Fatigue Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la fatigue?

A

La fatigue survient le plus souvent dans le cadre d’un complexe symptomatique, mais même quand il est le seul ou le principal des symptômes de présentation, la fatigue est l’un des symptômes les plus courants.

La fatigue est la difficulté à initier et à maintenir l’activité en raison d’un manque d’énergie, elle est accompagnée d’un désir de se reposer. La fatigue est normale après un effort physique, un stress prolongé et la privation de sommeil.

Les patients peuvent se référer à certains autres symptômes comme une fatigue; le diagnostic différentiel avec la fatigue est généralement, mais pas toujours, possible, au moyen de questions détaillées.

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2
Q

Qu’est-ce que la faiblesse?

A

La faiblesse, un symptôme de troubles du système nerveux ou musculaires, est une force de la contraction musculaire insuffisante lors d’un effort maximal. Des troubles tels que la myasthénie et le syndrome de Lambert-Eaton peuvent provoquer une faiblesse qui s’aggrave avec l’activité, simulant une fatigue.

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3
Q

Qu’est-ce que la dyspnée?

A

Une dyspnée à l’effort, un symptôme précoce de troubles cardiaques et pulmonaires, peut diminuer la tolérance à l’exercice, simulant une fatigue. Les symptômes respiratoires peuvent généralement être mis en évidence par un interrogatoire minutieux ou se développer par la suite.

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4
Q

Qu’est-ce que la somnolence?

A

La somnolence, un symptôme des troubles causant une privation de sommeil (p. ex., rhinite allergique, reflux gastro-œsophagien, troubles musculo-squelettiques douloureux, apnée du sommeil, troubles chroniques sévères), est une envie de dormir exceptionnellement forte. Les bâillements et l’endormissement pendant la journée sont fréquents. Les patients peuvent habituellement faire la différence entre la somnolence et la fatigue. Cependant, la privation de sommeil profond non REM (nonrapid eye movement) peut causer des douleurs musculaires et de la fatigue, et de nombreux patients souffrant de fatigue ont des troubles du sommeil, de sorte que la différenciation entre fatigue et somnolence peut être difficile.

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5
Q

Comment peut-on classer la fatigue?

A

La fatigue peut être classée en différentes catégories temporelles, telles que les suivantes:

  • Fatigue récente: de durée < 1 mois
  • Fatigue prolongée: durant 1 à 6 mois
  • Fatigue chronique: de durée > 6 mois

Le syndrome de fatigue chronique est l’une des causes de fatigue chronique.

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6
Q

Quelles sont les principales étiologies de la fatigue?

A

La plupart des maladies graves (et bon nombre de maladies mineures) aiguës et chroniques provoquent de la fatigue. Cependant, beaucoup d’entre elles ont d’autres manifestations plus importantes (p. ex., douleur, toux, fièvre, ictère) comme plainte initiale cause de consultation. Cette discussion se concentre sur les troubles qui peuvent se manifester principalement sous la forme d’une fatigue.

Les troubles les plus fréquents se manifestant principalement sous forme de fatigue récente (durée < 1 mois) sont:

  1. Effets indésirables des médicaments
  2. Anémie
  3. Stress et/ou dépression

Les causes les plus fréquentes se manifestant principalement sous forme d’une fatigue prolongée (1 à 6 mois) sont:

  1. Diabète
  2. Hypothyroïdie
  3. Troubles du sommeil (p. ex., apnée du sommeil)
  4. Cancer

Les causes les plus fréquentes qui se manifestent principalement sous forme de fatigue chronique (durée > 6 mois) sont:

  1. Encéphalomyélite myalgique/Syndrome de fatigue chronique
  2. Causes psychologiques (p. ex., la dépression)
  3. Médicaments

Plusieurs facteurs provoquent ou contribuent couramment à une plainte principale de fatigue, habituellement prolongée, ou de fatigue chronique.

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7
Q

Quelles sont les principales mx qui peuvent donner de la fatigue selon le PSVINDICATE?

A
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8
Q

Que peut-on chercher à l’anamnèse d’une consultation pour fatigue?

A

L’histoire de la maladie actuelle comprend des questions ouvertes sur ce qu’est la «fatigue», l’écoute des descriptions qui pourraient suggérer une dyspnée d’effort, une somnolence, ou une faiblesse musculaire. Les relations entre la fatigue, l’activité, le repos et le sommeil doivent être étudiées, de même que l’apparition, l’évolution temporelle et les facteurs qui augmentent ou diminuent la fatigue.

