EXAMEN 2 - Les représentations de la peine: le punitif et le populaire Flashcards
Décrivez les deux pôles du mot « peuple ».
Négatif: Foule ignorante, émotive, intolérante, fermée au nouveau
Positif: Sagesse réalisée, « vraies »valeurs
–> Récent, forme de valorisation de la culture populaire, des valeurs réputées être axées sur la réalité, être près des vraies préoccupations (traditionnelles comme famille et religion)
Qu’a fait la Conférence de consensus sur la prévention de la récidive (Paris, 14-15 février 2013)?
De quoi traitaient les sondages?
A ramassé des centaines de spécialistes dans le monde entier
Revue de l’opinion publique sur la prison
► Exemple de sondages sur
- perception de la prison
- efficacité des mesures pénales
- sévérité de la justice
En quoi la mesure de l’opinion populaire durant la Conférence de consensus sur la prévention de la récidive (Paris, 14-15 février 2013) est-elle douteuse?
Premier constat : prison est bonne à tout faire (selon public)
–> 70-80% des répondants qui appuient les multiples fonctions de la prison (qu’elle devrait tout faire)
Les mêmes sondés vont dire, en grande majorité, que la prison encourage la récidive, et en plus, favorables à la création de places supplémentaires en prison
–> Instabilité de l’opinion
Quel est le réflexe critique à avoir quant aux sondages montrés durant la Conférence de consensus sur la prévention de la récidive (Paris, 14-15 février 2013)?
Francitude, reflet d’un caractère national propre aux Français de vouloir vivre en sécurité
–> Mais on peut aussi trouver cette caractéristique partout ailleurs
–> Mais détail, car le vrai problème c’est la fluctuation
Mesure douteuse de l’opinion populaire : Existe une baseline (niveau bas) représentatif par le fait qu’il est plus bas que les fluctuation
Ce genre de sondage ne vaut à peu près rien. Qu’est-ce que valent ce genre de question? Pas grand-chose, si on veut savoir ce que les gens pensent vraiment.
Pourquoi y a-t-il un lien évident entre perception de la criminalité elle-même (ex : niveau) et la perception de la peine?
Car ça ne renvoie pas à grand-chose pour les gens de demander, par exemple, ce qu’ils pensent de la récidive
En Occident (mais aussi ailleurs), les politiciens abordent de plus en plus les politiques pénales selon un rapport électoraliste. Expliquez.
Pratique qui met l’emphase, pour sa simplicité et sa rapidité, sur l’emprisonnement (recherche d’un objectif de neutralisation), visant certaines populations identifiées (par la populace) comme étant à risque, par exemple les minorités, immigrants, jeunes…
Dans une société comme la nôtre, les crime et criminels deviennent incarnation de l’insécurité populaire. Pourquoi?
Les médias rapportent les crimes de manière sensationnaliste, ce qui suscite un sentiment d’insécurité.
Dernièrement en Occident, pourquoi dit-on qu’on instrumentalise la victime? Cela a-t-il un lien avec la victimologie?
Instrumentalisation de la victime, pris en considération au nom de la sécurité
- Rôle central dans justice contemporaine
Non, fausses réparation en lien avec des objectifs répressifs
–> - Inacceptable : ce que a vécu la victime (report à l’auteur du crime)
Dans Garland (2001): The Culture of Control, la victime est symbole des préoccupations individuelles. Que peut-on ajouter sur ce discours des « High crime societies » ?
- Nouvel impératif politique: les victimes doivent être protégées + mémoire honorée + colère exprimée + peur addressées
- Rhétorique dans les débats en matière de justice pénale: victime = femme, enfant ou famille en deuil
–> Leur sécurité doit être garantie - L’expérience de la victime est passée d’être vue comme étant individuelle et atypique à être vue comme étant collective et commune
- Qui parle au nom des victimes parle au nom de nous tous
Le lien que suggère Garland sur les « high crime societies », est-ce vrai? Pourquoi?
–> L’analyse politique est vraie, mais la démonstration est handicapée par le fait qu’il y a des limites importantes
–> Si on cesse de voir la population comme un ensemble unifié, les constats deviennent beaucoup plus complexes et nuancés
(Constats qui vont à l’encontre des idées reçues)
Décrivez l’étude de Mande & English (1989).
Les chercheurs ont soumis des scénarios à des représentants du publics et des acteurs du sys. judiciaire
–> Peines des acteurs du système pénal plus sévères dans majorité des cas
–> Public plus sévère seulement dans questions générales
Décrivez l’étude de Tremblay et al. (1994).
Design de recherche similaire à la précédente (Mande et English), mais résultats inverses:
–> - Public toujours plus punitif, et pas juste un peu
–> Mais est-ce que les juges (et autres acteurs) du Colorado sont comme ceux du Québec? Pas vraiment, alors peut-on vraiment comparer? C’est une limite de cette étude
Que faut-il retenir des études de Mande & English (1989) et de Tremblay et al. (1994) ?
réponses beaucoup plus nuancées dans des cas spécifiques
Décrivez l’étude de Rossi & et Berk (1997).
Mesure des écarts entre peines souhaitées par public et peines prévues par la loi
–> Concordance générale entre peines désirées et prévues, résultat de la moyenne de l’ensemble
–> Tendance du public à être plus sévère pour crimes moins graves, et moins sévères pour crimes plus graves
–> Différences notables dans infractions liées aux drogues
–> Relation curvilinéaire: les plus jeunes et les plus âgées sont moins sévères
–> - Nombre d’années d’études/diplôme élevé = moins punitifs
Décrivez l’étude de Khun et al. (2002).
Cas fictifs, échantillon du public vs juges
–> Public en moyenne plus punitif dans 3 cas sur 4, mais résultats affectés par répondants très punitifs
–> Proportion du public plus clément que juges = 50-80% des répondants