jouant au niveau prédicatif, est éventuellement envisageable, mais avec prudence.
  • [Une opposition avec des GP du texte pouvait ici aussi être envisagée, à condition que le temps le permette : without ceremony (64), pouvait par exemple être comparé à unceremoniously]

Tout ce qui est évoqué ici ne pouvait probablement pas être dit dans le cadre d’une seule présentation, mais certains aspects pouvaient être attendus : pistes d’explications sur ce qu’est un adverbe, syntaxiquement, morphologiquement, sémantiquement ; utilisation de tests pour le montrer ;
intégration de la question de la portée et des différents types d’adverbe. Etant donné la multiplicité des cas représentés dans le texte, une présentation qui n’aurait retenu comme adverbes que des formes en –ly, même « excellente », ne pouvait pas être suffisante.

Thomas HARDY, Far From the Madding Crowd, Chapter XXIV, pp. 126-128.

De “The noise approached, came close, and a figure was apparently on the point of gliding past her
when…” à “… began to give way like liliputian musketry.”

67
Q

L’affixation lexicale

A
68
Q

L’expression de la modalité

A

2006 agreg interne

Un sujet sur « les modaux », par exemple, n’est pas un sujet sur « l’expression de la modalité », et inversement : si dans un cas la diversité des modes d’expression de la modalité est possible, et même attendue (« l’expression de la modalité »), un sujet sur « les modaux » invite à se concentrer explicitement sur ce qui mérite cette appellation.

69
Q

Les subordonnées en THAT

A

2007 agreg interne, 2009, 2013

70
Q

L’expression de la futurité

A

2007 agreg intern

71
Q

AS, SO et SUCH

A

2007, 2010 agreg intern

72
Q

L’extraposition

A

2007 agreg intern

73
Q

Les relatives et relatives nominales

A

agreg intern 2008

74
Q

Les propositions relatives

A

agreg intern 2008

75
Q

Les infinitifs et les propositions infinitives

A

agreg intern 2008 2009

76
Q

L’infinitif

A

2009 agreg interne

77
Q

Les propositions introduites par TO

A

2011 agreg interne

78
Q

L’opposition WH-/TH-

A

2013 agreg interne

79
Q

L’inversion

A

2013 agreg interne

80
Q

Les marqueurs aspectuels BE+ -ING et
HAVE + V-EN

A

2013 agreg interne

81
Q

Le déterminant Ø

A

2013 agreg interne