L’examen des systèmes doit être approfondi car les causes potentielles de la fatigue sont très nombreuses et diverses. Parmi les symptômes non spécifiques importants il y a la fièvre, la perte de poids et les sueurs nocturnes (évoque un cancer, un trouble rhumatologique ou une infection). Les antécédents menstruels des femmes en âge de procréer sont recherchés. Sauf si une cause est évidente, les patients doivent être interrogés en utilisant des questionnaires de dépistage des troubles psychologiques (p. ex., dépression, anxiété, toxicomanie, troubles somatoformes, violence domestique).

La recherche des antécédents médicaux doit porter sur des troubles connus. L’historique complet de la consommation de drogues/médicaments doit comprendre les médicaments de prescription, en vente libre, et les drogues récréatives.

L’histoire sociale doit comporter la description de l’alimentation, de l’abus de drogues, et des effets de la fatigue sur la qualité de vie, des relations sociales, familiales et professionnelles.

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9
Q

Que cherche-t-on à l’examen physique d’une consultation pour fatigue?

A

Les signes vitaux sont vérifiés en cas de fièvre, de tachycardie, de tachypnée et d’hypotension. L’examen général doit être particulièrement complet, et comprendre l’aspect général et l’examen du cœur, des poumons, de l’abdomen, de la tête et du cou, des seins, du rectum (dont l’examen de la prostate et la recherche de sang occulte), des organes génitaux, du foie, de la rate, des ganglions lymphatiques, des articulations et de la peau.

L’examen neurologique doit comprendre des tests, au minimum, de l’état mental, des nerfs crâniens, de l’humeur, des affects, de la force, de la masse et du tonus musculaires, des réflexes, et de la marche.

Habituellement, si la fatigue est d’apparition récente, un examen plus ciblé en révèlera la cause. Si la fatigue est chronique, l’examen ne révélera probablement pas la cause; cependant, un examen clinique complet est un moyen important pour établir une relation avec le patient et parfois est utile pour le diagnostic.

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10
Q

Qu’est-ce que l’apnée centrale du sommeil?

A

L’apnée centrale du sommeil est un groupe hétérogène de maladies caractérisées par des modifications de la commande ventilatoire ou une diminution de la capacité à respirer sans obstruction des voies respiratoires. La plupart de ces maladies entraînent des modifications asymptomatiques du système respiratoire au cours du sommeil. Le diagnostic repose sur les signes cliniques et, lorsque cela est nécessaire, confirmé par polysomnographie. Le traitement est un traitement de support.

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11
Q

Quelles sont les principales étiologies de l’apnée centrale du sommeil?

A

Les patients qui présentent une apnée centrale du sommeil peuvent être classés en 2 catégories en fonction de leurs taux de CO2 et de commande ventilatoire.

  1. Hypercapnie avec diminution de la commande ventilatoire
  2. Une eucapnie ou une hypocapnie associée à une augmentation de la commande ventilatoire, mais avec des épisodes d’apnée induite par le sommeil et/ou une respiration périodique

Les causes d’hypercapnie avec diminution de la pulsion ventilatoire comprennent l’hypothyroïdie, et les lésions centrales (p. ex., l’infarctus du tronc cérébral, les encéphalites, la malformation de type Chiari II).

La respiration de Cheyne-Stokes, un modèle discret de cette deuxième forme d’apnée centrale du sommeil, est supposée être causée par les propriétés intrinsèques du centre de contrôle respiratoire lorsqu’il répond à une hypoxie et à une acidose avec hyperventilation, laquelle provoque une réoxygénation et une alcalose et induit une hypoventilation par hypopnée et apnée.

La haute altitude est une autre cause d’apnées centrales du sommeil récurrentes se manifestant par une hypocapnie.

La prise chronique d’opiacés (p. ex., les patients sous traitement par la méthadone, les patients cancéreux souffrant de douleurs chroniques) déclenche une apnée centrale du sommeil avec une fréquence et une profondeur de la respiration erratiques et des épisodes d’apnée; l’apnée centrale du sommeil peut être hyper- ou hypocapnique.

L’hypoventilation alvéolaire centrale congénitale (syndrome d’Ondine) est une forme rare d’apnée centrale du sommeil idiopathique chez le nouveau-né et peut être associée à la maladie d’Hirschsprung. Une mutation du gène PHOX2 est responsable de 80 à 90% des cas. Cette mutation produit des phénotypes variables et les cas cliniquement évidents sont hérités dans un modèle dominant.

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12
Q

Quelle est la symptomatologie de l’apnée centrale du sommeil?

