Fées de langue Flashcards
Présent aspect ø
Prétérit aspect ø
BE (verbe ou auxiliaire)
agreg interne 2005, 2006,
DO (verbe / auxiliaire / proforme de reprise )
agreg interne 2005, 2009
HAVE (verbe lexical ou auxiliaire)
agreg interne 2012
V-ING (verbal > participial > gérondif > nominal)
agreg interne 2003, 2005, 2007 (x2), 2008, 2009, 2010, 2012, 2013,
-EN
agreg interne 2013?
aspect HAVE -EN / HAVE + V-EN
agreg interne
2004, 2007, 2013
aspect BE-ING / BE + V -ING
agreg interne 20007
HAVE BEEN + V-ING
double aspect, voir notes
passif (d’action / d’état)
agreg interne 2007, 08, 09, 2010, 2013, la construction passive, 2004 d’agreg interne
verbes inaccusatifs
négation
agreg interne 2003, 04, 05, 2010
Introduction : Plusieurs types de négation existent : négation non linguistique (gestes, signes, dessins, etc.), négation logique, négation linguistique. Nous ne prendrons en compte que la négation linguistique, qui inclut la négation lexicale, la négation syntaxique ainsi que la négation implicite
(étudiée à partir de marqueurs du texte).
Après avoir présenté une typologie des différents marqueurs de négation, nous prendrons en compte la portée de la négation, les phénomènes de négation totale et de négation partielle – ou négation locale.
(Le sujet doit être le cas échéant redéfini. Dans le cadre d’une épreuve de linguistique, il faut se limiter à l’étude des marqueurs et de l’implicite appréhendé au travers des marqueurs.)
- Négation lexicale :
1.1. par dérivation : préfixe en un- : unusual (1) ; préfixe n- : never (21) ; nor (33) [never & nor peuvent éventuellement aussi être considérés comme des composés] 1.2. par composition (no + N) : nothing (25)
1.3. par le sémantisme du mot : rarer (32). Il s’agit de termes marquant une quasi-négation, que l’on pourrait gloser dans le cas de rarer par not often. On peut aussi inclure dans cette sous-partie des verbes à « connotation négative » tels que dread, fear ou darken (pour ce dernier verbe, on peut
noter la possibilité d’une graduation ; degré plus ou moins grand de darkness).
- Négation grammaticale / syntaxique
2.1. no : no shepherdess (2). Dans ce cas, no est un déterminant du nom (shepherdess). Avec no + N, l’appartenance à la classe des « shepherdesses » est niée ; il y a négation de l’existence de toute occurrence quelle qu’elle soit (glose : there was no shepherdess). Avec not + a N, il y aurait construction d’une occurrence pour la nier (glose : not a shepherdess but Flora = Flora was not a
shepherdess).
2.2. not : construction AUX. NOT + V (comme en anglais contemporain): your greatness hath not been used to fear (19); your resolution cannot hold (37); I be not thine (45). Dans le texte de Shakespeare, la négation peut se construire sans le support d’un auxiliaire : it not becomes me (7). Il s’agit d’une étape dans l’évolution de la langue. L’emploi d’un auxiliaire tel que do se développe à partir de la période moyen-anglaise comme support de négation et son utilisation n’est pas encore
systématique à la Renaissance. La possibilité de nier directement le verbe peut être exploitée pour des questions de rythme. L’élément négativant peut être placé après le verbe : since my desires run not before mine honour (34) ; darken not the mirth o’th’feast. (42) ou avant : it not becomes me (7). En anglais contemporain, dans des structures plus ou moins figées, pour des raisons d’emphase, la négation ne peut être placée qu’après le verbe lexical (par exemple, I think not).
2.3. marqueurs corrélatifs : no + but : nothing but jollity (25); were never for a piece of beauty rarer, nor in a way so chaste (33); since my desires run not before mine honour, nor my lusts burn hotter …(34): paraphrase run not … and my lusts burn not. Nor n’a pas d’indépendance référentielle
par rapport à la première proposition ; ce marqueur peut être glosé par « and not + négation » (et de manière intéressante, and… not plutôt que not… or que l’on peut penser reconnaître dans nor) ; and montre le caractère lié de la deuxième proposition : since my desires run not before mine honour, and my lusts burn not hotter. [Il est à remarquer qu’il n’y a pas de marqueurs corrélatifs dans : no shepherdess, but Flora
(2), puisque Flora n’est pas « shepherdess ». Une glose pourrait être : there is no shepherdess ; however, there is Flora].
