Domaine de la phrase complexe Flashcards
enchâssement (n.)
Dénote l’inclusion d’une proposition subordonnée / enchâssée [subordinate/embedded clause] dans la proposition matrice
e.g.
I’m aware that you’ve been up against this sort of argument
la subordonnée introduite par THAT est enchâssée dans la matrice (I’m aware of SOMETHING)
Cet enchâssement n’est possible que parce qu’il y a, dans la matrice, une case [a clausal site or slot] dans laquelle vient se loger la subordonnée
Cette case est ici representée par SOMETHING
[ang. embedding]
end focus/end weight
matrice
désigne la proposition qui en contient une autre. le rapport proposition matrice/proposition enchâssée est un rapport hiérarchique, comme le suggère laterminologie traditionelle
[eng. matrix]
complément circonstanciel de temps
Un énoncé complexe et complet
(pourrait être une full phrase), plusieurs relations prédicatives
Exemple: <John - teach English>
- It is English that John teaches
- What John teaches is English
- English is what John teaches
Ces trois structures ont une seule relation prédicative. Elle est scindée pour mettre en relief un
élément de la relation prédicative. Ce clivage va faire que ces trois structures vont s’appeler des
propositions clivées.
La clivée : en IT
La pseudo-clivée : en WHAT
La pseudo clivée inversée : la clivée en WHAT inversée
Le focus de la clivée ici est toujours English. Même en
phonologie, l’accent nucléaire est sur English. Ces trois schémas de clivées s’appuient nécessairement sur un acquis: ici, John teaches.
focus contrastif
La clivée : It is English that John teaches
Tu te trompes de matière que John enseigne, et je corrige en focusant sur English ici.
focus informatif
La clivée : It is English that John teaches
Fonction : mettre en relief un élément, assez typique du discours de l’historien qui généralement mettra en avant les dates.
La pseudo-clivée, “What John teaches is English”
John enseigne quelque chose, et ce qu’il enseigne je vais vous le dire.
La pseudo-clivée apparaît dans des contextes où l’énonciateur veut faire profiter de ce qu’il sait et apporter une réponse à une question supposée du co-énonciateur.
Le fait que l’on apporte la réponse à une question posée suppose que l’autre se pose la question, supposant donc que l’énonciateur sache ou parte du principe que l’autre se pose la question. Elle est pseudo-clivée car reprend l’ordre sujet verbe
objet mais c’est introduit par autre chose que le sujet, ce qui crée le clivage.
La pseudo-clivée inversée, English is what John teaches
La clivée en what inversée c’est l’énonciateur qui remet en avant quelque chose qui se doit d’être réintroduit,
confirmé, corrigé.
[Dans le cadre du texte de l’épreuve, la pseudo-clivée n’est pas recevable parce qu’il faudrait que le co-énonciateur se pose la question à laquelle l’énonciateur répond.]
Attribut du sujet
quand on a un verbe d’état (be, feel), la suite est un attribut du sujet.
C’est-à-dire que le sujet est globalement égal à l’attribut. I feel good: I = good; She was a teacher: she = a teacher
Proposition relative
on cherche à identifier son antécédent
- The idea that you put forward is interesting.
- The idea that she was in love with him was stupid.
Différence entre les deux THAT :
The idea that you put forward is interesting.
The idea that she was in love with him was stupid.
- Le premier THAT introduit une proposition subordonnée relative càd que THAT reprend “idea” ; THAT est un pronom relatif ici
- Dans la deuxième phrase, THAT ne reprend pas the idea; THAT n’est pas un pronom relatif, donc on ne peut pas le remplacer et garder le sens.
“That she was in love with him” est une proposition subordonnée complément du nom “the idea” (subordonnée
PAS relative = ne peut pas vivre seule). THAT indique qu’elle dépend de “the idea” et donc est une conjunction de subordination
le clivage vs. l’extraposition
Ils présentent les mêmes structures de surface quanf le verbe principal est BE (IT + BE + […] + proposition subordonnée).
Ces deux formes de réagencement sont néanmoins différente par leur effet : seul le clivage vise à instaurer un contraste.
De plus, leur structure profonde diffère : pour une clivée, la relation prédicative ne comporte qu’une proposition (cf. < I - like John best>), tandis que dans le cas de l’extraposition, la subordonnée nominale est présente dès la relation prédicative.
radical vs. dynamique
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