A

L’apnée centrale du sommeil est le plus souvent asymptomatique et est détectée par les soignants ou les conjoints qui remarquent de longues pauses respiratoires, une respiration superficielle ou un sommeil agité. Les patients qui présentent des formes hypercapniques peuvent ressentir une somnolence diurne, une léthargie et des céphalées matinales.

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13
Q

Qu’est-ce que l’apnée obstructive du sommeil?

A

L’apnée obstructive du sommeil consiste en des épisodes de fermeture partielle et/ou complète des voies respiratoires supérieures pendant le sommeil, provoquant l’interruption de la respiration (définie comme une apnée ou une hypopnée durant > 10 s).

Les symptômes comprennent une somnolence excessive pendant la journée, une agitation, des ronflements, des éveils récurrents et des céphalées matinales. Le diagnostic repose sur l’interrogatoire et la polysomnographie. Le traitement repose sur l’application la ventilation nasale spontanée avec pression expiratoire positive, soit des appareillages buccaux et dans les cas réfractaires, sur la chirurgie. Le pronostic sous traitement est favorable. La plupart des cas ne sont pas diagnostiqués et donc non traités, et sont souvent associés à une HTA, une fibrillation auriculaire et d’autres troubles du rythme, une insuffisance cardiaque, à des blessures ou décès par accidents de la route en rapport avec l’hypersomnolence.

L’hypopnée obstructive du sommeil se produit lorsque la respiration est diminuée, même si elle n’est pas absente.

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14
Q

Quels sont les facteurs de risque anatomiques de l’apnée obstructive du sommeil?

A
  • Un oropharynx “encombré” par une mandibule courte ou rétractée
  • Une base de la langue ou des amygdales proéminentes
  • Une forme de tête arrondie et un cou court
  • Un tour de cou > 43 cm
  • Des parois latérales du pharynx épaisses
  • Des coussinets adipeux parapharyngés latéraux

Les facteurs de risque anatomiques sont fréquents chez les sujets obèses.

D’autres facteurs de risque identifiés sont la ménopause, le vieillissement, et la consommation d’alcool ou de sédatifs. Des antécédents familiaux d’apnée obstructive du sommeil sont présents dans 25 à 40% des cas, ce qui reflète peut-être les facteurs héréditaires affectant la commande ventilatoire ou la structure crâniofaciale.

Le risque d’apnée obstructive du sommeil chez un membre de la famille est proportionnel au nombre de membres de la famille touchés.

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15
Q

Quelles sont les étiologies de l’apnée obstructive du sommeil?

A

L’acromégalie, l’hypothyroïdie, et parfois un accident vasculaire cérébral peuvent provoquer ou contribuer à l’apnée obstructive du sommeil. Les troubles qui surviennent le plus souvent en cas d’apnée obstructive du sommeil comprennent:

  • l’HTA,
  • les accidents vasculaires cérébraux,
  • le diabète,
  • l’hyperlipidémie,
  • le reflux gastro-œsophagien,
  • l’angor nocturne,
  • l’insuffisance cardiaque,
  • la fibrillation auriculaire ou d’autres troubles du rythme.

L’obésité étant un facteur de risque fréquent tant pour l’apnée obstructive du sommeil que pour le syndrome obésité-hypoventilation, les pathologies coexistent fréquemment.

Les efforts inspiratoires contre des voies respiratoires supérieures fermées provoquent des crises inspiratoires, une réductions des échanges gazeux, des anomalies de l’architecture normale du sommeil et des éveils partiels ou complets. Ces facteurs peuvent interagir pour provoquer une symptomatologie caractéristique comprennent l’hypoxie, hypercapnie et une fragmentation du sommeil.

L’apnée obstructive du sommeil représente une forme extrême de résistance des voies respiratoires supérieures liée au sommeil. Les formes moins graves qui ne causent pas de désaturation en O2 comprennent:

  • Ronflement
  • Résistance des voies respiratoires hautes provoquant une inspiration bruyante mais sans réveils
  • Syndrome de résistance des voies respiratoires supérieures, caractérisé par des ronflements crescendo qui se terminent par des réveils liés aux réflexes respiratoires centraux

Les patients qui présentent un syndrome de haute résistance des voies respiratoires supérieures sont généralement plus jeunes et moins obèses que celles qui présentent une apnée obstructive du sommeil et se plaignent plus de somnolences diurnes que ne le font les patients qui ont un ronflement essentiel. Des éveils fréquents se produisent, mais les critères stricts des apnées et des hypopnées peuvent ne pas être présents. Les symptômes, le bilan diagnostique et le traitement du ronflement et du syndrome de résistance des voies respiratoires supérieures sont par ailleurs les mêmes que celui de l’apnée obstructive du sommeil.