- Négation totale et négation partielle (locale). La négation peut porter sur l’ensemble de la relation prédicative : <become - me> dans To chide at your extremes it not becomes me (7). Elle peut aussi ne porter que sur une partie de celle-ci : Apprehend nothing but jollity (25) que l’on peut gloser par apprehend nothing except jollity. L’élément qui suit but (jollity) échappe à la négation.
La négation porte sur le degré en 34 : [Their transformations were never for a piece of beauty rarer,/ Nor in a way so chaste], since my desires/Run not before mine honour, nor my lusts/Burn hotter than my faith. Il s’agit d’une négation partielle puisque ce qui est nié, ce n’est pas la mise en relation
sujet/ prédicat (comme s’il était écrit : my lusts do not burn hot), mais un degré de la notion <hot> (not hotter than my faith).</hot>
Une restriction peut être introduite au moyen d’une proposition en if comme dans la phrase suivante dans laquelle une négation partielle (I cannot be mine own if …) est suivie d’une négation absolue (I be not thine) : For I cannot be Mine own, nor anything to any, if I be not thine (43-15) 4. Ellipse / rôle anaphorique de not : Or I’ll be thine, my fair, or not my father’s (44). La deuxième proposition peut être glosée comme suit: or I’ll not be my father’s ; not reprend et nie I’ll be (mais on peut aussi dire que not nie un élément qui est élidé).
- Négation implicite.
Lift up your countenance as it were the day of celebration (49).
On peut dire qu’il y a négation implicite véhiculée par l’irréel as it were ; cet énoncé peut être glosé de la façon suivante : it is not the day of celebration.
Enfin, les questions rhétoriques des l. 21-24 appellent des réponses négatives (I don’t know; I can’t say) : How would he look to see his work, so noble, Vilely bound up? What would he say? Or how should I, in these my borrowed flaunts, behold The sternness of his presence?
Texte : William Shakespeare, The Winter’s Tale, IV.4.
(Penguin Shakespeare, 2005, p. 63-65)
Conclusion : La négation peut s’exprimer grâce à des moyens lexicaux et grammaticaux.
Shakespeare l’utilise de manière complexe pour nuancer les propos des personnages, pour laisser deviner au spectateur le sens de façon implicite.
NB : Des remarques étymologiques sont acceptées, mais pas exigées. Pour mémoire, dans no est présent l’élément négativant n- (I.E. */n/, latin et langues latines nĕ, ex n-ullus, n-euter; n-ōn, all. nein). En vieil-anglais, la forme la plus courante était nā : n- + ā. L’adverbe ā signifiait always, ever, continuously. Une variante ō s’est développée, et existait de façon indépendante, de la même façon que ā.
les auxiliaires modaux (+ pseudo + négation)
2007, 2002?
USED TO vs WOULD
verbes à particule vs prépositionnels
agreg interne Faits de langue 2004
Les verbes prépositionnels et à particules idem 2006
notion / domaine notionnel
agreg interne 2007
générique vs spécifique
2010 (Ø N (-S) / THE N (-S) dans l’expression du
générique)
qualitatif vs quantitatif
niveaux d’énonciation
dénombrable vs indénombrable
articles (Ø, A, THE)
agreg interne 2004, 2005, 2007
quantifieurs SOME, ANY, NO, EACH, EVERY, ALL
agreg interne 2006, 2007, 2010, 2011
GN1 OF GN2 / GN2 ‘S GN1 / N2-N1
2006 agreg interne - relation internominale
2011: N OF N/N’S N, Les structures N+N
2012: Les structures N+N
double génitif (a friend of mine)
2010 agreg interne
2006 agreg interne - relation internominale
THAT (déterminant / proforme / conjonction / pronom relatif / adverbe)
2007 2008 2010 2011 2012 agreg interne
THIS / THAT déterminant ou proforme
2011 agreg interne
IT
2004, 2008, 2009, 2010, 2012, agreg interne
adjectifs
agreg interne 2002, 2003, 2005, 2006, 2008
comparatifs / superlatifs
agreg 2010 interne
FOR / OF / AND / OR / BUT / TO
WHAT (pronom interrogatif / relatif à antécédent fusionné / exclamatif)