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16
Q

En quoi consiste la symptomatologie de l’apnée obstructive du sommeil?

A

Bien que des ronflements perturbateurs bruyants soient rapportés par 85% des patients atteints d’apnée obstructive du sommeil, la plupart des sujets qui ronflent n’ont pas d’apnée obstructive du sommeil. D’autres symptômes d’apnée obstructive du sommeil peuvent comprendre:

  • Étouffement, suffocation, ou ronflement pendant le sommeil
  • Sommeil non réparateur et agité
  • Difficulté à rester endormi

La plupart des patients ignorent qu’ils présentent ces symptômes (car ils adviennent pendant leur sommeil) mais sont informés par leur partenaire ou les personnes dormant dans la même chambre. Certains patients peuvent se réveiller avec un mal de gorge ou une bouche sèche. Une céphalée matinale est un symptôme fréquent.

Lorsqu’ils sont éveillés, les patients peuvent éprouver une hypersomnolence, une fatigue et une diminution de la concentration. La fréquence des plaintes liées aux troubles du sommeil et l’importance de la somnolence diurne ne sont pas bien corrélées avec le nombre d’événements ou de réveils nocturnes.

17
Q

Quels sont les signes d’alarme de la fatigue?

A
  1. Perte de poids chronique
  2. Fièvre ou des sueurs nocturnes chroniques
  3. Adénopathies généralisées
  4. Faiblesse ou douleur musculaire
  5. Symptômes graves non liés de type fatigue (p. ex., hémoptysie, hématémèse, dyspnée grave, ascite, confusion, idéation suicidaire)
  6. Implication de > 1 système d’organes (p. ex., éruption cutanée plus arthrite)
  7. Céphalées nouvelles ou différentes ou perte de la vision, en particulier avec des douleurs musculaires, chez un adulte âgé

En général, une cause est plus susceptible d’être retrouvée quand la fatigue représente l’un des nombreux symptômes que lorsque la fatigue est le seul symptôme. La fatigue qui empire avec l’activité et diminue avec le repos suggère un trouble physique. La fatigue qui est présente en permanence et ne diminue pas avec le repos, en particulier avec des sursauts d’énergie occasionnels, peut indiquer un trouble psychologique.

En l’absence de signes d’alarme, une anamnèse complète, l’examen clinique et des examens de laboratoire de routine (plus des tests réalisés en fonction de signes spécifiques,) doivent suffire pour une évaluation initiale. Si les résultats des examens sont négatifs, l’attente vigilante est généralement appropriée; si la fatigue se détériore ou d’autres symptômes et signes se développent, le patient est réévalué.

Plusieurs causes peuvent être évoquées en cas de fatigue chronique ou prolongée et d’autres signes cliniques fréquents ou spécifiques sélectionnés

18
Q

Quels examens complémentaires peuvent être utile en consultation pour fatigue?

A

Les examens visent les causes suspectées sur les signes cliniques. Si aucune cause n’est évidente ou suspectée en fonction des signes cliniques, il est peu probable que les examens de laboratoire révèlent une cause. Pourtant, de nombreux médecins recommandent de tester ce qui suit:

  • NFS
  • Ferritine
  • VS
  • TSH
  • Chimies, y compris électrolytes, glucose, Ca et bilans rénaux et hépatiques

La mesure de la CK est recommandée en cas de douleur ou de faiblesse musculaire. Le dépistage du VIH et l’intradermo-réaction à la tuberculine sont recommandés si le patient présente des facteurs de risque. Une rx thorax est recommandée en cas de toux ou de dyspnée. D’autres tests, tels que ceux visant à rechercher des infections ou des insuffisances immunologiques, sont déconseillés, sauf en cas de signes cliniques évocateurs.

Le diagnostic d’encéphalomyélite myalgique/syndrome de fatigue chronique exige la présence des deux éléments suivants:

  1. La fatigue chronique qui affecte la fonction quotidienne, qui n’est pas soulagée par le repos, et n’est pas expliquée par les signes cliniques ou des signes anormaux aux examens de laboratoire mentionnés ci-dessus
  2. Présence de ≥ 4 des éléments suivants:
    • maux de gorge,
    • sommeil non réparateur,
    • difficultés de concentration ou de mémoire à court terme,
    • myalgies,
    • multiples douleurs articulaires sans augmentation de volume des articulations,
    • céphalées nouvelles ou différentes,
    • ganglions cervicaux ou axillaires douloureux